mercredi 5 septembre 2007

Chirac, Sarkozy...

Article du "Parisien - Aujourd'hui en France". L'ancien et le nouveau réuni pour honorer la mémoire de Pierre Mesmer (pour moi un grand homme).

Et cette photo qui m'a interpelé... J'ai souvent évoqué ici combien Sarkozy à l'Elysée m'avait semblé rendre obsolète tout une histoire politique pourtant récente. Cet été, qui se souvenait qu'un jour, Villepin était promier ministre, et Chirac président ? Et combien la photo, toujours dans le Parisien, de Chirac Jacques et Bernadette en thalasso m'avait donné cette impression d'une vieille image sépia sortie des années 60.

Et aujourd'hui, un sentiment bizarre. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que Sarkozy est "Président de la République". Je le vois en Super Premier Ministre sans doute, "Super Manager" de "l'entreprise France" évidemment. un "rock star de la politique", comme l'avait écrit sur son blog une ancienne (soupir) amie. Mais "Président de la République" au sens auquel je l'entend, je l'admets monarchique, non.

Cette image est spéciale je trouve. D'un seul coup, l'affection que j'avais pour Jacques Chirac mais qui s'était étiolée, éfilochée, au fil des mandats, est revenue. Cette homme que j'ai aimé, soutenu, durement critiqué, qui m'a déçu, m'est revenu bizarrement. Comme une personne aimée qui vous a trahis plusieurs fois, mais dont le coeur ne parvient pas à effacer toute trace.
Et à coté, un Président actuel qui redeviendrait presque le chef de parti, le ministre qui "éxécutait" qu'il était.
Le 6 Mai est passé par là. Mais des images ont la vie dure. Certains trouveront Chirac vieilli, usé, fatigué, sur cette image. D'autres commenteront sur la grandeur rajeunissante du Président Sarkozy. J'en ai une autre vision, une autre lecture... Nostalgie d'un passé récent, que je ne regrette même pas (surtout pas), mais nostalgie quand même.
Bizarre ce temps qui passe...

mardi 4 septembre 2007

Un simple mot - soupir - du bureau

Ne pas trop parler de soi, rester humble, c’est une des 7 vertus du bloggueur développée par le blog américain HeadRush. L’excellent blog d’Eric Mainville s’en faisait l’écho la semaine dernière. Pour le citer : « Sauf si vous êtes quelqu’un de célèbre (exemple : Giscard), les gens ne vous lisent pas à cause de vous, mais à cause des infos que vous pouvez leur apporter. Donc, évitez de parler de vous ! ». Il a terriblement raison.

Il a terriblement raison mais des fois, les sujets manquent. Une des autres vertus du bloggueur est d’écrire uniquement quand on a quelque chose à dire. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Mais j’ai envie de soupirer.
Un gros soupir. Un coup de barre quelques jours après ma rentrée professionnel, suite à ces courtes vacances. Un soupir qui ne concerne personne, qui n’intéresse (et n’a à intéresser) personne. Un soupir qui ne me soulage même pas, y a des psychologues, éventuellement des amis, pour ça. Mais un soupir que j’ai envie de lâcher sur mon blog. Quitte à me mettre en porte à faux avec les vertus du bloggueur… Ce qui, au demeurant, n’est pas dramatique…

Je ne saurai pas identifier le pourquoi de mon soupir. Depuis un moment, je me plais presque à soupirer devant cette « triste fin d’été ». Mon blog, tel la vallée du Rhône balayée par le Mistral, reçoit mes soupirs les uns après les autres. Parce que des hommes d’Etat dont je suis proche ou des footballeurs nous quittent. Parce qu’une loi fiscale du gouvernement me lèse le jour où je reçois le troisième tiers. Parce que notre ami Guy Birenbaum a eu un soupir plus sérieux que le mien, qui s'est conclue par la fermeture de son blog, un lieu qui restera dans mon petit coeur de pierre... Parce que mon vélo et hier soir mon skimmer de piscine me pètent dans les doigts. Parce que Marseille est aussi triste que mon visage en ce moment. Parce que des ami(e)s qui soupirent ou me font soupirer. Parce qu’ils ne sont pas là, plus là, trop là. Parce que c'est moi ne suit pas là, pas assez là. Parce que je ne suis pas capable de m’exprimer comme je le devrais. Parce que j’ai froid et que, depuis trois jours, j’ai sérieusement mal à la tête.

Et après ? Après tout va bien chez moi, et je suis conscient d’être un privilégié. Pour la première fois depuis que je suis ingénieur diplômé et cadre d’entreprise, ma rentrée se passe à merveille. Aucun rat mort dans les tiroirs, laissés par des « collègues de bureau » aux dent acérées. Aucune mauvaise nouvelle personnelle, responsable hiérarchique ou client, qui vient me faire perdre en quelques minutes et phrases mal choisies le bienfait de deux semaines de repos. Tout va bien donc.

Et pourtant, des « collègues d’Internet » me le font remarquer. Même sur mon blog, ou même par mes mails, mon énervement se voit. Mes mails semblent être aussi précis qu’une passe de Nasri en ce moment, toujours à coté, à contre-emploi, contre le sens du jeu. Mes amis locaux voient bien que je démarre un peu plus vite que d’habitude. Et celle qui me supporte tous les jours le constate également, parfois à ses dépens. Une paire de baffe suivie d’une salve de météores dans le cul ? Sans doute est ce qu’il me faudrait…

Voilà donc mon état d’esprit, étalé sur mon blog comme la marchandise d’un vendeur de légume au marché dominical de Laudun. La musique qui accompagne ce message, le délicieux « déluge du Deucalion », tiré du 4eme film des Chevaliers du Zodiaque « Abel » (le plus beau), je l’écoute en boucle. SaintSeiya n’est peut être pas ce qui me va le mieux quand mon moral vagabonde vers des travées obscures… Pourtant, c’est également un des spectres d’Hadès dessinée par la merveilleuse Pallas que j’ai mis en début de post. Je parlerai peut être un jour de ce drôle de rêve génant où Hades me proposait la possibilité d’assouvir une vengeance en devenant un de ces spectres… Et moi d’accepter dans ce rêve de toucher ce surplis, l’étoile céleste du désespoir… Non, celui là n’est que Rune, le Ballrog. Mais il est si bien dessiné…

Finalement, aller faire du vélo dans les forêt de Tavel ou du Forez (photo), ce serait finalement ce qu’il m’irait le mieux. Ballade en nature. J’attendrai pour ça que le mistral glacial se calme, et que mon crâne cesse de me rejouer ces vilains tours qui m’ont tant handicapé y à deux ans.
Et promis, j’essaierai de respecter la deuxième vertu du bloggueur. Mais là, envie de soupirer, un peu…

PS : Dans ma liste de lien, j’ai enlevé le blog de mon collègue Column. Mais il a remplacé ce dernier par une page remarquable de sensibilité. En tous cas, beaucoup d’émotion en lisant ses lignes, ses pages, ses textes. Un modèle, j’aimerais savoir un jour écrire comme ça. Exprimer mes sentiments de la même manière, avec la même plume (ou plutôt le même clavier). J’adore ce blog. Fragile, certes, délicat sûrement, mais talentueux surtout. Sans aucun doute.

dimanche 2 septembre 2007

Roquemaure, fin de l'été

Une petite colline au Sud de Roquemaure, lorsque l'on va sur Avignon (et plus prés, les villages de Sauveterre, Pujaut). La Roquemaurette elle s'appelle. A l'extrémité de cette petite colline de calcaire et de garrigue, une zone industrielle qui se développe (un peu trop pour certains), la zone industrielle de l'Aspre. Et depuis cette zone, une des plus belle vue du village de Roquemaure.Ensuite ? pas plus pour un dimanche. J'aurais du aller faire du vélo ce matin, notamment dans cette magnifique contrée de garrigue et de cailloux, mais non. Je travaillerai un peu dans la maison, sur mon PC... Et puis ce soir Paris SG - Marseille. Peut être un coup de plus à mon moral footballistique (et moral tout court ?) actuel : dure fin d'été.

Et je n'ai parlé ni de cet insignifiant PS qui joue à la Rochelle à se faire mal, ni de notre bien aimé Président, dans ce billet. Je progresse...

vendredi 31 août 2007

Que faisions nous y a 10 ans, aprés le Pont de l'Alma ?

Que faisions nous il y a 10 ans, quand Diana est morte sous le pont de l’Alma ? En lisant, comme tous les matins, le billet quotidien de Guy Birenbaum sur son blog, cette réflexion m’est parvenue. Outre un très bon texte du Docteur Christian Lehmann, grande gueule et homme de qualités, Guy nous faisait part de son souvenir du moment. Il avait appris la nouvelle en vacances, sans médias à ses cotés, quelques heures après la grande masse que nous étions. Un souvenir.

C’est amusant de se dire qu’aujourd’hui, peut être beaucoup se poseront la question, devant la machine à café avec les collègues de bureau, en famille… Un peu comme le 11 Septembre 2001. Je me souviens l’avoir appris à la radio dans ma ZX, à Avignon, sortant de Néo Tokyo pour acheter quelques mangas. Dans le magasin, les gens parlaient d’un attentat à la maison blanche, la vérité était autre.
Dans un même ordre d’idée, ma maman me racontent souvent comme elle eut appris la mort de Claude François. Elle nettoyait les vitres de la cuisine, ou faisait de la peinture, un vieux poste radio - que l’on a toujours – branché sur Europe n°1 (pas encore sarkozyste), pour peut être Monte Carlo. J’étais dans mon landau, du haut de ma quelque dizaine de mois de vie. Et l’annonce du décès de cette idole… Ma mère qui laisse tout tomber pour hurler la nouvelle à mon père qui jardinait. Ma mère m’en parle souvent avec une émotion réelle. Visiblement partagée par mon père et leurs amis.

Le 31 Août 1997’, je ne me souviens que de la stupeur de ma mère devant TF1. Je me lève depuis peu, je suis entre la MathSpé et la première année d’ingénieur à l’ECAM, à Montfaucon. Je vais prendre un jus de fruit avant d’aller dans ma chambre finir de me lever. Et puis après je ne sais plus. Je ne me souviens que du « Candle in The Wind » d’Elton John, qui est pour moi une des plus belles chansons existants. Et je rappelle des gens autour de moi, visiblement touchés. Emus devant la cérémonie d’enterrement.
Et moi qui m’en veut presque d’être impassible. Lady Diana ne représentait pas grand-chose pour moi. Du respect dû à son rang, du respect tout court, mais pas plus. Indifférence en fait, indifférence toujours. Elle a touché beaucoup de monde, pas moi. Peut être est ce ça le souvenir le plus fort que j’ai : l’absence de réels sentiments ce 31 Août 1997.

mercredi 29 août 2007

Et maintenant Pierre Messmer

Pierre Messmer est mort ce soir. Je ne m'y attendais pas, et je me sens tout con, tout bête, et franchement triste.
J'avoue en avoir un peu marre de cette fin de mois d'Août... Sans parler du pitoyable match de l'OM ce soir, je la trouve pénible, trés pénible, cette fin d'été...

Le gaullisme duquel je me réclame un peu est dans un bien sale état... Une droite dans laquelle je ne me reconnais pas trop, ne parlons pas de cette gauche que je trouve d'un médiocre absolue... Non, sale temps... Et en plus il parait qu'il va pleuvoir...

mardi 28 août 2007

Mourrir en faisant son travail, une autre

Je ne sais pas pourquoi je suis autant touché par ce genre de nouvelles... J'ai évoqué hier cet homme qui est décédé sur le lieu où je travaille, dans les installations où je travaille. Chute mortelle.

Cette fois c'est un joueur de foot qui meurt en faisant son métier. Antonio Puerta, défenseur du FC Séville, vainqueur de la derniere coupe d'Europe. Le coéquipier de Julien Escudé vient d'être débranché aprés un malaise cardiaque lors du match de Liga Seville - Getafe. Il allait être papa dans quelques semaines...

Je reprends le boulot demain. Je n'écouterai pas RTL demain matin, je n'aimerai pas une autre désagréable nouvelle avant la reprise...

Sarko - crodile Impérator

Il est de partout, même à la Ferme aux crocodiles de Pierrelatte...

Football - Tous les délits n'ont pas le même poids

La première fois j'avais parlé de Dupont Aignan et de Kouchner (Bockel plus tard)... Sanctionnés tous deux, pendant que Freche est toujours leader des socialistes de l'Hérault, pendant que Monthron et Vanneste sont toujours soutenus par le parti majoritaire. Tout va bien.

En football, certaines sanctions sont surprenantes aussi. Même si l'UEFA est dirigé par Michel Platini (je m'incline devant toi oh Roi).
Raymond Domenech est quelqu'un de spécial. Je n'aime pas ses choix et sa manière de voir le football et son rôle de sélectionneur. Il est sans doute arrivé en finale, mais je crois que sélectionner un Piquionne une semaine aprés qu'il se soit tiré comme un voleur de Stetienne, ou un Diaby fuyant à Arsenal avant la fin de sa formation. Un joli signal adressé à tous les mercenaires en puissance : fuyez à l'étranger dés 17 ans ou moquez vous de votre club, vous serez sélectionnés en Equipe de France.
Raymond Domenech s'est illustré en accordant une divine interview au Parisien en début de mois. Dans cette dernière, il tacle Zidane en affirmant qu'il aurait pu être Matterazzi (ne provoque t'il pas tous les amoureux de football et de l'équipe de France ?), et en déclarant que le sinistre France Italie en espoir qu'il a joué en 1999' a été arbitré par un arbitre corrompu et acheté. Diantre, cataclysme, tempete nébulaire sur le monde du football !
Résultat : un match de suspension pour Domenech (contre l'Italie à San Siro tiens, le hasard...), plus 6000 euros d'amende. Soit, discréditer le football ne se fait pas quand on fait partie de la grande famille du football, puni, c'est normal.

Sauf que, à coté de ça, nous avons un autre triste sire, un M. Vanneste du football, le délicieux Otto Baric, sélectionneur de l'Albanie.
La justice est rapide est expéditive, on l'a vu avec Domenech, condamné moins d'un mois aprés ses déclarations. Là, M. Baric est sanctionné de 1 825 euros d'amende pour avoir tenu des propos racistes... en 2004, alors qu'il était sélectionneur croate.

Rien à rajouter. Discréditer le football, c'est sous quinze jours 6 000 euros plus un match ferme. Tenir des propos racistes, c'est bon, on va pas se presser, et 1 825 euros d'amende, 4 ans plus tard. Les délits n'ont pas le même poids, c'est évident. Pas plus à rajouter.

PS : j'aurais pu aussi parler de Fabien Barthez et Kim Kallstrom. Le premier, gardien marseillais, crache en direction d'un arbitre au Maroc pendant un match amical en 2005. Deux mois et une intervention ministérielle plus tard, il se retrouve suspendu 6 mois. Le deuxieme, milieu lyonnais, crache au pied d'un arbitre y a deux semaines. Il se retrouve avec un match de suspension... Bachelot n'est pas intervenue cette fois, sans doute pour ça...
PS Bis : une excellente nouvelle quand même. Cedric Carrasso, l'excellent mais malheureux gardien marseillais, s'est fait opéré. L'opération est une réussite. Bon courage et bon rétablissement.

lundi 27 août 2007

Fin Aout, gros soupirs et photos du Forez

L'arrosage automatique est en train de tourner. J'entends, en fond sonore, Nicolas Sarkozy parler aux ambassadeurs. Je monte le son de Winamp, je ne peux plus, je n'en peux plus, de lui et de la politique. Ras le bol du moment, parce que directement touché par une mesure qui ne m'avantage pas du tout donc pas objectif, parce que lassitude, un an de campagne ça fait beaucoup, et bientôt ça reprend avec des municipales dont je ferai sans doute parti. WinAmp me joue des morceaux du Best of de Mai Otome, du Yuki Kajiura, c'est merveilleux...

Je suis en vacances demain encore. Des vacances qui ne resteront pas dans mes annales. Pas de Barcelone cette année, juste de trés bons et paisibles moments dans le Forez. Je vous propose deux autres photos. La première, une petite chapelle en sortie d'un chemin de bois que l'on prend à VTT. La deuxième est le point le plus haut du canton, l'église de Montarcher, 75 habitants en 1999', beaucoup moins aujourd'hui. Non, ce n'est pas Barcelone ni la Turquie, c'est le Forez. C'est bien aussi...

Je ne devrai pas le dire, parce que ça fait con et plouc, mais je n'ai pas aimé ces vacances. Vendredi soir, arrivant chez ma belle famille, j'ai lu mes mails sur mon GSM... Pour apprendre que finalement l'accident sur mon lieu de travail, sur mon installation, s'est soldé par déces... J'aurais voulu écrire un message, un "Mourir sur son lieu de travail ép 3". Mais non... Parce que pas les mots, et parce que mine de rien une chappe de plomb qui me touche, et me fait craindre le retour au boulot.
On ne meurt pas sur son lieu de travail... Pas quand le matin on embrasse sa femme et ses enfants et qu'on lance un "à ce soir". Tous les plans de prévention du monde, tous les formulaires à la con qui tuent des arbres, tous les ingénieurs sécurités, toutes les signatures du monde, n'y feront rien. Quand un homme tombe de 6 mètres, parce que fatigué, parce que pas attentif, parce que pression, parce que pas de chance, ça fait un mort. Ca fait une famille dans le malheur.
Un drame qui rend les Côtes de Beaune 2001 un peu moins bons qu'ils le devraient (ce vin et le Meursault 2000 sont des merveilles du ciel... J'aime les mariages où les gens sont mes amis et qu'en plus ils aiment le vin). Qui rend ces derniers jours de vacances un peu lourds...

Finalement, le crédit d'impot sur les prêts immobiliers m'emmerde parce que je suis directement touché, mais ce n'est rien par rapport à la famille de ce travailleur. Finalement, les jumelles qui m'ont peut être pris le samedi matin à 80 à l'heure sur une double voie limitée à 70 à l'heures m'emmerdent terriblement, j'ai le sentiment une nouvelle fois d'être pris au piège sous la jolie morale de "sécurité routière", mais ce n'est rien par rapport à une chute de 6 mètres sur son lieu de travail. Finalement, on relativise toujours.

Peut être la morale de ces deux semaines et demi de vacances. Morale que je connais déjà, les jours prochains et les souvenirs s'y rapportant me le rappeleront toujours. Il y a bien plus grave que mes emmerdes qui m'empechent des fois de dormir. Il y a terriblement plus grave.
Je ne suis pas à plaindre. C'est bien de se le dire des fois, même si mes soupirs ont tendance à être un peu beaucoup fréquents ces derniers temps.

vendredi 24 août 2007

Crédit d'impot : c'est n'importe quoi...

A chaud, j'apprends une mauvaise nouvelle pour moi. Mais comme chacun a le droit d'être un peu égoiste, je me permets ce coup de gueule.

J'ai acheté ma maison le 6 Mars. Ravi, je me suis endeté pendant 300 mois, 25 ans. Finalement, le crédit d'impot ne sera valable que pour ceux qui ont acheté à partir du jour de l'élection du Roi, c'est à dire le 6 Mai. Et pour 2 mois, je perd donc, en vertue de "l'égalité de chacun devant l'impot" (conseil constitutionnel), environ 1300 euros par an. Et 2600 euros par an la première année, puisqu'en terme de compensation, les futurs accédants seront récompensés.

Oh, je ne suis pas abattu ni battu. Je sais que je me battrai à mon modeste et égoiste niveau, parce que je ne comprendrai pas pourquoi, pour deux mois, je perdrai 7800 euros sur 5 ans.

Mais le pire est la raison invoqué par le gouvernement. J'écoute en ce moment Jégo sur RMC. Il accuse la gauche qui a saisi le conseil constitutionnel. Et le conseil constitutionnel. Donc le fait que la promesse électorale ne soit pas tenue, ce n'est pas de la faute du gouvernement. Et ce n'est pas de la faute du gouvernement que je me retrouve aujourd'hui floué par une promesse non tenue, mais "la faute de l'opposition et du conseil constitutionnel".
C'est ce que je déteste de la politique : la polémique politicienne. Je vois que mon pouvoir d'achat baisse tous les jours, alors que Sarkozy promettait l'inverse. Je vois que, en plus, pour deux mois, alors que mes impots augmentent, je me retrouve quelque part floué. Et au lieu de trouver finalement quelque chose qui serait interressant au plus grand nombre (et pas uniquement aux plus riches), on accuse l'opposition. C'est facile, et c'est nul.

Cette histoire du crédit d'impot est, pour Jégo, un "petit caillou". Ce petit caillou risque d'être embettant, car je sais ne pas être le seul à me demander pourquoi à partir du 6 Mai oui, mais pas avant. Les centres des impots recevront des demandes de dérogation, nombreuses, pour ceux qui se retrouvent à la limite. Pour "l'égalité devant l'impot".
Bon anniversaire pour les 100 jours de Sarkozy...

Animalerie et sentiments de pré-rentrée

Pas grande facilité à écrire en ce moment, du moins pas que des messages avec une grande portée politique, philosophique, morale, etc... Je pourrais en être triste, mais comme ce n'est surement pas l'objet de ce blog, je me soulage comme je peux.

Non, en vacances encore pour quelques jours, alors que le soleil semble revenir, envie de faire partager une suprise hier soir... Trés fermière la surprise. Ma coiffeuse à Caderousse qui a une salle d'attente trés... Bref, j'adore.
Un jardin avec dedans un ane (qui veut manger le téléphone qui le prend en photo : j'adore les anes aussi c'est gentil comme tout un ane), une chèvre, un chien qui surveille le "troupeau". Et plus loin deux chats. Un tout gentil qui reste assis en bas de l'escalier sans broncher, et un autre, gris, fugace, coquin, qui fuit quand il vous voit arriver, non sans vous avoir transpercé de ses yeux brillants et ronds.
L'histoire explique qu'en fait, le chat assis qui ne bouge pas possède la particularité de ne pas avoir "quatre pat's", mais seulement trois. Pour se mouvoir, c'est plus difficile : autant être groule et rester assis en attendant que le manger arrive tranquillement : c'est beau la vie de chat.

Et puis aprés quand j'ai dis ça, j'ai pas plus à dire... Sinon à me laisser aller à des soupirs qui sont certes fréquents sur ce blog, mais je suis en vacances : tout devrait bien aller. Sauf que quand même...
Ceux sont mes premières vacances professionnelles où je suis serein. Avant, dans ma voiture, j'avais mon GSM professionnel. Et chaque fois que je rentrai dedans ma Clio, j'avais peur que ce Nokia vert ou gris m'affiche que j'avais reçu un certains nombre de messages. Que j'aurais écouté en plus, même si en vacance, même si je n'aurais pas du. Et je savais qu'en rentrant, des "amis" se seraient chargés de me planter quelques affaires et ne me donner un peu du soucis de rentrée. Là, ce n'est pas le cas...

Je ne pense pas que j'ai des "collègues" de bureau moins vicieux ou pernicieux que mes précédents, qui avaient des dents bien acérées pour leur age... Mais je suis en vacance alors que le site est fermé : nous sommes donc tous à la même enseigne. Et puis là, j'ai eu hier un mail de mon chef de projet, amical, qui me dit "je suis rentré, mais ça va rien n'a bougé". Ouf serais je tenté de dire...
Sauf en fin de journée, où j'apprends un accident du travail assez terrible : une chute d'un agent de plus de 5 mètres de mon "terrain de jeu", de l'installation sur laquelle je travaille... Chute qui n'a rien à voir avec mes activités, mais qui m'a remué. Cet agent a été transporté d'urgence à l'hopital régional. Nous n'avons aucune nouvelle, et moi qui suit à la maison en ait encore moins. Ca me remue vraiment...

Je ne connais pas cet homme. La seule relation que nous avons est un même lieu de travail, une même installation. Notre activité à chacun est distincte, jamais nous aurions eu à travailler ensemble. Pourtant, comme moi, cet homme a une famille. Et un matin, à 6h et quelques du matin, il a fait une chute de 5 mètres sur son lieu de travail. Pendant que moi, hier, je me levais et me préparait un café, sachant que ma seule activité du jour serait de faire quelques kilomètres avec mon nouveau vélo (j'ai d'ailleurs crevé aprés 50 km avec...).
Je pense à cet homme que je ne connais pas. Le lieu de travail n'est pas un lieu pour avoir ce genre d'accident, voire pire...

Tout à l'heure je pars à Dijon. Mariage ce weekend. J'espère que ça se passera bien.

mercredi 22 août 2007

Courage Cedric !

La nouvelle tombe sur le flash de 13 heures de RMC Info alors que je rentre de Décathlon : Cedric Carasso sera absent 6 mois suite à une terrible blessure au tendon d'achille !

Cet avignonais de naissance était, pour moi, le meilleur marseillais du début de saison. Et j'ai été triste de ne pas le voir dans les 35 de Domenech cette semaine.
En plus, ce jeune garçon a un esprit remarquable, tel qu'avait pu le dire Barthez. Mis en concurrence cette saison, il a fait preuve d'abnégation, de travail, pour être encore plus fort. Enfin, il parait que le garçon est sympa, ce qui ne gate rien.
Cedric Carasso a déjà eu une grosse blessure qui l'a mis sur le flanc pendant de longs mois. Dure nouvelle, mauvaise nouvelle : une de plus.

Courage Cedric. Les gens qui t'aiment et qui aiment Marseille et le football sont avec toi, tu reviendras plus fort.

mardi 21 août 2007

Chateauneuf, vacances, pouvoir d'achat, et soupirs quand même

Je vais aller faire un tour au marché de Roquemaure. J'aime bien y aller, même si ce dernier a changé de place aprés plus de 30 ans de bons et loyaux services à l'ombre des platanes de la place au centre du village. Même si le temps est maussade pour un mois d'Aout, même si mon genoux droit, aujourd'hui, me fait mal, trés mal.

Je poste encore quelques photos de ChateauNeuf du Pape, prises dimanche (pour les deux premières). Une photo du Chateau qui n'est plus bien neuf et qui a donné le nom (ou une partie) à ce mignon village rhodanien. La deuxième est une vue prise depuis les ruines de ce chateau. On voit le Rhône, qui même s'il est dans un sale état (Parisien du jour), reste majestueux quand il descend sur Avignon.
La dernière photo fut prise par mon amie en 2004. Je tenais le bureau de vote de mon village pour le premier tour des cantonales, et j'espérais un bon score de mon candidat. Elle se balladait avec un ancien copain dans le coin, elle a pris de jolies photos dont celle ci. Ruine d'une tour de Chateau Neuf qui se trouve en bordure du Rhône, et qui se voit depuis Roquemaure et Sauveterre : un bel ouvrage je trouve...

A part ça ? A part ça je confesse une lassitude à une semaine de reprendre le boulot, qui me fait un peu peine. Je repars jeudi pour la mer (j'aurais du aujourd'hui, mais temps pas beau donc non), puis vendredi à stEtienne, avant samedi pour le mariage d'un ami de promotion à Dijon, et retour dimanche. Mon amie reprendra le boulot lundi, moi mercredi.

Et aprés, une grosse lassitude de ma part aujourd'hui. Le temps ? Sans doute. Les nouvelles aussi. Mauvaises nouvelles comme dirait le troubadour de Bourg en Bresse... J'ai l'impression que tout va mal.
Ca commençait la semaine dernière avec les nouvelles économiques et fiscales. Oui, un peu d'égoisme de ma part, mais mince, l'altruisme a certaines limites. Pour 2 mois, la réforme sur les emprunts immobiliers me passe à coté, et l'avis d'imposition reçu hier me fait me poser bien des questions quant à ces mesures pour le pouvoir d'achat qu'on ne cesse d'entendre à la télé. Le démon du populisme démago bien à la mode pourrait vite me revenir, avec ce sentiment qu'une nouvelle fois, il vaut mieux s'appeler Johnny qu'être un français moyen, salarié, qui travaille, et qui au final voit une note ne cesser d'augmenter.

Je parle de moi, allez, je vous le concède, j'ai les moyens. Deux mois de salaires partent dans des impots, il m'en reste dix. Par contre, lorsque l'on voit les augmentations du coup de la vie, la rentrée scolaire, l'électricité, les pâtes, céréales, produits de consommations courantes, l'essence...
Bientôt les dépenses de santée qui seront moins remboursées, et cela commence, en catimini, comme nous l'apprend mon amie Skat, par une mesure de non remboursement s'appliquant à une ordonnance sur deux en moyenne : les prestations magistrales réalisées par les pharmacies.
Et au final, un constat : la croissance sera, une fois de plus, inférieure aux prévisions. Donc le budget voté par le gouvernement est dans les choux. Une fois de plus, la dette augmentera, et aprés on nous parle de mesures pour "le pouvoir d'achat" ? Confiance dans le gouvernement Fill... euh, Sarkozy, je garde. Mais elle est sérieusement émoussée, à trois jours de ces 100 jours. Déjà.

Dans la série mauvaise nouvelle, l'histoire du pédophile Evrard à qui l'on prescrit du Viagra, et qui va s'attaquer à un enfant... Dans un trés bon article sur son blog, notre ami Farid Taha promet que ce n'est pas lui qui a prescrit ce médicament, dans un ton ironique, mais en mettant le doigt sur un sujet sérieux et sur des points génants.
Je ne parlerai pas trop de ce sujet, parce qu'il m'hérisse et que je risque le politiquement incorrect. Je confesse n'avoir aucune espèce de compassion pour ce type de personnages, je n'ai pas envie d'y trouver des excuses : j'ai juste envie que mes futurs enfants soient protégés de ce type de personnage. Malade ou pas, je m'en fous. Je la trouve pourtant généralement modérée et pertinente, mais Marilyse Lebranchu qui parle de "retour à la barbarie" concernant les mesurettes proposées par le gouvernement, cela me semble peu pertinent, pour ne pas dire totalement fou. Enfin, chacun ses sentiments et ses sensibilités : je trouve que ce qui est barbare, c'est qu'un enfant puisse se retrouver en de pareilles mains. je veux que mes enfants soient protégés, avant toute chose. Aprés, pas d'avis. Mais pas de compassion non plus, désolé chers amis mais je n'y arrive pas.

Accessoirement, j'attends les propositions de Mme Lebranchu, dans son article je n'en trouve pas. Mais coté propositions, le PS semble être aussi asséché que la Céze en ce moment... Mais je reste rassuré par l'interview que j'ai lu ce matin de la sémillante et délicieuse Elisabeth Guigou.
Le PS doit "montrer un contraste radical avec Sarkozy" dit elle avec force et conviction, ce dont elle ne manque pas comme le montre son parcours éclétique. Elle critique, non sans justesse, les gesticulations de Nicolas Sarkozy, alors que la situation me parait personnellement assez grave et déprimante. Elle a raison, j'ajouterais cependant qu'il serait interressant que cette mise en garde contre les gesticulations devrait s'appliquer plus généralement. Et si le PS et ces hiérarques cessaient également de gesticuler pour proposer une réelle opposition et alternative crédible ?

Et il pleut... Toujours... J'aime les vacances... Allez, marché, manger, et dodo... (et je réparerai la roue de vélo)

Mauvaise nouvelle, on continue avec le vin

Article sur 20 Minutes, cette année le vin ne sera même pas bon.
Et tout à l'heure je viens de péter le dérailleur de mon vélo. Mais je suis en vacances, youpi...

lundi 20 août 2007

Chat Tout Neuf à ChateauNeuf du Pape

Un Chat tout Neuf, à Chateauneuf du Pape. Devant un snack qui ne parait pas proposer de vin. Jolie photo, dédicacée à qui de droit vers les Bons Enfants ou la Lorraine.

C'est rigolo ce village de ChateauNeuf du Pape. 10 kilomètres de Roquemaure, juste le Rhône à traverser pour passer de Côtes du Rhone Gardoise à la face Vauclusienne. Mais mêmes paysages plaisant. Et un village par contre qui propose un caveau toutes les deux portes d'entrée, avec malheureusement un vin qui a un rapport qualité prix qui peut se discuter...
Et lorsque nous sommes tout en haut de ce village, devant le vieux chateau en ruine (y a plus de clocher... Serge Lama), on peut voir, lorsque le temps s'y prette et que le ciel est un peu orageux, le Mont Ventoux d'une manière divine. Il est beau le Ventoux.


Deuxieme semaine de vacances pour moi, semaine prochaine rentrée... (et un OM qui ne gagne toujours pas... soupir...)