dimanche 26 août 2012

Journée à la plage

Plage de Sainte Croix, à Martigues... Une petite plage magnifique, sur cette merveilleuse Côte bleue...
La route est belle. D'un coté l'immense pont de Martigues, à l'issue de la traversée de la Camargue et de la Crau. Pour partir en passant par cette merveilleuse Côte bleue. Sausset les Pins, Carry le Rouet, et des paysages qui me rappellent des merveilleux moments. 

Et en plus Marseille gagne ce soir, et se retrouve en tête avec 9 points en 3 matchs. Plaisant. 

Par contre le point très négatif. L'immense et terrifiant incendie à Orgon, à coté de Sénas. Paysages catastrophiques et apocalyptiques en roulant sur l'A7. Point très noir : les dégâts dureront longtemps...

samedi 25 août 2012

Mangeons grec à Avignon

Je suis un provençal. La cuisine du sud, de la Méditerranée. Cette cuisine qui sent la mer, le vent, la chaleur et les cailloux chauds. J'aime ça...

Avignon. Place des Carmes. Un coin délicieux, calme. On est loin de la Rue de la République. Le palais des Papes est à deux pas.
La Taverne Avedis est un restaurant que j'adore... Une fois par an, au moins, nous aimons passer une soirée sur cette place, à manger de la charcuterie arménienne, ou des plats grecs.

Hier soir, c'était un moment délicieux. La grande assiette, un régal avec que des choses que j'aime. Dont le soudjouk, un saucisson épicé que je vénère...
Mon entrée était divine. Une assiette arménienne. Je n'ai laissé que la peau du citron...
Et la classique Moussaka. Mais j'aime tellement...
Pour répondre à mon ami Homer, oui, nous avons payé l'addition. Malgré tout l'argent que nous avons donné à la Grèce, ils ne nous ont pas fait le tatsiki gratuit ^___^

Mais quand on paye avec plaisir, c'est génial... Quand la cuisine est merveilleuse, et que les filles qui nous servent sont adorables, c'est chouette.

Une belle soirée...

mercredi 22 août 2012

Un cours d'économie (reçu par mail)

Je ne sais pas ce que penseront mes camarades libéraux ou gauchistes de ce petit cours d'économie que j'ai reçu au hasard des mails de bêtises que l'on s'envoie ici et là... Pourtant, je l'ai trouvé d'une rare pertinence...

En tous cas, ce mail m'a suffisamment amusé pour en faire un billet...

Objet : cours d'économie
En fait c'est comme cela qu'on devrait faire !!!!

Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de l’Irlande…

Il tombe une pluie battante et les rues sont désertées. Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit.

Là-dessus arrive un touriste allemand, riche. Il arrête sa belle voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre. Il pose un billet de 100 sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d'en choisir une pour la nuit.
Le propriétaire de l’établissement lui donne les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.
Dès que le touriste a disparu dans l’escalier, l’hôtelier prend le billet de 100 , file chez le boucher voisin et règle la dette qu'il a envers celui-ci.
Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 100 et rembourse sa dette.
L’éleveur à son tour s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.
Le barman, glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment.
La fille, qui occupe à crédit les chambres de l’hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez l’hôtelier.
L’hôtelier pose le billet sur le comptoir là où le touriste lavait posé auparavant.

Là-dessus le touriste descend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet et sen va…

Personne n'a rien produit, personne n'a rien gagné, mais plus personne n'est endetté et le futur semble beaucoup plus prometteur…

Serait-ce ainsi que fonctionnent les plans de sauvetage au profit des pays de l’Europe en difficulté !!!


samedi 18 août 2012

Le soleil se coucha aussi dans le Beaujolais

Et je trouve ça joli.


Après une journée à marcher sous la cagne des Côtes de Py (qui font plus de 3,1416...), c'est agréable de boire du champagne au bord de la piscine du Château de Pizay...

C'est joli le Beaujolais...


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Un village à chier

Petit panneau trouvé dans des cabinets d'un sympathique bistrot de l'Arbresle, au pied du Beaujolais.


J'ai souris.

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mercredi 15 août 2012

Mon équipe de France

Ce soir, l’Equipe de France joue son premier match de l’ère Deschamps. Le soir où Gold passe dans mon village, soit dit en passant…
Premier match de Didier Deschamps, à qui j’accorde toute ma confiance et tout mon soutien. S’il fait le même boulot qu’à Marseille, le football français en ressortira grandit, et nous aurons de belles soirées à passer.

J’avais préparé, pendant l’été, mon équipe de France que j’aimerais voir sur le terrain. Je suis un des 60 millions de sélectionneurs que compte notre joli pays. Mon avis ne compte pas plus qu’un autre. Mais c’est le mien.
Et j’avais donc fait ma propre équipe de France. Avec des joueurs que j’ai envie de voir. Par opposition, j’ai mis dehors ceux que je n’ai plus envie de voir avec les couleurs de mon pays sur les épaules.

De fait, la première liste de Didier Deschamps m’a déçu. Disons le franchement…

En défense, la présence de Raphael Varane me rappelle bien des choses que je détestais chez Raymond Domenech. Prendre un jeune joueur (19 ans) qui compte peu de match en Ligue 1 (une demi-saison à Lens,  sanctionnée par une relégation), et qui a préféré partir dans les ors de l’étranger pour cirer un banc. Sans n’avoir rien prouvé. Et donc, sans n’avoir rien prouvé, sinon une descente en Ligue 2 et le courage de partir dans un grand club étranger, se retrouver en équipe de France. Je déteste ça…
Je n’aime pas non plus la présence de Mamadou Sahko. Footballistiquement parlant, je ne suis pas convaincu par le joueur. Et humainement parlant, encore moins. Je passerai la baffe à un journaliste (il était jeune, et quand on est jeune…). Moins les déclarations cet été, qui témoigne d’un état d’esprit spécial. « Je veux être titulaire, et si je n’ai pas la garanti je veux quitter le PSG ». Grand esprit de conquête…
Enfin, je ne dirai rien sur Patrice Evra. J’ai déjà suffisamment écrit sur celui qui fut le pire capitaine de l’équipe de France de foot, et sur le mal qu’il a fait à notre sport…

Sur le reste, je désapprouve la sélection des lyonnais Briand et Gonalons. J’aurais sélectionné le deuxième, mais ses chants insultantvis-à-vis des stéphanois, qui n’ont pas été sanctionnés par une ligue de football incompétente, me restent à travers de la gorge. On cherche l’exemplarité, on en est loin. Quant à Gomis, bel attaquant, son été compliqué dans la rubrique des faits divers me donne plutôt envie de le revoir, mais plus tard.

Enfin, j’aimerais une sélection autour des lillois. Pas forcément de Payet, qui n’a pour l’instant rien prouvé. Sinon un caractère très limite, en témoigne son ingratitude vis-à-vis de Saint Etienne, club qui a fait de lui le joueur qu’il est devenu.

Dans ma sélection, j’aurais rappelé Toulalan. Il a été le seul à avoir payé Knysna, je trouve ça aberrant et choquant. Quand on donnait le brassard à Abidal, qu’on accueillait bras ouverts Ribery et Evra, qu’on virait Gourcuff et qu’on ignorait Toulalan, j’étais assez scandalisé…
Forcément, je rappellerai également Gourcuff. Même si Martin est assez proche.

Au milieu, je donnerai volontiers les clefs aux lillois. Mavuba, Balmont et Cabaye, ça aurait de la gueule. Je ne comparerai pas à Busquet Xavi Iniesta, mais dans un moment d’enthousiasme…

Dans les joueurs nouveaux, j’appellerai Planus, qui m’a prouvé l’an dernier qu’il est un des meilleurs défenseurs de Ligue 1. Pour doubler Debuchy, j’apprécie Jallet. J’avais mis plutôt Clerc et Perrin, pour l’esprit de ces deux jouers. A gauche, Matthieu, Tremoulinas, à la rigueur Beria, me paraitrait être des visages rafraichissants.
A gauche, j’apprécie Matuidi. Et j’adore Mounier, que je regardais avec envie à Nice. Un joueur à l’esprit irréprochable, qui irait merveilleusement bien avec une équipe de France en quête d’un nouveau visage.

Et pour doubler Giroud, j’aime bien Gameiro et Hoarau, qui seraient titulaire dans n’importe quel club sans Ibrahomovic. Un Rémy en forme et pas blessé ferait bien l’affaire également…

Voilà quelle serait mon équipe de France. Celle que j’aimerais aimer. Je crains de ne jamais la voir, et c’est bien dommage…
Mais vu les résultats des pseudos « grands joueurs » que nous avons, je me dis qu’elle ne fera surement pas pire.

dimanche 12 août 2012

Supporter l'OM, malgré tout...


La Ligue 1 a commencé ce weekend. Enfin, aurais-je envie de dire…Pourtant, entre l’Euro, le Tour de France, les Jeux Olympiques, je n’ai pas vraiment eu le temps d’être en manque de sport. Mais quand même, la joie de revoir Marseille la semaine dernière en coupe d’Europe, c’était autre chose qu’une finale d’Euro ou un 100 mètres de JO.

Mon titre : « supporter Marseille, malgré tout… ». J’insiste sur le « malgré tout », qui ne doit pas être mal interprété. De la même manière que tous les ans, je suivrai avec intérêt et affection Marseille, Saint Etienne, et Nîmes Olympique. Mes clubs de foot. Ceux où je me sens chez moi. Avec un problème : je me sens aujourd’hui davantage chez moi auprès des amoureux de Nîmes ou des verts qu’auprès des nuisibles pseudo-supporters de l’OM…

Je fais grandement confiance à Elie Baup (même si j’aurais préféré que Deschamps continue), à Anigo, à Dreyfus, à Labrune, aux joueurs. Je leur fais confiance. Sans doute ne seront-ils pas champion, mais ce n’est pas ce que je leur demande. Je leur demande qu’ils me donnent du plaisir, et un motif de me sentir fier de voir ce club que j’aime, et qui respire pleins de souvenirs de mon enfance.
Je fais confiance à ceux qui, comme moi, aiment vraiment ce club. Le supportent quand ça se passe bien, mais aussi quand ça se passe moins bien. Quand il fait beau ou quand il pleut. Sont présents aux mariages, mais aussi  aux enterrements. Je pense à des gars comme le supporter n°1 René Malleville, qui sont des exemples, et des vrais supporters (et dont je me régale à lire le blog). Ceux à qui je pense quand je pense à l’OM… Ces vieux supporters du café de Mazargues ou de l’Estaque (quand j’étais à Marseille) qui refont le match en buvant un pastis à 11 heures. Ceux du café de Caderousse, de Bedarrides, de Pujaut, de Villeneuve, ou de tous ces petits villages autour de chez moi. Je pense à mon papy quand il était là, et quand il refaisait le match avec ses copains. Loin de Marseille, mais qui l’ont dans le cœur.
Quand ça va bien, et quand ça va pas bien.

Je ne fais aucune confiance à ces pseudos supporters qui, malheureusement, deviennent de plus en plus nombreux.
Sur les forums de supporter ou les sites sur l’OM, on en voit un paquet. Des crétins qui écrivent avec trois fautes d’orthographes par mots. Et attention, du haut niveau. Et, avec toujours ces trois fautes par mots, ces petits puceaux haineux s’en donnent à cœur joie. « MLD vent le club et kasse toi » par exemple, suivant la meute de ces quelques pseudos supporters qui, pendant 20 ans, ont craché sur Robert Louis Dreyfus (qui a juste sauvé l’OM) et l’an passé sur Didier Deschamps (qui a rapporté pléthore de titre).

Des gens qui font honte à l’OM, et qui l’an passé m’ont fait honte d’être marseillais. Je pense évidemment aux South Winners, qui ont fait un mal énorme à l’OM. A part demander à Dreyfus de se casser, à Deschamps de se casser, ils n’ont rien fait. Si, ils ont dansé torse nu dans les travées du stade en insultant les parisiens et les lyonnais. Mais sinon ? Rien…
Par contre, ils ont donné honte à tous ceux qui, comme moi, aiment Marseille. Par une attitude haineuse. Par cette bêtise de « grève des supporters » un soir de ¼ de finales de Coupe d’Europe. Tous ceux qui aiment l’OM auraient rêvé d’être dans ce stade : eux y étaient et nous ont fait honte… Il y avait les mutins crétins de Knysna ? Il y a aussi des « supporters » dans le lot des indécents qui font du mal au football…
Non, ce n’est pas à Margarita Louis-Dreyfus de partir. Ce n’est pas à Anigo, ou à Deschamps, ou à Baup, de partir. C’est à eux, à ces pseudos supporters qui n’apportent rien, sinon du discrédit et du déshonneur. Que les travées du Stade Vélodrome soient remplies par des gens qui aiment vraiment l’OM : pas obligé de gueuler des saloperies torse nu pour aimer ce club, au contraire… Parce que le titre de « meilleur public de France », avec ces bandes là, ça fait longtemps qu’il est parti dans d’autre club !

Cette saison encore, je supporterai l’OM. Si ça marche bien, si ça marche moins bien. J’encouragerai Elie Baup, même si j’ai quelques réticences personnelles vis-à-vis de lui. J’encouragerai les joueurs. Gignac notamment, qui est un mec qui j’aime bien même s’il a été la tête de turc facile de ces quelques pseudos supporters cités plus haut.
Et j’espère que ceux sont ceux qui aiment vraiment Marseille qui auront la parole. Pas ceux qui nous ont fait mal.

A part ça, j’ai bien aimé le multiplex hier soir. La défaite de St Etienne m’a fait de la peine, mais la victoire de Lille m’a ravi. J’ai adoré voir Ibrahimovic. Et malgré ceux que peuvent penser les amoureux de la médiocrité qui révéraient d’un pays avec que des pauvres et surtout pas de riches. C’est un immense joueur, qui est beau en plus. Par contre, que PSG commence par un faux pas me ravi aussi.
Et le reste, c’est une saison qui commence. Avec peut être une médaille de plus pour le handball français. Si Marseille réussi son entrée à Reims, ça sera une belle journée…

vendredi 10 août 2012

En passant...

Je viens d'entendre cette douce chanson de Goldman ce matin, sur le winamp de mon ordinateur du travail... Elle me fait toujours un effet terrible, cette chanson. Une douce mélancolie qui adoucie la déjà forte chaleur d'un début de journée...
Je serai en vacances tout à l'heure. Oh, pas de grandes vacances. Deux semaines. J'espère que j'aurais le temps de me reposer un peu, de me changer les idées.

jeudi 9 août 2012

Un autre regard sur les Jeux Olympiques...

Ces jeux Olympiques me régalent. Même si les filles en handball m'ont fait de la peine, je redécouvre avec plaisir le frisson d'une course d'athlétisme ou en piscine. Je me régale avec le hand et le judo, je découvre le basket. Je me marre aussi devant des sports improbables, que je ne reverrai plus pendant 4 ans (la lutte ou le BMX par exemple...), mais qui parviennent à m'exciter pendant deux semaines.

Par contre, je commence aussi à découvrir les à-coté de ces jeux. Notamment la lecture d'un billet très riche et instructifs, du blog S.I.Lex, "au croisement du droit et sciences de l'information".

J'ai lu ce matin ce billet : "Comment la propriété intellectuelle a transformé les Jeux Olympiques en cauchemar Cyberpunk". Pas loin d'être juste effrayant...

Il n'empêche que je me régalerai ce soir devant la finale du 200 mètres et demain avec le demis-finale de handball et le prochain doodle de Google
Mais quand même...

jeudi 2 août 2012

Tirer (un peu) le rideau...

Petits morceaux de vie personnelle. Il y a 20 jours, un matin, je me suis levé avec un mal de dos terrible… Je croyais au retour d’une sciatique. En fait, quand une heure plus tard le thermomètre que je m’étais délicatement introduit à un endroit qui ne regarde personne m’a indiqué une température supérieure à 40°C, j’ai vu que c’était un peu plus qu’une sciatique…
Rien de grave. Une laryngite virale, comme il y en a eu beaucoup dans mon coin durant ce mois de Juillet. Et deux jours cloués au lit, avec une température oscillant entre 40° et 41°C.

Depuis ? Depuis, à la fois pleins et pas grand-chose… Je n’ai recouru qu’une paire de fois depuis, et je suis épuisé. Il ne croyait pas si bien dire, mon ami Homer, quand il a mis le lien de mon blog derrière le mot « fatigué ». Ce virus, je l’ai un peu transmis à Falconette, qui n’est pas dans un meilleur état que moi. Bébé va bien par contre, si ce n’est les dents qui poussent. Il est adorable, mon bébé…
Le reste, c’est un été qui se passe difficilement. Comme dans toutes vies, il y a des soucis, ceux du quotidien. Certains que l’on prend bien d’habitude. Aujourd’hui, je les supporte comme autant de poids qui s’accumulent sur un dos douloureux. A coté de ça les évènements qui, chez des proches que j’aime beaucoup, familles, amis, semblent se liguer. Des mauvaises nouvelles. Beaucoup. La dernière hier soir. Qui faisait suite à un mardi qu’il faudra que j’oublie. Et des jours avant qui étaient d’un même niveau. Période difficile.
Et le boulot. Et la vie personnelle. Et mes activités d’à coté, ceux où j’arbore le plastron d’élu local. Trop de choses. Trop… Et un constat clair et personnel : ça ne pourra plus durer longtemps comme ça.

Oui, je me plains dans ce billet que je n’arrivais pas à écrire depuis 20 jours. Je me plains. Bah, je n’oblige personne à rester le lire.

Pourquoi écrire ce billet ? Je ne sais pas. C’est le problème du blog, on écrit souvent ce qu’on ressent, dans savoir pourquoi on l’écrit. Une chaine sur l’inspiration qui nous fait écrire un billet s’est baladée ci et là. C’est une part de ma réponse. Je ne sais pas d’où elle vient… Mais ce n’est pas l’objet de ce billet…
A-t-il un objet d’ailleurs ?

Il y a deux semaines, j’ai cherché un bouton, dans Blogger, que je n’ai jamais trouvé. J’ai trouvé le gros bouton rouge « suppression du blog ». Je n’ai pas trouvé celui qui m’aurait permis de le suspendre. Sinon, j’y aurais cliqué dessus.
Je n’ai pas envie de « supprimer » mon blog. Je l’aime bien, mon blog. 2701 billets, 8 ans d’une petite vie. Rien dont j’ai foncièrement honte. Sans doute des avis et des opinions qui ont changé, évolué, sans aucun doute… En 2004, j’étais moins européen que je ne le suis devenu. En 2004, les fantômes de quelques nymphes qui courraient dans les bois me polluaient mon cœur et mon esprit. En 2004, j’avais 8 ans de moins, tout simplement… J’ai évolué. Progressé peut être pas. Changer évidemment.
Je n’ai pas envie de supprimer mon blog. Parce que peut être que demain, j’aurais à nouveau envie d’écrire dessus. Mais aujourd’hui, j’ai envie de le suspendre. J’aimerais bien disparaitre un peu. J’aimerais bien que Falconhill s’efface, derrière le vrai bonhomme qui est derrière, qui rigole avec ses amis sur Facebook, qui prend une bouffé’ d’oxygène vitale quand il retrouve ses amis proches dans une maison au Nord de Montélimar.

Le blogueur n’est pas uniquement ce militant qui va défendre ou pourfendre, avec sa propre objectivité, deux mois de gouvernement. Ce n’est pas uniquement ce pseudo qui va aller s’amuser à cracher sur un tel ou un tel. C’est aussi et surtout, le blogueur, un être humain qui a des fois des réactions d’être humain. Des joies d’être humain, ou des souffrances d’être humain.
Des fois, il a envie et besoin de faire autre chose. C’est mon cas aujourd’hui…

J’en ai marre de m’emmerder à polémiquer bêtement politiquement. Non, je n’aime pas cette présidence Hollande. Les éléments de langage « c’est la faute aux 10 ans d’avant » me gonfle autant que quand Sarkozy ressortait Mitterrand ou les 35 heures tous les deux discours. Mais aujourd’hui, je n’ai pas envie d’avoir une armée réquisitionnée pendant l’été pour porter la bonne parole gouvernementale qui viendra me donner la leçon et me faire comprendre que je suis un con. Je n’ai pas envie d’avoir une gauchiste mélenchoniste qui va venir m’emmerder.
De même que je ne supporte pas la stratégie de l’UMP Copéosarkozyste, qui a gentiment réussi à donner tous les pouvoirs à des socialistes que je juge hypocrite et en qui je ne fais aucune confiance. Mais je n’ai aucune envie de supporter les leçons à mon égard des tenants de ceux qui se considèrent « la vraie droite ». Qui continuent à promouvoir, dans leurs écrits, une somme de valeurs et une stratégie qui a juste été une catastrophe électoralement parlant. On peut se foutre de la gueule de Chirac et des valeurs défendues par la droite d’avant. On peut se foutre de leurs gueules : ils étaient aux manettes, et ils gagnaient les élections locales et nationales. Aujourd’hui, elle a beau être « populaire » ou « forte », la droite. Elle a tout perdu, félicitations. C’est dommage, et de la part de ceux qui ont permis ce désastre et la mise en place des gens que l’on a aujourd’hui, c’est coupable.

Mais de tout ça je n’ai pas envie de parler. Je n’ai plus envie de parler. Bloguer en Aout, peut être plus tard. Mais aujourd’hui, non. Je n’ai pas le cœur à ça, je n’ai pas l’envie de ça.
On reviendra plus tard. Mais là, pour l’instant, on va tirer un peu le rideau. 

jeudi 19 juillet 2012

Montebourg au téléphone, la suite...


Numérama assure le service après-vente de son billet d’hier. Je vais faire de même. Sur un sujet qui m’intéresse. Avec mon point de vue, ma sensibilité.

Qui n’est pas celle d’un supporter absolu de Montebourg (j’ai plutôt tendance à être très méfiant vis-à-vis du bonhomme). Qui est celle d’un consommateur citoyen qui n’a aucune leçon de citoyenneté à ne recevoir de personne.
Surtout pas d’un supporter d’un de Montebourg. Surtout pas de personnes à qui je ne demanderais pas des certificats de consommateurs citoyens responsables parfaits, qu’ils ne seraient de toutes manières pas capables de me fournir.

Numérama indique donc que Montebourg évoque la hausse des forfaits contre le retour des hotlines en France. Pourquoi pas ?

Remettons juste les choses à leur place. Hier, on parlait du prix des hotlines. Personnellement, je ne parlais que de la gratuité du temps d’attente des centres hotline. Je trouve ça très bien. Payer, ensuite, pour un service rendu, rien de choquant.
Après, que les hotlines soient basées à l’étranger pour des opérations basiques, cela ne me choque pas. Je préfère que soient basés en France les hotlines « à fortes valeurs ajoutées », quand le problème technique nécessite l’aide d’un expert, d’un technicien.
Pour l’aide basique, des hotlines délocalisées ne me dérangent pas. C’est mon avis, on peut ne pas être d’accord. Ça ne sera pas grave.

Mais soit. Pour réindustrialiser la France, cela passera, pour Montebourg, par des centres d’appels. Pourquoi pas.
Il propose donc des augmentations de 0,2 €/forfaits contre 10000 emplois relocalisés.

Orange met en avant des réticences, que je comprends. « Ces délocalisations se font pour des raisons économiques, le coût des services en question est deux à trois fois plus bas dans les pays où ces centres ont été localisés (..)Il y a aussi la question de la disponibilité horaire, nos clients exigent d'avoir une présence téléphonique 24H/24, 7 jours sur 7, y compris les jours fériés et congés. Jusqu'à ce jour, il est strictement impossible d'organiser cette disponibilité continue avec les salariés du groupe en France ».
Ces éléments me semblent défendables.

Après, on peut sortir les bons sentiments et les bonnes paroles. Ça ne coute pas bien cher, les bons sentiments et les bonnes paroles. Personnellement, ça m’intéresse moyen de voir de l’emploi peu qualifié relocalisé en France, surtout si c'est pour donner au final un service plus cher et de moindre qualité pour le consommateur.
Je préfèrerai (rêve éveillé…) qu’Orange investisse pour la Livebox soit développée et fabriquée en France plutôt qu’en Chine. Je préfèrerai qu’un opérateur de téléphonie mobile développe son propre terminal dans des centres de R&D et de fabrication français ou européen. Je préfèrerai que soit crée un véritable emploi durable, pérenne, qui produise de l’intelligence et de la richesse. Et qui réponde à une demande réelle.

S’il faut payer 0,2 € de plus sur mon forfait, ben je le paierai… Je serrerai les poings. Je soupirerai en imaginant un gouvernement de droite proposer la même mesure, et en voyant les slogans « les consommateurs vont renflouer les poches des gras actionnaires, c’est déguelasse ». Quand ça vient de la gauche, c’est plus « pur ». C'est comme ça...
S’il faut payer 15,10 € par mois au lieu des 14,90 € par mois que je paie, pour une hypothétique relocalisation d’emploi à la pérennité incertaine, et bien je le ferai. Le consommateur est comme le citoyen : quand on lui demande de payer, il paie…

C’est un simple avis. Qu’on a le droit de ne pas partager.

Sinon en Chine, Foxconn embauche plusieurs milliers de personnes pour le prochain iPhone...

mercredi 18 juillet 2012

Montebourg versus la Loi Chatel (et les consommateurs) ?


Comme toujours, Numérama pond un article très intéressant et incisif, à propos des tergiversations du gouvernement sur la loi Chatel. Excellente loi qui assurait notamment gratuité des consommateurs au temps d’attente des hotlines des opérateurs, et certaines protections au consommateur. Tout n’était pas parfait, loin s’en faut, mais c’était déjà un excellent début.
Mais apparemment, le gouvernement, via les ministres de Montebourg et Pellerin, souhaiterait remettre à plat une loi qui a fait du bien au consommateur.

Aujourd’hui, Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin avait convoqué invité les dirigeants des 4 opérateurs mobiles. Cette réunion faisant suite à l’annonce de divers plans sociaux dans le milieu.
Tous sont venus, sauf Xavier Niel. Comme le rappelle Numérama : 
« Free est accusé par le ministre Montebourg d'être responsable de la destruction d'emplois dans le secteur des télécoms par sa chasse aux prix forts, alors que l'opposant Montebourg s'était félicité de l'effet de l'arrivée de Free sur le pouvoir d'achat des Français. ».
Arnaud Montebourg, la sincérité à l’état pur…

D’après Numérama :
« Le gouvernement voudrait remettre à plat la loi Chatel qui, depuis le 1/06/2008, impose notamment la gratuité des temps d'attente des hotlines des opérateurs. « L’intention du gouvernement est de remettre à plat, de détricoter la loi Chatel et d’alléger les contraintes des opérateurs à l’égard des consommateurs » indique une source proche du dossier à La Tribune. Dans ce cadre, le gouvernement pourrait aussi rayer l'article qui permet aux consommateurs de se libérer avant terme de leur engagement de 24 mois, en ne payant que 25 % du montant restant dû après la première année.
En contrepartie, les opérateurs s'engageraient à re-localiser en France leurs centres d'appel, pour (re)créer environ 12.000 emplois en France. »

Le consommateur que je suis commence à l’avoir mauvaise… Très mauvaise. Et j’espère qu’il ne s’agit que de rumeur, parce que ça me paraitrait assez grave. Un « redressement productif » au détriment total du consommateur, est ce bien moral ? (nouveau sujet pour la commission Yoyo)

Le reste de l’article de Numérama se passe de commentaires… Oui, c’est caustique. Mais c’est pas eux qui ont commencé…
« Mais il faut aller plus loin ! Tout cela manque terriblement de courage politique.

Pour le redressement productif en France, il faut obliger les opérateurs mobiles à livrer des services de piètre qualité, buggés jusqu'à la moelle, pour contraindre les consommateurs à appeler plus souvent leur hotline, désormais payante. Ainsi non seulement les emplois seront recréés en France, mais en plus de nouveaux emplois seront créés pour répondre à un nouvel afflux d'appels. Et tant pis pour les emplois qui seront détruits dans d'autres secteurs sacrifiés par les économies que devront faire par ailleurs les mêmes consommateurs, au pouvoir d'achat limité. Qu'importent les arbitrages, tant qu'ils sont faits au bénéfice des opérateurs mobiles et de leurs employés de plateformes d'appels au travail aussi stressant que sous-payé.

Nous proposons aussi que les forfaits illimités à bas coût soient interdits et que les opérateurs mobiles aient l'obligation de dégager davantage de marge opérationnelle pour payer leurs salariés et leurs actionnaires. Songez qu'au premier trimestre 2012, SFR seul n'a dégagé que 561 millions d'euros de résultat ajusté, ce qui ne lui permettrait d'embaucher qu'entre 100 000 et 150 000 salariés au SMIC si tout était réinvesti dans l'embauche. Dans ces conditions, il est logique de faire payer la perte d'emplois aux consommateurs.

Il faut aussi interdire les forfaits à moins de 10 Euros. Comment peut-on accepter qu'en France, un opérateur vende un forfait de 2 heures à 2 euros par mois, alors que les titulaires du RSA ont un forfait social de 10 euros par mois généreusement négocié par le gouvernement ? C'est faire de la pauvreté avec la pauvreté que de faire payer aux pauvres moins que ce que les pauvres peuvent se permettre.

Et si l'on cherchait bien, nous trouverions ainsi plein d'autres idées, pour relancer la France !

Allons, monsieur Montebourg, Madame Pellerin : du courage ! Allez au bout de vos convictions et de vos idées. »
Le citoyen que je suis n'était pas forcément optimiste de l’arrivé de ce nouveau gouvernement. Le salarié non plus. Quant au consommateur...