samedi 16 décembre 2017

40 ans et minions

J'ai fêté mes 40 ans chez moi y a deux mois. Falconette avait fait la surprise de m'inviter quelques amis locaux c'était sympa. On a bu. Johnny était toujours vivant. C'était bien.

J'avais mon bébé qui soufflait une bougie qui ne s'éteindra jamais. Ou j'espère le plus tard possible, je veux accompagner mes fils le plus loin possible. 

Et n'être pas trop loin de Falconette. Et d'autres gens qui peut être m'aiment bien aussi...

Mon bébé Faucon m'a fasciné ce matin. J'ai toujours été piche en dessin. Et en art d'une manière générale. Et joliment, mon bébé me fait un Minion du haut de ces 6 ans, et plutôt joli en plus !

Je souhaite à Macron d'avoir autour de lui autant d'amour que j'ai eu pour les 40 ans, deux moins avant les siens. Je ferai une bringue peut être (Falconette les a eu le lendemain de la mort de Johnny ses 40 ans). Elle sera bien aussi. 
Sur le côté humain, je ne souhaite que du bonheur à l'homme Macron. Et je trouve que cette gauche qui a décidé de tout misé sur l'Indescent et le laid pour s'opposer est à l'image de son dirigeant et de ses militants. A l'image de ce qu'ils ont montré pour jouer une musique puante lors du merveilleux hommage républicain, humaniste et chretien au grand Johnny Hallyday, ils sont ridicules et n'ont plus de crédibilités : la méchanceté et la haine rance ne convainc personne...

Joyeux anniversaire Manu. Joyeux anniversaire Falconette. Et merci les bébés et ceux qui m'aiment pour  leur affection.

vendredi 15 décembre 2017

Carte postale d'Oingt en Beaujolais

Ça fait longtemps que je n'ai pas commis de billets "carte postale". La mort de Johnny y est sans doute pour beaucoup. 

Cette carte postale est un souvenir du Beaujolais. Le village d'Oingt, qui est une merveille. Photos prises mi Novembre. De l'or dans les images et dans les pierres.



J'écris ce billet le lendemain de ce drame de cet accident de bus qui a tué des enfants. Mon billet sera court, car cette nouvelle le coupe les jambes aussi. Je regarde mes bébés. L'un qui mange, l'autre qui joue avec un de mes vieux ipad. C'est choquant.




Billet de photos. Demain on parler






dimanche 10 décembre 2017

Rallumer le feu

24 heures après ces trois heures de direct à la télévision, j'ai l'impression d'émerger un peu. J'assume l'émotion qui est la mienne, et que je sais partagée par des millions de français, par le pays. Je l'assume.

Rallumer le feu, c'était l'envie que j'avais tout à l'heure quand je regardais ma cheminé s'enflammer au rythme d'un Stade de France de Johnny la télévision. Ce soir, pendant l'apéritif, mes enfants voulait voir Johnny sur scène. J'ai mis le Bluray d'un de des derniers grands concerts.

La veille, ils avaient vu papa et maman pleurer à de nombreuses reprises. Ils avaient entendu papa et maman leur intimer l'ordre de se taire quand parlait le président Macron. Qui a été excellent. 


J'ai suivi avec émotion le début de la cérémonie, la descente de ces Champs Elysées noirs de monde. Ce concert des musiciens dans la voix de Johnny. Ces musiciens que j'ai vu aussi tant de fois dans les concerts. Le batteur avait eu l'idée de montrer son cul aux arènes de Nîmes, ce qui avait provoqué l'hilarité de toute l'arène, et de Johnny qui n'y attendait pas.
L'arrivée à l'église de la Madelaine. Lelouch pathétique à filmer les proches attendant le cercueil. Puis Macron, très bon. Et la cérémonie, magnifique.

C'est le discours de Rondeau qui m'a ébranlé le premier. Je ne sais pas pourquoi, plus pourquoi. Mais là j'ai senti l'émotion m’inonder. Il était magnifique ce discours.
Falconette a du partir amener les enfants à un anniversaire d'un copain d'école, pendant que Carole Bouquet et les musiciens faisaient une très émouvante prière universelle.

Et ensuite, seul, j'ai sombré devant Jean Réno, qui m'a vraiment ému. Jean Réno, je le connais d'anecdote de collègues de Falconette qui habitent le même village provençal que lui, et qui n'ont pas vu que ses côtés positifs... Hier, son émotion sincère m'a touché... Comme beaucoup.
Je passe Bruel, qui bien qu'émouvant à ce côté pénible de tout faire tourner autour de lui... J'imagine que les copains du Moscato Show et de la Bermudie moqueront plus tard son "je suis entré de Los Angeles..." qui a caricaturalement commencé son discours.

Et puis y a Line Renaud. J'étais tout seul, la boite de mouchoir en papier a été vidée... 

J'ai pleuré, comme sans doute pleins ont pleuré. J'imagine que mes parents ont pleuré, que des amis que je connais ont pleuré. Que pleins d'inconnus ont pleuré. Je ne me suis jamais imaginé pleurer devant la télé, pour la cérémonie d'un "inconnu", de quelqu'un dont je n'étais pas proche. Mais comme des millions de gens, Johnny n'était pas un inconnu et c'était quelqu'un de proche. 


Après, on pourra se moquer de moi, de nous. On pourra faire comme cette France qui est plus rance et rabougrie qu'insoumise. Je lisais les déclarations de Mélenchon, consternantes et misérables. Chercher la polémique sur cette merveilleuse célébration religieuse chrétienne, sur Macron, mais que c'est minable... C'est à leur image, et à l'image de cette gauche mesquine et petite
La dépouille de Johnny était encore chaude que son disciple Corbière pondait un tweet tout aussi misérable sur le SMIC. Et je passe sur celui de Poutou aujourd'hui, à l'image de cette extrême gauche humainement toute petite.
Il y avait hier une France rassemblée, belle, unie, triste et touchée. Tellement humaine, qui communiait autour d'un cercueil et qui faisait partie de la famille. Et à côté, aux deux bords, Le Pen et Mélenchon, unie dans cette même petitesse, misérables, pathétiques. Pathétiques...

Pendant ce temps, mes enfants chantent "Gabrielle". Je crois que c'est le concert où à la fin Johnny chante "et maintenant" que j'ai mis.
Et maintenant, on va essayer de rallumer le feu. Même si je confesse que je ressens vraiment un vide fort. 


Demain ça ira mieux. 

samedi 9 décembre 2017

Ca ne devrait pas finir...

A la salle de sport ce matin, les télévisions étaient branchées sur les images des foules déjà amassées le long des Champs Elysées ou devant la belle église de la Madeleine. Il faisait un froid de canard dans cette salle, et le tapis de course n'a pas réussi à réchauffer ni mon corps, ni mon coeur. 

Les unes de jeudi étaient magnifique. Je suis allé piquer le Midi Libre à mon syndicat. Je le garderai. La une est magnifique, et tellement belle.
Je suis fan de Johnny Hallyday. Je ne m'en suis jamais caché. J'ai l'impression d'avoir perdu quelqu'un, c'est con de proche mais je sais qu'on est beaucoup à partager ce sentiment.

Je pensais à cette chanson "ça ne finira jamais", qui est magnifique. Elle me fait penser à mon grand-père cette chanson. Quand cet album est sorti en 2008 je crois, mon grand-père se faisait opérer d'un truc assez grave, et j'avais peur pour lui. J'écoutais cette chanson en allant à l'hopital le voir. C'était une prière : ça ne doit pas finir. J'avais 31 ans déjà, j'en avais profité de lui, mais je voulais que ça ne finisse jamais, et qu'on continue à faire la route.

Mon grand-père est mort durant l'été 2010. Il a encore tenu un peu. Cette année fut dramatique pour moi. Le maire de Roquemaure, mon ami, une sorte de grand frère, était mort fin Mars d'une manière inattendu et violente. Mon papy l'a suivi plus tard, après plusieurs alertes cardiaques qui annonçaient l'inéluctable. 

Quand j'entends Johnny hurler "ça ne peut pas finir", je pense à eux. Et aujourd'hui je penserai à lui, car il faisait parti de ma famille Johnny.

Je suis triste, vraiment. 

mercredi 6 décembre 2017

Joyeux anniversaire mon bébé

Malgré la tristesse de ce matin, aujourd'hui est le jour des 4 ans de mon bébé deuxième. Il était né un matin d'une Saint Nicolas.

Mon bébé deuxième de mon nom sera né un jour anniversaire de la mort de Johnny Halliday. Et ce soir, zappant sur les chaines informations et les hommages, je confesse avoir vraiment eu le gros gros coup de mou. 

Mon bébé n°1 était touché quand son papy lui a annoncé la nouvelle ce matin. Ceux qui me connaissent en vrai savent que son prénom, en plus d'être celui d'un ancien grand défenseur gauche de l'OM (et du PSG), était la version masculine d'un des plus grands succès de Johnny. 
Ce soir, il veut qu'on regarde un concert (en Blu-ray ou DVD je dois tous les avoir). Mais je lui ai dit que je n'en avais pas vraiment envie en fait...

Bébé n°2 s'est déguisé en Marcus de la Pat Patrouille. Et c'était chouette. Du bonheur au milieu d'une sincère tristesse, car ce soir avec mes parents et quelques proches, on n'est pas arrivé à avoir ce bonheur qu'on doit avoir pour un anniversaire.
L'année dernière, le même jour, j'avais pris une de mes plus belles baffes professionnelles. Ce soir c'est encore pire. Mais mon bébé deux a 4 ans, et ça reste le plus importante.

Que je t'aime mon bébé, mes bébés

La nuit du 5 au 6 décembre

Il y a quatre ans, le 5 décembre au soir, Nelson Mandela n’était pas encore annoncé décédé lorsque j’ai demandé à mon épouse : « dis tu ne vas pas accoucher cette nuit hein ? ».
Il faisait un froid de dingue, un vent de fou. Le mistral noir, le mistral des fous. Glacial.

Mon épouse, rassurant, m’a répondu : « mais non, je suis à une semaine du terme, je vais tenir maintenant… ». J’étais stressé comme jamais sur cette fin de deuxième grossesse, et je crois avoir pris un cachet pour dormir, pour essayer de me calmer, de supporter le vent, et tout…

Et vers 3 heures du matin, elle me réveilla discrètement pour me dire : « ll faudrait aller à la maternité d’Orange… et vite ».
Ma réponse fusa : « tu m’as menti… ».

Oui elle m’avait menti. Et peu après 7h15, mon grand bébé était grand frère, et moi un papa deuxième fois. C’était il y a 4 ans.

Ce matin, mon épouse m’a réveillé vers 5 heures du matin pour me l’annoncer : « mauvaise nouvelle… ». Le pire c’est que j’avais compris : Johnny était mort.

Je ne vais pas rendre hommage à cet homme que j’aimais vraiment. Des hommages il n’y en aura pleins. 
Des saloperies aussi, je n’irai pas sur les réseaux sociaux aujourd’hui. J’imagine que je lirai des billets de cons moralisateurs (j’en ai bien un ou deux en têtes) qui ironiseront intelligemment sur la mort de cet homme qui fera de la peine à beaucoup de gens. Mettant en parallèle, parce qu’ils sont intelligents, tellement plus que moi et que nous, que des gens meurent de froid ou de vieillesse ou d’autre chose sans hommage des médias.
J’en ai quelques-uns sur mon Feedly, je tomberai sur eux bien assez tôt.

Non, je voulais simplement raconter une histoire personne il y a 4 ans. Une nuit du 5 au 6 décembre. Je me rappellerai aussi de celle-là de nuit.

Pour revenir à Johnny, je pense à mes parents ce matin. Ils ne sont sans doute pas encore au courant et dorment encore. Je suis né avec Johnny. Mon père va être abattu et triste. Mon grand bébé aussi. Il a « sa » chanson de Johnny en plus. Mes bébés me chantent des « allumer le feu » ou des « Gabrielle » comme de fous. Il sera triste, le grand, de savoir que le papa de Gabrielle est mort.

Il fait de la peine beaucoup Johnny ce matin. A moi aussi. Et comme un symbole, mon Winamp me joue sans chanson « un nouveau jour », issue d’un de ces derniers albums.
J’écouterai sans doute « je te promets », qui est la chanson qui me rappelle le plus de (tendres) souvenirs.

Je suis triste. On fête les 4 ans du deuxième bébé ce soir. Mais ça sera pas rigolo. 

Et ce soir, on l'embrassera, à Johnny.

mardi 5 décembre 2017

Immortel et pourtant

Impression d'avoir perdu un grand oncle adorable. Si mon grand père était encore vivant, il aurait eu l'âge de Jean d'Ormesson.

Cela m'amuse de mettre en photo un tweet du distingué Frédéric Pouhier (Fleu Fleu au membre de la Bermudie à ceux qui comprendront) pour rendre hommage à Jean d'Ormesson. Cette phrase était géniale. 

A 6 mois près, le destin aura été conciliant. L'immortalité et l'éternité c'est très long sans doute trop.


L'homme m'était sympathique et sans doute était une personne agréable à rencontrer. Après, le rustre que je suis connaissais pas l'écrivain, juste le personnage. Après le polar (assez moyen) que je suis en train de lire, j'essaierai de lire un de ses ouvrages.


A part ça il fait froid. Et demain mon bébé deuxième aura 4 ans. Il est né le lendemain de la mort de Nelson Mandela, ça m'avait marqué... (la veille du tirage de la coupe du monde 2014 aussi)

lundi 4 décembre 2017

Lune divine d'un soir de mistral

Parfois dur de ne pas voir autre chose d'une simple science pour expliquer la beauté de la nature. Ce soir, la lune était magnifique.


Il fait un froid polaire. Le mistral noir, celui qui souffle sur de la glace, était pénétrant. Mais quelle beauté cette lune sous deux nuages qui paraissent être des anneaux de saturne, des soucoupes volantes. 


Prise avec un appareil photo Sony un peu plus évolué, on voit quelque chose de joli aussi.



Le ciel était froid mais beau. Le rationnel listera tous les phénomènes qui conduisent à ce spectacle féerique. Moi, je le suis rationnel. Mais ce soir j' ai envie de l'être moins que d'habitude. Et montant sur le toit mon grand bébé, j'ai envie de penser à un petit truc divin. La nature est trop belle et l'univers trop beau pour être l'œuvre d'uniquement la science. Il doit bien avoir un grand achitecte qui orchestre tout ca je me dis les soirs où je ne veux pas être rationel...

Ce soir c'est le cas. Il fait froid mais c'est beau.

A part je suis malade. Le froid justement. Le ventre à morflé. On verra demain...

dimanche 3 décembre 2017

Forez sous la neige #auvergne

Jolie photo envoyée par les beaux parents ce matin. Le village de Leignec sous la neige.


Il y a trois semaines je gambadais dans les feuilles mortes et les paysages flamboyants de l'automne.