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mardi 16 octobre 2012

Cheminée et soupirs d'automne...

Il ne fait pas si froid que ça. Mais suffisamment pour être heureux de mon premier feu de cheminée de l'année. Une semaine déjà difficile, épuisante. 
Entre un bébé malade, un papa pas en forme du tout... Et moi, dans tout ça...
Je ne parlerai pas de blog ce soir. Ni de politique. Parce que pas envie de politique. Parce que ambiance toujours nauséabonde. Pour combattre l'autre, au mieux on le moque, au pire on l'outrage. A d'autres moments. 
Ce soir, non...

Ce soir, je resterai devant la cheminée. Bébé n'est pas en forme, mais il est rigolo. 
Il a vu les espoirs en foot pas loin d'être ridicules en Norvège. Le football français va mal. J'espère presque que tout à l'heure l'Espagne mette une branlée à ces Benzema, Ribery et Evra qui feront que je regarderai autre chose. Peut être rien...

L'automne arrive. Le froid aussi. L'été est déjà loin. Le 27 Aout davantage. Mais à cause de beaucoup de gens. Sans doute moi y compris.

J'en prend acte. Je ferai autre chose. 

Ou je bloguerai comme en 2004. La nymphe qui courrait dans les bois court ailleurs (et personnellement je m'en moque maintenant)
Il y avait une époque sympa dans les blogs, mais que le pire aspect du militantisme politique (de droite et de gauche) qui consiste à s'insulter pour avoir ceux que l'on aime au pouvoir a fait beaucoup de mal. Comme tout n'est que question de personnes, elle reviendra sans doute. Ce soir j'en doute...

Mais peut être la fièvre qui commence à m'étreindre dissipe tout optimisme. Peut être que demain, ça ira mieux. Peut être que demain...
Enfin, on verra demain. Ou pas...

vendredi 12 octobre 2012

Fin d'une (longue) semaine...

La semaine a été longue. Pénible.
Personnellement déjà. Mais ça ce n'est pas bien grave, c'est mon problème...
Sur le net aussi. Dans ma blogosphère. J'avais écrit mardi un billet tout bête. Rester calme. Difficile de rester calme, quand tout le monde s'excite, s'énerve, s'insulte...

Cela avait commencé pour moi la semaine dernière. J'ai lu chez mon ami Nicolas qu'une personne pour qui je n'éprouve aucun sentiment positif (litote) m'avait traité, une nouvelle fois, de con. Se faire insulter par des gens méprisable et qui défendent des valeurs totalement à l'opposé des siennes est quelque chose de réconfortant. Rester calme quand des fous dangereux  qui ont la haine dans le sans et veulent inoculer leur poison fétide à la république viennent vous emmerder, c'est toujours un exercice délicat.
Mais bon, on y arrive...

Puis cette semaine. Elle se termine par cette levée de bouclier d'une certaine blogosphère, dont je me sens proche, contre Ebuzzing. J'ai en souvenir cette fin Aout à la Comète, et ce Wikio qui a fait beaucoup de bien je pense. Je n'ai pas d'avis sur ce changement amorcé par Ebuzzing. Je n'ai pas si l'insulte est une bonne réaction, en tous cas je n'ai pas envie de ça...

Politiquement aussi, une semaine que je n'ai pas aimé
Des paroles insultantes d'Harlem Désir. Qui doit représenter demain le parti majoritaire. Je ne sais pas si la droite républicaine est "haineuse". J'aurais envie de ricaner un "c'est celui qui dit qui est", mais ça ne fait pas rire. En tous cas si ça doit être ça la parole du parti majoritaire, il y a du soucis à se faire...
Je ne parle de la campagne de la présidence de l'UMP... Même si le parcours de François Fillon me plait.

Je suis allé courir tout à l'heure. J'ai terminé par ce passage au bord du Rhône, pile en face de Chateauneuf du Pape et du Ventoux. J'ai aimé...

Je ne sais pas, ce soir, si ça vaut vraiment le coup de continuer à bloguer. Tout le monde se fout sur la gueule. La critique du gouvernement Hollande est en train de devenir impossible. On se fait insulter, ou on insulte... Le pays continue à se lézarder, et le net en est juste une reproduction... 

On verra la suite des évènements. Mais je m'accorde le droit d'être très pessimiste...

mardi 9 octobre 2012

Rester calme...

L'ambiance est délétère à souhait en ce moment... 
Sur les blogs, on croirait presque qu'une élection présidentielle va se dérouler dans quelques jours, tellement c'est tendu, hyper tendu, super tendu...

Il faudrait se détendre. Mis à part un poste de chef de l'opposition, y a rien à voter. C'est bon, on peut rester cool... J'en suis profondément navré, mais les socialistes sont au pouvoir au niveau national légitimement pendant 5 ans. Que mes amis "blogueurs de gouvernement" se détendent. Que l'insupportable gauche de la gauche aussi se calme : elle demeurera avec ses cousins du Front National dans l'opposition. Pendant longtemps. Pour le bien de notre République.
Et que la droite républicaine, mon camp, se détende aussi... Les municipales, c'est loin. Et par la grâce du tripatouillage de l'aménagement électoral qui laissera Ségolène et ses amis un an de plus à tête de grands fromages, les territoriales régionales et cantonales aussi, sont loin... Rien ne sert de dégouter le français de revoter à droite : qu'ils se calment... Le profil bas et l'humilité, c'est bien aussi, dans l'opposition...

Ambiance pourrie, et tendue. Je parle des blogs, mais dans ma vraie vie en ce moment, c'est extraordinaire aussi... L'automne est arrivée à une vitesse folle. Désespérant. Fatiguant.
Et par dessus le marché, une lombalgie vient finir d'obscurcir un tableau qu'un doublé de Gignac aura eu peine à éclaircir quelques instants...

Alors autant faire un gros plan sur un chien-renard délicieux. Galia est à la maison : elle joue avec bébé. Ils sont beaux, tous les deux. Mon chien ninja et mon bébé faucon.
Toujours relativiser, calmer un peu le jeu. Même si les cons (on est toujours le con de quelqu'un) nous emmerdent, sur Twitter ou dans des blogs d'une effrayant "gauche de la gauche". Qui rappelle "les heures les plus sombres de notre histoire" comme disait l'autre...

Mais de ça Galia et bébé Faucon se branlent foutent. Et ils ont bien raison...

samedi 29 septembre 2012

Blogger, ou retour vers le futur

Je m'énervais, cette après-midi, avec le nouvel iOS 6 de l'iPhone. 

L'outil de lecture des podcasts est une authentique catastrophe : avant c'était bien, on les lisait depuis le lecteur audio et c'était parfait. Maintenant, c'est le bordel. 
Et je ne parle pas de Plan. J'utilise mon iPhone pour faire du vélo ou courir, c'est une catastrophe... Double catastrophe, puisqu'en plus j'écoute les podcasts (un bordel).

C'était mieux avant je soupirais... (et je ne parlais pas que du gouvernement)

Et puis je suis venu sur Blogger. Je vais écrire un billet avec des photos. Et je suis tombé sur cette jolie fenêtre qui rappelle des souvenirs aux plus anciens utilisateurs de cette belle plateforme...
Je ne sais pas si le Changement c'est maintenant tout ça... Mais en tous cas, c'est bien le bordel...

(énorme pensée, infiniment plus sérieuse, à une copine de blog que j'aime beaucoup)

mardi 11 septembre 2012

Pensée...

En Russie ou pas, le 11 Septembre reste le 11 Septembre. Pour la plupart des gens, c'est une date qui est ancrée dans l'histoire de chacun d'entre nous, parce que tout le monde se souvient d'où il était quand les tours sont tombées.

Mon 11 Septembre à moi me ramène à Marseille. Quelques années plus tard.
Je remercie souvent l'inventeur d'Internet pour tout ce qu'il m'a permis d'obtenir. Avant de connaitre les blogs, j'ai rencontré des personnes extraordinaires. Cet ami de Paris qui m'a refait un coucou il y a peu de temps, par mail, me demandant de mes nouvelles. Et quelques temps après, cette amie de Marseille qui m'est tellement chère, et son ami (qui est devenu mien aussi) qui venait de plus haut, plus au Nord. Il n'est plus là.

Je suis trop épuisé ce soir pour faire long. J'avais simplement envie de penser à lui, à elle. 

L'image représente le mémorial des "grands hommes" de Dimitrovgrad. Dans un parc joliment appelé "parc de la gloire". J'y ais été hier. C'est spécial, mais quelque part ça fait quelque chose au ventre.
Les grands hommes... Pleins l'ont été pour nous. J'en ai perdu quelques uns. Il me manque. Même à 4500 km de chez moi, j'ai envie de penser à eux...

dimanche 9 septembre 2012

Indispensable Google Translator...

Pour ceux qui n'auraient pas suivi les derniers épisodes, je suis actuellement en Russie. Quelque part entre Kazan et Samara : les amis du football auront en tête ces villes qui ont connu quelques heures de gloire sur le carré vert...

Le dimanche en Russie, c'est spécial. Le Wifi gratuit de l’hôtel est une bénédiction. Si les communistes n'avaient pas détruit toutes les églises durant leur règne, j'aurais bien été me recueillir et remercier celui en qui je crois. Trêve de plaisanterie païenne, je suis extrêmement d'avoir Internet. Ca me permet de me sentir moins seul...

Je posterai dans la semaine quelques photos de la ville où je suis. Une ville que j'ai du mal à qualifier aujourd'hui. Je l'ai trouvé triste, mais sans doute que les dimanches, les gens restent chez eux...
En tous cas les images d'Epinal des villes de l'est très à l'est étaient aujourd'hui bien présentes. Les symboles de la grande Russie un peu de partout présents. Et des maisons très, comment dire... Nos normes basses consommations et patati patata étaient bien loins...

Et pourtant, on a le Wifi. C'est génial.
Cela me permet de lancer Google Translator quand je veux me faire comprendre à l'hotel. Tout à l'heure, c'était pour avoir une couette supplémentaire : je suis douillet quand je dors. J'aime être sous 10 kg de couvertures. Et pour avoir un oreiller supplémentaire.

Et ça me permettra de commander de belles choses à boire. J'avoue ne pas avoir encore bu de bière. Mais de la vodka oui, beaucoup. 
Il est 22 heures presque au moment où j'écris mon billet. Elle me permettra de bien dormir...

mercredi 4 juillet 2012

Soupirs devant Ayrault-isme de façade

Depuis que François Hollande a été élu, j’ai peu parlé de lui et de son gouvernement. Ni pour le critiquer, encore moins pour le féliciter. J’ai du dire, une fois ou deux, que je n’y faisais pas confiance, mais pas plus. Mais à quoi bon taper sur des gens qui viennent juste de s’installer au pouvoir, en plus quand on n’en a ni l’énergie, ni la motivation ?

Hier, c’était jour d’oral de Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée. Bien sur, dans la classe politique et sur les blogs, les réactions de chacun étaient caricaturalement attendues. La gauche est en extase, et font la roulade arrière quand Ayrault tape sur le gouvernement précédent. Applaudissement général. La pravdasphère en émoi. Rien de choquant. Comme le dit le sage Didier Goux : « Jean-Marc Ayrault parle, les enfants de chœur font tinter leur clochette »
De l’autre coté, la droite hurle, vocifère, jusqu'au ridicule ou l'insupportable. La figarosphère, bien plus modeste que sa concurrente, ironise et tente d’être aussi binaire que la gauchosphère lors du mandat précédent. Peut être les futurs HollandoFrance ou Hollandabasta, s’ils se donnent la peine de faire une opposition aussi caricaturale que la précédente, auront au final le même bonheur dans cinq ans ? 
Mais elle sera dure cette séquence de cinq ans qui s'ouvre, et promet d'être plus pénible que la précédente...

Et puis il y a moi, simple citoyen. Aujourd’hui, j’ai davantage la tête sur Francefootball pour savoir à quelle sauce les footballs français et marseillais seront mangés. Parce que pour le peuple français, c’est décidé depuis longtemps.

J’ai toujours écrit ici que n’importe quel gouvernement, de droite ou de gauche, serait dans l’obligation de faire une politique dure. La gauche peut jouer la posture facile de « c’est la faute au sortant si on ne peut tenir nos engagements… » (tous le font), toute personne censée savait bien que les sacrifices, ça serait après le changement de tête aux manettes.

On verra bien. C’est dans l’intérêt du pays que ce gouvernement réussisse à redonner de la confiance aux gens. Pas uniquement à ses soutiens, militants et affidés, qui ne représentent que peu et qui sont déjà convaincus. Mais à ceux qui, demain, vont voir leur feuille d’impôt augmenter, leur salaire diminuer ou, au mieux, stagner. Aux honnêtes gens qui travaillent et sur qui reposent une immense partie de la « solidarité nationale ».
On verra bien. Sans grand optimisme de ma part…

dimanche 13 mai 2012

Un dimanche de mai presque comme les autres...

Il y a pratiquement un an, lors d'un dimanche de Mai de début de vacances, Dominique Strauss-Kahn se faisait pécho dans un Sofitel à New-York. Et ainsi commençait le film DSK. En même temps que la campagne présidentielle de 2012 d'ailleurs...

Le dimanche de cette année est plus calme. Ça discute à propos de Jean-Luc Mélenchon qui va contribuer à faire élire des députes Front National à l'Assemblée. C'est pas pareil, et quitter New-York pour le Pas de Calais, c'est sur que c'est moins glamour. 
Mais c'est aussi tellement amusant de lire certains militants du Front de Gauche, qui s'insurgent face à une opinion contraire à la leurs... Les deux Fronts se ressemblent tellement, des chefs jusqu'aux militants... Peut être est ce pour ça qu'ils sont tellement attirés l'un envers l'autres ?

Et à part ça, un dimanche de Mai tranquille. Je suis en vacances jusqu'à la fin du mois. Les congés qu'il faut solder avant la fin Mai, sous peine de les perdre. J'aurais pu les placer dans un compte épargne temps, mais bon... La retraite, c'est loin. Et je préfère profiter sûrement aujourd'hui de mon bébé faucon et de mon jardin. Je ne sais pas dans quel état je serai dans 40 ans...

Un dimanche de Mai où j'ai fini de remplir ma piscine. Elle chauffera tranquillement. Pas aujourd'hui sans doute : le vent est décidément trop fort... Et trop froid.
Un dimanche de Mai où j'ai quasiment terminé de refaire ma pelouse. Le vert, je le préfère dans mon jardin que dans un gouvernement.

Un dimanche de Mai où j'espère que ce soir Montpellier sera champion de France. Un mois où se cumuleraient victoire du candidat socialiste à la présidentielle et du PSG au championnat de France, ce serait vraiment trop dur.

Un dimanche de Mai qui se terminera par une bière sur la terrasse. Un dimanche de Mai comme les autres...

mercredi 18 avril 2012

Prendre du recul (la fuite)

Cela fait plus d’un mois que je ne blogue pratiquement plus. En tous cas pas sur la politique. Nous sommes en pleine campagne électorale. Sur bien des blogs on parle politique. Sur le mien, force est ce constater que... bon non.

Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.

Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...

Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...

Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.

Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...

Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.

La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.

L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.

Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)

lundi 16 avril 2012

Prendre de la hauteur

Un moment que je n'ai pas parlé de politique... Ce n'est pas un drame, je n'ai rien à dire.

Alors je parle d'un chat, qui squatte mon jardin. Qui est adorable. Il y a plusieurs chats qui trainent par chez nous, mais ce petit chaton est le seul qui veuille se faire caresser par mes douces mains allergiques à ces mignons minous.

Et tout à l'heure, surprise en levant les yeux au ciel, en direction de mon toit...

Il était bloqué le pauvre petit biquet. Et il tournait, miaulait. J'ignore comment il a réussi à grimper sur mon toit, et sans doute lui aussi... Mais le fait est là.

Alors j'ai pris une échelle. Et l'allergique au chat que je suis n'a écouté que mon coeur, qui ne peut pas ne pas battre quand il voit ces mignons petits minous.
Bon, j'ai pris mon appareil photo aussi : ça peut faire un billet de blog que je pensais...

Et finalement, en ce dimanche avant une élection présidentielle, j'en ponds un billet sans grand intérêt sur un chat qui se balade dans mon jardin...

Et pourtant je l'aime bien ce billet... Et je l'aime bien ce chat.

Parler politique, je laisse l'activité à mes copains qui croient en un camp ou un candidat. Ou qui veulent absolument la défaite d'un camp ou d'un candidat.
Ce n'est pas mon cas. Je pense savoir contre qui je voterai. Je ne sais pas qui aura mon suffrage. Et finalement ce n'est pas bien important, ça ne changera pas la face du monde, de mon pays, de mon village, savoir pour qui je voterai, ou pas.

Et quelque part, j'imagine que le petit chat s'en cognait complétement de cette question, à cet instant où il se demandait comment descendre...

mardi 27 mars 2012

Tu manques

"Tu manques", c'est une des plus belles chansons de Jean-Jacques Goldman. La seule de l'album "Fredericks Goldman & Jones" qu'il chante seul.

Une chanson qui s'écoute le soir seul, quand la lumière baisse. Quand l'absence de quelqu'un se fait tellement forte que même le plus bon des whiskys n'apaise rien.
Quand la lumière baisse... Et pourtant ce weekend nous avons changé d'heure. Il y a deux ans aussi, sans doute...

Goldman dit ça de sa chanson : "Le texte ? Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence momentanée ou définitive de quelqu'un. Tout le monde souffre un jour de l'absence de quelqu'un."
Il ajoute : " Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence, que ce soit une absence momentanée ou définitive, de quelqu'un. Je crois que riche ou pauvre, blanc ou noir, femme ou homme, probablement martien ou vénusien, tout le monde à un moment souffre de l'absence de quelqu'un."

Dans sa définition, il y a un mot. "Souffre". Parce que quelque part, même si ce n'est pas exceptionnel, et même si tout le monde connait un jour cette souffrance de l'absence de quelqu'un, cela reste une souffrance.

Celle que j'ai de n'avoir pu présenter mon petit bébé faucon à cette personne est très forte...

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent...

mardi 20 mars 2012

Malade...

Ca fait trois jours que je tourne à plus de 39°C de fièvre. Une grippe de fin d'hiver.

Hier, je ne suis pas allé sur Internet. Lorsque je me suis réveillé, j'ai vu mon iPhone pleins de messages. La tuerie de Toulouse. Atroce...

Je regardais mon bébé, malade aussi. Une gastro qui l'épuise. Il est tout maigre maintenant, et toujours aussi fatigué : 5 jours qu'elle dure. Et je pensais à ces familles, ces enfants, ces parents... Simplement, bêtement. J'y pensais comme un père, comme un citoyen.

La campagne électorale est en pause. C'est très bien. Hier soir, le peu que j'ai vu aux chaines infos m'a montré l'apparence d'une classe politique assez digne. C'est bien, on n'en a besoin.

Sur le reste, c'est le printemps aujourd'hui. Ca sera l'image du jour. Celle de la route à la Sainte Baume de Lirac...
Pourtant, le ciel est bien noir aujourd'hui... Quant à moi, je retourne me coucher... Elle est violente cette grippe...

mardi 13 mars 2012

La blogosphère change ? Moi aussi sans doute...

Trois instants importants de ma semaine dernière sur les blogs.

La mardi, j’ai pris mon plus beau clavier pour écrire un billet assez long, pour dire ce que j’avais sur le cœur, à propos de certains cotés qui me sont détestables de cette campagne militante politique dans les blogs. Ne pas être d’accord avec quelqu’un de la blogosphère pourquoi pas. Le caricaturer, voire le discréditer par des mensonges, ça dépasse une ligne jaune que je n’aime pas. Surtout quand c’est fait avec de la méchanceté gratuite : écrire du mal que quelqu’un parce qu’il n’est pas de la « bonne couleur politique », ça ne rapportera aucune voix au candidat que l’on supporte…

Ce même mardi, Wikio backlink a cessé de fonctionner. Depuis, Nicolas en a longuement parlé.
Pour cette « blogosphère du 27 Aout », celle de la Comète, des collègues et d’une camaraderie certaine, et ce quelques soient ses convictions politiques, cela marque incontestablement la fin d’une époque sympa. "Des liens bordel des liens" disait le philosophe...

L’époque dont je parle, celle des apéros sur la blogosphère et des chaines sympas, a de toute manière amorcé un déclin réel lorsque la campagne présidentielle, la dure, a commencé. Nous sommes dans le dur en ce moment, et les blogs sont devenus, pour certains, des instruments de campagne et de propagande. Le coté sympa a laissé la place à autre chose. On peut le regretter, ou l’admettre. Je fais un peu les deux.

Force est de constater que la fin des labs ajoute à ce sentiment. De la nostalgie sans doute.

Le dernier instant important de ma semaine dernière sur les blogs est un contrepied de ces deux premiers points.
Mercredi soir, au détour d’un osso bucco aux tagliatelles et de quelques bières gobées, un beau et bon moment à la Comète. Le retour de l’esprit du 27 Aout. La magie de la Comète. Celui qui restera à jamais notre number one a certes coupé ses cheveux. Mais il montre qu’il reste quelque chose de fort et de beau de cette époque qui, aujourd’hui, me manque un peu.
Et puis c’est bien les copines & les copains. Ca fait cucu la praline sans aucun doute. Mais c’est aussi, et surtout, pour ça qu’on blogue. Que je blogue. Et ça fait du bien de s’en rappeler, surtout à coups de verres de Madiran.
Encore merci Nicolas pour ce bon moment (ça m'a fait du bien).

Pourquoi ce billet alors que j’aurais pu parler des 500 signatures de Marine Le Pen et soupirer un « tout ça pour ça… » ? Pourquoi ne pas parler du croisement des courbes plutôt ? J’aurais pu m’émouvoir de la déclaration d’un Nicolas Dupont-Aignan qui annonce vouloir prendre Marine Le Pen comme premier ministre. Ou soupirer devant ce concours d’idées à deux francs cinquante (suppression du mot race dans la constitution, etc...) qui donne, au final, une triste campagne

Et bien parce que je n’ai pas envie de parler politique. Et en fait je n'ai pas envie de parler de grand chose. Et aujourd'hui, je me suis forcé à écrire ce billet (cela se voit sans doute...). La motivation est loin. Le plaisir, n'en parlons plus... La vraie vie, un peu plus difficile en ce moment, y fait aussi quelque chose. Si je ne prends pas de satisfaction dans l’activité du blog, autant essayer de prendre l’air…

Trois moments la semaine dernière, qui relaient bien mes sentiments contradictoires quant aux blogs en ce moment. C’est pour des moments aussi sympa que ce mercredi que j’ai envie de bloguer. Mais les premiers et deuxièmes points me mettent davantage en avant, aujourd’hui, les mauvais cotés…

Peut être que demain, l’envie reviendra. Et s’il ne revient pas, et bien tant pis. Ca ne sera pas un drame…

samedi 10 mars 2012

L'oppidium de Gaujac

C'est toujours sympathique de découvrir son chez soi. Et un peu particulier.

La vallée de la Tave, dans le Gard, est à vol d'oiseau à une quinzaine de kilomètres de là où je suis né. En bord du Rhône. Je ne connais pas, ou peu, cet endroit. Sinon la route nationale qui rejoint Remoulin et son Pont du Gard à Bagnols sur Cèze, la capitale du nord du Gard rhodanien.

Aujourd'hui, nous sommes allés marcher à Gaujac. Un village dont je ne connaissais que les vins de sa cave coopérative et du château Marjolet. Je ne connaissais pas ses collines, sa garrigue, et les ruines de son oppidium. Ces paysages m'ont rappelé la Crête. Une Crête sans mer et qui sort d'un long hiver, mais j'ai retrouvé un peu ses paysages, et ses ruines particulières.

J'ignore ce qui s'est passé en France ces deux derniers jours. Hier le boulot et ses à -otés, épuisants, fatiguants. Douloureux.
Aujourd'hui, une envie d'aller marcher, de me changer les idées. Je suppose que ce weekend restera de cet acabit.
Je ne pense pas que les blogs sont morts. Mais parfois ceux qui sont derrière sont fatigués, et ont envie de paysages qui changent les idées.

Quand ces derniers sont à coté de chez soi, autant en profiter... (le Gard est merveilleux)

jeudi 16 février 2012

Vraiment rien à dire... (sinon me perdre sur le Lac)

C'était mon ami Homer qui avait fait, il y a quelque temps, un billet pour dire que décidément non. Il n'avait rien à dire... Un billet sur le vide... C'est d'ailleurs un peu ça aussi le problème des blogueurs. Quand on a rien à dire, on écrit un billet pour dire qu'on a rien à dire... Je ne sais pas si ça se soigne...

Hier soir, j'ai regardé Nicolas Sarkozy sur TF1. J'aurais aimé m'enthousiasmer, ou me révolter. J'aurais aimé être comme la pravdasphère, et me lâcher en moqueries, en bêtes méchancetés, ou en caricatural militantisme. J'aurais aimé être comme le militant UMP convaincu, et sortir ébahi et ragaillardi de cette prestation télévisuelle.
J'aurais aimé avoir eu une réaction. Positive, négative, qu'importe. Tout mais pas l'indifférence comme disait le chanteur des Restos.

Et en fait non. Rien. Avant, j'avais un peu regardé le meeting de Hollande sur les chaines infos. Pareil, pas grand chose. Un peu d'agacement par moment, mais guère plus. Et ensuite, sur TF1, rien. Rien qui m'a énervé, rien qui m'a affligé, rien non plus qui m'ait donné envie...

Un peu le problème de cette campagne présidentielle. Je disais hier que ça serait passionnant cette période. Et aujourd'hui déjà, moins de 24 heures plus tard, je dis l'inverse. Je soupire mon pessimisme devant une situation qui, je le pressens, ne s'améliorera pas.
Nous discutions ce matin, devant la machine à café. Avec un copain bien de gauche, qui porte fièrement les couleurs de son syndicat pas libéral pour un sou, et un autre à coté plutôt centre mou et modéré. Et on faisait ce même constat : qui que se soit qui gagne, demain promet d'être plus difficile qu'aujourd'hui.
Et le soucis est là. La pravdasphère est persuadé que demain avec Hollande, ça sera le bonheur sur la terre. Quelque part je les jalouse un peu : ils croient en quelques choses. Et c'est chouette.

Non, je n'ai vraiment rien à dire sur le départ en campagne de Sarkozy. Je ne souhaite pas sa victoire, je n'ai pas aimé son mandat. Je ne souhaite pas non plus sa défaite.
En fait aujourd'hui, je m'en fous...

Mais bon, je sais qu'il est à Annecy aujourd'hui. Alors je fais un coucou à Shaya, et je poste une photo de cette ville magnifique...

dimanche 8 janvier 2012

Le soleil se couche...

Comme tous les soirs. Mais celui de cette fin de semaine, la première de l'année, a un gout bizarre.

Une semaine difficile. Pour moi et les gens que j'aime. Ces vignes de Roquemaure et Lirac ont été bien tristes cette semaine, quand le papa de mon ami est parti pour toujours. Il les avait travaillé pendant toute sa vie, ces vignes. Son fils a repris le flambeau...
Pour des amis plus au Nord, qui ont eu aussi leur lot de mauvaises nouvelles...

A croire que la première semaine de l'année devait avoir son lot de pénibles nouvelles. Un avant-gout de ce que sera 2012 ? Je ne sais pas...
Un billet qui n'apportera rien de plus ni à la blogosphère, ni au monde. Ce n'était pas le but. C'est bien aussi, des fois, de juste regarder le soleil qui se couche...

jeudi 5 janvier 2012

Heart on fire...

Pour moi, une des plus belles de film, qui me tire toujours une putain de larme à l'oeil....

(pour mon ami)

mardi 3 janvier 2012

Difficile début d'année...

J’ai repris le boulot ce matin. Comme les profs. Mais je ne suis pas prof, juste un salarié qui n’aime jamais reprendre un lundi après ses vacances. Surtout quand il a bu comme un cochon le samedi soir…
C’était le début de l’année. Et forcément, tout le monde de venir me présenter les vœux. Bonané par ci, bonané par là. C’est bien. C’est le début de l’année. Bon, ça ne me dérange : j’ai la chance de travailler avec des gens que j’aime bien. Au pire que je ne déteste pas. Donc ça va.

Ce qui va moins, c’est quand l’année commence par des nouvelles dont on se passerait bien.

Déjà hier. Dernier jour de vacances, deuxième de l’année. Bon, le youpala de bébé Faucon a été monté par gentil papa, tant bien que mal mais il a été monté. Uncharted 3, en voilà un jeu qui est beau. Je l’ai commencé hier. Je le continuerai ce soir, en buvant un verre de Ballantine avec des glaçons dedans. Et puis la fin de Tiger & Bunny : quel grand dessin animé…

Et puis sur les coups de 14 heures, mon meilleur ami, témoin de mariage, qui fait soit dit en passant un des meilleurs vins de la région, qui appelle… Pour dire que son père est en train de mourir.
Et ce matin donc, à 7h40, un coup de fil au moment où je rentre dans mon bureau. Je vois son nom qui s’affiche, et me dit qu’il ne m’appelle pas pour me souhaiter une bonne reprise au travail…

Le soleil se levait derrière le Ventoux quand il m’a appris que son papa était mort dans la nuit… Il était effondré. Quand j’ai raccroché et que je me suis servi mon thé, je me suis rendu compte qu’en fait moi aussi…

Après, on lit ses mails reçus pendant ses vacances. On lit son courrier. Pas mal de mauvaises nouvelles là encore. Ou plutôt des contrariétés, parce que la mauvaise nouvelle, celle qui fait se dire que putain ça va être long 2012, je l’avais eu à 7h40.

Je passerai voir mon ami tout à l’heure. Comme je suis passé hier soir. Pour rien, parce que je ne ferai rien de plus. Oh, je sortirai sans doute une connerie. Du moins j’essaierai.
Et puis je rentrerai à la maison. Je ferais un bisou à Falconette. Je prendrai bébé Faucon dans mes bras. Je lui ferais faire l’avion, des roulades sur le lit. Peut être un prout-bidou. C’est bien, les prout-bidous. Ca fait rire bébé en tous cas.

Et puis rien. La journée se terminera. Il faudra tenter de rester positif. Mais là, de suite, j’ai un peu de mal…

mardi 29 novembre 2011

Longue période de n'importe quoi (pas prête de se terminer...)

Longue période de n’importe quoi, c’est le titre de l’excellent billet du jour d’Hashtable…. Il parle de la situation économique du moment. Je partage totalement son sentiment…

Une longue période de n’importe quoi, c’est ce que je ressens en ce moment. Du n’importe quoi, du risible, du ridicule, de l’indécent. Et impression très forte que jusqu’en Mai 2012, cela n’ira que crescendo…

Une période où il y a une élection à la fin. Campagne nauséabonde disaient certains. Ils ont raison. La une du jour de Libération par exemple, nauséabonde. Mais Libération fait du Libération : les militants applaudissent, et iront hurler sur l’indécence du camp d’en face, c’est normal. Ca participe au n'importe quoi et au nauséabond de la campagne, mais bon...
A coté de ça, le Figaro fait sa une aussi sur le camp d’en face. L’attaque n’est pas autant puante, mais elle est tout aussi ridicule, en mettant à sa une Hollande étiré entre une Joly (qui devrait bientôt terminer de tuer électoralement parlant les verts), et un Bayrou qui reste un candidat du centre droit. Taper sur Hollande pourquoi pas, mais sur un « non point », c’est idiot…

Et puis il y a le reste. L’actualité qui n’est pas marrante. Des gens abattu en pleine rue à Marseille. Tout le monde hurle à l’instrumentalisation, mais instrumentalise politiquement avec délectation. C’est le jeu, ça participe au n’importe quoi.
Et l’actualité sociale du moment, avec des plans sociaux en veux tu en voilà, un chômage qui augmente. Certains s’en régale de ces mauvaises nouvelles (penses-tu, avec l’élection qui arrive…). Avant eux, d’autres s’en sont régalé en Angleterre, en Espagne, au Portugal… Mais bon, quand une élection est là, on profite de tout et de n’importe quoi.

Longue période de n’importe quoi… Vivement qu’elle se termine. Qui que soit le vainqueur. A mon avis, quelque soit le vainqueur, l’été 2012 sera très difficile… Et les promesses d’aujourd’hui, celles qui n’engagent que ceux qui les écoutent, seront vite balayées par des mesures qui feront encore très mal à tout le monde…
Mais bon l’argumentaire est déjà rodé : ça sera la faute « au bilan pitoyable de la droite qui nous oblige à renier nos promesses et à vous faire souffrir » ou « aux 35 heures d’il y a 10 ans » ou « à la crise ». On trouvera bien quelque chose comme raison pour faire avaler la carotte nouvelle…

Une longue période de n’importe quoi qui n’est pas prête de se terminer…

(et avant qu’un troll à la con vienne le faire : oui, ce billet, c’est n’importe quoi aussi…)