dimanche 14 octobre 2018

En marche vers les extrêmes insoumis et national ?

Le départ de personnes comme Lienemann ou Maurel du Parti Socialiste pourrait n’être vu que comme une anecdote. Ils ne représentent pas grand-chose, et finalement c’est leur droit de quitter un bateau en perdition qu’ils ont contribué à faire échouer sur les récifs. C’est amusant de voir que ceux sont les frondeurs et fossoyeurs d’Hollande qui ont tué le PS qui aujourd’hui hurlent leurs départs. Si j’étais socialiste, j’applaudirais et soupirerais de soulagement.
Moins anecdotique est la position de ces personnes qui quittent un parti républicain en appelant à des plateformes commune avec la France Insoumise de Mélenchon, mais aussi de personnes comme les beaucoup moins fréquentables Danièle Obono ou Eric Coquerel. Ce rapprochement entre des socialistes et cette gauche brune, qui pour moi a quitté le spectre républicain depuis qu’elle s’est vautré dans le soutien à la délinquance ou au fondamentalisme religieux, est dérangeante.

Elle me dérange autant que quand des membres ou militants de la droite républicaine parlent de rapprochement avec le Front National. Le Pen n’est pas moins dangereux que Obono ou Coquerel. Et malgré des personnes de qualité (Ruffin, malgré ses coups d’éclats, a fait une intervention remarquable à l’assemblée nationale cette semaine), la France Insoumise est aujourd’hui un parti qui n’a aucune leçon à donner au Front National.


Pour autant, le problème aujourd’hui est bien la présidence Macron et son mouvement politique opportuniste LREM
Le Point de cette semaine relève une réaction assez juste du Républicain Bruno Retailleau, quand il met en avant que Macron « nous mène droit vers Le Pen. Avant Salvini il y avait Renzi. Le progressisme n’est pas une doctrine ». Je partage ce constat, même si me demande si Macron, à part son égo, a vraiment une doctrine.
D’ailleurs à part l’opportunisme et la joie de jouir du pouvoir et de vouloir le garder à tout prix, y a-t-il une doctrine chez LREM ? Nous le voyons localement avec un député inexistant (sauf à faire des selfies), ou quand il veut exister industriellement à coté de la plaque, et quelques mairies (dont la principale) qui se veut LREM, mais qui offre un boulevard aux Insoumis ou aux amis de Le Pen.

Cette présidence Macron, qui est un accident de l’histoire, mène la France dans un ravin. Et on n'a aucune idée de ce qu'il y a au fond de se ravin, mais ça n'a pas l'air top.
Elle a mis en avant une génération (Bergé, les opportunistes de droite et de gauche, mon député…) véhiculant des valeurs basées sur une arrogance sans nom, une servilité envers le pouvoir tout puissant et centralisé, et un mépris pour qui ne se prosterne pas au pied de sa toute puissance Macron. Une génération qui doit beaucoup à la catastrophique présidence Hollande, aux fameux frondeurs plus haut dans mon billet, mais aussi au Canard Enchainé et aux révélations qui ont tué la droite républicaine au « bon moment ».

Dans ce marasme, l’excellent billet de Maxime Tandonet qui rend hommage à ce très bon « j’espère que le pays ne vous le pardonnera pas » (à LREM) de François Ruffin (j’en parlais plus haut), donne une touche d’espoir. Notamment en citant une nouvelle génération au sein de la droite républicaine de « personnalité honnête », d’où pourrait repartir la reconstruction de la démocratie française et de la droite républicaine.
Il cite à l’assemblée les estimables Julien Aubert (pour qui j’ai plus que de la sympathie), Guillaume Larrivé, Constance Le Grip. Et au Sénat les excellents Gérard Larcher, Bruno Retailleau (justement) ou Philippe Bas, qui ont cette épaisseur d’hommes d’état qui manque à la bande adolescente chez LREM. J’ajoute à cette liste les remarquables Pécresse et Bertrand, qui ont également prouvé, dans leur magnifiques victoires aux régionales et dans l’exercice du pouvoir, que le pays pouvait compter sur eux.
Des gens qui, je l’espère, débarrassera la droite de ces repoussoirs politiques que sont les Dati, Morano, Ciotti ou Wauquiez.

Cela évitera que le pays ne parte dans les bras des extrêmes. Les deux, insoumis ou national. Les deux dangers pour notre république.
Et qu’on cesse au plus vite avec cette imposture en Marche. Mais je pense que ça ne durera pas encore 3 ans et demi…

vendredi 12 octobre 2018

En marche vers un ras le bol fiscal dans le Gard

LREM et ce qui reste de ce gouvernement fantôme ne cesse de le hurler : les impôts baissent. Youpi. Sinon, comme le répètent les députés LREM (qui connaissent par cœur les éléments de langage présidentiel), si tu paies plus cher c'est que tu es un riche (donc bouh c'est laid), où que ta mairie ne jour pas le jeu.

C'est le cas de mon village. Roquemaure est souvent dans le midi Libre en ce moment. Que ce soit contre ce projet de PLU délirant (j'en écrirai un billet tiens). Ou pour sa politique fiscale abjecte.
Roquemaure, pourtant dirigée par une municipalité de la "vraie droite", a augmenté ses taux de 25% en Avril.
Midi Libre parle de ce village fantastique, dont l'adjoint au village (vraie droite je le rappelle) pourrait être très en Marche, tant il se fout de nous.

L'article est délirant. En plus de nous massacrer fiscalement et d'avoir des choix hasardeux qui ont ruiné la commune, la municipalité se fout de notre gueule. Totalement.
La commune de Roquemaure (Gard) n’a pas augmenté son taux de taxe d’habitation depuis 2008. Mais elle devrait lui rapporter beaucoup plus cette année (+24 %). La municipalité a en effet décidé de supprimer un abattement : "Un cadeau que la commune faisait, qui n’est pas obligatoire. L’État fait déjà un cadeau de 30 %. Nous avons considéré que cela serait indolore, à part pour les 20 % non exonérés", justifie l’adjoint aux finances. Cet abattement correspondait à une somme de 50 et 65 €. "Ce n’est pas énorme, insiste l’élu. Et notre taxe d’habitation est très basse. 83 à 84 % des gens sont déjà exonérés". Il précise que la ville a besoin "de collecter" alors que les dotations de l’État baissent depuis 2014. "On a perdu 300 000 €. C’est énorme !". La fin de l’abattement, plus la mise en place de la taxe sur les logements vacants devrait en partie compenser. Enfin, Roquemaure appartient au Grand Avignon, qui a augmenté son taux. Alors l’addition finale sera-t-elle vraiment indolore ?
Indolore qu'il dit ce brave élu... On dirait du Aurore Bergé. 

Je fais parti des "privilégiés". Ceux qui travaillent pour payer des impôts, et pour financer les baisses et les aides pour les autres. Je me suis pris au mandat précédent des hausses d'impôts sans précédents : allocation familiale, quotient familial, j'ai tout supporté.
Et je continue. Pour aller travailler avec mon véhicule diesel, je paie. Pour amener à l'école avec cette même voiture, je paie. Je me fais fracasser. En plus je me chauffe au gaz. 

Je paie la cantine et les activités scolaires de mes enfants pleins pots. Aucune aide. La prime de rentrée scolaire, bien sur, je la paie pour les autres. 
Et non je ne vis pas dans le luxe. Je bosse jusqu'à tard le soir. Mais j'ai le salaire limite qui fait je suis un "privilégié". Je bosse pour payer des impôts. Je suis un honnête père de famille qui s'occupe et éduque ses enfants. Et je paie pour les autres.

Donc je reviens aux déclarations de mon élu. Grace à lui, je paie 15% de plus ma taxe d'habitation. Cela lui permettra de faire des investissements totalement délirant et de dépenser mon argent à des études d'urbanisme qui mettront des HLM en face de chez moi.
Hier, ma taxe d'ordure ménagère était augmenté de 10%. Pour un service dégueulasse. Au mandat précédent, les ordures ménagères étaient gérés par un service local. Le coût était bas, mais le travail était fait tous les jours, par des agents qui connaissaient et aimaient le village. Aujourd'hui, Véolia passe trois fois moins qu'avant. Le résultat est déplorable, et il est plus cher. Bravo les gars !

Pour finir, que mon député En Marche et ses copains ne la ramènent pas. Le gouvernement savait très bien que son coup de rabot fiscal était un coup d'épée dans l'eau qui n'aurait qu'un impact : faire augmenter les impôts locaux. En disant "dans 4 ans on supprimera pour une partie des gens la taxe d'habitation", il fallait être juste idiot pour ne pas imaginer que certains se serviraient sur la bête. C'est humain. 
Comme c'est facile de dire aux collectivités de faire l'effort, pendant que nous on change la piscine de Brégançon et les services de vaisselle de l'Elysée. Et c'est dégueulasse de parler de "hausse du pouvoir d'achat" quand 20% des ménages se font massacrer fiscalement, et que demain le carburant va encore augmenter. 

Jusqu'à quand cette mascarade va t'elle durer ?

Demain je parlerai du PLU tiens... La aussi nous avons une gestion délirante...

dimanche 7 octobre 2018

Apprenons à dessiner un dimanche soir

Commencer par des jolis modèles. Et en utilisant la transparence.
En parlant de transparence faudra que j’écrive un jour un billet sur celle de la mairie de mon village (j’ai déjà parlé de ce projet de PLU qui va mettre des HLM en face de chez moi dans les jardins de propriétaires qui sont aujourd’hui menacés car ils gueulent un peu). 

Faudra aussi que j’écrive sur cette présidence Macron qui est une blague qui nous coûte cher. Fiscalement, économiquement, socialement et politiquement. 
Je suis de ceux qui pensent que l’élection de 2017 a été volée. Je pense que En Marche est une imposture. La droite s’est flinguée toute seule, même si certains lui ont aidé à tenir le pistolet dans le bon sens. Quel dommage que l’on n’est pas su deux mois plus tôt le côté sombre de François Fillon...


samedi 6 octobre 2018

Anniversaire et boules de cristal

J’ai “fêté” (avec des guillemets) mes 41 ans cette semaine. Une semaine juste affreuse. Et un 4 octobre juste horrible. 

J’ai eu quand même la chance de voir une nouvelle fois que Falconette est adorable, et que j’ai des enfants formidables. Que j’ai bien guidé puisqu’ils sont fans des Dragon Ball, plus jeune que moi (j’avais 9 ans quand c’est arrivé en France).


J’ai eu l’occasion d’avoir la larme à l’œil.



A part ça j’écris des billets sans tellement de fond. Mais je n’arrive pas. En ce moment j’écris à d’autres, pour d'autres. Je n’arrive pas à écrire pour moi.

Mais j’ai de la chance d’avoir mes proches. Même si je ne les ménage pas et que j’ai l’esprit un peu loin...

vendredi 5 octobre 2018

Apéritif d’octobre

Je profite une des dernières fois de mon extérieur.


Sinon semaine horrible. Et en plus je continue de vieillir...

mardi 2 octobre 2018

Rien de bien formidable

Sinon d’avoir le Wifi dans le TGV et d’avoir pu récupérer, à 1 minutes près, le TGV de 17h37. Des taxis sont parfois formidables, celui que j’ai eu l’a été.


A part ça rien. Tgv Avignon Paris Avignon pour deux heures et demi d’une réunion dont j’aurais pu me passer. L’humanité n’aurait pas hurlé contre mon absence. 
Des soucis et des inquiétudes. Pour des gens que j’aime.

Et ce soir un ras le bol général. Apaisé par le fait d’être au bout du bout de ce train. Et d’être bientôt chez moi. Je verrai les enfants avant qu’ils se couchent, et c’est chouette. 

Sinon tout va bien. 

lundi 1 octobre 2018

Hier encore

Hier encore est une de mes chansons préférées.

Quand justement j'avais 20 ans et que j'arrivais en train à Lyon le dimanche soir, j'aimais écouter un concert de Charles Aznavour sur mon walkman (à K7...) en marchant dans les rues de Lyon. Aznavour, pour moi c'est Lyon : j'ai découvert son répertoire pendant que je faisais mes études, et je trouvais que la ville était à l'image du chanteur.
J'ai reçu la nouvelle par un push sur l'iPhone tout à l'heure, qui m'annonçait que ce chanteur était mort à 94 ans. Je l'aimais beaucoup. Je ne l'ai jamais vu en concert, je ne le verrai jamais.
Il avait un répertoire formidable, et l'amoureux de la chanson française, des textes et des voix, en a plein en tête de ces chansons. "Hier encore" est une de ses plus connus.

Il avait fait un duo merveilleux avec Elton Jonh sur cette chanson, en français et en anglais. Dans un album de duo, je me souviens d'un "il faut savoir" avec Johnny Hallyday, qui était formidable.

C'est drôle, mais Aznavour que l'écoute souvent que je suis triste. Il a écrit une une série de chanson de rupture comme personne... Le "on ne veut plus de nous ici" quand il parle à son chien est magnifique.

Une autre chanson est magnifique. C'est "non je n'ai rien oublié". Pour un malade de la mélancolie comme moi, cette chanson m'évoquait mon premier amour (il me l'évoque toujours). Elle est belle cette chanson.

Puis "Paris au mois d'Aout" m'évoque la Comète. Et le "nous nous reverrons un jour ou l'autre" avec Thierry Le Luron me fait toujours frissoner.

En écrivant ce billet je me rends compte qu'en fait je suis triste. J'ai lu la nouvelle avec une sorte de fatalisme. Parce que le boulot. Parce que pas la pêche déjà.
Je n'écouterai pas du Aznavour ce soir si déjà j'ai pas la forme. Je lui rend le truc à Charles...

dimanche 30 septembre 2018

Septembre vide

L’enquête publique dans mon village me rappelle que si le nouveau PLU de mon village passe, je ne verrai plus le soleil se lever entre deux pins. Il faudra que je termine ma lettre à l’enquêteur public, même si son avis reste consultatif. Et que mon opinion restera personnelle...


Sinon Montpellier vient de mettre le 3ème but dans le derby contre mon Nîmes. Je souffre mais la bière (une costaude) m’aide à tenir.
Sur BFM les frères Bogdanov sont interviewés, mais même s’ils font peur aux enfants et qu’ils font rire, ils le passionnent. J’adore la science, les maths et l’espace, et ces gens me fascinent.


 
A part côté blog, si le Wikio existait toujours j’accepterai de sombrer dans le classement. J’ai rien bloggué ce mois ci, sinon des billets de rien. Mais c’est ce que j’ai envie de faire.

Dire que ma mairie est nulle, que leur politique fiscale mérite des réactions pas très humanistes, et que ce gouvernement Macron qui va continuer à nous massacrer fiscalement et à tuer des familles et notre économie est facile. Je le ferai plus tard.

Ce soir je bois sur ma terrasse. Et le derby est interrompu à cause de bordel en tribune. J’aime pas

samedi 29 septembre 2018

jeudi 27 septembre 2018

Souvenirs de Port Camargue - carte postale estivale

Les vacances sont déjà loins. L’été parti depuis le début de la semaine. Pourtant je suis toujours sur ma terrasse, avec une bière (double) et un iPad qui diffuse C dans l’air. 
Je revois mes photos d’été. Oui j’aime le faire du mal. 

Ma fin août a été gardoise. Le Grau du Roi, Aigues-morte et Port Camargue ont été mes maisons secondaires. Et j’ai un docteur et ami qui a un bateau et aimerait apprendre la voile à mes enfants. C’est super.

Je me demandais si j’allais écrire un billet sur les impôts. Ma mairie (vraie droite) qui a soutenu Lemaire aux primaires de la droite (!!!), a explosé le taux d’imposition. 

Ordures ménagères + 10%, pour un service plus deguelasse que quand j’étais en charge de ce service. Et la taxe d’habitation +15%. Explication ? On anticipe la fin de la taxe foncière...
Après Darmanin Le Maire Macron et mon député (la star des selfies) nous parlent pouvoir d’achat et bonne gestion. En rappelant que dans 3 mois le gazole va encore exploser.

Mais tout va bien, En Marche c’est le nouveau monde. Jamais la classe moyenne n’a été aussi frappée et prise pour des cons. Mais comment se battre ? 


J’écris ces commentaires en voyant ces photos de bateaux. Le salaire de notre famille ne nous permettra pas de s’en acheter. Mais on paie tout plein pot, sans aide ni considération.
Et j’ai un député qui me parle hausse du pouvoir d’achat alors qu’entre gazole, fiche de paie, impôt locaux et d7r le revenu, je me suis fais défoncé cette année. 

Allons bon... je regarde les bateaux, cet endroit divin du Gard. Le reste... personne n’est dupe.








samedi 22 septembre 2018

Début d’automne

Un début d’automne. Une Grimbergen (enfin 2). Un bébé qui a 7 ans maintenant, et qui veut être avec son papa pendant son apéritif du samedi soir. Je crois qu’il faisait un temple run.


C’est un morceau de vie, ou un « billet de rien », dans le sens où je l’entend. Pas péjoratif, car ceux sont les billets que je préfère écrire, ceux ou je partage des morceaux et moments de bonheur.

J’aurais pu envoyer une photo de bébé 2 en kimono qui prépare une saison de judo. J’aurais pu envoyer une photo de nous devant une partie de Dragon Ball Z sur PS4. Mais ça je le garde pour les proches. 

Je me dis que je posterai plus tard des billets pour parler de l’augmentation des impôts locaux chez moi, par une mairie délirante. Je posterai combien la politique fiscale de ce gouvernement m’aura sanctionné de manière injuste. Juste le gazole. C’est insupportable. 
Je parlerai aussi des positions (si on peut utiliser ce terme) de mon député et d’élus locaux chez moi, et qui auront un impact désastreux et mortel sur mon territoire. Et au delà. 

Mais ce soir, j’écris un billet de rien, de chez moi. Je le fais en buvant un Lirac blanc qui va me faire mal à la tête. Je me reposerai demain.

C’est l’automne...

mercredi 19 septembre 2018

Carte postale d’une église transformée en brasserie

Carte postale de Nevers encore. En prenant la photo je savais que j’en ferais un billet. D’abord parce que « Saint Génies » est un saint qui a donné le nom d’un village qui a vu naître mon papa, des amis, et des jolis petits enfants. 
Ensuite car c’est un moment d’histoire. Les plus belles choses peuvent aussi naître de délires collectifs. Et la révolution française a donné des choses merveilleuses mais y a aussi des moments particuliers.

J’ai toujours eu une affection pour les églises et les endroits où l’homme et le divin se sont rencontrés. Les croix au milieu de rien me fascinent. 

Pour autant j’adore l’idée d’une église transformée en brasserie. Elle m’est sympathique. 




Qu’une église se transforme ne me choque pas. Qu’elle devienne un hôtel, un musée, même une boîte de nuit ou un office de tourisme ne me choque pas tant que ce patrimoine qui a vu passer des hommes et des âmes reste ce qu’elle est.
L’idée très violente et conquérante d’un Dalil Boubakeur qui, dans une indifférence (complaisance ?) évoquait que des églises pouvaient servir au culte musulman m’est beaucoup plus choquante. 



Encore une carte postale de vacances, alors qu’elles sont loin.

mercredi 12 septembre 2018

Attaque de poux et indignité nationale

Morceau de vie de parents. La rentrée a donné du travail aux coiffeurs et à la maman. Malgré la rigueur dans notre hygiène et dans ce qu’on inculque à nos enfants, force est de constater que toutes les famillles n’ont pas ces exigences. 

Force est de constater que ce matin des poux ont été vu sur la tête de bébé 2. Falconette a tous retourné la maison, qui sentait bon javel et produits ménagers. Ce soir je dormirai dans des draps propres. Et les bébés auront des doudous propres.


A part ça l’élection à la tête de l’assemblée nationale de Richard Ferrand est gênante. Elle me donne un drôle de sentiment. Il a été visiblement très sympathique avec sa famille quand il était député, et il finit 4ème personnage de la république. 
Quand je vois que fait ce nouveau monde politique, je regrette que la présidentielle ait été pourrie par les révélations du canard enchaîné en février. L’électeur aux primaires de la droite aurait été informé trois mois plus tôt, le résultat aurait été différent, et nous aurions autre chose qu’un Al Pacino a l’Élysée, et un clan aux pratiques assez gênantes. 

Mais bon, ma priorité c’est les poux. C’est le projet de PLU qui va permettre de construire des HLM en face de chez moi. C’est l’augmentation de 25% de mes taxes locales votée par ma municipalité pourtant qui se veut de droite (mais qui fait n’importe quoi d’une manière générale). C’est un tissu industriel local qui malgré les selfies de mon députés avec des ministres se délite et des proches qui se retrouvent au chômage.  

C’est ma famille. Et les gens que j’aime.