vendredi 12 février 2010

C'était il y a un mois (reflexions sous la neige)

Ces photos datent d'il y a plus d'un mois. Roquemaure sous la neige. C'est beau. Il y sur le sol une immense plaque de verglas, mais ce n'est pas grave pour l'instant. C'est beau...
Le dimanche, j'ouvre les volets donnant sur la terrasse que l'été rend propice aux apéros où l'on refait le monde avec les copains et les copines, et je tombe sur ce paysage blanc....
Il y a un mois aujourd'hui, j'étais dans un camion de pompier qui m'amenait aux Urgences de Bagnols sur Cèze. Je mets une majuscule à urgence, repensant à Parminder Nagra ou Georges Clooney. Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, et où les séries américaines avec beaux docteurs et jolis infirmières étaient réservés aux dimanches soir sur la deuxième chaine...
Cela va faire un mois que j'ai glissé sur une plaque de glace devant mon bureau. Cela va faire un mois que je ne travaille pas... Je reprend lundi.

Je remarche depuis une semaine, pas vite, pas longtemps. Enfin, je repose les deux pieds par terre. Mais c'est déjà un grand pas, sans jeux de mots... Il n'y a pas si longtemps, cela m'était impossible.
Il y a quand même toujours la béquille pas loin de mon bureau, au cas où. Le kiné m'a dit que normalement, je pourrais reprendre le vélo dans une paire de semaines. Et la course dans un mois. J'ai hâte. Vraiment...
Ces photos datent donc d'il y a un mois. Un mois où j'ai été absent. Du boulot, de la vraie vie. Je n'ai suivi les événements que via le net... J'ai l'impression d'être passé derrière tellement de choses...
Oh, je n'aurais pas loupé les histoires de Vincent Peillon ou de Georges Frêche par exemple... J'aurais suivi cette campagne des élections régionales, que je trouve pour l'instant peu pertinente et assez détestable par certains endroits.

C'est moins les dérapages que la haine et le sectarisme qui me dérangent. Je ne suis pas naïf, une élection régionale, c'est beaucoup de postes en jeu. Pour certains professionnels de la politique et pour ceux qui les soutiennent, c'est donc leur gagne pain. Donc on y a va avec les dents, franchement, fortement. Au diable l'hypocrisie ou l'indécence, il y a une victoire en jeu...
Donc allons y franco. Allons y... Et à droite comme à gauche, au diable une certaine morale...
J'ai parlé hier de cette intervention du maire PS d'Angoulème, qui a utilisé vis à vis de militants UMP des termes scandaleux. Je me suis revu une semaine plus tôt...

Dagrouik avait fait un exercice intéressant sur son blog, à propos de la phrase conne et insultante de Dominique Bussereau, adversaire UMP du maire d'Angoulème et de Ségolène Royal en Poitou Charente. Il avait regardé, dans un billet dont je n'étais pas fan du titre, le nombre de résultat sur des recherches Google.
Son exercice était convaincant. Aujourd'hui, une recherche Frêche + Fabius donne 1800 résultats. A contrario, une recherche Bussereau + Harkis donne 180 résultats. A l'époque, le gap était bien plus important...

J'ai regardé pour ma part ce que donnerait une recherche Angoulème + jeunesse Hitlérienne, ou Lavaud + jeunesse Hitlérienne. On est à environ 60 résultats. Mes amis de gauche s'étonnaient de voir le peu de reprise des médias de la déclaration de Bussereau (homme de droite), je m'étonne à mon tour de voir l'absence de réaction quant à cette phrase de Philippe Lavaud (homme de gauche).
D'ailleurs, je ne leur demande pas de relayer cette phrase qui pue, et qui vient de leur camp. Je comprend très bien qu'en période électorale, il est plus porteur de taper sur le camp d'en face, et de ne pas voir les écarts de son propre camp... Je le comprend très bien...

Mais que le dérapage vienne d'un obscur maire UMP de Moselle, ou d'un maire PS, je ne trouve pas ça bien, ni sain. Et encore moins quand le camp politique incriminé défend, avec une mauvaise foi évidente, son sien. Le "il faut remettre la phrase dans son contexte" ou le "mais ce n'est pas grave tout le monde s'en fout" peut s'accepter, mais il ne faut pas tomber ensuite dans l'effet qui consiste à tomber dessus le gars d'en face qui dit la même chose.
Avec cette remarque quand même : des phrases qui puent le sectarisme et la haine du camp d'en face ou de l'autre, il y en a beaucoup en ce moment, non ?
Alors pour clore le sujet, je n'ai pas été surpris hier des quelques réactions que j'ai reçu. D'abord des messages anonymes. Je ne veux pas de commentaires anonymes. C'est mon droit. Encore moins quand ces derniers sont à la limite de l'insulte.
D'ailleurs à propos des messages anonymes... Je suis abonné à des messages de mes copains de blogs et de blogger, et comme eux, je reçois, la nuit souvent, des messages anonymes anglophones... Souvent incompréhensibles. Tiens, question à nos spécialistes internets, mais sait on comment faire pour se parer contre ce genre de message vendant des baskets d'une grande marque ou du viagra ? Et ce sans remettre le captcha avant de pouvoir commenter (pour mes copains en IPhone...)

Je reviens à mes anonymes récents. J'ai reçu des messages insultants, que je n'ai pas envie de recevoir. Pour qui droite signifie fatalement fasciste refoulé, sans nuance. Ce genre de troll, je le supprime. Je ne vais pas prendre la peine de leur faire remarquer que tout drapés de gauche qu'ils sont, leur attitude et leur sectarisme font qu'ils n'ont pas besoin d'envier le "soit disant fascisme" du camp d'en face, le leur est pas mal non plus...

Et puis il y a eu ce que mon ami Nicolas (j'ai cité les trois blogs, je suis content) appelle joliment "appeau à trolls". En sujets politiques, il y a quelques appeaux à trolls. François Bayrou en est un. Ségolène Royal un autre.
J'ai rappelé que le Maire d'Angoulème était un ami de Ségolène Royal, et ait repris une phrase dite par la dame au monsieur. En fait, je n'ai fait que citer l'interview du Maire d'Angoulème à la Charente Libre, le canard local...

Fatalement, faut pas toucher à Ségolène Royal. Il est inacceptable qu'on traite mal ses amis qui la rejoignent sur ces listes parce qu'il est aimable d'être conseiller régional. Comme il est inacceptable qu'on fasse remarquer que ses amis, qu'ils s'appellent Philippe Lavaud ou Georges Frêche, donnent une image scandaleuse de la politique. Et que cette dernière mérite mieux...

On ne touche pas aux icônes... Quand bien même leurs comportements tendent aussi à expliquer l'état de relative tension qu'on a dans le pays politique. Quand les icônes fabriquent, parfois malgré elles, des Philippe Lefebvre ou Vincent Peillon, pas sur que nous y gagnions au change...
Je quitte les élections régionales pour revenir un peu sur cette neige qui est retombée hier. En moindre quantité qu'il y a un mois. C'est joli la neige pourtant... C'est beau, la Provence sous la neige... (le lyonnais aussi d'ailleurs)

Ce weekend, il y aura dans mon village les festivités de la Saint Valentin. Comme l'année dernière. Oui, il y a les reliques de ce saint dans l'église de mon village. Une collégiale qui est pour les historiens un petit trésor...
J'essaierai d'aller y faire un tour, si le pied est moins gros. J'essaierai...
En tous cas, je termine ce billet par ces dernières photos.

Un billet encore une fois décousu. Mais j'aime bien ce type de billet, j'aime bien aller n'importe où en images.
Cet hiver aura été dur. Il me tarde qu'il se finisse... Car quand il sera fini, ça voudra aussi dire que la campagne des régionales se sera terminée...

4 commentaires:

  1. Très jolis ces paysages enneigés... Ca me rappelle les hivers au Québec...

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  2. Bon courage pour la reprise!

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  3. Laisse tomber les anonymes !

    Au boulot !

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  4. Merci à vous,

    Je vais profiter d'un bon weekend de froid avant la reprise (et oui, merde aux anonymes !)

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