mercredi 3 avril 2013

Concours de truite et paille dans l'oeil du voisin...


Je me souviens d’un billet que j’avais écrit rapidement en Février 2011, pendant pleins d’affaires bien nauséabondes : « Le camp d’en face pue plus que le mien : vive la politique… ». C’était concours de truite : mesurons là nous, pouvoir qui est celui qui a la plus grosse, la plus vertueuse. C’était affligeant, mais ça amusait les militants et certains blogueurs politiques…

Ce matin, les réactions politiques que j’ai entendues sur l’affaire Cahuzac m’ont toute paru assez conformes à ce que j’attendais (même si aujourd'hui ça commence un peu le lynchage...). A droite, ils sont durs et fermes, mais ils ont raison de l’être. A gauche ils sont sévères, mais dignes. Le communiqué de l’Elysée était fort.
A contrario, j’ai trouvé hier l’intervention de Jean-Marc Ayrault assez pathétique et je n’y ai trouvé aucune sincérité. Ce n’est qu’un simple constat personnel. Elle avait cependant le mérite d’exister et d’être assez dure avec son ancien ministre. Ça me parait bien.

Par contre est sortie de cette intervention l’élément de langage qu’est en train de reprendre toute une blogosphère de gauche. « La Justice sera indépendante pour juger l’affaire Cahuzac »…
Et voilà que, chez certains zélés militants à la pure cause socialiste, reviennent tous les amalgames, toutes les comparaisons parfois fausses et mensongères, tous les procès d’intention vis-à-vis de l’opposition de droite. Voilà que chacune et chacun ressort sa truite (par la chacune c’est plus difficile mais en politique rien n’est impossible), et se la compare à nouveau. Le mienne est plus vertueuse que la tienne, et ma justice plus indépendante que la tienne…
Ma « République irréprochable » est plus irréprochable que la tienne. La belle affaire… « La Justice est de retour » qu’ils éructent. Mais elle n’est jamais partie, la justice, y compris sous les gouvernements de droite. Simplement pourrait-on attendre d’elle une plus grande efficacité dans ces faits de délinquance quotidiens, qui pourrissent la viedans nos villes et nos villages. Mais c’est un autre débat…

Finalement voilà que certain(e)s en viennent, parce que le militantisme est ainsi fait et qu’il faut à tout prix défendre ses couleurs et cracher sur celles d’en face, à minimiser ce qu’a fait Cahuzac. Qui a juste ouvertement menti, entre autre, devant la représentation nationale au parlement.
Parce que Sarkozy, c’est forcément pire qu’un homme de gauche qui s’est foutu de la gueule de toute la France. Parce que forcément Tibéri, qui revient on ne sait pas trop pourquoi.  Qu’il amène avec lui son opposante socialiste numéro 1 pendant 10 ans, qui a été condamnée pour emploi fictif aussi… Parce que la droite, forcément qui de droite, donc laide et méchante.
Alors que la gauche est pure comme il faut, moralement irréprochable, et qu’elle aide la société à aller mieux. On la voit d’ailleurs tous les jours, sa moralité, sa pureté, et sa propension à faire que le « vivre ensemble » marche mieux que hier…

Le pire dans l’histoire, c’est que les responsables socialistes me paraissent assez dignes dans cette affaire. Pour l’instant ais je envie de dire, mais même si je n’ai aucune confiance en eux, surtout sur les questions morales, je ne veux pas leur faire des procès d’intention : ils sont pour l’instant très bien.
Mais je ne dirais pas ça de certains militants sur des blogs ou sur Twitter. A trop vouloir comparer avec le camp d’en face, de préférence pour le décrédibiliser, on minimise ses propres turpitudes. Et en plus des fois on compare des poireaux et des cornichons : c’est ridicule. Hier soir, je lisais quelqu’un qui parlait des photos de Copé et Takkiedine : quel rapport ? Parlons-nous des photos d’une grande partie des ministres actuels faisant des mamours à DSK ? Si on le faisait, on serait idiot : aucun rapport. Sinon entasser des casseroles sur d’autres casseroles : à un moment la tour improvisée tombe…

En tous cas une chose est évidente. La « République apaisée », ce n’est pas pour demain. Mais je crois que finalement les militants n’en veulent pas. Donc bon, continuons comme ça… J’ai trouvé la campagne de 2007 assez dure, mais ce n’était rien par rapport à 2012 que j’ai trouvé irrespirable. Je crains que 2017, si on y arrive, soit carrément fétide…

Hier soir j’étais écœuré. Aujourd’hui, c’est pire

mardi 2 avril 2013

Je n'ai pas, Monsieur le député, je n'ai jamais eu... (soupir)

Il ne s'agit pas de tirer sur l'ambulance. Je suis trop écœuré pour cela. Trop triste aussi. Mais cette vidéo sur le Monde.fr est... Je ne sais pas quel terme utiliser : je n'ai pas envie de réutiliser le verbe "écœurer". Je n'ai pas non plus envie de me la jouer indigné de la gauche de la gauche et de dire un ridicule "à vomir".

Non, je ne sais pas quoi dire, mais j'ai mal au ventre...

Quand Jérôme Cahuzac niait avoir un compte en... par lemondefr

L'élu lyonnais et collègue Romain Blachier a écrit un très beau billet : "de la valeur de la parole politique". Les beaux billets, il les collectionne en ce moment. Celui là est poignant.
Mais reste que la politique, par le comportement de Jérôme Cahuzac,  en sort dévastée.
Oui. A cause aujourd'hui d'un homme qui a menti, et à qui j'en veux particulièrement.

Ce soir, j'ai du mal à croire en la politique. Je n'arrive pas à croire en la sincérité du président de la République qui a eu des mots très durs. Je n'ai jamais cru à la moralité et en la sincérité du Parti Socialiste et de ses membres, ce n'est pas ce soir que je vais commencer. Mais je ne crois pas non plus en l'opposition qui hurle des cris de vierges devant un membre turgescent. Evidemment je ne crois pas en les extrêmes, les cousins des deux Fronts, mais ça ce n'est pas d'aujourd'hui.

Ce soir, je ne crois plus en grand chose quant à la politique. Je regarderai Paris SG - Barcelone. Demain Falconette se fera opérer. Il y a des choses plus importantes...
Même si la République quand même, c'est pas quelque chose qui m'est anodin...

De l'exemplarité de la parole politique...

Si cette information est vraie, je suis un peu écœuré...
Jérôme Cahuzac a pris rendez-vous avec ses juges pour reconnaître qu'il possédait bien des comptes en Suisse et à Singapour, contrairement à ce qu'il a toujours soutenu, affirme ce mardi le Canard enchaîné.
La suite au prochain épisode...

Edit 17h33 : Le prochain épisode a été rapide. C'est sur son blog que Jérome Cahuzac confirme avoir eu un compte à l'étranger, depuis 20 ans...
Il confirme donc avoir menti. Les yeux dans les yeux devant des journalistes. Les yeux dans les yeux devant le Parlement français.

J'en resterai là pour l'instant, car je ne trouve pas de mots assez durs pour exprimer tout ce que je ressens... Ecoeuré est un mot extrêmement faible...

dimanche 31 mars 2013

Heure d'été et conséquences vénitiennes...

Le passage à l'heure d'été, après une journée finalement assez ensoleillée coté Gard provençal, m'évoque cette photo du chat...

Forcément, après ce que nous avons bouffé à Venise...




J'aime beaucoup la cuisine italienne, et leur vin blanc...

J'avais loupé Hollande et Cétélem

Pendant mon périple vénitien tournait cette photo que j'ai loupé : "François Hollande demande un prêt à Cetelem pour sauver la France". Je suis fan.
J'adore...

samedi 30 mars 2013

La conne de l'aéroport...

Attention : billet inutile. Et en plus écrit à l'iPhone (mon premier). Des fautes en veux tu en voilà... Amis de l'orthographe et de la grammaire, pardon...



Un billet écrit avec l'application "Enso Writter", sur mon iPhone. Billet écrit dans l'avion Venise-Marseille. Si tout va bien, je le publierai en arrivant a l'aéroport en arrivant.
Oh, il ne révolutionnera pas le monde mon billet. Mais je l'avais sur le cœur. Et la conne qu'on a du supporter depuis l'enregistrement a l'aéroport Marco Polo m'a vraiment donné de l'écrire.

Je suppose que ceux qui prennent le métro doivent en croiser des tonnes des cons qui emmerdent le monde, en resquillant l'air de rien...

Nous en avons eu une tout a l'heure. La parfaite petite cagole cinquantenaire passée. Cheveux blonds platines. Bronzage surfait. La peau qu'on a l'impression qu'on resterait collé, et la joue sale pendant 6 jours, si on devait lui claquer la bise. Des vêtements collés au corps, gris paillette. Bottes remontant au niveau des genoux. Le tout sur un jean moulant et luisant.
Qu'elle soit fringuée vulgaire n'aurait pas été dramatique si son comportement ne l'avait pas été également, vulgaire...

C'est Falconette qui l'a remarqué. Nous étions dans la queue avant un premier contrôle billet, afin de déposer nos bagages. 10 minutes.
Puis au moment du contrôle, j'entends Falconette gueuler un "oh ! Elle va pas nous la faire celle là". Notre conne de l'aéroport venait gentiment au niveau du contrôle avec son chariot a valises. Pour ne surtout pas faire la queue et baiser tout son monde.

Technique géniale. Notre conne de l'aéroport faisait comme si elle ne voyait personne, et comme si personne ne la voyait. Les yeux dans le vague, vers le bas ou sur son smartphone. Et surtout passer en force.
Nous sommes passés (en force : question de principe bordel !), et d'autres de la queue également. Mais a un moment, elle s'est faufilée, la coquine...

Deuxieme épisode lors des contrôles rayons X. Deux files. Et derrière nous, a un moment, voilà pas notre conne qui tente de nous dépasser. Nous avons joué le jeu de : "toi tu passeras pas !", en nous mettant cote a cote, et empêchant de fait tout dépassement. Notre conne, en regardant ailleurs, tentait quand même de forcer. Mais nous avons tenu bon.
De guerre lasse, notre conne a changé de file. Ouvrant ces bottes et zappant carrément la fil d'attente. Certains, scandalisés, ne l'ont pas laissé passer. Mais a un moment elle est parvenue à ses fins.
Se faisant contrôler avant nous au final...

Troisième épisode à l'embarquement. Notre conne a été brillante, se faufilant derrière deux familles prioritaires avec bébé pour nous baiser. Même technique : regard dans le vague ou dans le smartphone...

Dernier épisode pour l'instant. Le bus avant d'aller dans l'avion. Là, je crois que l'ensemble des passagers s'attendaient à la baiser... J'en voyais beaucoup la regarder, de regards en coin. Avec un air de "oh toi... Tu vas rentrer dans l'avion après nous..."
Ce fut chose faire ! Nous sommes tous sortis du bus comme un seul homme. Certains l'ont sans doute bousculé... Et au final, elle fut une des dernières à monter dans l'avion.
Joie collective.

Je ne sais pas comment se terminera le dernier épisode. Sans doute tentera t'elle la baise a la sortie de l'avion. Aux bagages. Sans doute...

Il n'empêche... Elle nous a gonflé, cette conne, mais elle avait un côté pathétique. Un peu triste...
Mais bon elle nous aura bien amusé quand même...

Autour de Campo San Margherita (salut Venise)

Dans tous coins d'une ville que je visite, il y a le quartier que j'adore... Souvent une rencontre au hasard le premier jour, alors qu'on marche en se perdant, simplement pour respirer un peu la ville, la sentir. Guides de voyages encore confinés dans les valises.

Pour moi, la rencontre sympa aura été le Campo San Margherita (j'espère qu'il est bien orthographié... Sinon sans doute quelqu'un ira pleurer et se moquer chez des blogs amis :-) ).
Ce coin, pas loin de San Polo, de la divine église Santa Maria dei Frari, et de la rigolote église San Pantalon, est une place de village.

Le soir, tous les bars l'entourant s'animent. Des jeunes ou moins jeunes fument une cigarette verre de vin a la main : sans doute refont ils le monde eux aussi... La bière n'est pas la boisson principale ici, et la N7 est loin, mais l'esprit est le même...

Un billet avant mon départ a Venise. Le Venise Marseille est a midi : normalement les inondations de cette nuit sont finies.
C'est bien : je pourrais retrouver bébé faucon vers 15 h.. (Oui il manque un peu...)







vendredi 29 mars 2013

Venise panoramique (jouons avec l'iPhone)

Tiens ? J'ai découvert aujourd'hui le mode "panoramique" de l'iPhone 5. Ça marche bien c'est rigolo.

Dernier soir sur Venise. Il pleut mais c'est cool. On ira boire des canons place San Margarita. Il me plaît ce coin...






jeudi 28 mars 2013

San Marco reste San Marco...

Pas de surprises... Hier sous un froid mais beau soleil, ou aujourd'hui sous une pluie glaciale, la place San Marco était radieuse .
Oh, il y avait bien un échafaudage ci et là. Mais le touriste n'en a cure...

Pendant ce temps, chez moi, j'ai vu qu'Hollande restait Hollande. Pas de surprise pour moi : j'ai toujours pensé qu'il s'était moqué du peuple français et avait surfé non pas sur des mensonges (restons digne), mais sur la détestation vers son adversaire pour rafler le gros lot.
Maintenant it´s time to paid comme dit Bruce Willis aux mechants : Diesel, retraites, allocations familiales pour les " plus riches" (avec un curseur mot bien bas), nous n'avons pas fini de payer.

Je suis de visiter demain le palais des Doges et quelques îles... On s'occupera de parler de cette triste classe politique. (Au pouvoir mais aussi dehors) a mon retour.
Et puis on insultera bien fort et bien salement le Front de Gauche, puisqu'ils nous invitent a parler dru et cru... Mettons nous a leur haut niveau d'exigences morales et humaines...

Sinon pluie ou beau temps, San Marco c'est magique. Mouillé et plein de monde, mais magique...



mercredi 27 mars 2013

Pas que la place San Marco à Venise...

En plus des canaux et des églises en veux tu en voilà , j'ai remarqué un chouette nombre de petite place chaleureuse comme tout.
J'en ai des comme ça a Nîmes ou Avignon, place simple où l'on se sent bien...

A Venise y en beaucoup. De la connu San Paolo jusque a la toute petite en face des facs, des places qui appèlent a boire et partager le verre en terrasse...









Mort d'un appareil photo (Panasonic DMC-TZ3)

"Que c'est triste Venise", chantait le chanteur... Il ne croyait pas si bien dire.

Cela donne des photos avec des assez laides teintes de rosé sur les contours... Le rosé, personnellement, j'aime beaucoup. Surtout le Tavel, le Lirac, et aussi un Beaujolais rosé du père d'un ami de promotion qui arrive à sublimer le Gamay. Mais sur des photos de ce Panasonic acheté en Novembre 2007, j'aime beaucoup moins.

Falconette, qui positive en chaque instant (une leçon de vie...) trouve que "ça fait un style aux photos". Elle n'a pas tort. Mais je crains néanmoins qu'un truc ait merdé dans cette appareil, que j'ai finalement bien utilisé et bien fait vivre... Mais qui n'aura pas supporté Venise finalement...

J'ai acheté un petit frère pour Noel, un Sony qui mitraille vraiment bien. Et l'iPhone 5 est excellent lui aussi (quand bébé bouge il a un peu plus de mal à suivre). La relève est donc assurée.

Mais pour tout ce que j'ai vécu avec mon Panasonic Lumix, j'ai un peu de peine ce soir... Je la noierai dans du blanc italien...

Pause à Cannaregio...

Un petit sandwich et un expresso pour reprendre des forces... (Et un peu de Wifi aussi)





Casa falcon...

Amusant... Je viens de me connecter ce matin sur mon blog, et je vois que l'adresse est "falconhill.blogspot.IT". Amusant...

mardi 26 mars 2013

Tiens ? Je suis à Venise...

Pour les amis qui se faisaient du soucis, qu'ils soient rassurés : nous sommes bien arrivés à Venise. Il fait beau, quoique froid (4°C au sol, ça pique quand Marseille affichait un 14°C au départ de l'avion). 
 Par contre que mes amis m'excusent : je ne leur ferai pas de lien. La connexion à l’hôtel est bordélique. Elle est gratuite (certes), mais autant elle marche superbement bien avec l'iPhone (d'où je peux répondre aux trolls du PdG qui se multiplient aussi vite que le chiendent dans ma pelouse, pour au moins autant de nuisance), autant sur mon PC de bureau c'est nul. Bouh.
Cela ne m'empêche pas de poster mes premières images de Venise. Son grand canal, ses canaux de partout, et encore je n'ai pas réussi à faire ressentir toute cette magie d'une ville que je n'ai vu que partiellement, mais... Mais ça parait être un conte de fée...

Par contre, en France, quand je rentrerai, qu'on arrête de me gonfler avec les "Venise provençale", "gardoise", "du Nord", "Vauclusienne", ou quoi que ce soit... Chez moi, des Venises gardoises j'en ai deux ou trois : un village (charmant certes) avec un ruisseau au milieu, pouf on dit que c'est la Venise du canton. Faut arrêter de déconner.

Enfin je dis ça... Je suis content d'être à Venise. J'espère que je pourrais un peu suivre les histoires en France, et faire profiter aux gens qui m'aiment bien (ou ne me détestent pas, il doit en rester un peu j'espère...) des quelques images que j'aurais réussi à capturer.
Juste faire partager un peu de ce que je ressens ici...

Libre de ses amis... (ne pas oublier)

Je pars à Venise dans une paire d'heure. Ce 26 Mars 2013 m'est plutôt sympathique. En plus, il fait beau...

Ce même 26 Mars d'il y a trois ans, il faisait un temps magnifique également. La veille, avant d'aller à l'apéritif offert par une association, j'étais allé courir une heure. Je sortais de ma convalescence d'une cheville brisée par une plaque de verglas. Et je reprenais du poil de la bête. C'était sympa...
Ce 26 Mars au matin donc, une amie proche m'appelait sur les coups de 8 heures du matin. Mon iPhone était éteint, elle m'avait laissé plusieurs message dessus depuis une heure... Elle est adoint de mon village, et elle m'apprenait que je venais de perdre à la fois un père, un grand frère, un ami... Accessoirement, il était le maire de mon village, mais pour moi c'était surtout ces trois premières choses.

Ce 26 Mars il y a trois ans, je ne l'oublierai jamais. Je ne peux pas ne pas écrire ce même billet tous les ans, même à quelques instants de partir en voyage avec Falconette. Mais je ne peux pas ne pas y penser.

Pendant que je courais hier, il m'est revenu en tête cette chanson de Calogero, "c'est dit". L'album était sorti fin 2009 je crois. Je me suis souvenu d'un moment assez fort.
Quelques jours avant la mort de mon ami, nous avions un repas à midi. Avec lui, et un maire localement important. C'était un repas intéressant. Évidemment sympa. Par contre, sur le chemin du retour, je me posais des questions... Douté... Je doute toujours de toutes manières.

A ce moment là, je doutais de moi. Je me demandais si cet ami Maire était vraiment satisfait de ce que je faisais. Je doutais de mon travail, de ma capacité à être à la hauteur. Je doutais aussi de ce que je lui avais montré, en tant que membre de son conseil municipal qui lui était proche, mais aussi et surtout en tant qu'ami. Je doutais...
Et puis Calogéro est arrivé sur Oui FM ou sur RFM, je ne sais plus... "On est libre que de ses amis, c'est dit...". Comme un message de me dire "mais bordel, qu'est ce que tu te prends la tête avec les gens que tu aimes, et qui en plus t'aiment aussi ?"...

Deux ou trois jours après, et un apéritif ensemble plus tard, il mourrait. Et chaque fois que passe cette chanson, je pense à lui. Je pense aussi égoïstement à mon doute du moment. Idiot peut être, mais on ne raisonne pas toujours ses sentiments...

Je serais à Venise dans quelques heures. Ce soir dans la Basilique Saint Marc, à Santa Maria della salute, ou à San Zanipolo, je penserai à lui. Très fort...