mercredi 19 novembre 2008

Tibre & Travestere... Soupirs en différé

Je serai bien loin du Tibre romain quand apparaitra ce billet sur Blogger... Quelque part à Cherbourg, à préparer un départ pour Manosque...
Je ne sais pas si le ciel sera aussi bleu et chaud qu'un automne à Rome... Les rares expériences que j'ai de Cherbourg, c'était quand j'allais installer des appareils de mesure dans la centrale nucléaire de Flamanville... Et à chaque fois, je ne voyais rien d'autre que le froid brouillard, presque une caricature, qui cachait la vue du ciel et de l'horizon...

Je serai donc à Cherbourg quand apparaitra ce billet. Je ne sais pas si j'aurais accès à une borne WiFI quelque part dans la ville... Je ne sais pas si l'hotel sera équipé. Je ne sais rien...

Mais comme je n'ai pas envie de laisser le blog sans rien, un billet en différé... Pour quelques images... Quelques images et une chanson que j'aime bien quand je suis loin de chez moi.
Je n'ai jamais eu le bonheur de voir la comédie musicale "Napoléon", par Serge Lama. Je confesse, j'adore Serge Lama. Napoléon, je connais beaucoup moins, mais c'est de l'histoire. Histoire de France, donc ça m'intéresse, évidemment.
Mais j'adore les chansons de cette comédie musicale. Et j'imagine que Lama en Napoléon doit être plus percutant qu'un Christian Clavier par exemple, quand bien même ce dernier fut un efficace Napoléon sur France 2...

Cette chanson, "Lettre à Joséphine", est pour moi une des plus belles chansons d'amour du répertoire de Serge Lama. Pour tout ce qui se rapporte à cette dernière... Après, on peut discuter, disserter, polémiquer, sur Napoléon. Ca se fera sans moi, je ne connais pas suffisamment cette période, et puis ce n'est pas le but du billet.
Ni de cette chanson, que j'écoute ce soir à 1038 km de chez moi, et de la chouette et agréable cuisine de Falconette (compagnie aussi ^^).
Les photos qui illustrent cette promenade du jour proviennent une nouvelle fois de Rome, début Novembre. On a quitté le Vatican, et on longe le Tibre. Par moment, cette rivière m'aura évoqué le Rhône qui traverse Lyon et baigne mon village.
Ensuite, le Travestere, que l'on avait commencé à parcourir la semaine dernière... Les images que j'affiche aujourd'hui représentent un Travestere moins populaire. Et un Rome plus brillant, plus majestueux, fait d'églises et de bâtiments nationaux. Ce qui rend Rome plus proche d'un musée géant que d'une cité de vie.

Après, c'est vrai qu'à part ces quelques images de fleuve et d'églises, je confesse ne pas avoir grand chose à dire... Le Marseille - Lorient de samedi me reste autant à travers la gorge que la longue et triste période stéphanoise. Et, à priori, je peux écrire sur ces tristes sentiments d'être loin de chez moi...
Dans deux jours, le Côte du Rhône Primeur sera dévoilé (la veille des 4 ans de mon blog...), et je ne pourrais fêter de sympathique moment. Ca parait évident que je m'en remettrai sans grande difficulté. Et même si ce déplacement m'ennuie, même si cette formation me fatigue un peu, je suis aussi bien là, loin du bureau, que dans les mélasses professionnelles actuelles, dans lesquelles je me débats sans grande réussite...

Après, Cherbourg, c'est pas Rome, c'est sur... Mais bon, il faut travailler, un peu, aussi, des fois...
Je ne sais pas si la situation au Parti Socialiste sera plus claire quand paraitra ce billet... Mais bon, rien ne sert d'en parler. Pas un billet politique. Sinon que j'ai trouvé Aubry et Hamon assez percutants à la tribune, ce dimanche matin... Hamon surtout, qui a réussi, quelque part, à presque émouvoir l'homme de droite que je suis. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas trouvé chez lui cette agressivité gratuite et un peu détestable que je lui trouve habituellement... Non, bien...

Enfin, ce n'est pas un billet politique celui là. Du moins pas dans cette catégorie. Je profiterai, je pense, de la période d'absence pour travailler sur le tag que m'a transmis la gentille Dominique... Ben oui, si je ne veux pas mourir de milles morts comme promettent les textes, si je brise la chaine (mon Dieu...).

Mais pour l'instant, je suis loin. Je ne sais pas si le ciel de Cherbourg sera pareil à celui de Rome...

Ce message apparaitra donc mardi. Pendant que je visiterai le musée de la mer... D'ici là, peut être aurais je compris pourquoi Napoléon a sa statue en terre Cherbourgeoise ;-)



PS : il doit y avoir grève SNCF ce mercredi... Euh... Je rentre comment dans le Sud moi ? ^___^ (petit cheminot où es tu ? petit cheminot, pense à moi...)

lundi 17 novembre 2008

Salut de Cherbourg

Trouvé un peu de WiFi, payant... Donc rapide. Pas le temps d'aller voir mes copains de blogs. Mais suffisament de temps, après un Avignon - Cherbourg en train (long, très long), pour voir ce qui s'est passé dans le Monde... enfin, en France, aujourd'hui.

Choqué par la nouvelle du député UMP qui se donne la mort après avoir tué sa maitresse. Choqué, touché, parce que pas envie de rire. L'article du journaliste rappelle que la perte de la Mairie de Thionville lui a été difficile. Et quelque part, cela nous ramène à une vérité bête comme chou : le politique, élu ou battu, reste un être humain. Avec ses faiblesses, nombreuses, et ses douleurs personnelles...
L'humilité, toujours... Surtout dans ses attaques politiques vis à vis d'autres...

Et bien sur la balade champenoise qui se continue Rue Solférino, et Delanoé qui appelle à voter Aubry. Je croyais qu'après le vote des motions, c'était fini, mais non ça continue par un autre vote. Ils sont forts ces socialistes...

Une petite vue de Cherbourg piquée sur le net. Et un bonsoir de l'hotel Mercure... Il fait frais quand même ici... Soupir...

dimanche 16 novembre 2008

Fin de week-end

Le parti socialiste se sera au moins autant déchiré que la défense de l'Olympique de Marseille ce weekend... Que les adversaires ne se réjouissent pas, un opposant à terre et sans pattes, c'est plus un danger qu'un réel soulagement...

Un simple billet qui n'aura aucun impact sur les classements Wikio qui font la vie de certains de mes copains. Pour souhaiter une bonne semaine aux amis qui viennent là. Pendant que je m'amuserai à la Hague, à coté de Cherbourg, le monde continuera à tourner. Cela m'a amusé de savoir que le monde se réunissait à G20 pour tenter de contrer la crise, en même temps que le PS s'auto-mattait le nombril en pays champenois... Quelque part, on a les combats qu'on mérite...

Cela ne m'amuse pas d'être privé de net pendant une semaine. Mais je crois que je crains moi ça que d'être séparé des gens et lieux que j'aime... Et je dis "des", parce que trop timide, et trop con le Faucon... Le pluriel n'est pas utile, elle est seule, courageuse de supporter un crétin comme moi... Et en plus, elle fait à merveille les spaghettis aux poivrons, et la quiche aux pruneaux... (en plus, elle aime le vin et la bière, elle est bien, non ?)

Allez... Rien de grave, la simple vie d'un cadre qui ne se rappelle plus du 'Grand Déplacement', et qui est un peu craintif devant une semaine où il ne sera qu'un simple pion, dépendant d'une SNCF qui doit être en grève dans la semaine, de bus, et d'un groupe sympathique certes, mais dont on n'est qu'"un" parmi les autres...
Si je suis plutôt de droite, c'est que mon coté "individu" est plus fort que le coté "faisant parti d'un groupe, d'un système"...

Bonne semaine à tous. Et un peu de Vanille pour ceux qui passent par là. C'est chouette, une Vanille... (et moi je vais dormir : Avignon Cherbourg, c'est long en train... je vais lire du Mankell moi, pétard...)

samedi 15 novembre 2008

J'ai révé que j'était socialiste O__O

On fait parfois, la nuit, des rêves surprenant. J'ai révé hier que j'étais socialiste.
Pas électeur socialiste (mon vote des sénatoriales est spécial, parce qu'à élection spéciale, vote spécial c'est bien connu), non. Même pas sympathisant socialiste, pire : militant socialiste !!!!

Je me dis que quand j'irais voir mon docteur des pieds (copyright Sublimette) la prochaine fois, j'aurais un paquet de choses à lui dire. Devrais je lui parler de ces rêves qui font qu'on se réveille moins en sueurs que si on se retrouvait au bord du Lac Léman un entre deux tours présidentielle, mais quand même vachement secoué ? Bah, y a rien de dramatique dans ce genre de mail, mais pour un gaulliste qui se considère de droite, qui n'en est pas plus fier que ça mais qui n'en souffre de surement aucune honte, c'est assez surprenant comme songe...

Mais en premier lieu, soyons clair, et honnête. Le film de Reims me passionne. Moins que match Marseille - Lorient que je suis en train de regarder en ce moment, bien sur... Mais elle me passionne, cette séquence qui structurera la vie politique française dans les prochains mois, peut être prochaines années.
Y aurait pleins de choses à dire. J'envoie simplement chez Nicolas et chez Chafouin, parce que ces deux personnes, de deux bords différents, ont une analyse (assez quotidienne, et intéressée), évidemment plus pertinente que celle d'un crétin qui se base sur ces rêves...

Alors j'ai rêvé que je votais. Je n'ai aucune idée pour quelle motion j'ai voté, mais j'ai voté, dans mon rêve. Amusant : dans mon rêve, et dans la file d'attente avant d'aller voter dans l'urne, il y avait derrière moi la sympathise bloggueuse avignonaise Brigetoun (je jure que c'est vrai !), Laurent Fabius aussi (!!!), et une amie très chère issue de la faction socialiste du monde des fans de Saint Seiya que j'aodre, et qui me disaient tous "mais qu'est ce tu fais là, c'est pas vrai ???". Je n'aurais rencontré pour l'instant qu'une seule fois Brigetoun : le temps d'un songe ^___^
Et dans ce même rêve d'automne, je voyais la responsable locale de l'opposition chez moi sourire de me voir, mais drôlement sympathique, dans ce même songe.

Voilà, le temps d'une nuit, j'étais socialiste...

J'avais entendu je ne sais plus qui dire que Sarkozy, homme de droite peu de gens en doute, souffrait d'une complexe d'infériorité, voire même d'une adoration, vis à vis de la gauche. Ce qui expliquerai Kouchner, Besson, Frédéric Mitterrand, Carla Bruni, etc, etc...
Personnellement, je compte parmi mes proches ami(e)s des personnes authentiquement de gauche. De culture de gauche. Culture, à tous les sens du terme. J'ai, de part mon passé, pu avoir été attiré par des filles "de gauche", littéraire en tous cas. Mais d'un lettrisme "de gauche".

Au moment où j'allais dire que la plupart de fois, ça a explosé aussi fort d'une centrale de Tchernobyl, Lorient égalise contre l'OM. C'est rude...

Voilà, je confesse, je suis attiré, interressé, curieux en tous cas, de ce qu'est la "gauche socialiste". Celle qui est capable de se déchirer violement, et de se retrouver sur des sujets forts. Sur des idées que je ne partage pas. Mais dont cette foi m'inspire un réel respect.

Je ne suis pas socialiste. Et si Royal ("Sainte Ségolène..."), qui veut émouvoir les militants en parlant de "sincérité" dans ses propos, après avoir menti aux français durant la campagne, arrive à en prendre la tête, je ne le serai surement pas.
Encore moins maintenant : Lorient mène 3 buts à 2 à Marseille, ça y est le blues revient...

Mais voilà. Ce rêve m'a étonné. M'a surpris. M'a donné envie d'écrire. Sur ce Parti Socialiste, qui quelque part me fascine. A droite, il y a ce coté caporaliste, que je considère aujourd'hui insupportable vu la situation de la France et du monde, qui fait qu'aucune autre voix que celle du chef n'a le droit de s'exprimer. Ce qui fait que des Dupont Aignan pour ne citer que lui, n'ont aucun écho. Comme je considère que ce n'est pas les Bertrand - Morano - Lagarde qui représentent les valeurs "de droite" que je défend et qui me sont chères, je me sens aphone.
Les socialistes ont tous les défauts du monde, mais au moins ça discute. Au final, les valeurs profondes qui sont les leurs ne sont pas celles que j'ai envie de défendre, mais ce n'est pas grave. Ils existent, ils apportent quelque chose à une démocratie qui se veut respectable.

Cela aura été le billet du samedi soir... Devant un Marseille - Lorient qui m'aura démoralisé, tiens... Déjà que je n'étais pas bien haut...

This love (Angela Aki) + frigidaire & sincéritude


j'ai déjà souvent parlé de la chanteuse Angela Aki. Je me suis même mis 'fan' sur un groupe de Facebook, c'est dingue, je deviens jeune tout plein moi...
J'ai trouvé, sur le chic Youtube, un extrait live de sa chanson "This Love", qui eu servi de générique de fin pour l'excellent animé Blood+. Regardé en décembre 2006', moment de transition professionnelle pour moi. Et assez bon souvenir finalement...

Après un passage vers mon frigidaire, je remarque que ce merveilleux outil ne sert pas à une conservation trop longue... Si on veut garder pour plus longtemps, on utilise un congélateur. Non, un frigidaire, c'est bien si on veut mettre une candidature en sommeil, pour une présidence de parti politique de gauche, pendant un petit moment. Juste le temps de mettre en avant des Maires de Lyon et autre personnes hautement respectable, prendre la tête de quelques pourcents, et ressortir donc du frigidaire ce que l'on avait mis quelques jours auparavant.
De la grande politique en sommes. De la grande...

Puis on quitte Reims pour revenir dans le Gard. Le temps d'un weekend, je serai la semaine prochaine entre Cherbourg et Manosque... La Manche au début de semaine, les bords de la Durance à la fin. Avec au milieu, parce qu'il est écrit que je vais en chier cette semaine, une grève de la SNCF... Louper le Liverpool - Marseille qui passera sur Foot + m'emmerde moins que de me savoir fatalement privé de net pendant une semaine... Puis être privé de personne que j'aime bien pendant une semaine, pour des activités professionnelles qui, en ce moment, m'épuisent (pour ne pas être grossier...)
Et dire que mon entretien annuel de hier n'a pas eu lieu... Soupir... Moment où vraiment on a envie de pas grand chose...

Alors on est un peu comme la copine Hypos. Petit moment de déprime, qui ne repose sur rien de bien concret, sinon sur une fatigue physique et morale. Les deux à la fois.
Et on va chez sa grand copine Rosa... On vient de recevoir l'annuaire 2009 de mon école d'ingénieur. Je suis en gras dans la page 'promo 2000', et M. Rosa l'est sur une promotion un peu plus lointaine...
Et surtout, on soupire d'empathie devant le billet du jour de Rosa. Un billet plein d'une sensibilité dont on se sent proche... J'aurais voulu mettre un lien hypertexte, mais il aurait renvoyé sur un blog dont nous sommes pratiquement tous "interdit" d'y aller... Une ancienne amie vis à vis de qui le temps qui passe, et certains évènements, m'ont été très préjudiciable... Balladur est passé très vite du statut de favori à celui de pestiféré : j'aurais été balladurisé dans le cœur d'une chère personne, rien de très agréable...
Et c'est ce genre de chose qui font que peut être, comme me le dit Rosa, mon blog n'est "pas que politique", pour revenir sur une discussion de plus haut.

Parce que mine de rien, des choses, beaucoup, me touche. Même si elles ne sont que virtuelle. Les interpellations de certaines personnes qu'on apprécie, les tacles parfois gratuits et idiots. Et surtout, quand la vie personnelle fait que nos blogs et nos pseudos deviennent des armes pour faire mal à l'autre. Je n'arrive pas à passer outre ce genre de chose. J'y arriverai peut être, mais visiblement pas de sitot.
Oui, c'est très con. Et c'est totalement inintéressant comparé à l'avenir de la France de gauche qui se joue à Reims... Désolé, fallait pas passer chez le Faucon ce samedi matin.

C'était un simple billet du weekend, pour mettre en avant une chanson japonaise que j'aime bien. Une culture que j'aime vraiment beaucoup. Et pour discuter, un peu. Pendant une semaine, je serai bien silencieux et absent. Je ne sais pas si je mettrai mon blog en modération, est ce bien la peine ?
Bon weekend à tous... Suivons ce qui se passe à Reims avec intérêt. Et à Marseille et Lyon aussi, ça devrait être un joli weekend de football...

vendredi 14 novembre 2008

Sourire, avant...

Arrivé au bureau, et reçu ça comme image...
Ça me fait rire, beaucoup. Presque aussi drôle que l'image suivante, tiré d'un menu billet de 20 minute.fr, mais qui a réussi à me tirer un autre sourire, jaune celui là...

J'ai une partie de mon entretien professionnel annuel dans une heure. Beaucoup moins marrant... J'espère que j'écrirai autre chose que ce que j'avais écrit le 9 décembre 2005... 3 ans déjà. Ca passe...

mercredi 12 novembre 2008

Fatigué

Retour d'une réunion d'élu. Fatigué ce soir, premier jour de retour au boulot... Pas encore mangé. Faim. Froid. Crevé...

Un autre jour, je parlerai d'Alain Perrin à la tête des verts. Beaucoup d'affection pour ce garçon. Et puis de toutes manières, j'ai rien à dire ce soir. Pleins de bons bloggueurs, plus pertinents que moi, ont dit tout ce qu'il fallait.
Le numéro 1 du Wikio politique, Nicolas, a exprimé un avis personnel de socialiste désabusé par la mise en orbite de Ségolène Royal. Un très bon billet, touchant j'ai trouvé.

Et puis pourquoi parlerai je du non-lieu de Didier Vanneste ce soir ? Je pourrais être de l'avis d'Autheuil, qui prend simplement acte de la décision. Et qui a une position hautement défendable et respectable. Mais je m'avoue quand même assez stupéfait de cette décision, parce que la liberté d'expression n'excuse pas tout les dérapages, surtout quand on est un élu de ce niveau...

Et puis si on passe de l'autre coté du rubicon politique, que dire d'autre que ceux qu'on dit les copains Chaffouin et Toréador sur "l'ultra-gauche" ? J'ai déjà souvent exprimé le dégout que m'inspire cette frange fascisante, intolérante, et dangereuse, de l'extrême gauche...

Non... Je préfère sourire sur les conneries que Bush regrette d'avoir dit... Ce président aura peut être tous les défauts du monde, surement pas celui de l'auto dérision... Et je préfère me régaler du diplôme du gros con proposée par Mam' Julie... Après cette journée, j'aurais envie de le distribuer à un paquet...

Et soupirer sur un coucher de soleil romain... Y a une semaine, je quittais déjà la ville éternelle... C'était bien...

mardi 11 novembre 2008

C'est quoi, un blog politique ?

Qu'est ce qu'un blog politique ? Marie-Laure avait posé cette question. Qui n'empêche sans doute personne de dormir, mais se révèle pertinente. Qu'est ce qu'un blog politique ?
Et puis sa question subsidiaire, "qu'est ce qu'un bon blog ?" Ce qui n'exclus pas le fait, aussi, qu'un "bon blog" peut ne pas être "politique"...
Je me pose cette question car dans mes balades de blogs en blogs, qui font que l'on passe des divins vignobles de ses amis en excellents animés japonais comme Code Geass, on trouve des endroits inconnus où, surprise, on parle de soi...

Dans cette balade de blog, j'ai découvert le plutôt réussi blog de Mtislav. Outre le fait qu'il a un pseudo marrant, sa plume est vive, acerbe, plutôt efficace, quand bien sur un billet sur l'Europe, il aura sympathiquement égratigné mes amis et moi même (arf mon copain Arnaud Clément : Gaulliste et UMP, donc qualifié "d'oxymoron", hi hi hi). C'est la règle du jeu.

Mais qui me fait réagir, c'est son qualificatif concernant ce lieu : "blog politique"... Avec "pleins de trous dans la raquette", évidemment. Fatalement. Avoir réponse à tout, surement pas...
Car ici, un peu comme chez tous mes copains "un peu blogs politiques" sur les bords, je ne crois pas qu'on prétende écrire un programme politique et répondre à tous les maux de la société de part avec notre seule intelligence...
Ma maison est elle "blog politique" ? Il faut croire oui, puisque je parle de politique. Mais quand je parle du mistral qui souffle au pied du Ventoux, est ce politique aussi ?

Tapons "définition blog politique" sur Google tiens... Alors on tombe, en première page, sur le copain de ouèbe Luc Mandret (décidément de partout le garçon ^^). Qui, sur le billet cité, ne parle pas du tout de politique, mais plutôt "activités à caractère sexuelle qui passerait par la porte de derrière" (si, si... sacré Luc ^^).
On tombe sur également "le blog politique du net" aussi. Je ne connaissais pas, j'irai voir. J'aurais peut être réponse à savoir ce que c'est, un "blog politique".

Puis vient le site Web-libre.org, qui donne la définition suivante :
"La politique regroupe les pratiques, les institutions et les décisions d'un état ou d'un gouvernement. Le blog politique recouvre l'art et la manière de gouverner, les actions du gouvernement, l'organisation du pouvoir, etc... La politique s'attache à tous les domaines de la société. Voici des blogs politiques permettant d'approfondir son analyse politique ou d'exprimer librement vos opinions, ce sont des espaces de discussion et de débat autour de l'actualité politique."
On se rapproche d'une définition. "Le blog politique recouvre l'art et la manière de gouverner, les actions du gouvernements, l'organisation du pouvoir, etc...". Et donc un blog politique, cela serait un blog qui "parle de ce écrit en gras plus haut". C'est pertinent comme définition. Un peu ambitieux quand même : quand on soupire sur l'indigence de l'opposition française qui joue à savoir qui va avoir la plus longue à Reims, ou sur l'indécence du gouvernement actuel quand il parle de retraite jusqu'à 70 ans, répond on exactement à la définition plus haut ?

Toujours se baladant sur la liste de définition de Google, le blog d'Aliciabx qui définie assez malinement la "politique" :
"Le mot politique vient de la racine grecque plis, « la cité ». De nombreuses approches définissent la politique comme l'organisation du pouvoir dans l'Etat. (...) La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités et/ou de multiplicités. Par ailleurs, dans un sens beaucoup plus restreint, le terme politique renvoie à des luttes de pouvoirs et de représentativité entre hommes et femmes de pouvoir et les différents partis politiques auxquels ils appartiennent."
Assez juste. Politique = vie de la cité. Mais parler des jeux de pouvoir qui régissent justement la "vie de la cité", est ce parler de "politique" après tout ?

Après, c'est toujours la même chose. Poser la question "qu'est ce qu'un blog politique ?" ammène fatalement la question "qu'est ce que la politique ?". Et puisque Reims c'est bientôt, et que la Marne est forcément de saison, on en vient à se demander si ce qui se passe au Parti Socialiste, c'est de la politique ? Au sens propre et noble du terme...
On reprend dans ce cas AliciaBx. Nous ne sommes pas tant dans la "politique = vie de la citée", mais plus dans "la luttes de pouvoirs et de représentativité entre hommes et femmes de pouvoir et les différents partis politiques auxquels ils appartiennent".
Et on peut trouver ça suffisamment risible pour considérer que cela ne fait pas un "bon blog", question subsidiaire posée par Marie-Laure (merci de suivre cinq minutes...).

Après, on revient sur son nombril, et on se regarde. Ma Maison du Faucon est elle un "blog politique" ? J'ai envie de répondre que je n'en sais rien. Mais je sais qu'un "bon blog", sans doute pas. Pour au moins deux raisons.
* Je discute moins de la "vie de la cité" que de "la luttes de pouvoirs et de représentativité... ", extrêmement moins pertinente et intéressante au final. Mais peut être que ma vie d'élu local n'est pas suffisante pour avoir une réelle connaissance et pertinence dans mon propos sur la "vie de la citée"... L'insuffisance intellectuelle, surtout la mienne, existe et est bien présente...
* Je suis conscient de ne pas être sorti de la cuisse de Jupiter. Et ce que je dis, que j'exprime, n'est que la représentation de mon ressenti. Rien de plus. Donc rien de plus important que ce qui sort de la tripe d'un parmi 60 millions de citoyens français...

Et quelque part, j'ai toujours tendance à penser que l'humilité est peut être une mamelle importante de la blogosphère "politique". Et une nécessité, peut être, pour s'approcher du qualificatif de "bon blog".
Je confesse être assez fasciné par ceux qui se sentent le pouvoir et la légitimité, outre de juger leurs semblables, d'écrire comme dogme leur vérité vraie. Indiscutable. Et en bonus, que tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont "des cons". Mélange de mépris et d'arrogance. Ca donne des soupes que je trouve indigeste...
Fatalement, eux aussi, dans leurs certitudes, font apparaitre des trous dans leur raquette de bloggueur. Comme nous tous quelque part, parce que si nous étions plus supérieurement intelligent que ça, peut être ne serions nous pas uniquement commentateur. Quelque part. Et encore, je dis ça je n'en suis pas sur...

Mais d'une certaine manière, je suis convaincu d'une seule chose peut être : c'est que nous ne sommes que ce que nous sommes. Pas plus. Mais c'est largement suffisant.
Toréador pose, dans son sondage, la question suivante : "la blogosphère doit elle servir de contre-pouvoir ?". Mais demandons nous déjà deux chose. Que représente réellement la blogosphère ? Et quelle est sa légitimité, surtout ? Pour être un contre-pouvoir notamment...
Si simplement, le "blog politique" n'était que l'émanation de ce qui sort des tripes de chaque bloggueur ? Aucun d'entre nous ne pensons, j'espère, écrire un "programme politique", t proposer les solutions qui feraient que demain serait meilleur qu'aujourd'hui.
Tous ne disons que ce que nous ressentons. Parfois, c'est totalement irrationnel, totalement con même. Mais c'est personnel. Individuel, unique. Donc pertinent, et intéressant pour celui qui aime lire ce que pense l'autre, même si ce n'est pas forcément la même chose que l'on pense soi...

Je ne veux surtout pas lancer une chaine qui définirait le "blog politique". Même si je serai très curieux de lire l'avis de personnes pertinentes sur le sujet. Déjà le plutôt efficace (je trouve ) Mtislav, qui m'aura donné l'envie de ce billet. Après, des blogs que j'apprécie comme Eric Mainville ou Autheuil donneraient sans doute des définitions pertinentes.
Évidemment mes copains LHC ou Kiwis (dans lequel je continue à mettre la nécessaire Internecivus Raptus) auront sans doute des définitions drôlement intéressantes.
Et puis tous ceux et toutes celles qui ne se considèrent pas comme "blog politique". Mais qui contribuent, entre autre, à faire que la vie en société est plus agréable... Je pense à Galac de Marseille, mais y en a d'autres...

Un simple billet pour ne rien dire. Finalement je n'aurais pas apporté de réponses à ma questions de savoir qu'est ce qu'un blog politique. Pas plus que de savoir comment relancer l'Europe... Mais sur cette dernière question, ce n'était pas mon objectif.
Et plus loin que ça, j'aurais totalement oublié la question "qu'est ce qu'un bon blog ?". Mais là encore, pas capable, et surtout pas légitime, de répondre à cette question. Ca fera l'objet d'une prochaine discussion ? Sans doute...

lundi 10 novembre 2008

Promenade dans le Travestere, Saint Etienne, Goncourt, et bien sur Parti Socialiste...

Les petites balades du lundi... Le retour de Rome oblige que les divagations du début de semaine se passent dans cette ville sacrée... Et un petit quartier à deux pas du Vatican, et autant populaire que la place Saint Pierre est grandiose : le Travestere.


C'est sur la musique d'un animé à la fois "doux et violent", pour reprendre un qualificatif assez juste, que j'illustrerai cette promenade. Pourquoi Gunslinger Girl plutôt qu'un peu de Laura Pausini ? Peut être parce que je garde un excellent souvenir de cet animé qui se passait justement en Italie. Animé magnifique, quoique franchement dérangeant...

Et la musique est envoutante. Avec un générique de début du groupe britannique "The Delgados", qui surprend. On écoutera "The light before we land" un autre jour, promis...

Le Travestere de Rome... Un des rares quartier populaire du Rome intramuros. Peu d'église, peu d'histoire, peu de clinquant. Mais des quartiers, des petites rues propres et modestes, colorées d'orange et de vert. Ici et là, des trattorias et des pizzérias. Un chouette quartier... Avec des gens, des vrais.

Le reproche que je pourrais faire à la Ville Eternelle est aussi une qualité que je lui ai trouvé... Une ville "musée", mais dans un sens non péjoratif. Une ville d'histoire, énormément d'histoire. Celle de notre civilisation latine, chrétienne, occidentale. Des ruines, des églises, du grandiose. Et par moment, du romantique, en un seul mot.
Par contre, peu de "vrais gens". Beaucoup de touristes, même en semaine. Beaucoup d'institutionnels. Beaucoup de restaurant aussi, il faut bien nourrir tout ce beau monde. Mais coté shopping, culture, vie de tous les jours, non, ce n'est pas ça. Rome n'est pas Londres, ni Paris. Rome est Rome.

Mais ses défauts sont aussi des qualités. Passer cinq jours dans l'art et l'histoire, c'est agréable...
Dans la promenade du début de semaine, j'aime bien prendre à revers une des règles de base d'un bon blog. Un billet, un sujet. Pas trop long... Quand je fais ici mes balades, je parle de tout, de rien...

Mais quelque part, ne doit on pas se faire plaisir aussi en blogguant ? Quitte à transgresser certaines règles de l'art du blog... Et puis comme je ne suis pas un blog 'classé' dans les trucs Wikio et divers, et que je n'ai pas plus envie que ça de faire les efforts nécessaires pour en être... Autant continuer à faire comme je le sens. Et parler de tout et de rien...

Déjà parler du Parti Socialiste, encore... Et de la politicaillerie qui reprend de plus belle... Quitte à être caricatural au possible. Et quitte à faire le jeu des extrêmes et de ceux qui crachent avec plaisir sur les "partis politiques", coupables de tous les maux.
Je suis allé faire un tour sur le blog d'Henri Emmanuelli... Il est clair avec lui même, il prône ouvertement une alliance de tous contre Royal. Et tant pis si ça la victimisera un peu plus, la présidente de Poitou Charente.

C'est évidemment passionnant ce qui se passe au Parti Socialiste en ce moment. Même si je ne comprends toujours pas, comme mon copain Toréador, qu'on puisse parler de "victoire" de Royal. Une défaite de Delanoé oui, clairement. Une victoire de Royal, non. Clairement non. Faire 29% sur un taux de participation de l'ordre de 50 % des militants, ce n'est pas une victoire. Et cela montre aussi que plus de deux tiers des électeurs socialistes ont voté pour d'autres que Royal.

Je continue à penser que Ségolène Royal est, avec Nicolas Sarkozy, l'autre face de la peopolitique détestable... Et en allant plus loin, je pense Royal plus dangereuse que Sarkozy. Sur bien des points. Parce que la "fraternité" ne cache pas bien longtemps l'intolérance dans ses actes, et certains de ses propos.
Parlons tolérance et respectabilité politique : il paraitrait qu'elle veut réintégrer l'immense Freche au sein du PS...

Aussi, j'espère vraiment que les socialistes éliront à leur tête une personne qui redonnera une certaine noblesse à la politique...
Pour avoir une opposition crédible et respectable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Une petite pizzéria du Travestere... C'est pas le restaurant Drouant à Paris, dans lequel le Goncourt a été attribué à 13 heures à l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi.
Je parle du Goncourt bien que je trouve ces récompenses égocentriques d'un ridicule sans nom. Cela ne m'intéresse pas plus qu'en septembre je me contrefoutais de savoir la réponse à cette question qui stressait le Paris chichi panpan : qui était le coécrivain avec Houllebecque du livre événement de la rentrée ? On su que c'était l'inénarrable BHL ? Ben je préfère encore Miserere de Grangé, même si c'est moins intellectuellement de haute volée...

Non, juste amusée de voir qu'une fois de plus, le Goncourt échappe à une écrivain français. D'où une question : n'avons nous plus de bons écrivains français ?
Un sujet totalement différent : le football. Et l'AS Saint Etienne... Triste équipe que celle de Falconette, qui est en train de se déliter totalement.

J'avais déjà dit tout le mal que je pensais de Laurent Roussey. Normalement, il ne devrait pas échapper à la série de mauvais résultat de son club. Et surtout au niveau indigent de jeu proposé par son équipe. La première mi temps contre Rosenborg était une catastrophe. Aucun duel gagné, aucune relance, des joueurs statiques, qui avaient peurs. De quoi ? De cette dégringolade qui fait qu'aujourd'hui, si le championnat s'arrêtait, Saint Étienne serait en deuxième division ?

Et est ce la faute de Roussey ? Bon, c'est un opportuniste qui est arrivé à la tête de l'équipe première en poignardant l'entraineur en chef de l'époque, mais ce n'est pas le seul responsable... Est ce que le peuple vert mérite ce duo clownesque Caiazzo - Romeyer à la tête du club ? Sincérement... ?
Et pendant que j'écris, nous apprenons officiellement que Roussey est démis de ses fonctions d'entraineur. Staff compris (même la "pipe" Sonor...). Bon... Ben ça, c'est fait...

Pas la peine de faire mille et une analyses... Y a soucis, y a gros soucis. Et ça m'attriste personnellement. Parce que même si je chambre bien mon amie, j'aime Saint Etienne. J'aime ce club, j'aime surtout ses supporters et tout ce peuple, qui ressemble tellement au mien de peuple... Le peuple vert, ou le peuple marseillais, ceux sont les mêmes, sauf que les accents sont différents. Et il pleut un peu plus au dessus du Gier que sur l'Huveaune...
La balade touche à sa fin. Demain, on commémorera le 11 Novembre. Profitons en, un rapport préconise de réduire le nombre de commémoration... C'est fou ce qu'il existe des rapports sur tout, et surtout sur rien... Caricatural, là aussi.

J'aurais bien parlé aussi de Carla Bruni. Pour répondre un peu à mes copines Modem Hypos et Plume de Ciboulette, qui en ont parlé sur leurs blogs.
Cela ne les concerne pas, mes copines ModeM, mais je suis surpris de voir les attaques d'une certaine gauche, un peu caviar sur les bords, beaucoup bobo, sur Carla Bruni. Et une question que je me pose, lisant ci et là des tacles assez surprenants sur Bruni, sur Kouchner, sur d'autres... Si Bruni était restée l'égérie de la gauche intello parisienne, serait elle aujourd'hui autant attaquée par la droite libérale qu'elle ne l'est aujourd'hui par la gauche ?
Bah, on écrira un autre jour sur Mme la Présidente... (même si Bernadette Chirac me manque un peu... la politique sérieuse bien qu'austère ne me dérange pas plus que ça...)

Enfin, ne pas avoir travaillé aujourd'hui, c'était plutôt plaisant... Pas pressé de reprendre mercredi le chemin du travail.
Une dernière photos du Travestere. Et on reprendra une promenade dans Rome une prochaine fois...

samedi 8 novembre 2008

Sayonara Solitaire (Chrono Crusade), et petites reflexions, de Rome au reste du PS


Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de générique de fin d'animés qui m'ont laissé autant de souvenirs, et qui me provoquent autant d'émotions...
L'animé, Chrono Crusade, est assez commun. Et à vrai dire je ne me souviens pas trop de ce qui se passe dans cet animé que j'ai vu en Septembre 2004. Je sais que ça se passe aux États-unis, à une époque où personne ne parle de Barrack Obama. Je sais que c'est l'histoire d'un monastère qui a pour rôle de former des soeurs combattantes pour lutter contre des démons. Et je sais surtout que sous un coté enfantin, c'est un animé très du émotionnellement, où la mort et la séparation sont très présents...

Une période de ma modeste vie qui aura été marquée beaucoup par les séparations. Avec un ami qui manque beaucoup à une proche, à moi aussi quand même... Avec Falconette aussi, toute les semaines, elle en Picardie, moi en Languedoc. Et le long TGV dans lequel je regardais cet animé qui rajoutait à la forte tristesse du départ.
Avec une autre amie aussi, dont le ton de ma voix est autant dérangeant que les nouvelles qu'elle annonçait. Autant dérangeant que ce que je représente pour elle. Aussi dérangeant que ma boite à souvenir, qui a souvent tendance à s'ouvrir sur ces choses à présent inaccessibles lorsque la fatigue et le froid se fait sentir... Pourtant, j'avais lu que du béton avait été coulé au niveau du réacteur fondu de Tchernobyl ? Pourtant, ça reste bien irradiant...
Tiens, quelques pins du parc de la Villa Borghese, et le ciel bleu de Rome un jour de Toussaint... Simplement se rappeler, alors que le ciel est grisâtre aujourd'hui, que nous étions à Rome il y a une semaine...

Revenons une minute sur la chanson du jour. Sayonara Solitaire en est le titre. Et la jolie voix qui chante s'appelle Saeko Chiba. Un petit coup de Wikigoogle sur son nom, je ne la connais pas du tout à vrai dire, sinon par cette chanson qui me touche toujours...
Visiblement cette charmante dame est une comédienne de doublage plutôt prolifique... Avec des rôles qui m'ont plutôt touché dans les Mai Hime ou Code Geass par exemple... Au Japon, parmis les comédiens stars, il y a ce qu'on appelle (de manière assez méprisante d'ailleurs) en France les "doubleurs"...
Petit passage par la place de la République romaine... Première place traversée, avec nos valises et sacs à dos, en sortant de la gare de Termini. Direction notre hôtel, charmant hôtel du quartier de la Via Venetia. Un quartier assez chinchouillet, avec l'ambassade des Etats-Unis, rien que ça...

En parlant des USA, revenons sur l'élection d'Obama. Avec un billet assez magnifique lue chez la copine ModeM adorablement pseudonymmée "Plume de Ciboulette", et qui nous propose une comparaison Obama - Sarkozy assez convaincante. J'ai adoré cette analyse, qui fera peut être cauchemarder certains anti sarkozystes qui sont devenus fanas de la nouvelle idole Obama .
(dont la première préoccupation serait, parait il, de trouver un chien métissé... le monde est entre de bonnes mains :) )

J'étais donc, à Rome, dans un quartier hautement de cinéma... En témoigne cette plaque de rue qui rend hommage à Fellini. J'aurais du dire "l'immense Fellini", mais je n'ai vu aucun de ses films... Donc gardons humilité de celui qui ne connait rien au "grand cinéma" et qui se régale d'épisodes de la troisième saison d'X Files...

Amusant de faire le parallèle avec ce cinéma, de pas forcément géniale qualité, qui se passe dans la politique française. En ce moment, tous les viseurs sont pointés sur le parti socialiste, logique.
Là où beaucoup voient une victoire de Royal, je vois un bordel sans nom, sans véritable vainqueur. Parce que 29 %, c'est moins d'un tiers des voix, et ça n'a jamais fait une majorité. Certes, 29 c'est plus que 24. Mais étant donné que je ne suis pas convaincu que chez l'immense démocrate Georges Freche par exemple, tous les militants aient voté de manière libre et régulière (simple soupçon de culpabilité qui ne repose sur rien, à part avoir été militant moi aussi y a quelques années, dans un parti politique... Facile à truquer une élection interne)... Cela amenuise d'autant plus les différences entre chacun. Entre 29 et 24, même entre 29 et 20, je vois globalement 3, 4 candidats qui se tiennent dans un mouchoir de poche.

Et au final je vois un "match nul" global, qui ne fait pas plus ressortir Royal qu'il n'enterre Delanoé.

Après, une autre chose. Est ce la motion soutenue par Royal qui est arrivée en tête, ou bien est ce la motion présentée par Collomb ? Oui, c'est la même, mais pas le même point de vue. Je pense que le Maire de Lyon est très différent de Ségolène Royal, la seconde ne faisant "que" soutenir la motion du premier. Oh, je joue le naif, mais j'imagine que bien des militants ont plus voté pour les élus respectables et responsables types Collomb ou Rebsamen, que pour Royal...

Enfin, soyons honnête. Le non-socialiste que je suis essaie de se trouver une explication à un scrutin qui, quelque part, m'afflige un peu. Car si la démocratie française ne doit se limiter aux deux noms Sarkozy à droite et Royal à gauche, cela me paraitrait terrifiant, effrayant... Et quelque part, les lendemains risquent d'être violents et pas forcément agréables à vivre...

On verra bien : c'est tambouille électorale maintenant... Certains craignent et dénoncent d'avant un "Tout sauf Royal"... Personnellement, je l'espère... Mais je ne suis pas socialiste. Et seulement spectateur de ce cinéma bien français...
Alors plutôt que de rester sur ce film d'auteur, un dernier regard sur Rome, vue depuis le jardin de la Villa Borghese... Et la suite au prochain épisode.
(un billet qui fini plus joyeux qu'il a commencé...)

jeudi 6 novembre 2008

Election interne au Parti Socialiste

Amusant de passer d’une élection à l’autre… Après l’élection du président des Etats-Unis, les yeux seront tournés vers l’élection du premier secrétaire du Parti Socialiste… Mais comme rien n’est simple en ce bas monde, avant le vote du numéro 1 de l’opposition française se déroule le vote des « motions ». Les motions…
Je ne suis pas socialiste. Pire, je suis un vilain garçon méchant « de droite ». Enfin, l’étiquette que l’on me donne. Je me considère plutôt « gaulliste », ou libéral républicain, ou… Ou je ne sais pas trop, plus trop, en fait. Mais bon, pas envie de faire une introspection sur mon être politique, on regardera mon nombril un autre jour…

J’avais envie d’écrire sur le PS car même si je ne suis pas gauche, je suis un citoyen français. Qui pense que le pays doit avoir une gauche forte et solide. Crédible. Cela obligera mon « camp » à être plus efficace, plus sérieux. Je dis souvent tout le mal que m’inspire cette droite obnubilée par l’argent et la finance, et qui ne mène pas une politique qui va dans l’intérêt général de la nation. La somme de quelques intérêts particuliers ne fait pas une bonne politique, et celle qui est menée en ce moment risque de nous mener dans un mur autrement plus douloureux que celui d’un certain 21 Avril 2002.

J’ai demandé il y a une semaine au conseiller général de mon canton, Patrice Prat, pour qui il comptait voter à Reims. Oh, il a sourit. M’a rappeler qu’il n’était pas un homme d’appareil, ce que je veux bien accepter. Et qu’il voterait pour la motion Aubry, parce qu’elle lui paraissait celle qui voulait le plus remettre l’Etat au centre d’un système politique. Ajoutant qu’elle était celle qu’il pensait la plus raisonnable et rationnelle : la politique étant une chose sérieuse…
Si je ne suis pas de son bord, je ne peux que partager son avis sur le besoin d’un Etat fort et légitime. Mais aussi et surtout un Etat qui se consacre sur ces missions, et qui ne s’occupe pas de tout et n’importe quoi. Marre de voir un gouvernement normalement libéral voulant contrôler ce que l’on mange et ce que l’on regarde à la télé : ce n’est pas ça le rôle de l’Etat.

Concernant son vote, si j’étais socialiste, peut être serais je naturellement amené à apporter ma voix à Martine Aubry. Je parle sur la forme, sur le fond il est bien évident qu’étant de droite, nous aurions de nombreux points de divergences. La manière directive d'imposer les 35 heures , me parait avoir été une erreur, assez globalement reconnu par exemple. Mais la politique, c’est aussi une vision de forme, non ?
Martine Aubry me semble être la candidate la plus sérieuse. Austère dirons certains, et alors ? Peut être est il temps de revenir à des personnes moins people et moins bobos que les Royal – Sarkozy – Delanoé… La politique est une chose sérieuse.
Je crois beaucoup en la réussite de la motion Aubry également pour deux autres raisons. D’un coté, la somme « Maire de Lille – Soutien de Fédération du Nord – Fille de Jacques Delors ». Ca fait beaucoup, ça peut faire une certaine différence auprès de militants socialistes « légitimistes ». Ensuite, je crois que le ralliement de Fabius ne sera pas la tare que certains européistes arrogants et ne supportant pas que le peuple dise merde aux élites. Au contraire, Fabius rajoute ce coté « sérieux » qui est une force d’Aubry.
Au final, je parierai bien une pièce sur cette motion…

Une autre pièce que je mettrais, à la motion menée par Benoit Hamon. Probablement la plus légitime du PS. Celle qui correspond, sans doute, à cette réelle envie de revenir à un PS « de gauche », avec tout le coté caricatural que cela comporte. Celle qui correspond à cette volonté de revenir à une opposition frontale, que d’autres qualifieront de « pavlovienne », contre le tout méchant Sarkozy.
J’ai du respect pour Henri Emmanuelli. Benoit Hamon, que certains de mes amis apprécient beaucoup (salut copain Rimbus), ne me laisse pas non plus indifférent. Et je reconnais ses qualités, dont celle de représenter un renouveau des hommes.
Mais deux choses chez lui me dérangent. D’abord son coté « homme d’appareil », qui a déjà bien vogué. Rien d'anormal d'être ambitieux, encore faut il ne pas poignarder ceux qui l'ont fait monter... Même si Nicolas Sarkozy l'a fait avant, et que ça lui a plutôt bien réussi professionnellement parlant... Ensuite, je n’aime pas son agressivité, pas toujours légitime ni bien placée. Pourtant, cette dernière sera pour beaucoup de militants socialistes une qualité…
Je crois que cette motion pourra truster une des trois premières places… Un bon pari là encore.

Les deux favoris maintenant, je ne parlerai pas des deux petites motions, qui soyons clairs ne m’intéressent pas.
Bertrand Delanoé. Au début, c’était peut être celui qui éveillait le plus ma curiosité. Mais voilà, il y a pas longtemps, c’était les élections municipales. J’en sais quelque chose, j’étais candidat et ça s’est bien passé pour moi et les miens…
Durant cette campagne, les journalistes posaient la question à Delanoé : « alors mon coco, tu vas la prendre la direction du PS ? ». Et lui de répondre invariablement… : « je ne fais campagne que pour Paris ; je n’ai qu’une seule ambition Paris et les Parisiens… ». Jusqu’à trois mois après la victoire où finalement non, je vise un peu plus haut…
Comme Montebourg qui clame de partout son aversion pour le cumul des mandats et qui rajoute un maroquin à sa panoplie dès la première occasion, je n’aime pas cette insincérité qui discrédite la parole politique… Plus fort que moi, je n’aime pas.

De plus, Delanoé aura visiblement fait une mauvaise campagne de l’avis de beaucoup. Alors qu’il est sans doute, parmi les leaders des motions, celui qui a le plus fort potentiel…
L’inconnue. Je sais que mon département du Gard est « Delanoiste ». Le Gard ne fait pas l’élection. On verra.

Enfin, Ségolène Royal. J’ai déjà dit tout le mal sincère que je pense d’elle. Elle en rajoute une nouvelle couche aujourd’hui, appelant ceux qui ne sont pas à jour de cotisation, mais qui sont « pour elle », d’aller quand même voter malgré qu’ils soient dans l’illégalité la plus totale au sein du PS. Bien sur sous couvert de bons sentiments... Elle n’aurait qu’à prendre la place de premier secrétaire sans passer par l’élection tant qu’elle y est, puisque les règles du jeu, elle s’en moque…

Pour autant, Ségolène Royal est partie sur une motion qui correspond assez à l’image que je me fais du PS aujourd’hui. Un parti de notable, de fonctionnaire, plus du tout d’ouvrierq, mais surtout d’élus locaux qui ne veulent qu’une seule chose : être réélu la prochaine fois. Quitte à soutenir mordicus le vilain président Frêche malgré des discours et attitudes qui rendent Jacques Blanc hautement et moralement respectable. Royal aura visiblement l’appui de beaucoup de Maire de grandes villes, de président de Région… Ca peut faire une différence.

Finalement, ce moment important de la vie politique française me passionne. C’est de la politique politichienne, c’est très vrai. Mais c’est passionnant.
Et surtout important. Je crains sincèrement le pire pour la vie politique de ce pays si Royal devait prendre la tête du PS. Je me trompe peut être, mais je crains que cela ne soit du même acabit de la prise de pouvoir de la droite républicaine française par Nicolas Sarkozy.

J’espère que mes amis socialistes qui voteront ce soir (pendant que je serai au match St Etienne – Rosenborg ^^) donneront une belle image de leur parti.
Et on verra ensuite ce qui se passera à Reims…

Revenir de Rome, et voir le monde changé...

Quand même fou… 5 jours à Rome, on rentre chez soit, et on retrouve un monde totalement changé… La face de la planète est différente, et demain sera meilleurs qu’aujourd’hui. L’avenir est radieux, les gens sentiront bon de la bouche et tout le monde sera heureux et plus beau.
Tout va bien, youpi, merci les Etats-Unis.

Et merci l'ensemble des médias et bloggueurs français, qui n'ont qu'un seul sujet au bout du clavier depuis 24 heures... Et en bon mouton que je suis, suivons le flot. Suivons le flot...

Je ne veux pas jouer les « analystes politiques auto-proclamés » (© Internevicus Raptus, auteur de la meilleure analyse du web sur les élections américaines), mais juste soupirer sur ce que j’ai lu, vu, entendu, depuis ces 12 heures où j’ai rejoint le sol français…
Oui, Obama est le sujet numéro 1 du moment, c’est logique. Mais un peu de tête froide, ce n’est pas un mal…

Le tête froide ferait citer l’ami Chafouin, auteur d’une analyse que je partage totalement : « Vous en connaissez un, vous, un candidat qui ne promet pas de changer un peu les choses ? ».

Après, on peut comme ici et là employer les grands mots, les belles phrases sur un monde de fleurs et d’oiseau, plus pur et sans nuage… Le réveil risque simplement d’être difficile.

Et si on devait faire une analyse, voyons simplement qu’après 8 ans de parti républicain, le parti démocrate gagne. Avant Bush, c’était 8 ans de Clinton. Et avant lui, Bush, un autre, le père… Ca s’appelle peut être simplement l’alternance, et si Hilary Clinton ou Bruce Springsteen avait été candidat démocrate, peut être l’envie de changer aurait fait que le candidat de Bush aurait été battu… Simplement… Rien de très différent d'en France en fait...

Allez, je parlerai sans doute du PS demain ou ce soir. Parce que j’en ai envie, et parce que personnellement, j’avoue que ça me touche un peu plus que ce qui se passe aux Etats-Unis. Peut être aussi parce que j’ai l’impression au final qu’entre Obama et McCain, les différences sont assez légères. Et qu’au final, Obama n’est « que » président des Etats-Unis. Il défendra les intérêts des Etats-Unis, fussent ils ceux-ci en contradiction ou opposition avec ceux des européens, des français, du monde entier…
Restons un peu à Rome… La place d’Espagne est si belle…PS : quand même j’ai pas m’empecher d’écrire aussi sur Obama, pardon… Je suis un mouton, comme la photo du haut…
Mais quelques billets qui ont attiré mon attention, dans le flots continuels des textes Obamistes qu’on lit ci et là… Eric Mainville, de Crise dans les Médias, toujours pertinent. J’ai adhéré à sa conclusion, moins au coté "miraculeux" qu'il donne à l'élection d'Obama. Et le sympathique Sebastien Lasserre de Ca réagit, pour qui Obama est à la politique ce que Facebook est au web 2.0 : un précurseur… Peut être va-t-il un peu loin, mais son billet est plutôt bon…
Chez les LHC (j'ai cité des Kiwis et faut être équitables ^^), agréables à lire l’analyste marseillais Rubin (comme toujours) et Lolik d’écho politique, qui donne une musique assez différente de l’unanimisme qu’on entend ci et là. Ce n’est pas forcément désagréable…

lundi 3 novembre 2008

Bons baisers de Roma

Réussi à piquer un peu de connection Wifi à l'hotel où je suis... Simplement utile pour envoyer sur le blog (le webmail orange ne marche pas... Je pense à vous mes ami(e)s quand même...) quelques menues photos.

Je sais que vers chez moi, les pluies ont été fortes, très fortes... Ici, à Rome, la température avoisine les 24°C la journée. On prend des coups de soleil... C'est le printemps...
Et demain, la face du monde sera changée. Pendant mon séjour à Rome. Amusant...

Mais le plus important : Rome est superbe... A bientôt en France





dimanche 2 novembre 2008

Witch Hunter Robin - Hal Pain (Ed)


Même de Rome, petite musique du week-end. Dimanche soir arrive bientôt, le whisky de la fin du week-end quand c'est l'hiver et qu'il fait froid. C'est aujourd'hui, c'est maintenant, c'est dimanche.

Au moment où Blogger mettra en ligne ce billet, je serai à Rome. Où, je ne sais pas...

J'aime bien cette petite composition d'images fixes, sur une chanson qui me touche particulièrement.
L'anime : Witch Hunter Robin. Y a du X Files dans cette série de chasseurs de sorciers... Une organisation normalement gouvernementale, Salomon, qui a en charge l'interpellation de sortes de mutants. Et puis après, comme c'est japonais et que les scénaristes de là bas ne sont pas ceux de Julie Lescault, ça se complique, et c'est magnfique.

La chanson de fin, Half Pain, je la trouve assez sublime... N'ayons pas peur des mots (je me prépare à être à Rome, sans doute ça). Je ne sais pas qui la chante, et honnêtement je m'en moque... Le générique de fin est assez sympa, avec une petite flamme qui vascille jusqu'à s'éteindre. Hypnotique, agréable.

Cet animé fut le premier regardé après ma mutation forcée de Marseille à Pierrelatte. Nous sommes en Février 2004. J'eus des moments plus heureux dans la vie. Et cet animé me rappelle la longue route Montfaucon - Pierrelatte, une heure aller, une heure retour, pour rejoindre mon lieu de travail. Je revois la longue Nationale 7, la pluie, le froid. Et une situation professionnelle qui n'ira qu'en empirant, jusqu'au départ, libération...
Pour ça qu'aujourd'hui même si au boulot c'est pas le top, je relativise. Toujours relativiser, car il y a toujours pire, surtout quand on l'a connu.

C'était la musique japonaise du dimanche... Peut être serais je en train de discuter avec Laura Pausini pendant que Blogger postera ce billet, qui sais ?

vendredi 31 octobre 2008

Partir à Rome, via Vaison, Orange, Nîmes, et ses souvenirs...


Je n'ai pas trouvé de clips efficace pour cette musique du dessin animé Noir. Romance en est le titre. De la guitare. le Magicien Ox appréciera peut être (j'espère).

Pourquoi cette musique pour ce billet ? Pourquoi pas après tout... Je ne sais pas où ce dernier m'amènera, de billet. Je l'écris comme ça, sous l'inspiration qui arrive...
En ce vendredi matin froid où je ne travaille pas : mon lieu de travail est fermé... Ce qui est tant mieux. Je suis crevé, et l'ambiance était vraiment lourde hier, avec le décès totalement inattendu d'une secrétaire qui était plus qu'une secrétaire pour nous. Pour moi en tous cas, plus qu'une copine de travail... Le jeune ingénieur qui joue un peu d'une immaturité infantile par moment appréciait cette dame qui était une maman pour nous... On était bien choyé, et pouf...

Souvent, les grands cœurs sont trop grands, et ils s'arrêtent de battre plus vite que d'autres... On dit souvent, comme un marronnier, comme un cliché, que ceux sont les meilleurs et les plus gentils qui nous quittent en premier... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si c'est juste. Mais quand on est en face de ce genre de nouvelles, qui nous touche, on a tendance à le penser.
Cette dame aura fait le bien autour d'elle, avant de partir. Trop vite, trop vite pour sa famille, ses enfants, sa fille qui n'a même pas fini le collège... Trop vite.
Une petite photo de la campagne roquemauroise automnale, avant d'aller plus loin dans les réflexions de ce matin. Je voulais aller courir, mais il pluviote. Une bruine cherbourgeoise qui tranche avec le soleil de la photo plus haut.
En plus il fait froid. En plus j'ai pas envie. Donc bon... Un tour en Mairie peut être, en fin de matinée ? On verra... Avant l'enterrement de cette après-midi, soupir...

Il me serait facile, et franchement soulageant pour moi, de repartir sur un couplet sur la mort, sur le caractère éphémère de nos petites vies. Sur l'appréhension réelle que j'ai eu à l'opération de mon grand-père. Et sur mon énervement devant la petitesse des gens. Petit, je le suis sans doute, moi aussi. Je sais pas, je sais pas...

J'avais dit que je ne savais pas où le chemin que prendrait ce billet. Je sais où il arrivera : tous les chemins mènent à Rome, et quelque part ça m'arrange, c'est là que je vais demain. Mais pour aller à Rome, ils passent par où, ces chemins ? Cet après-midi, ça sera Orsan, un petit village sur Gard Rhodanien au pied de la colline du Camp de César, qui est un petit bijou. Ce soir, ça sera Saint-Chamond chez les beaux parents : moins mignonet, Saint-Chamond...
Et entre temps, l'instant de ce billet ?
Une photo facile, celle du Vaison la Romaine. Appréciez le jeu de mot qui se voudrait presque drôle... Vaison la Romaine, une petite ville vauclusienne que j'adore, et dans laquelle je vais trop peu souvent. Une région, le pied du Ventoux et des Dentelles de Montmirail, qui est un régal pour le nez, la langue, les yeux...

Si je reste sur les noires idées qui éclusent un peu le billet, je risque d'aller dans des lieux dans lesquels je ne suis pas le bienvenu. Pourtant, normalement en fin Novembre ou début janvier, je devrai passer quelques jours au Creusot. J'espère que les forgerons que je vais visiter m'accueilleront mieux que ne le pourraient des personnes, une personne, qui occupe un peu trop de place dans mes pensées quand les nuages s'amoncèlent au dessus de ma cervelle... En ce moment, c'est le cas, trop le cas, et c'est idiot.
C'est idiot autant que ces relations humaines que l'on est pas capable de pacifier, et de rendre humaine, pour ne pas dire agréable. C'est idiot autant que la souffrance, réelle, occasionnée par ces manques, par cette incapacité de ne pas avoir les épaules solides pour accepter ce genre d'absence et ce genre d'indifférente haine.
Quand je pense, après, que je prétend à avoir un avenir professionnel et politique... Quel crétin.

Désolé, on est loin de la politique politicienne, et on est dans des méandres à deux francs de la cervelle du Faucon. Idiot il est par moment, quand il regarde et espère des horizons qu'il sait non atteignables. Con, mais pas tant que ça, le Faucon... Réaliste des fois, même si le réalisme fait faire, parfois, des rêves qu'il espère rêves, mais qu'il sait n'être que cauchemars...

Et quand le Faucon commence à parler à la troisième personne, cela signifie que hou là, ça va pas !
Alors on s'arrête à Orange. En face de mon village, le théâtre antique, la Rome locale.
Un petit passage sur Orange quand même, qui est un peu "mon" agglomération. En effet, mon village d'enfance ne va ni à Avignon, ni à Bagnols sur Cèze, ni à Nîmes pour les commerces, les administrations, les spécialistes médicaux. Mon grand-père est à Orange à la clinique, par exemple. On a juste le Rhône à traverser...

Localement, les communautés de communes et schéma de cohérence territoriaux dégagent différents pôles. Un "haut Gard rhodanien" autour de Bagnols Sur Cèze et Pont Saint Esprit. Le Bassin de vie d'Avignon. Plus à l'Ouest, le pôle Nimois. Et j'en vois deux autres en construction, un pôle Tricastin autour de Pierratte, Bollène, et toute cette belle région. Et un pôle que j'appelerai "Ventoux", autour de Carpentras, Vaison, Nyons un peu.

Et au milieu, une île, avec qui personne ne veut travailler : Orange. Parce que le Maire d'Orange essentielle, Jacques Bompard. Troisième mandat, mais voilà, il est très très, trop, à droite, ancien du FN, maintenant chez Villiers. Donc non, surtout pas, on l'oublie, dehors. Quitte à sacrifier sa population orangeoise, et par tout un secteur géographique.
Je suis un homme de droite gaulliste et sociale, donc j'ai pas à me justifier ou à me défendre, même pas à signaler que le FN et le Villiérisme sont des notions qui me sont plutôt éloignées et étrangères... Mais comme j'ai dit rien, recevoir des leçons en matière de moeurs politiques de la part d'une gauche languedocienne qui soutien et ne jure que par Frêche,cela m'ennuie... Cela m'afflige.

Je trouve incroyable que les considérations politiques isolent une commune importante localement. Le théâtre antique et l'arc de Triomphe d'Orange sont sortis de terre à une époque où le Villiérisme n'existait pas. Et personne n'étant éternel, Bompard n'est pas propriétaire absolu du fauteuil d'Orange. Quand une personne de droite ou de gauche, considérée comme "plus respectable" (mais quand je vois Frêche, qu'est ce la respectabilité ?), combien de temps écoulé, combien de temps perdu ?
Le cotés détestables de la politique, c'est ça. Faire passer les considérations partisanes avant l'intérêt général. Et personne ne me contredira : l'intérêt général, c'est tout sauf ignorer une commune majeure de 30000 habitant, dont l'histoire est autrement plus riche qu'une élection municipale de 1995', qui m'a personnellement autant désolé que l'élection régionale de 2004 qui a offert ma Région au triste Frêche et à ses soutiens.
Cela aurait été une faute professionnelle de partir à Rome sans passer par chez moi, par Nîmes. Certes, plus tourné vers l'autre coté du Rhône que vers l'Ouest, mais Nîmes, ça reste mon département. J'ai toujours eu "30" comme plaque d'immatriculation, même habitant en Vaucluse, Lyon ou Marseille. Je le garderai, ce "30", avec une tendre fierté.

Nîmes, y a rien de plus à dire. Ne parlons pas football car c'est triste en ce moment, et ces crocos me font couler des larmes de crocodile... Et passons par les arènes et la maison carrée.
Les arènes et la maison carrée : il ne manque plus que les jardins de la Fontaine, un peu de gardianne de Taureaux arrosée d'un petit Costière local, et la ballade est parfaite...

Partir à Rome, quelques jours de vacances. Le blog sera au ralenti. Vous me répondrez habituellement, ce n'est pas son activité qui devrait trop le fatiguer... C'est pas faux.

Quelques jours de vacances donc. Quand je rentrerai, les USA auront un nouveau président. Le PS sera à quelques heures d'un nouveau secrétaire. Peut être toujours la crise. Peut être Marseille auront ils remonté la pente.
Et j'espère que je parlerai de choses plus joyeuses... A bientôt.