mardi 24 mars 2020

Ne plus vendre d’alcool. Vers quelle société allons nous ?

Je suis tombé ce soir sur cet article dans le midi libre. Le préfet a décidé d’interdire la vente d’alcool dans l´Aisne. Bon...

Le climat n’est ni au débat ni à la réflexion. Dans mon village certains scrutent et sont limites de dénoncer ceux qui marchent ou vont dans les commerces à pied.

C’est con. Ce soir je suis allé à Intermarché pour acheter des viandes. Des légumes. Mais aussi une bouteille de whisky. Un « de base ».
Dans l’Aisne je n’aurais pas eu le droit. Et comme je l’ai fait en marchant (émission carbone zéro...) certains voudraient le dénoncer.

Je me demande si nous ne sommes pas en train d’accepter des choses... inacceptables. Mais le temps n’est pas a7 débat, il est à baisser les yeux et à rester chez nous. 
Par contre demain il faudra se poser des questions, sur ce que l’on a accepté finalement facilement. 

Ma cave de plus de 300 bouteilles de vin, des bières en veut tu en voila, et des bons whisky... je ne suis pas à plaindre.
Ma femme et les enfants ne risquent rien. Mais quand même... on se rend compte de ceux qu’on vit ? Et ce qu’on accepte ?

Hier c’était le climat, aujourd’hui la santé. Demain ? 

Non y a un truc qui me dérange. 


lundi 23 mars 2020

Serge Lama nous parle. Je l'embrasse, à Serge... Et je t'aime

Ceux qui me lisent depuis longtemps on peut être compris que mon icone s'appelle Serge Lama. J'aime l'homme, sa vie, son écriture, sa philisophie.
Il a failli mourir et a vu les gens qu'il aimait mourir. "C'est mon ami et c'est mon maitre" est à écouter, ou lire. Car ses chansons se lisent. 

C'est un poète (il ne faut pas les vivre, il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre...). Dans le beau sens du terme.
Lire ses chansons.

Son mot m'a touché.

Serge, tu es invité dans le Gard quand tu veux, et quand tu peux. On t'aime, je t'aime. 


[LE MESSAGE DE SERGE]

Mes chers amis,
Je fais partie d'une génération qui, exception faite de la guerre d’Algérie, n'a pas connu de guerre sur son territoire. Je pensais terminer mon existence dans ce confort-là. Eh bien non, me voilà comme vous tous enfermé. Je ne vois ni mon fils, ni ma petite-fille. Je n'entends plus le joli violon de ma belle-fille. Mes amis sont dispersés à travers toute la France. Lors comme vous, c'est à travers le téléphone portable dont j'exécrais l'existence avant cette pandémie que je reçois ma pinte de sourires et de bienveillance.

En un mot, je suis comme vous, et ne jouant d'aucun instrument comme Calo dont je salue la superbe chanson humaniste, ou comme mon amie de longtemps Marie-Paule Belle, je n'ai que mes mots qui, dès qu'ils ne sont pas en vers deviennent banals.

Mais je pense qu'il aurait été de mauvais aloi de vous écrire en vers ce qu’il faut exprimer en mots de tous les jours, alors j'en suis réduit à la prose. Les temps sont difficiles comme le chantait ironiquement Léo Ferré.

Il faut d'autant plus se serrer les pensées positives les unes contre les autres, vu qu’on ne peut plus se serrer les coudes.

Il faut s'unir dans une même et seule pensée volontaire et joyeuse car, pour citer François Mitterrand : « Je crois aux forces de l'esprit ».

Je ne me sens pas catholique mais, comme la philosophe juive Simone Veil, je me sens chrétien. Et pour citer Musset : « Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ». Il faut faire appel à cette parole primitive enfouie dans nos cœurs. Mais je veux également que ma parole soit laïque, mais à la façon de l'un des écrivains que j'admire le plus, en tout cas le plus cher à mon cœur depuis l’adolescence : Albert Camus.

Applaudissons chaque soir à 20 heures pour saluer les efforts extraordinaires que fait tout le personnel médical et aussi pour montrer à notre voisin qu'il n'est pas seul.

Applaudissons chaque soir à 20 heures pour saluer les efforts extraordinaires que fait tout le personnel médical et aussi pour montrer à notre voisin qu'il n'est pas seul.
Soyez prudents, croyez dans le désir d’espoir.
Je vous aime.
Serge Lama

dimanche 22 mars 2020

Ca arrive proche de chez nous

Message pas marrant.

Saint Hilaire Cusson la Valmitte dans le Forez. Le village de Falconette, mon deuxième (bis) village, celui de mes enfants.
Un mort du Covid-19. L'information vient de mon beau père, un adjoint qui le restera (peut sera t'il maire ?).



Même au milieu de rien cette merde tue.

Chez moi dans mon village, deux cas sont répertoriés. Je vais courir dans les vignes mais Falconette a a peur. Et moi aussi ça commence.

Demain je suis en vacance. C'est con mais c'est vrai. Je scarifierai le jardin. Je sais que dans le Gard le pic arrivera cette semaine, source médecins. Et apparemment je vais rester confiner longtemps encore.



Syndicalement j'ai des accès au boulot, que je n'utilise pas. Je ne sers à rien. Sinon à dire que la performance est moins importante qu'autres choses...

vendredi 20 mars 2020

Croire ? Oui mais sans me sentir coupable

J’ai posté sur mon Instagram une photo prise le 1er janvier sur le Mont Saint Clair a Sète, cette ville que j’aime tellement. Elle est dominée par une croix fabuleuse. Belle. Qui m’inspire toujours.

J’utiliserai demain la dérogation de sortie pour aller voir une autre croix qui domine mon village. Ça me fera du bien, j’irai avec un des deux bébés, Et qu’on ne me donne pas de leçons, ça ne va pas avoir un impact sur la santé du pays d’aller sortir 30 minutes dans les vignes et forêts à côté de chez nous.

Dans des coins où là densité est peu élevée, qu’on arrête de les stigmatiser et les montrer du doigts. Ils paient les déserts médicaux, un carburant cher, un abandon des pouvoirs publics. Les gilets jaunes partaient des campagnes.
Aujourd’hui, dans mon village, certains se regroupent sans se faire embêter. Mais une émeute urbaine ferait sans doute mauvais effet, mieux vaut contrôler le couple de petits vieux qui vont faire le tour du pâté de maison.

Enfin la polémique arrivera bientôt. Je reviens sur la photo de La Croix.

Je suis croyant. Je ne crois pas en tout, et je suis un croyant libre. Mais j’ai envie de croire qu’il y a un dieu qui nous aime. Et qu’il nous demande d’aimer son prochain. Les deux lois du départ. 
Je n’ai jamais demandé à Dieu d’aider Nimes ou Marseille à gagner un match, il a autre chose à foutre. Je ne l’ai jamais sollicité pour mes problèmes perso et professionnels. Encore moins pour la politique.

Par contre s’il peut aider l’humanité, qu’il le fasse. Merci à lui.

Sinon j’étais en congés aujourd’hui. Je devais partir une semaine en Dordogne, le VVF me propose de reporter les vacances l’an prochain. C’est volontiers.


jeudi 19 mars 2020

Confinement sous un cerisier, mais...

Mon cerisier est une fierté chez moi. Le voir grandir et s'embellir, même étant bloqué chez moi, c'est un bonheur, une chance. J'ai fait mon télétravail sous ce cerisier. Clairement.



Je pense fort à mon ami Nicolas, que j'aime beaucoup. A d'autres copains, collaborateurs, qui n'ont pas ce jardin pour supporter ce confinement. 
Je pense aussi à la chance que j'ai d'avoir une épouse et des enfants adorables.

Soyons clairs. Ma performance côté boulot est minable. Ce que je gagne en carburant, je le perds car la superette est plus chère que la grande surface plus loin.

Par contre, j'avoue que je n'ai aucun état d'âme à passer une heure dans les bois et les vignes entre 17h30 et 18h30 et ne voir personne. J'ai de la chance, oui. Je gagne moins qu'un salaire sur Paris, j'ai aussi moins de charges.

Je suis assez choqué de la polémique vis à vis des gens qui vont marcher dans les bois. Avec leur chien, ou leurs enfants. 


J'avoue M. le juge. J'avais mon attestation, ma carte d'identité, et j'ai passé une heure sans voir personne. A moins de 1 km de ma maison. Sans voir beaucoup de maison. A part me faire monter la fréquence cardiaque (j'ai fait du fractionné), aucun risque. Geste barrière, tout ça.


Je ne sais pas ce qui se passe à cet heure sur la place de mon village qui est souvent occupée par des gens dont les forces de l'ordre n'ennuient pas. Sinon ça fait des émeutes. Je ne sais pas ce qui se passe dans certains quartiers, mais personne n'en parle. Je suppose que tout le monde suit les consignes...

Mon cerisier va bien sinon. 



mercredi 18 mars 2020

Vulgariser ce bordel

Ça m’a amusé.

Sinon ça ne me fait pas rire. Mais j’ai de la chance. J’ai une forêt derrière chez moi et vignes. L’attestation me permet de marcher, c’est bien. Je ne vois personne, bon...

La situation est particulière. Je pense à mes amis et à ceux que je sais seul. Moi je suis avec une femme fabuleuse et des enfants. J’ai des amis. D’autres n’ont pas cette chance.


samedi 14 mars 2020

Mon cerisier n’est pas atteint par le coronavirus

Voir mon cerisier revivre tous les ans est un bonheur quand on en a vu mourir un.

Je n’étais pas au boulot hier. Je ne sais pas si je serai ou non confiné. Mais si c’est le cas j’ai mon jardin à m’occuper. J’ai taillé un olivier hier, j’en ai d’autre.

Mes enfants auront un jardin. J’ai des pokestops et des arènes Pokémon pas loin. 



Je plaisante, mais je suis surpris de voir cette sorte de crise cardiaque générale. 

mercredi 11 mars 2020

Soir de match dans un stade vide

J’avais adoré le Borussia - PSG, match aller. Ambiance formidable devant le mur jaune de Dortmund. Niveau de jeu élevé, intense. Falconette a un moment m’a demandé « tu joues à FIFA 20 avec le PSG » mais non, c’était un vrai match de foot. Dans une ambiance formidable.
Les 11€ payés pour RMC Sport j’étais content. Je n’ai pas regardé Lyon Juventus car je n’aime pas Lyon et que RealMadrid City c’est vachement mieux. Mais le match aller du PSG j’ai kiffé. Et j’attendais le retour avec intérêt. 

Et le retour se passera dans un stade vide. Et tous les matchs demain seront dans des stades vides. C’est terrible. Terrifiant. Inquiétant.

Demain soir j’irai soutenir la liste municipale pour qui je voterai. Je serai avec mon médecin, pas de risque. Mais quel sera l’impact de cette psychose sur les élections ? Psychose, c’est le mot.

Il paraît que demain le président va parler. Stade 3, c’est con. L’émission c’est Stade 2 qu’elle s’appelle, mais c’est...

Je reviens sur le foot. L’an passé les gilets jaunes ont perturbé le championnat. Cette année c’est une grippe. Qui parait il n’est pas anodine quand même. 
Ce soir je verrai un match dans un stade vide. Ça me rappelle la très belle chanson « le restaurant vide » de Serge Lama. 

Rome est vide je vois à la télé. C’est dingue...

Sinon je me dis que rester confiné chez moi 14 jours m’irait bien. Je taillerai mes oliviers, je jouerais à la PS4, je lirais. Je serais loin du boulot, un foyer qui me semble bien plus médicalement dangereux qu’un stade de football. 

Ce soir j’espère que le PSG passera quand même (Lyon non). Et que Marseille finira deuxième et Nimes et St Etienne restent en Ligue 1. 

samedi 7 mars 2020

Home sweet home

J’aime mon chez moi. Mon cerisier commence à bourgeonner. Le vent aujourd’hui m’a empêché d’attaquer mes oliviers. Mais que le ciel le soir est beau.




mercredi 4 mars 2020

Un verre de blanc ? A défaut de se serrer la main...


Le problème avec les verres de vin c’est que je les prends grands et que je l’ai remplis beaucoup. Quand j’utilise un BIB (Bag In Box), c’est pire.

J’aime boire et je déteste un verre vide. Pour ça qu’en bière je prend toujours une pinte, ou deux bouteilles de 25 cl. Alcoolique ? Si je n’avais que ça comme défaut...

Mon ami Nicolas fait remarquer qu’en effet plus personne ne blogue. Pourtant 49-3 en un week-end, virus, municipale, y en a des sujets. 
Bah... je passe sur Twitter je vois que les intelligents sont de sortie, c’est fou comme on est vite un « fdp »...

Aujourd’hui au boulot on nous interdit de nous serrer la main et de nous embrasser. On est à l’image de notre société : nous sommes des robots, plus d’affect, juste du rien.
Je suis en fait un punk suicidaire. Les gens que j’aime je leur serre la main avec affection, je les embrasse et les prends dans mes bras. 

Si je meurs c’est d’avoir pas détester les gens. J’étais jeune au début du SIDA. Mais j’ai l’impression qu’il faut se protéger pour avoir juste une relation « humaine ». 

Alors je bois. 

Le vin est un Laudun blanc. Pardon Brice. Je bois de tout. Mais tu restes les meilleurs 

lundi 2 mars 2020

Soir de fin d’hiver à Roquemaure #Gard

J’aime les couleurs de la fin de l’hiver. Le mien est toujours en train de continuer, mais je me battrai pour que le boulot ne me tue pas. Ça ne vaut pas le coup.

Le coup, c’est de voir des jolis paysages quand la nature nous les offre.


C’est profiter de mon village et d’aller marcher un peu le soir pour aller ramasser les pokemons qui amuseront les bébés. Pokemon Go c’est rigolo et je découvre ce nouveau monde...


Sinon je n’ai rien à dire sur le Coronavirus. Je ne l’ai pas. J’ai l’impression d’avoir en moi des maux pas gentils non plus, mais je connais les causes. A moi de me battre autrement qu’avec des combos whisky - somnifère qui font que la journée s’arrête net. Pour reprendre le lendemain, ça est le problème.


Pour en revenir au virus, interdire les poignées de main et les bises... dans mon environnement professionnel, l’ambiance est dure. Dans la société aussi. Insultons nous plutôt que de nous embrasser...

Si la liste de mon amie Nathalie Nury gagne demain à Roquemaure j’aurais un moment d’apaisement. Heureusement que je ne suis pas candidat cette année... je n’aurais pas tenu. 

Allez, je prends mon whisky. J’ai eu des Pokémon sympa, dont un (un gros tout bleu) qui plaira à bébé 2.


Le reste... le télétravail c’est bien. Reprendre vraiment le mardi ça fait un jour de souffrance de moins.

vendredi 28 février 2020

Finir la semaine

Une photo d’un coin de mon village que j’adore. 

Quand y a du soleil le moulin à vent ressemble à ça. 



Sur le reste peu de choses à dire. Je baisse la tête. Pas pour ramasser des Pokemons mais pour attendre que ça passe, sans trop de casses. Le boulot m’apporte des sous qui me permettent d’acheter la saison pass 3 de Dragin Ball Fighter Z à mes enfants. Mais il est en train de ruiner ma santé.
Je tiendrai le temps que je tiendrai. En tous cas je baisse la tête pour éviter les coups bas. Mais je reste droit dans les bottes sur bien des points. 

Je devrai être plus malléable avec mes principes et mes valeurs. Être plus « en marche » compatible. Mais loyauté fidélité franchise, mes trois piliers, seraient fragilisés. La c’est l’homme qui l’est, c’est dur. 

Bah. Profitons des fins de semaine.


mardi 25 février 2020

Rester positif c’est pas facile tous les jours

Des constats bêtes en rentrant ce soir. Après bébé faucon hier qui a fait une rentrée avec 39° de fièvre, bébé 2 a passé sa journée à vomir. 

Depuis deux mois je ne dors plus. J’ai des amis mais mes ennemis ont touché juste et fort. Et j’ai pris des coups auxquels je ne m’attendais pas. 



Je n’aurais pas été capable de subir une campagne municipale. Ne pas être candidat est presque une question de santé personnelle. 

J’écris des messages brefs. Pas positif. Mais être positif je ne le suis pas. 

Sinon l’avis du médecin Faucon que je suis n’imagine pas du coronavirus à la maison. Mais nous sommes tous malades oui. 

2019 était en fait une belle année avec le recul...


samedi 15 février 2020

Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux

Benjamin Grivaux est l’incarnation de ce que je déteste en politique. L’arrogance. Un certains arrivisme. Une manière verticale de faire de la politique avec cette satisfaction permanente de soi même, regardant toujours les gens d’en haut.
Il est l’incarnation du Macronisme. Cette manière de faire de la politique à la mode bulldozer. Arrogance, toujours. Opportunisme. 

L’histoire n’oubliera pas que ce « nouveau monde politique » qui promettait de transformer la France (rien que ça) l’a fracturé comme jamais. Elle a enfanté des nouveaux élus, par exemple ce triste député Son-Forget. Des Benalla. Et des opportunistes donneurs de leçons morale type Lemaire ou Schiappa.

Pour autant, j’ai ce soir une énorme sympathie pour l’homme Benjamin Grivaux. Je trouve inhumain et détestable ce qui lui est arrivé. 
J’ai été au courant de l’affaire hier soir. Pas eu le temps de toucher au téléphone. Et j’ai assisté le soir à cette histoire, désolante, désastreuse. 

« Le projet vivra mieux sans moi ». Je n’ai rien à dire sur le projet. Qui est un gloubiboulga mode « En Marche ». Mais cette phrase : « vivra mieux sans moi »... putain c’est dur, c’est violent. 

J’ai passé la pire semaine professionnelle de ma vie. Mercredi j’ai craqué. Humainement. J’ai eu cette tentation aussi de dire que les choses se passeront mieux « sans moi ». 
Parce que j’ai vécu un début d’année faite de diffamation et d’attaques personnelles sur des sujets qui m’ont fait mal. Rien de comparable avec Benjamin Grivaux, mais j’ai mal vécu une série d’attaque dont je pensais qu’elle coulerait sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Mais je me suis effondré. 

Je suis conscient de l’adage « tu es visible tu es visé ». j’ai été élu 13 ans, professionnellement je grimpe. Politiquement je suis (un petit peu) connu. Syndicalement je ne suis pas personne.
Et pourtant je me suis effondré. Je voulais disparaître parce que je me sentais être un poids pour des gens qui me font confiance. Je suis toujours un problème, mais je tenterai de redevenir une solution... (mais c’est un autre problème).

Mais penser que la terre tournera mieux sans nous... 


La diffamation et la délation sont des choses que je combat. Viscéralement. Benjamin Grivezux est attaquable sur ses idées et sa politique, pas sur ses merdes. 

Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux. Je te tutoies : bon courage à toi !

mardi 11 février 2020

Un soir dans mon village à Roquemaure

En m’arrêtant à la pharmacie, je suis quelques instants devant cette jolie qu’offre la nature. Il fait jour plus tard, et des fois on tombe sur des moments mignons. Lunaires. 



Je me disais que pour la première fois depuis 2001, presque 20 ans, mon nom n’apparaîtra pas sur une liste municipale. Sans regret. Je fais parti de l’ancien monde. Même si j’ai envie d’aider des républicains de droite à reconstruire une droite crédible. 
Et que je ferai. En bâtissant des ponts sur le Rhône. 

Pour autant sur ce scrutin local, je soutiendrai sans aucun état d’âme la liste conduite par la conseillère départementale et vice président du conseil général du Gard Nathalie Nury. Aucun état d’âme. Et avec tout mon cœur. 
Certains me diront qu’elle est étiquetée à gauche ? Oui mais c’est la meilleure des trois candidats. Et sa liste, composées de personnes loyales, compétente et fidèles, me plaît. Il y a des copains de droite, des gens avec qui j’ai été heureux d’être élu. Y a aussi des personnes de gauche mais de grandes qualités, et des gens ont sans doute une sensibilité politique mais ne l’ont jamais exprimé. 
Et Nathalie Nury est une personne fidèle. Une amie. Et une belle personne. Solide, compétente. Et avec des belles valeurs républicaines. 

Après un coup sur le maire sortant qui se veut de droite. Une droite qui augmente les impôts de 30% dans un mandat, fait exploser la dépense publique pour du clientélisme ou du flattage de son ego dans des projets délirants. Mais qui rejette ses turpitudes, ses manques et ses échecs sur les autres (le gouvernement, l’agglomération, l’état, les extraterrestres, Poutine...), non ça ne peut pas marcher. 
Être maire c’est être responsable. Quand on est irresponsable et qu’on mène avec des personnes irresponsables une politique irresponsable, ben non. On a voté Fillon tous les deux, mais au final non. 

C’est parce que je suis profondément de droite républicaine que je soutiendrai une liste soutenue par une personne qui se réclame d’une gauche profondément républicaine. Et je regarderai mon ancien maire, mon ami, mort en 2010 dans les yeux. Il aurait fait le même choix. Il était gaulliste, comme moi. 
Contre la médiocrité et l’opportunisme, quand on a le choix de personne belle et loyale, y a pas à hésiter. 

Sinon la pharmacie trouve que je suis un bon client.