mardi 4 décembre 2018

Morceau de décembre

Ce billet ne sert à rien. J’ai essayé l’appareil photo de mon iPad Pro. Il marche bien. Mais je préfère celui de mon iPhone qui reste le 7, je suis en retard technologique, mais j’ai plus de sous.

J’ai une amie proche (peut être trop) qui m’a dit cette expression de « grand 8 émotionnel ». C’est vrai que sur le dernier trimestre 2018 j’y aurais été à fond.
Je me demande quand même ce que physiquement et moralement c’est en vrai le grand 8 émotionnel. Passer en une journée d’un abattement formidable à une euphorie irréaliste pour retomber le soir même dans une apathie qui se soigne par le silence et, vue la cave que j’ai, par quelques verres, je me demande ce que c’est.

J’écris très personnellement. Les seuls cachets que je prends sont aujourd’hui des vitamines. Parfois des trucs pour dormir plus vite (mais pas trop). En tous cas, j’ai conscience aujourd’hui d’être dans une spirale pas top.
Pourtant j’ai une femme formidable, et des enfants merveilleux. 

Et tout va bien. Je me sens « gilet jaune » mais j’ai de l’argent, un travail, la santé. Une vie sociale riche. Des vrais amis. Mais il y a ce « mais ». 
Ce blog devient le premier étage d’une fusée psychanalyse.

Demain je parlerai de Modric ballon d’or. Ça c’est formidable.


dimanche 2 décembre 2018

Gilets jaunes et je m’en fous

 Ce soir un Ballantines bien tassé m’a permis de zapper entre match horrible de l’OM, débat où la folle Daniele Obono rend LAREM convenable. Et à côté des commandes de cadeaux pour Noël, car je n’ai pas travaillé pendant un taxe pour me faire allumer fiscalement et ne pas fêter un noël sympa pour la femme que j’aime et les enfants.

Je le fous des gilets jaunes mais je soutiens in petto leur combat. J’en ai marre de me faire fracasser, moi le solvable rural qui payait hier la solidarité nationale, aujourd’hui la transition écologique. stop les blagues.

Je ne vais pas plus loin et ne demande pas de démission de Macron. Il restera une imposture de la 5eme république et on le paie. En face les oppositions sont pire que ses portes voix (dont mon député qui est une blague).
J’ai toujours écris que les frondeurs PS d’un côté et le canard enchaîné de l’autre (aidé par je ne sais qui?) ont tué la présidentielle de 2017. Ce mandat ne pourra pas finir.


Sinon plus sérieux les enfants ont fait le sapin. Demain on fait la crèche. 

Je suis heureux chez moi, le reste... j’ai un avis, mais dur à exprimer. Sinon le monte à Valence demain. 


vendredi 30 novembre 2018

Arc en ciel à Avignon et fin de sale période

Magnifique cadeau en cette fin d’un mois de Novembre qui aura été affreux pour moi et ma famille. Probablement un des plus durs depuis Juillet 2002 qui restera dans ma triste mémoire personnelle.

Et puis comme un symbole. Après la pluie vient le beau temps, et on a parfois des magnifiques cadeaux.

Le palais des papes était fantastique ce soir. 

Le mois de Novembre 2018 aura été un cauchemar éveillé. Qui se termine bien. Falconette et les bébés Faucons vont bien, papa Faucon aussi. La famille, ma famille, va bien. 

La semaine prochaine on fêtera les anniversaires du bébé 2 et de la maman. On pensera à Johnny aussi. En tous cas j’y penserai.



Ce soir à Avignon je me dis que la pluie laisse la place au beau temps. Et c’est bien.

dimanche 25 novembre 2018

Gilets jaunes avec du sucres

Il pleut, dimanche horrible. Ma montre me dit que je n’ai rien dépensé côté calorie. Et le nombre de pas est lamentable.
Mais cette après-midi on a fait du cocooning.



Le reste c’est un ministre de l’intérieur pire de ne l’était Vaillant. Un mandat délirant. Plus personne n’est dupe.  

Mais je m’en fous. J’ai envie de profiter de moments avec ma famille. Mon analyse politique reste simple : un pouvoir illégitime provoque toujours un sacré merdier.



Les gilets jaunes ne sont que le début de la fin.

samedi 24 novembre 2018

Jogging d’automne

Ce matin il faisait un temps magnifique après des jours de pluie. Dans mon coin et dans mon cœur. Après la pluie le beau temps, et il revient, le beau temps.

Ce matin je suis allé courir 10 km, à un joli rythme. Le moral revient, le physique aussi. Et aujourd’hui il faisait beau.
Cette après-midi avec Falconette et les enfants nous ramassions les feuilles mortes dans le jardin. Des beaux moments en famille.



Le reste ? Je regarde LCI en buvant une bière. Je me dis que si j’étais Castaner j’aurais mal au ventre et ne serait pas bien fier.
De toutes manières je pense que quoiqu’il en soit l’élection de Macron et de ces opportunistes LAREM est un accident de l’histoire. Le renoncement d’Hollande, le PS qui ont préféré un frondeur qui a tué le quinquennat précédent à Valls, le canard enchaîné et ces « révélations » qui tombaient de manière opportune pour discréditer un candidat de la droite qui a fini brûlé... Les gens de LAREM ont bénéficié d’un alignement de planète qui font qu’au final, une belle gueule et des éléments de langage incompréhensibles et insincères ne suffiront pas. 

Je pense que le mandat Macron ne finira pas. C’est mon avis, mon pronostic. Ça finira mal.



Mais chez moi c’est super beau... 

dimanche 18 novembre 2018

Une autoroute vide

Symbole de ce weekend très gilets jaunes. Hier matin il pleuvait. Et l’A9 au dessus de chez moi était vide.


Je pensais à une magnifique chanson méconnue de Serge Lama : « le restaurant vide ». De mémoire, sans utiliser un site de paroles de chansons, ça fait 
« Dans un restaurant vide où les mouches se perdent
J’entends l’écho des phrases refroidies
Cette conversation muette qu’ont les chaises... »

Ensuite je n’ai plus.

Les chansons. Un jour j’en écrirai une. J’aimerai écrire une du style « je te mentirais » de Patrick Bruel. Ou moins personnellement une « la vie lilas » de Serge Lama. 

Mon billet part n’importe où. Demain je dois passer une journée à Paris (ces journées aller retour dans la journée). Ça risque de ne pas se faire, les gilets jaunes sont actifs chez moi. Et ils me sont sympathiques.
Mais j’ai préféré passer mon week-end avec ma femme et les enfants. Et c’est bien.

mercredi 14 novembre 2018

Mon village vu d’en haut

Je m’entraîne à préparer un raid où il y aura du dénivellé (je vieillis). Ce soir ça donnait une jolie image de mon village.


Sinon rien. Mon village de Roquemaure est comme la France : mal gouverné, mal dirigé. Pourtant il est beau. 

dimanche 11 novembre 2018

Valence en automne

Y a une semaine nous étions dans la capitale de la Drôme. Désolé pour ceux qui imaginaient de l’Espagne et des tapas. C’était dans le Valence au bord de l’A7 que nous avons passé un vendredi soir d’automne. Délicieux vendredi soir dans une petite ville que je connaissais pas et qui m’a ravi. Chaleureuse comme le Vercors voisin.


Valence est ce type de ville facile d’accès mais dans laquelle on ne va jamais. Valence, c’est pour moi l’Autoroute A7, ou le contournement pour aller à Grenoble.

Valence c’est pour moi une faculté où j’ai donné mes premiers cours de professeur. Mais jamais je n’avais mis les pieds dans cette ville, qui paraît a vu passé Napoleon aussi.


Valence a connu des travaux de rénovation, qui l’ont rendu magnifique. Ce parc entre Rhône et ville, avec vu sur les monts de l’Ardeche, est un régal. 



Et puis y a des petites places. Pleines. Qui appellent à s’arrêter dans un bar pour une bière. Qui appellent à la flânerie. 




On était à Valence car des amis nous ont offert pour nos 40 ans une soirée ici, qui fera l’objet d’un prochain billet. Valence c’est aussi une des plus tables du monde.



Une belle découverte Valence, pour un billet d’un dimanche soir d’automne entre l’OM et la Formule 1...

jeudi 8 novembre 2018

Pétain par de Gaulle

Je n'ai pas d'avis sur la polémique doit on ou pas célébrer le Maréchal Pétain. Sinon que je me dis que pour créer des polémiques qui divise, le président Macron est un exemple.

Je vais juste citer le Général de Gaulle. Parce qu'il faut toujours le citer, et qu'il avait souvent raison. Je ne me suis pas foulé, je suis allé sur la fiche Wikipédia de Pétain parce que j'imaginais bien qu'on trouverait le texte que de Gaulle avait écrit sur Pétain dans ses mémoires de guerre.

« Toute la carrière de cet homme d’exception avait été un long effort de refoulement. Trop fier pour l’intrigue, trop fort pour la médiocrité, trop ambitieux pour être arriviste, il nourrissait en sa solitude une passion de dominer, longuement durcie par la conscience de sa propre valeur, les traverses rencontrées, le mépris qu’il avait des autres. La gloire militaire lui avait, jadis, prodigué ses caresses amères. Mais elle ne l’avait pas comblé, faute de l’avoir aimé seul.
Et voici que, tout à coup, dans l’extrême hiver de sa vie, les événements offraient à ses dons et à son orgueil l’occasion tant attendue de s’épanouir sans limites, à une condition, toutefois, c’est qu’il acceptât le désastre comme pavois de son élévation et le décorât de sa gloire […]
Malgré tout, je suis convaincu qu’en d’autres temps, le maréchal Pétain n’aurait pas consenti à revêtir la pourpre dans l’abandon national. Je suis sûr, en tout cas, qu’aussi longtemps qu’il fut lui-même, il eût repris la route de la guerre dès qu’il put voir qu’il s’était trompé, que la victoire demeurait possible, que la France y aurait sa part. Mais, hélas ! Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France » 

Après à titre personnel, je me serai passé de cette polémique. 
Et si j'avais été président, je me dis que j'aurais eu d'autres personnes à honorer... Peut être car petit fils d'un résistant qui a été déporté. Peut être parce que de Vichy je préfère garder l'image des thermes et de l'Allier. Peut être parce que la dernière image est celle que je garde, et je ne l'aime pas. 

mardi 6 novembre 2018

Soir d’automne, cheminée et Black Licorne

Il pleut. Le moral va vachement mieux ce soir, des réussites personnelles et amicales. Et une bière brune que j’adore, la Black Licorne.


A part ça rien, j’ai envie d’écrire mais comme je disais j’écris ailleurs, à d’autres. C’est bien aussi.



Et ce soir je bois, comme tous les soirs. Mais mes analyses sont bonnes. Donc...

samedi 3 novembre 2018

Crest en automne #Drome

Mes amis m’ont offert pour nos 40 ans une soirée chez Pic à Valence. Ça nous a fait du bien (vraiment). Et ça nous a donné l’occasion de visiter des coins à moins d’une heure de chez nous qu’on ne connaît pas.

Crest par exemple. Un grand village aux bords du Vercors, le long de la Drôme, la rivière. Une petite ville formidable, qui se visite à la force des mollets car tout en hauteur. Avec des vues formidables.


Crest c’est une tour tout en haut. On ne l’a pas visité hier. Mais on y a été au pied. Ça fait dépenser des calories (ça qui est bien pour moi). Et ça permet d’avoir des vues formidables.



J’avais déjà visité Crest y a un an, en été. Enterrement de vie de garçon d’un ami de promotion, celui grâce à qui j’ai rencontré Falconette. J’ai le souvenir d’une course avec un autre ami en montant des marches, qui a été sanctionnée par une photo d’amis pris en bas où j’avais eu l’idée potache de tomber le short pour un retour au 20 ans.
Cette photo a été envoyée à Falconette qui en zoomant, le soir, avait été affligé de voir que à 40 ans j’avais toujours 20 ans... 



Valence fera l’objet d’un prochain billet. Cette ville est aussi un petit bonheur tout bête. J’y donne des cours souvent, j’y passe devant quand je prend l’A7. Mais jamais je n’y ai été.



La Drôme est pleine sinon. La dernière photo est prise avec un effet très iPhone de « pause longue ». Je trouve ça joli. Mais la vraie photo montrerai un flux plus chaotique.



Chaotique c’est un peu ce qui se passe dans ma tête et mon cœur. Mais hier soir c’était le ventre qui était chaotique, un restaurant gastronomique c’est fantastique mais le passage d’épice d’Ethiopie a des algues d’Asie, ça démonte les intestins.

Mais on a passé un chouette moment. Crest était le début. C’était bien

jeudi 1 novembre 2018

Et pourtant j'ai écrit...

Je me rends compte que le mois d'Octobre a été silencieux sur mon blog. J'aurais pu défoncer Mélenchon, Macron et sa politique fiscale abjecte. Oh, j'ai bien commis un ou deux billets politiques. Mais pas plus. 

Pas envie, plus envie. Plus rien dans la plume, rien dans le stylo. 

J'ai trop écrit en Octobre. Pas sur mon blog, mais ailleurs. Au boulot, j'ai écrit pleins de "notes blanches" et de mémo. Pas bandant, mais ça occupe les doigts et pendant qu'on cherche des mots techniques ou un argumentaire financier, on n'en cherche pas d'autres. 
J'ai écrit des déclarations syndicales, lues par moi ou par d'autres personnes. J'ai écrit des positionnements politiques, mais pour d'autres. Etre un nègre est un métier, mais finalement et sans aucune modestie, être le Henri Guaino d'autres et entendre ses idées exprimées et reprises par d'autres qui vont les défendre, ça a un coté agréable.

J'ai écrit au commissaire enquêteur sur le PLU de mon village. Un long courrier de 12 pages. Peut être de mes plus beaux papiers.

J'ai écrit beaucoup à d'autres. A des amis. Si j'étais de gauche progressiste, j'écrirais "ami.e.s" mais le masculin l'emporte sur le féminin dans la langue française, et c'est très bien comme ça.
Des mails très personnels, où je suis allé très loin, peut être trop. Cela m'a rappelé, par moment, les longs mails avec Eurydice quand y a presque 20 ans. Pourtant les plongées en enfer, même pour aller voir quelqu'un qu'on aime, même le soir d'Halloween, ça faisait bien longtemps que je ne l'avais plus fait. 
J'ai beaucoup écrit à quelqu'un. Trop, sans discussion possible...

J'ai écrit. Peut être trop. Mon clavier et l'écran tactile de ma tablette sont usés. 

J'ai écrit, et ici je n'ai laissé que du silence. C'est peut être mieux aussi. 

lundi 22 octobre 2018

Fermons l’été

Il y a un côté symbolique dans cette scène annuelle où je bâche ma piscine. Un miroir à un autre moment de vie annulé où je l’ouvre, sous le patronage d’un cerisier vert qui a transformé les fleurs en début de cerises.

Hier j’ai fermé la piscine. 

La pelouse est tondue, j’ai replanté à certains endroits. En ce moment, le sol reste chaud, et le temps est humide. L’automne pour le gazon c’est presque meilleur que le printemps pour planter car lui pousse, pas les mauvaises herbes.
Un jour je vous parlerai jardinage. J’ai une vision et un enseignement à donner à ce sujet aussi pertinent que sur la République ou le football. 

A part je confirme un commentaire précédent. Je file en effet un mauvais coton. Rien de grave, mais comme m’a dit mon docteur, être une éponge est un métier qui ne s’improvise pas. Son propre désespoir et sa souffrance a soit, ceux sont des goûts difficiles à avoir en bouche. Ceux des autres c’est pas pire, non. Mais c’est dur.
Surtout quand les autres sont des gens qu’on aime. Vraiment.

Je reviens au symbole. Fermer la piscine, c’est changer de saison. C’est peut être fermer la bâche sur des choses laides et triste. Et passer des larmes à autre chose.
Et j’écris ça en me disant que pourtant le pire est toujours envisageable... un jour je serai un clown optimiste, mais peut être pas ce soir...


dimanche 21 octobre 2018

Hashtag je suis ébriété

Une fois par an je suis invité par un de mes meilleurs (mon meilleurs ?) ami à un petit déjeuner pour fêter la fin des vendanges à Lirac. Dans sa cave, un moment fraternel et amical fantastique d’où il émane que des sentiments positifs. Qui font se dire que peut être dans l’histoire de l’Humanité, tout n’est pas perdu.

En point négatif, c’est que le hashtag #jesuisébriété (sans modération qui ne vient pas) est l’organisateur de la matinée. Mais c’est bon. 


J’ai eu une semaine passée dure. Physiquement j’ai accusé le coup, mais les analyses et tests sont bons. Des nouvelles horribles m’ont éventré. Des gens que j’aime vraiment (vraiment) vivent des moments affreux. Injustes.

Je suis heureux, je suis marié, père de deux enfants. J’ai des amis fiables. Mais certains sont malheureux, et ça me touche. 
Alors je bois...