jeudi 26 mars 2015

Pensées à un ami

Tous les ans, je pense à cet ami qui m'a quitté (nous a quitté, mais je parle pour moi) en 2010. Dans toutes nos vies, on rencontre des virages qui font prendre une tournure à nos existences. 
Ce 26 Mars 2010 a été un virage pour moi, plus rien n'a jamais été pareil. 5 ans plus tard, je constate combien ce virage fut important et violent. 
C'était le maire de mon village. C'était mon ami. Tous les printemps ont un gout amer. Davantage lorsqu'ils sont couplés à une échéance électorale, parce que les souvenirs reviennent. Une nostalgie qui manque de douceur...

J'ai appris ce matin que le 26 Mars, c'était l'anniversaire d'une très agréable copine du boulot. Je lui ai dit ce matin que je m'en souviendrai, de la date de son anniversaire... C'est bien de se dire qu'il s'est passé aussi des choses sympas, ce jour là.

En tous cas, aujourd'hui, comme bien souvent, je pense à lui.

mercredi 25 mars 2015

Cerisiers : les premiers bourgeons

Pour les copains du net qui s'inquiètent, mes deux cerisiers commencent à bourgeonner.
L'un plus que l'autre. Le deuxième, proche de la maison, me semble un peu moins en forme. Mais il est plus à l'ombre, peut être...
Le grand, celui au fond du jardin, s'éveille majestueusement. Ca devrait être sympa...
Je me souviens que l'an passé, la floraison a coïncidé avec la fin Mars. Generalement, c'est autour du 6 avril que la floraison est la plus forte.
Pourquoi le 6 avril ? Je m'en souviens car je rentrai d'un week-end dans le Nord vers cette période. C'était plaisant de retrouver un jardin avec des cerisiers en fleurs...

A part ca, la campagne cantonale continue chez moi. Une victoire de la liste FN me ferait personnellement de la peine, parce ce qu'elle coïnciderait avec la défaite d'une personne que j'aime bien.
Mais c'est la politique finalement. On gagne, on perd... Et on voit gagner des gens que l'on aime pas. Tant pis...

mardi 24 mars 2015

J'ai toujours eu peur des avions...

On peut me sortir les statistiques que l'on veut. Et sans doute suis je aussi peureux que mon bébé Faucon qui a peur que son ombre soit un loup. Mais j'ai peur de l'avion. Pas rassuré. A chaque décollage depuis Marignane, j'ai peur. Je me signe. Depuis Marignane, mais à Venise, Amsterdam ou Dimitrovgrad, c'est pareil...
J'ai peur de l'avion.

L'avion qui s'est écrasé dans les Alpes du Sud m'a choqué. Je l'ai appris en rentrant de la cantine, car j'avais laissé mon téléphone dans mon bureau. Comme le 7 Janvier...
Barcelonette, c'est pas loin de là où mes parents ont cet appartement dans les Alpes. Je connais le coin. Ca m'effraie d'autant plus...

Cette image, que j'ai piqué je ne sais plus sur quel site information, m'avait touché. Un panneau qui ressemble à l'entrée des enfers de Dante, avec l'injonction de laisser tout espoir dehors. Car de l'espoir, il y en a plus sur le vol 4U 9525 qui vient de Barcelone.

Ce soir, les chaines d'informations n'auront pas parlé des élections cantonales départementales. J'aurais bien aimé parlé de la position de la droite républicaine du Gard, qui me rend fier. J'espère que dans mon canton et dans mon village, les responsables prendront la même position, mais j'ai peur que la bêtise et le ressentiment personnel soient les plus forts.

Et je me poserai plus tard une autre question de principe sur le vote républicain. Pour savoir entre un Front de Gauche et un Front National, pour qui il faut voter si on veut un vote républicain. Quand je vois les campagnes ordurières, et les propos qui ne le sont pas moins, de certains à la gauche de la gauche, peut être y a t'il à se poser la question. Peut être y a d'autres barrages politiques à faire...

Mais je me poserai cette question un autre jour. Ce soir...

lundi 23 mars 2015

Front républicain : le cas pratique d'Orange

"Amusante" question posée par l'élection cantonale dans cette jolie ville d'Orange.
Le deuxième tour opposera le Front National contre "dissidence" du Front National (la Ligue du sud du maire Jacques Bompard). Extrême droite contre droite extrême.


Quel est la consigne de vote labellisée "Front Républicain" dans un tel cas ? Entre le Front National et son jumeau extrême-droite, faut faire "barrage à qui" ? J'attends les consignes de vote des donneurs de brevet de républicanisme officiels. Juste pour savoir, par curiosité...
Je ne suis pas concerné. Je vote de l'autre côté du Rhône. 

A part ça, les résultats ont été surprenants chez moi. Le candidat FN a fait un score de fou dans mon village et dans mon canton. Ma copine candidate est qualifiée pour le deuxième tour, mais ça sera dur. Je voterai pour le binôme soutenu par le Parti Socialiste dimanche prochain. La droite républicaine n'existe plus chez moi...
Plus au nord, à Bagnols/Cèze, mon ami a volé en éclat. Avec un Front National très haut. 

Et sinon, mes cerisiers tardent à fleurir. Rien à voir avec le reste du billet, mais c'est une de mes préoccupations principales.


dimanche 22 mars 2015

Cantonal plutôt que départemental

J'adore ce tweet de David Abiker (dont j'adore la chronique dans 01net)

Sinon je ne suis pas mécontent de ne pas être de corvée de dépouillement. Je suis mieux avec Falconette et mes bébés, devant la cheminé et un verre de Cardhu.
(Mais du stress quand même...)

vendredi 20 mars 2015

Weekend d'élections cantonales (ou départementales)

Je suis attaché à l’élection cantonale. Elle a changé de nom, de forme et de format, mais ça reste pour moi quelque part les « élections cantonales ». Même je trouve l’idée de binôme homme – femme, stupide. Et même si le côté « liste » limite la possibilité de candidature.
Et qu’elle politise cette élection au-delà de ce qu’elle était précédemment. Sans doute trop. Elle empêche les candidatures hors parti politique. Et le côté « on vote pour un homme » (ou une femme) est, à mon avis, moins présent.
Sans doute était ce le but....

Est-ce que mon ancien bon conseiller général communiste qui a trusté les mandats précédemment, aurait élu avec ce format ? Je ne sais pas, et cela aurait été dommage, car cet homme était estimable, estimé. Je l’appréciais beaucoup. Il s’appelait René Matthieu, et au-delà de son appartenance politique, c’était un homme remarquable.

Mes premiers souvenirs de campagne politique datent des élections cantonales. 1998 je crois. Mon ami, soutenu par le RPR, était parti à la conquête du canton (contre ce conseiller général communiste d’ailleurs). On avait fait une jolie campagne, digne.
En 2004, mon ami était parti en candidat libre, contre l’UMP et le FN. J'avais été en première ligne pour le soutenir. C'était bien... Il avait fait un score remarquable. Est-ce que aujourd’hui, avec ce format, ce genre de candidature serait possible ? Je ne sais pas…

Je suis attaché au département. Je sais que c’est à contre-courant de la pensée générale. Mais je préfère le département à la région. Surtout celle qui sera la mienne, qui partira de Bagnols-sur-Cèze et Villeneuve-lez-Avignon jusqu’à Lourdes et Eauze. Je préfère également le département à l’agglomération ou la communauté de communes (dont je fus un vice-président à une époque…).
Et je préfère le mode de scrutin par canton, plus humain, à un scrutin de liste qui fait la part belle aux apparatchiks et aux personnes qu’il faut caser.

Cette élection départementale sera bizarre pour moi. Je déteste cette campagne axée sur le FN. Je souhaite une vague bleue sur la France. Je souhaite qu’une nouvelle fois les urnes sanctionne fortement le gouvernement et la présidence de la République.
Et je souhaite au plus profond de mon cœur la victoire des candidats soutenus par le Parti Socialiste dans mon canton et dans celui plus au nord. Car dans les listes (titulaire ou suppléant), il y a des amis proches, et des gens pour qui j’ai une affection qui va au-delà de la politique. Des étiquettes, des sensibilités, des postures et des positionnements.
Je pense en plus que ceux sont des gens honnêtes et compétents. En qui je fais confiance en tous cas. Davantage en eux qu’en les candidats investis par l’UMP (je ne cache pas une certaine inimitié vis-à-vis de certains). Je ne parle pas de ceux du FN, fantômes chez moi.

Weekend d’élection cantonale, ou départementale. Quoiqu’il en soit, un point extrêmement positif : je n’aurais pas de bureau de vote à tenir. Et je serai à l’heure à la maison pour l’apéritif rituel du dimanche soir.

J’espère que les gens que j’aime s’en sortiront bien dimanche soir…

Le soleil s'éclipe

Bordel, remboursez !

Si ça avait été une éclipse de lune, j'aurais pu ressortir cette connerie...

jeudi 19 mars 2015

Une grosse saucisse sur le camion

Drôle d'image ce soir, arrivant à un feu rouge sur la route en rentrant chez moi.
Peut être ai-je l'esprit mal placé...

Sale période pour le football français

En terme de symbole et de football, la sélection de Fekir en équpe en équipe de France est un nouveau coup porté au football français.

Son sketch la semaine dernière avec la sélection algérienne (un coup oui, un coup non, des déclarations assez détestables...) aurait du être une raison supplémentaire pour Didier Deschamps de ne pas céder au diktat de certains. En plus, l'attaque de l'équipe de France n'a pas besoin d'un joueur qui à 20 matchs de Ligue 1.
Le signal envoyé est détestable. 

Après, cela pose aussi plus généralement le problème des sélections nationales. En ce sens là, la sélection de Fékir en équipe de France est une mauvaise pour le football en général. Veut t'on des sélections nationales comme le Qatar en Hand-ball ? On peut jouer pour la sélection que l'on veut, selon où est son intérêt...

Le football passe décidément une sale période en ce moment. Dur de ne pas être écœuré de ce sport et du football français... Le petit président de institution OL, les Le Graet, Thiriez et autres fossoyeurs impunis du football français seront heureux. Mais après ?

mercredi 18 mars 2015

Anti-austérité ou délinquants ?

Je pense que cette gauche de la gauche (puisque c'est d'elle qu'il s'agit) a franchi depuis bien longtemps les lignes blanches et jaunes et de toutes les autres couleurs (sauf le rouge)

A Francfort aujourd'hui, à Notre-Dame-des-Landes, Sievens hier, ou Lyon avant hier (les "antifascistes" qui le sont, fascites) nous avons affaire à des délinquants. Qui ne représentent rien dans les urnes, puisque le peuple les fuit. Mais qui fait régner une terreur dans la rue. En toute impunité.

Pendant ce temps, on fait des choux gras sur des cons d'extrêmes droites qui expriment leurs conneries sur le net ou dans la presse. Par contre, la gauche de la gauche casse dans les rues. Et cela semble passer, puisque certains du camp du bien veulent faire des alliances électorales avec eux.

A ce propos quand même... On nous a répété pendant des jours "padamalgam" pour qu'on évite d'associer une religion avec des actes abjects. Que penser de l'amalgame total qui est fait entre des abrutis finis et aujourd'hui presque un tiers du corps électoral ? 
Et un parti politique que je combats politiquement, qui fait une campagne dégueulasse chez moi, et qui empêche mon camp politique d'être majoritaire dans mon pays. 
Philosophiquement parlant, quelque chose m'échappe.

Nous vivons une époque délirante...

mardi 17 mars 2015

Football français pourri, la suite #Nimes

Il n'y avait rien à attendre de cette Ligue de football. Une saison qui a commencé par Luzenac, et qui se continue. Un sans faute...
Attendons la suite... (la saison n'est pas finie, ils sont encore capables de pire).

Je ne sais pas si je vais regarder Monaco ce soir...

Zlatanisation séléctive

Polémique du début de semaine (en attendant la prochaine). Zlatan Ibrahimovic s’est lâché en insultant la France « pays de merde » à la fin d’un match perdu par le PSG. Dans l’effervescence de la sortie du terrain, la star du Paris Saint Germain a rendu un magnifique hommage à la marionnette de Lionel Jospin.
Et la classe politique s’est rependue en grandes flaques flasques. Concours d’indignation. Et y a du monde pour se disputer la Coupe Bozo le clown.

Zlatan Ibrahimovic a dit une grosse connerie. Il mérite un coup de pied dans le cul, et de se faire tirer l’oreille. Il mérite aussi qu’on lui répète qu’il est un peu moins star qu’avant. Le PSG a montré qu’il pouvait battre Barcelone et éliminer Chelsea sans lui. Il est moins décisif. C’est triste pour lui.
Par contre, je n’irai préparer la croix pour le clouer. Je ne me joindrai pas à cette suédophobie abjecte et malsaine. Zlatan a dit une connerie, à la sortie du terrain, dans l’adrénaline de la fin d’un match. Ça ne mérite pas cette mousse médiatique et politique qu’on a depuis dimanche soir, qui est limite abjecte.

Je refuse de comparer Ibrahimovic avec certains anciens bleus de l’équipe de France, qui ont eux franchement sali la France. Aussi parce qu’ils ont porté le maillot.
Il y a peu, dans une indifférence quasi générale, Franck Ribery a craché dans la soupe du pays qui lui a donné sa chance, des sélections, et l’honneur de défendre ses couleurs dans des Coupes du Monde. Il faisait partie, avec Nicolas Anelka, d'une bande d'ancien bleu qui ont davantage insulté la France que Zlatan. C'était lors d’une Coupe du Monde funeste en 2010. Beaucoup ont continué à porter le maillot bleu après ces jours où la France fut davantage crépie de merde qu’un soir de défaite du PSG au Parc Lescure…

Et puis on n'oubliera pas Samir Nasri, qui a réitéré ses insultes contre la France et son sélectionneur dans le confort d’un sofa lors d’une interview à l’Equipe il n’y a pas longtemps. Entre une réflexion calme et posée dans le confort d’un studio d'interview, et l’excitation d’une sortie de terrain, mon indignation est différente.

Mais sans doute Zlatan Ibrahimovic est-il une cible plus facile que d’autres. Et il est moins risqué de taper sur la star suédoise du PSG, que sur d’autres joueurs qui ont porté le maillot d’une équipe de France sur laquelle ils crachent aujourd’hui…


Mais nous ne serons pas inquiet pour Zlatan Ibrahimovic. Avec la jurisprudence Aulas, qui insulte l’ensemble du football français sur Twitter et dans des conférences de presse, Ibrahimovic ne risque rien.

dimanche 15 mars 2015

Histoire de gaufres

Il aura plu tout ce dernier dimanche d’hiver. Alors Falconette et Bébé Faucon ont fait des gaufres pendant que je bullais devant un LOSC – Rennes moins déguelasse que ce que j’imaginais. C’est bon les gaufres.

C’est amusant de parler de gaufres alors qu’en ce moment le Paris Saint Germain est en train de se gaufrer à Bordeaux. Paris a été magique à Londres. Ce soir, c’est moins ça.

En parlant de gaufres, Manuel Valls et le Parti Socialiste sont aussi en train de se gaufrer total. Ils craquent. Je reprends l’excellent billet du juge Philippe Bilger « Qui est rance, qui est triste ? », qui reprend une des nombreuses remarques pas forcément très haute de Manuel Valls en ce moment. Un excellent billet, sur un premier ministre qui l’est vraiment moins, excellent.
Et je l’écris avec une pointe d’amertume, car j’ai énormément de respect pour Manuel Valls. Mais je conteste sa stratégie d’instrumentaliser le FN pour en faire le principal adversaire du pouvoir (plus simple à battre…), que je juge dangereuse. Et je n’apprécie pas la manière violente qu’a le PS de faire campagne. Une campagne bas du Front, loin de « l’esprit du 11 janvier » dont l’utilisation a vécu.

Une double pointe d’amertume, car si je souhaite vivement une branlée sans précédent du Parti Socialiste et de ce pouvoir en place, j’espère une victoire des candidats apparentés socialistes dans mon canton et celui plus au nord. L’affection et l’amitié que je porte aux gens et aux personnes est plus importante pour moi qu’une étiquette politique. Et les équipes (binôme + suppléants) comportent ici et là-haut des ami(e)s que j’aime beaucoup, et à qui je souhaite de ne pas se gaufrer…

Enfin, avant les gaufres, il y a l’apéritif. J’ai ouvert une bière Maredsous Triple, qui ira très bien devant la cheminé… Elle est quand même un peu forte (enfin bon, il faut froid)

samedi 14 mars 2015

Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent...

La Grèce est prête "à renvoyer l'application de certaines promesses électorales" à plus tard pour redonner confiances à ses partenaires européens, a déclaré le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. (source)

Il n'y pas qu'en France que les promesses électorales et la parole politique sont malmenées. C'est le cas en France, depuis longtemps. C'est très visible depuis 2012, où la parole politique ne veut plus rien dire du tout.
Aussi le cas en Grèce. Où à peine quelques jours après que la gauche de la gauche ait sabré pleins de bouteilles de champagne, le pouvoir grec annonce que la grosse carotte nouvelle c'est pour tout de suite. Mais bon, qui croyait vraiment aux promesses des amis de Mélenchon et de sa gauche ?

Certains veulent rendre le vote obligatoire. Quand on voit la manière dont est traitée la parole politique, je me demande si c'est bien sérieux...

Lever de soleil de l'hiver : un des derniers

C'est toujours sympa...

Pour autant, on attend le docteur. Le bébé et le papa ont passé une vilaine nuit. Faudrait songer à se soigner...