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mercredi 27 mars 2013

Casa falcon...

Amusant... Je viens de me connecter ce matin sur mon blog, et je vois que l'adresse est "falconhill.blogspot.IT". Amusant...

lundi 31 décembre 2012

2012, le début d'une fin ? (sombre bilan d'un an de blog)



Les chiffres révèlent bien ce qu’a été mon année de blog de 2012. Une année de ras-le-bol global. J’ai détesté l’ambiance sur les blogs. Ambiance électorale détestable et délétère. Pire qu’en 2007 et l’affrontement entre Royal et Sarkozy, deux personnalités identiques en bien des points. 

Et que dire de l’ambiance post-électorale, et de ces 6 mois de présidence Hollande ? Elle est loin, cette "république apaisée" qui était promise... Impression qu’une certaine partie de la gauche (blog, militant, élus aussi...) se venge et se défoule de 10 ans loin du pouvoir. On ne peut rien dire de mal sur ce gouvernement, sous peine de voir sous Twitter ou dans les blogs se déchainer une meute.
Et d’un autre côté, on ne peut rien en dire de positif non plus : c’est d’autres meutes, aussi enragées et fanatisées, qui déferlent… C’est du grand n’importe quoi, ça m’est insupportable : ce n’est pas ça la politique pour moi.
En résumé, on ne peut plus rien dire. Pénible...

Les chiffres sont là. 50% de visites de moins. Forcément, 330 billets en 2012, contre 450 en 2011, et 600 en 2010. L’envie n’est plus là. Le plaisir non plus.
Je l’ai souvent dit ici, le plaisir est le carburant qui fait tourner ce blog. Plaisir de donner, d’échanger. Je ne suis pas un militant : je n’avais pas le badge « FH2012 » sur mon blog, ni aucun autre badge d’ailleurs. Je n’ai rien à vendre. Ni idée, ni parti. Que ça soit un camp ou l’autre qui soit au pouvoir, au fond, je m’en moque. Le salarié moyen que je suis sait que l’effort national pèsera sur ses épaules, et que je travaillerai pour payer des impôts. Donc si je n’ai pas de plaisir à bloguer, je vais faire autre chose : c’est en immense partie ce que j’ai fait ces derniers temps.

Comment trouver du plaisir à bloguer quand pleuvent les insultes ? Je garde en mémoire les tacles par derrière que je me suis pris par certains blogueurs de gauche, qui m’ont consacré des billets avec un seul reproche : celui d’être de droite, et donc de ne pas être de gauche. Un délit de sale gueule. Délit de ne pas penser comme eux, ne pas faire partie de la grande famille de ceux qui insultaient Sarkozy à l’époque (ça m’amuse quand j’entends pleureur sur le « Hollande bashing »…), et se réunissait sous la belle bannière du bien : celle de la gauche. 

Enfin, « la », non car elle est plurielle cette gauche. Parmi ceux qui m’ont aussi consacré des billets d’insulte, il y a cette « gauche de la gauche », ces extrémistes que je considère être du même tonneau que ceux du Front National. Même davantage dangereux, car ils se croient « le bien », avec l’aide d’une bien-pensance générale qui me fait peur… Leur racisme idéologique passe plutôt bien pour certaines personnes : moi il me débecte. Pour reprendre un vocabulaire qui leur sied bien : il me fait vomir… Et davantage encore quand j’en suis une victime, pour la seule raison que je suis « de droite ». Donc pour ces fanatiques rouges bruns, l’incarnation de ce mal qu’il faut « éradiquer »… Heureusement qu’ils ne sont pas au pouvoir, ils seraient capables de mettre en place une police politique et de ressortir les guillotines, ces "humanistes" là…
Donc des billets et des réflexions cons, d’un sectarisme consternant, je m’en suis pris. Ces grands tolérants de gauche ont en parti réussi : j’ai ressenti clairement du dégout à bloguer.

Et je ne parle de ceux de la « vraie droite ». Ou qui se considère vraie. Celle qui a amené Sarkozy dans le mur. Celle qui a élu Copé, et a provoqué la blague tragique de l’élection interne de l’UMP, où les urnes n’étaient pas les seules bourrées visiblement. Comment dois-je considérer ses gens qui viennent m’emmerder et me donner des leçons, alors qu’ils ont réussi à contribuer à donner tous les pouvoirs à la gauche, en faisant perdre toutes les élections les unes après les autres ? Franchement, je ne sais pas…

Bloguer quand on risque de se faire emmerder ou insulter par des collègues blogueurs, ou par des gens qu’on ne connait pas, pour le seul tort qu’on ne « pense pas la bonne chose », ça me gonfle. J’ai une vie réelle suffisamment fournie en cons en tous genres et en emmerdement, pour ne pas en rajouter dans le monde virtuel des blogs.
Mais je constate qu’aujourd’hui, la discussion et le débat sont difficiles. Voire impossible. Tant pis.

Et je rajoute une plaie que j’ai souvent dénoncée ici. Cette impossibilité de débattre sous peine de se prendre le carton rouge de la part de ces intégristes de la pensée.
On n’est pas favorable au « mariage pour tous » ? On est homophobe. On est contre le droit de vote des étrangers ? On est raciste, xénophobe lepéniste. On est contre la taxe de 75% sur les hauts-revenus ? On est « ultra-libéral », ce qui évidemment est une insulte. On déteste cette haine du riche qui déferle ci et là ? On est inqualifiable…
De la même manière qu’on était forcément « machiste » (donc décrédibilisé d’office) quand on critiquait Royal, il y aujourd’hui une interdiction de prendre position sur tel ou tel sujet, sans se prendre l’étiquette balancée en pleine gueule.

Je suis sans doute un idéaliste. Un crétin. Mais je suis convaincu qu’on peut faire de la politique et qu’on peut débattre sans s’insulter, sans se caricaturer. J’ai toujours été persuadé qu’une élection se gagne en convaincant que nos idées sont les meilleures, et que notre candidat est le meilleurs. Pas que l’autre en fasse est le plus mauvais. Pas en abaissant l’autre. Et surtout pas en caricaturant ou en insultant les gens ou les soutiens de l'autre camp par blogs ou Twitter interposés.
Aujourd’hui, en France, on n’élit plus personne : on élimine. On est dans le négatif. Cela se voit dans la société, ou jalousie, mépris et petitesse sont au firmament. Les blogs et Twitter sont malheureusement le prolongement de ce que je juge être la médiocrité ambiante. C’est triste. Pour moi, c’est même déprimant.
Et en ramenant ma logique (que l’on peut contester), 2012 n’a pas vu l’élection d’un camp, d’un président. Il a vu la défaite et l’élimination de l’autre. Un choix contre, pas un choix pour. Les gens ne dansaient pas de la victoire d’Hollande, mais de la défaite de Sarkozy. Négatif, toujours…

J’avais daté mon ras-le-bol réel au moment de l’affaire Merah. J’étais malade pendant le siège du forcené. Grosse fièvre durant ces trois jours. Je n’ai rien écrit. Par contre, quand je venais sur le web, je lisais des choses hallucinantes. J’avais été profondément choqué par certains écrits. Abjects. Ou quand l’anti-sarkozisme peut vraiment pousser à l’inqualifiable… A ce moment-là, j’ai vraiment eu peur de ce que pourrait devenir la France.
Mais en fait non. Le ras le bol, je l’ai eu depuis bien plus longtemps en fait…

Et puis est venue le coup de grâce. L’histoire Wikio – Ebuzzing. La blogosphère de gauche, qui trustait les premières places, a gueulé. Ebuzzing a répondu, de manière pas forcément maline. Fin de l’histoire, des classements, tout ça. Je n’ai pas trop suivi le pourquoi du comment, j’ai l’impression que tout le monde a déconné. Mais au final, c’est le joujou qui est cassé.
Alors un truc bête. Avant, pour savoir qui me citait (ou m’insultait), j’allais voir le « Wikiobacklink ». Aujourd’hui, je n’ai plus rien. Le dernier lien que j’ai eu, cité par l’outil, est un billet qui reprend mon article sur cette histoire de Père Noel qui a été expulsé d’une école, parce que certains d’une autre « communauté » confessionnelle n’en voulait pas. Evidemment pas pour me faire des louanges. Mais sinon rien.

Cette histoire a renforcé mon sentiment : aujourd’hui, j’ai l’impression de bloguer tout seul. Est-ce que ça vaut le coup de continuer ? Aujourd’hui, je ne sais pas.

J’avais créé ce blog, au départ, pour avoir l’illusion d’un contact avec une nymphe qui courrait à travers les bois. C’était en 2004.  A un moment, je n’ai plus su si ce que j’écrivais a pu être lu du côté du Pays de Gex, Macon, le Creusot ou Orléans. J’aurais aimé que certains billets le soient…
Maintenant, je suppose que du côté d’Orléans ça fait belle lurette que ma maison n’intéresse plus.

Aujourd’hui, j’ai d’autres occupations. D’autres envies et aspirations personnelles. Je garderai toujours dans le cœur l’esprit de la Comète, celle d’Aout 2009. Mais je sais très bien que les choses ont changé, tant pis.
Pour autant, les collègues sont là. J’ai rencontré des gens sympas grâce aux blogs. Certains sont devenus des amis. Ca doit rester le plus important.

Le bilan de 2012 est négatif. Très négatif. 2013 c’est demain. On verra ce que ça donne. Mais avec ou sans ma maison, avec ou sans mon blog, la Terre continuera de tourner. Et c’est le plus important…

dimanche 30 décembre 2012

2012 en 12 billets...

Comme tous les ans, je fais l’exercice de mettre en avant les 12 billets de 2012 qui ont eu le plus de lecteurs. Mais vu l’année médiocre qui fut la mienne sur les blogs, force est de constater que ces derniers ne sont pas du tout représentatifs de ce que fut 2012. Je retrouve même des billets qui furent anecdotiques pour moi, et dont je ne me souvenais plus du tout…

J’ai pris mes statistiques sur Google Analytics. J’aurais aimé utilisé l’outil de statistique Blogger, mais impossible d’avoir une vision sur l’année (ce qui est bien dommage, j’aurais tendance à le supposer plus fiable, mais bon…)

La photo à coté est une image de Dimitrovgrad, au centre de la Russie. Parce que c'était pour moi un drôle de voyage, mais un beau voyage, et une belle expérience personnelle. Qui m'aura, en tous cas, bien marqué mon année.

1 – Trolls illégaux (Avril 2012)
J’avais complétement oublié ce billet…Histoire de trolls interdits en Arizona, et puis je ne me souviens plus trop. Sinon que c’était vraiment lors de la période où le blog me dégoutait presque, où j’avais quasiment tout arrêté.
C’est ce billet qui, d’après Google Analytics, a été le plus lu. C’est presque démoralisant…

Il faut quand même rappeler que les militants qui ont voté Jean-François Copé au scrutin interne de l’UMP ont également voté pour que leur mouvement soit représenté dans les médias par Nadine Morano et Rachida Dati, entre autre… Soit par deux personnes qui ont largement contribué aux branlées électorales de la droite républicaine en 2012… Cela n’empêche pas Rachida Dati de truster les médias, et contribuer à salir la politique et son camp à chacune de ses prises de paroles.
Par exemple ce jour d’Août où elle expliquait qu’elle « s’était trompé de bouton » au parlement européen, au moment de voter pour (ou contre) le traité ACTA.

Cette femme est une imposture politique, qui ne tient sa légitimité que du fait de sa proximité à l’époque avec le Roi Sarkozy. Elle est candidate pour Paris. J’espère que l’UMP va vite arrêter cette blague…

Il est évident que le gouvernement Ayrault n’est pas celui que j’ai choisi. Je n’irai pas jusqu’à dire, comme certains intolérants gauchistes au républicanisme sélectif lors du dernier mandat, qu’il « n’est pas mon gouvernement ».
Pour autant, j’avais au départ un apriori favorable sur Ayrault. Parce qu’on aurait pu avoir Martine Aubry (ce qui aurait été une catastrophe), et parce que j’imagine cet homme intègre et républicain. J’ai donc pris positivement cette charte de déontologie, sans être dupe évidemment du côté « gadget » de la chose.

Ces premiers mois de gouvernement socialiste ne m’ont pour l’instant pas prouvé que ces gens étaient foncièrement plus intègres et plus dignes que les précédents. Mais je n’en suis pas totalement surpris quand même…

Finale de Coupe de France : Lyon a écrasé les redoutables footballeurs de Quevily 1-0. Comme l’humilité et la dignité n’est vraiment pas la marque de fabrique des dirigeants, joueurs et supporters de l’Olympique Lyonnais, les effusions de joie sont faites d’insultes et de dérapages. Les joueurs, sur la terrasse de l’Hôtel de Ville du Lyon, chantent qu’à St Etienne, c’est tous des batards. Et ça fait rire.

Jean-Michel Aulas prouve une nouvelle fois qu’il est un tout petit président. Un tout petit homme tout court. Donnant à ces ploucs de St Etienne une définition de ce qu’est un « batard » dans le dictionnaire. Et la commission de discipline absout les lyonnais, en ne donnant aucune sanction.

Cette histoire est abjecte. Jean-Michel Aulas est le premier président de l’histoire du football français qui se permet de cracher et d’insulter non seulement un club, mais aussi ses supporters. Et les grandes instances du football français lui disent amen.

S’il doit y avoir le choix entre Paris ou Lyon champion de France, je choisis 100 fois les parisiens du Qatar.

5 – Manuel Valls, quelqu’un de bien (Mai 2012)
L’histoire d’un homme qui va devenir ministre de l’intérieur, mais n’oublie pas ses amis. Un homme que je pense bien, tout simplement.
L’histoire aussi d’un autre homme (Strauss-Kahn) dont le lynchage a fini de m’écœurer.  J’ai vu la manière dont Julien Dray a été traité (pour avoir invité son ami DSK à son anniversaire, simplement…). Heureusement que la peine de mort a été abolie en France : il y en aurait eu beaucoup qui se serait portés candidats pour appuyer sur la seringue…

Je ne me souvenais plus de ce billet. 18 commentaires pourtant. Et en le relisant, je me rappelle avoir mis du temps à l’écrire…
J’avais le choix à l’élection présidentielle. Plusieurs candidats de centre et de droite. Plusieurs possibilités. Plusieurs visions de la société. Et pourtant, un sentiment d’absence, de me sentir seul, très seul. J’ai ensuite voté Nicolas Sarkozy, sans conviction aucune. Drôle de campagne, vraiment…


Dans ce billet, je détaille ma théorie comme quoi Mélenchon et le Front de Gauche ont besoin d’un Front National fort pour exister. Parce que ces deux mouvements sont les mêmes : ils se détestent et s’attirent, ils se repoussent mais ont besoin l’un de l’autre pour exister.

D’ailleurs, Mélenchon l’a dit clairement : son adversaire, c’était soit disant Marine Le Pen. Le résultat aux présidentielles était éloquent : jamais le FN n’a fait aussi fort… Et Mélenchon de remettre ça en allant faire le show à Hénin-Beaumont.
Il aurait voulu la voir députée, il ne s’y serait pas pris autrement… Mais même ça il a réussi à le louper…


8 – Je t’emmerde (Février 2012)
Les verts le montrent toujours : ils sont la grande classe. Cécile Duflot est la nouvelle Nadine Morano du gouvernement, en pire. Et donc Eva Joly, grande candidate qui voulait supprimer le 14 juillet, l’a également prouvé.
Grande classe les verts… Et tristesse républicaine de les savoir au gouvernement.


Le moment où Jean-Michel Aulas insultait le peuple stéphanois. Un président qui s’abaisse à insulter les supporters, ça ne s’est jamais vu nulle part.
Enfin, c’est un petit président. Un petit homme, les faits le prouvent. Pas la peine d’en rajouter…


Pendant que des femmes se font battre et violer (parfois à mort) dans le monde entier, nos féminismes bobos à la française se lancent dans des combats capitaux. Dernièrement, c’était pour promouvoir la « mère Noel » par rapport au père Noel. Avant c’était pour féminiser le dictionnaire (dire « elle fait belle » au lieu de « il fait beau »).
Et donc cette fois-là, c’était pour faire supprimer « mademoiselle » des formulaires administratifs.

Elles sont consternantes, pitoyables, et franchement indécentes. Mais bon…


Jean-Luc Mélenchon aura fait une campagne électorale ordurière. Les électeurs lui auront bien rendu, en lui offrant un score en deca de ses espérances. Et les électeurs d’Hénin-Beaumont ont eu le bon sens de le renvoyer on ne sait trop où.
Cette fois ci, Mélenchon se rependait une fois de plus en insultes. La politique en sortait une nouvelle fois grandie… Elle le sera davantage quand le Parti Socialiste aura le courage de cesser toute alliance électorale avec ces gens-là, par exemple aux prochaines élections municipales et régionales (en les virant de toutes listes « d’union de la gauche »)…


Arnaud Montebourg en marinière… C’est drôle, mais « ridicule », « indécent » et « Montebourg » sont des mots qui vont très bien ensemble je trouve…


Voilà, c’est fini pour les billets de 2012. Finalement, il y aura eu dans cette liste quelques sujets qui me tiennent à cœur. On verra si 2013 sera d’un meilleurs cru. On verra…

mercredi 18 juillet 2012

[Unhuman] va bien, mais...

J'étais grand fan du blog Unhuman, tenu par le taulier Disparitus. J'aimais le ton, et partageait beaucoup de ses coups de gueule. Parfois nous n'étions pas d'accord, nous discutions.

Depuis le blogueur est devenu Pierre D. Ca tombe bien : il s'appelle comme ça, et c'est une personne aux qualités humaines remarquables. Le gars sympa, mais pas que. Et ses blogs s'appellent Les intrigrations des Pierre D et Unhuman Geek. [Unhuman]  est fermé. 
Salut au revoir, des blogs qui naissent et qui meurent, il y a en a plein mes souvenirs...

Et puis hier soir, surprise dans mon reader. [Unhuman] m'offrait 30 messages non lus. Peuchère, tous écrits en anglais : Pierre avait craqué.
Et attention le titre des messages : du lourd. "Premature ejaculation" (là tout le monde comprend), "osteoarthiritis" (déjà moins simple), "Trymethylaminuria", qui est d'après le billet un joli nom donné à une maladie qui fait qu'on sent le poisson. C'est sympa pour ceux qui aiment la moule ou la morue...
En fait [Unhuman] est devenu un pseudo blog médical. Ca change...

Disparitus.blogspot.com ne sera pas resté trop longtemps tout seul... J'avais eu la même surprise avec le blog d'une nymphe qui courait dans les bois et que je n'ai jamais pu rattrapé : son url de blog a vite été récupéré. Triste, mais c'est comme ça.

Un blog ne meurt pas. Il ressucite. Parfois ça fait drole. Parfois non...

Mais Pierre D. va bien et c'est le plus important : Et il sera toujours le bienvenu à la maison si avec sa femme ils redescendent du coté de la Drôme provençale ou de Saint etienne...

mardi 10 juillet 2012

Tout le monde change... (même mon blog)

Homer et Nicolas me posent une question. Ils me demandent comment ma manière de bloguer a évolué depuis que j’ai lancé le Mont du Faucon (devenu ensuite Maison) en Novembre 2004. Deux jolis billets de leurs parts en tous cas.
J’ai souvent évoqué cette question. La dernière fois étant en Mars 2012. Un billet « La blogosphère change ? Moi aussi sans doute… ». J’exprimais déjà un début de sentiment, confirmé aujourd’hui. Et un constat : depuis le début, en effet, ma manière de bloguer, mes objectifs, ont bien évolué…

Nicolas voyait trois périodes dans sa histoire personnelle des blogs. J’en vois quatre.

Le début, Novembre 2004. Quand j’ai crée ce blog, j’avais une idée derrière la tête. Envie de créer une discussion sans doute idéalisée et chimérique avec une amie très importante pour moi, une nymphe qui gambadait dans les bois.
C’était le début. Internet m’avait offert l’occasion de merveilleuses rencontres. A Marseille, Mons, Romorantin, en Lorraine, dans le pays de Gex ou à Paris. Saint Seiya est formidable. Le modem ne m’offrait que quelques heures de connections par mois. Et c’était super… Mon blog est né à la fin de cette période là, quand mon village s’équipait progressivement de l’ADSL.
Je suppose qu’aujourd’hui, cette nymphe est repartie loin, et qu’elle ne passe plus ici. C’était une autre époque. C’était il y a 10 ans.

La suite, c’est le DEL de Guy Birenbaum. Mon blog change de dimension. Ou plutôt est ce moi qui entre dans une nouvelle. Je déménage. J’habite dans le Comtat vauclusien, pas loin du Mont Ventoux. Et je blogue plus politique.
Des rencontres, là encore. Des personnes que je ne vois plus aujourd’hui. Des personnes qui sont toujours là quelque part. Guy Birenbaum a fait beaucoup pour notre blogosphère. Qu’il en soit remercié.

Ensuite, nous entrons dans ma période faste de l’histoire de mon blog. Sarkozy vient d’être élu, je viens de déménager dans le Gard. Nous sommes fin 2007 : j’entre dans l’ère du blog à la Wikio. Ceux qui ne l’aiment pas l’appellent à l’époque la Jegounosphère, mais force est de constater que Nicolas, qui est devenu autre chose qu’un simple pseudo pour moi, a également fait énormément pour notre blogosphère.
C’est l’esprit de la Comète. C’est une manière différente de bloguer. Une manière sympa. Beaucoup de gens de gauche évidemment. Mais également de nombreuses rencontres au centre, au modem ou à droite (Arnaud, Hashtable, Chafouin, Reversus…). Je pense aussi aux kiwis, dont le Toréador reste le fer de lance. Je pense aussi à Romain Blachier de Lyon, une autre sympathique rencontre.

Une belle époque. Le 27 Aout à la Comète, avec des gens aussi différents que Mathieu, CC, Yann ou Eric, reste un beau moment. Il manquait Eric Mainville à cette table, une autre personne qui m’a marqué durant cette période. Il manquait également Homer, mais j’aurais le bonheur de le rencontrer plus tard, lors d’un beau moment.
C’était une belle période. Le classement Wikio était une de nos marottes. Amusante. J’étais bien classé. Deuxième au divers derrière Gaël. Régulièrement dans le Top 10, voire plus, du classement général. Une autre époque. On crée même, à plusieurs, un blog de foot à ce moment là. C’est dire…
C’était sympa. Puis une élection arriva, et…


Dernière partie, celle d’aujourd’hui. Elle coïncide avec la naissance de mon fils, gros changement dans ma vie. D’autres priorités.
Puis la blogosphère change. Considérablement. On arrive en période d’élection, les couteaux sortent. La discussion laisse sa place à un militantisme parfois à la limite. Une droitosphère dont je me sens finalement assez éloignée se crée. La gauchosphère a parfois tendance à se transformer au mieux en une pravdasphère dont le coté moutonnier répétitif des billets peu au mieux amuser, au pire lasser. Quand ce n’est pas une transformation radicale en une sorte de truc qui considère que toute chose de droite, ou pas de gauche, est forcément à bannir, à insulter.

J’ai le souvenir de discussions qui m’ont laissé un gout amer et malsain. Des étiquettes, souvent fausses, toujours gratuitement méchante, que l’on se balance à la figure. Je me souviens d’un billet du Grumeau qui m’avait touché. Aussi parce qu’il reflétait, quelque part, une certaine pensée de la part du camp d’en face.
Souvenirs pénibles. D’un coté je suis étiqueté sarkozyste à la limite de l’extrême droite. De l’autre coté, normalement « le mien », je suis parfois considéré comme un gauchiste à la solde de je ne sais quel mouvement anti-droite. Sans doute suis-je un peu des deux. Sans doute suis-je tout simplement moi, sans leçons à donner, sans consigne de vote à donner.

Juste avec des sentiments à exprimer. Celle qui se considère « la vraie droite » (et qui a perdu toutes les dernières élections, à mon grand dam) peut me moquer. La « vraie gauche » peut venir hurler quand je les mets sur le même pied d’estime que leur cousin de l’extrême droite. Tout ceci n’est pas bien grâve…


Demain, j’ignore comment je bloguerai. Peut être que j’arrêterais. J’y ai songé. Parce que le plaisir n’y était plus. Et parce que ma vraie vie m’offre suffisament de moments d’irritation, de combats stériles ou de tristesses, pour que j’en rajoute dans ce qui doit être un moment de plaisir pour moi. Si plaisir il n’y a plus, on fermera. Et on fera autre chose.
On verra bien demain…

mardi 15 mai 2012

Hollande : le mépris, c'était avant...

Le 21 Mai 2007, j'avais écris ce billet sur François Hollande. Je le recopie intégralement aujourd'hui, sans rien y changer. C'était il y a un peu moins de 5 ans.

Nicolas Sarkozy venait d'être intronisé président. Il avait battu Ségolène Royal. Une Ségolène Royal qui sublimera quelques jours plus tard son manque de classe légendaire en réglant ses comptes conjugaux avec François Hollande un soir de deuxième tour de législatives... "Ségolène Royal" et "manque de classes" sont des mots qui vont bien ensemble, même si cette dernière "a pardonné". Ca change la donne d'être élu président...

Il y a 5 ans, j'avais beaucoup de sympathique pour François Hollande. Le "pire défaut" de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle. Celui qu'il fallait chasser de Solférino sous les hués et les crachats... Celui qui était mort pour la politique et qui avait conduit le Parti Socialiste dans le mur...

En tous cas, c'est drôle de se relire. Je n'avais pas dit que des conneries...

Dans peu de temps, il sera notre nouveau président. Le temps passe vite...

J'avais 500 messages, fatiguant... Réflexion Hollandaise

Et là, c'est le 51eme. Est ce pour ça que, depuis la fin des présidentielles, et quelque part depuis le début de mes idiots ennuis de santée dorsaux (et ventraux maintenant, les anti-inflammatoires ont des effets secondaires détestables) je ressens une certaine lassitude quant à l'écriture ? Sans doute pas, pas que ça disons.
Mais oui, j'arrive plus à écrire, à parler politique. J'arrive plus. Je regarde la télé, j'écoute la radios, je lis la presse et les blogs. Et bien évidemment j'ai des avis sur tout, ou plutôt surtout des avis, qui ne regardent et n'interressent finalement que moi. Et je n'arrive même pas à les pixelliser noir sur blanc sur la fenêtre blanche de mon Blogger.

Mais qu'aurais je à dire que personne n'a dit ou sussuré ? Jamais je n'irai dans cette surenchère qui consiste à fantasmer, ou à espérer, que Sarkozy soit égal à régression et répression. Avant, c'était danger et violence ce à quoi il était égal, finalement les sites nucléaires de France n'ont pas explosé, ce qui reste une bonne nouvelle.
Et dans ce même ordre d'idée, je n'ai pas envie de rajouter de l'huile dans le barbecue qui sert aujourd'hui à bruler François Hollande. L'homme politique de l'année 2004, cocu magnifique fin 2006, est aujourd'hui l'homme à abattre. Je ne l'apprécie pas plus que ça, et je pense que sa politique de "plus petit dénominateur commun" du PS a été coupable et hautement condamnable. Le PS s'est comporté le lendemain de 2002 comme l'élève qui a eu un avertissement de comportement au collège et un mot à faire signer par les parents. 2007 n'a été que la suite logique d'un 2002 qui n'a pas été intégré, digéré, assimilé, et assumé.

Pour autant, j'avais émis sur le DEL le sentiment que j'avais quant au lynchage de Hollande, lynchage qui me rendrait presque sympathique une personne que j'ai fortement combattu, et dont je déplore un cynisme qui me rendrait par moment JF Copé sympathique. Pour autant, comme Royal en Février, comme Sarkozy avant, ce lynchage me le rend humain et me donnerait presque envie de le défendre. Et de rappeler à ceux qui le trainent dans la boue qu'au Mans, à part Montebourg, qui s'est levé pour dire "c'est quoi ce bordel" ? Fabius a accepté d'être le numéro 2, StraussKahn de fermer sa gueule. Pourtant, le référendum est passé par là. Mais non...
Pour autant, j'avais émis aussi ce sentiment que si j'avais eu 20 ans de moins, peut être aurais je vu réellement, autrement que par des films de Patrick Rottman, la horde de chiens lachés sur Chirac au soir de 1988'. Les rénovateurs, Pasqua-Seguin, Balladur, tous pour lui faire la peau. Et au final, 12 ans d'Elysée derrière cela. Il a même survécu à la lynchée post 97'. Et même ce soir, Chirac est regretté, alors qu'il fut vomi encore pas plus tard qu'au soir de 2005', où partisans du oui et du non demandaient sa tête et ses trippes.
Je combattrai sans doute encore Hollande. Mais et si la Corrèze n'était pas leur seul point commun ? Un chemin de croix est important pour celui qui veut arriver en haut de la montagne. La période post Balladurienne et post élection européenne de 99' ont peut être été les périodes qui ont fait Sarkozy président, qui sait ?

Finalement, j'aurais écris politique. Que vaut mon écrit ? Sans doute peu de chose. Mais bon... Demain, je parlerai du Gard et de l'OM qui est vice champion de France. Mais quand même, j'aurais bien aimé une coupe à toucher, à carresser. Le concret, c'est beau aussi. Mon coté exigeant.
Demain, j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos. Je me languis de retourner courrir : Sarkozy dépasse les 90 minutes alors que j'en fais pas la moitié. J'ai à m'entrainer. Encore.

vendredi 20 avril 2012

le changement, c'est maintenant sur Blogger...

Blogger a changé... Deux jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. Et ça fait drôle, ça me fait drôle.
Je dois être conservateur, sans aucun doute. Je n'aime pas ce changement, je n'aime pas ce nouveau blogger. Comme je n'ai pas aimé le nouveau Wikio, et la disparition de ces labs qui me manquent aujourd'hui, et qui font que l'activité de blog, en plus à cette période très militante, ne m'est plus agréable. Et perd de l'intérêt pour moi.

J'avais ouvert mon blog en Novembre 2004. Cela fait 8 ans que j'avais la même page d'accueil sur Blogger. Une habitude qui s'en va, c'est dommage. 
Drôle et triste impression qu'en ce moment, beaucoup d'évènements (somme toute insignifiants en absolu) se liguent pour me détourner des blogs... 

Enfin bon, tout ceci n'est pas bien grave...

mardi 6 mars 2012

Etiquetage politique et blogosphérique...

« Je ne suis pas un blog politique » avais je un jour écrit en ces lieux. Cela avait amusé les copains, j’avais même eu droit à une citation chez les modernoeuds.

Je n’ai jamais considéré tenir un blog politique, et ne me suis jamais considéré comme un « blogueur politique ». Je parle politique, beaucoup. Parce que ça me plait. Ca me plait d’essayer d’analyser, ça me plait de critiquer, ça me plait de discuter sur tel ou tel sujet. Avec des gens qui ne pensent pas forcément comme moi, et avec qui la discussion est non seulement possible, mais également agréable.
Ca me plait, la politique. Comme le foot me plait. Mais mon blog n’est pas considéré comme un blog sportif. Suis-je considéré comme « blogueur marseillais » ? Habitant loin de cette belle ville, et étant attaché à mon Gard, cela sera imparfait.

En ce moment, c’est la fête à l’étiquette en ce qui me concerne.
Pour certains, je suis « blogueur de droite ». Parce que je n’ai aucune confiance en le Parti Socialiste.
Pour d’autres, je suis « blogueur de gauche » (si, si…). Parce que je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy, dont j’ai régulièrement critiqué l’action.

La semaine dernière, Science Politique me mettait dans la case des « blogueurs de gauche ». J’ai ri. J’étais pas le seul. Comme me le faisait remarquer l’ami Mathieu, ils n’ont pas lu les blogs. Ils ont vu que je n’étais pas fan de Sarkozy et très critique sur ses actions, donc j’étais « de gauche ». Ah bon ? C’est faux. Mais bon, j’étais d’humeur joueuse, j’ai pris ça par-dessus la jambe.

Pour Elmone, je suis par contre un soutien du gouvernement actuel. J’avoue avoir été plus vif (je le regrette). Qu’il ne me lise pas ne me dérange pas. Qu’il me mette dans le même panier qu’un Corto qui me trouverait presque gauchiste (lui aussi) déjà un peu plus. Qu’il m’étiquette soutien d’un gouvernement dont j’ai régulièrement critiqué l’action et les positions m’est désagréable. Parce que c’est faux.

Aujourd’hui, Philippe Méoule (que j’aime bien) me considère « hiérarque d’une droite groguie ». J’ai beau lui dire que je trouve que c’est caricatural, que c’est faux, et quelque part que je considère ça désagréable (aussi parce que c’est caricatural et faux), mais il "persiste et signe". Bon…
Comme il me répond, avec amusement (et très sympathiquement) : « maintenant, il est vrai qu'étant de droite, on n'est pas obligé d'être sarkozyste, on peut être villepiniste, boutiniste, dupont-aignantiste, moriniste, borlooiste, guéantiste, guainoiste... :-))) ». Oui, on peut être tout ça. Il a oublié libéral, gaulliste, chiraquien, bayrouiste aussi… Ou rien du tout aussi, c’est permis.

Il a aussi oublié, politisé et militant qu’il est, qu’on peut aussi n’être qu’un simple citoyen sans étiquette, qui vote comme il l’entend. Que l’on peut avoir une sensibilité personnelle (ce n’est pas un drame, et la mienne est à droite), mais que l’on peut avoir une réticence à être gêné par ces étiquettes caricaturales.
Je n’ai pour ma part aucune honte par le parcours politique personnel qui est le mien. Au RPR de 95 à 2000. Et puis les 20 ans arrivant, une envie d’être détaché de ces partis politiques, parce que la liberté aussi c’est bien. Et qu’à l’intérieur de ces chapelles, je ne me sentais pas très bien.
Je n’ai aucune honte des derniers votes qui furent les miens. Chirac en 2002. Bayrou puis Sarkozy en 2007. Aux cantonales, pour le candidat de droite au premier tour, pour le socialiste au second. Bref, un citoyen qui se positionne par rapport au choix qu’on lui donne.

J’ajoute un dernier point. Il y a, dans une certaine blogosphère (ou twittosphère) de gauche, de quelque chose qui me contrarie... Pour eux c’est bon, l’élection est gagné, la gauche est quasiment au pouvoir, c’est très bien. Les sondages leur donnent raison, le bilan du sortant est pitoyable, sa campagne est pour l'instant consternante, et c’est évident que je ne vois pas très bien comment la situation peut leur échapper.
Par contre, il y a quelque chose de très désagréable, comme cette envie de « taper du « pas de gauche », du « de droite ». De tous les mettre dans un même paquet. Tu n’es pas de gauche ? Tu ne souhaites pas d’un gouvernement avec les verts et le Front de Gauche ? Tu es donc un ennemi. Même si tu n’es pas dans la bataille militante, tu es un ennemi. Tu ne penses pas la même chose que moi, tu es un ennemi. Bon…

Et soit dit en passant, c’est gentil aujourd’hui. Mais demain si la gauche passe, ceux qui ne sont pas de gauches auront droit à quoi ? Un coupage de leur blog et suppression de leurs comptes Twitter ? Attaques virales ? Des coups de pieds dans la bouche ?
En tous cas un moment de joie pour ceux qui vont gagner c’est évident, mais aussi un lâchage qui risque de faire très mal. 10 ans à être dans l’opposition nationale, ça risque de faire drôle quand la soupape va péter. Et je crains que l’humanisme et la tolérance républicaine ne sortent pas gagnants de cette phase… J’espère me tromper, et je sais pour beaucoup cela ne sera pas le cas… Mais quelques craintes quand même…

En résumé, je n’aime pas cette période dans la blogosphère. Je la regrette un peu. Et du plaisir, c’est clair que je n’en prends pas. J’ai suffisamment à faire dans la vraie vie pour rajouter des polémiques et des frictions supplémentaires dans un lieu qui est un espace de plaisir pour moi.

Enfin, on verra bien la suite. Tout ceci n’est pas bien grave remarquez… On peut faire autre chose que du blog après tout…

mardi 7 février 2012

Commentaire sur les commentaires... (de blog)

Mon ami Homer avait écrit, fin de Janvier, un billet pertinent dont le titre voulait tout dire : « Trop de billets tue le commentaire ». Il parlait de production de billets, élevée en ce moment. Et parallèlement, de la baisse du nombre de commentaires chez lui.

Chez moi, c’est un peu le phénomène inverse qui se passe. Des billets, j’en ponds de moins en moins. Il y a un an, je tournais à une soixantaine de billets par mois. Aujourd’hui, je ne dépasse pas les 30. La qualité étant proportionnelle à la motivation du taulier derrière, et à son envie d’écrire, elle s’en ressent… Forcément, cela joue sur pleins de paramètres. Classement Wikio Ebuzzing, nombre de visites. Et donc fatalement sur le nombre de commentaires…

La copie d’écran de ma page de billets Blogger est éloquente. Outre ma fierté de maitriser élégamment l’ellipse bleue (quand d’autres excellent sur la flèche rouge), on peut voir le faible nombre de commentaires. Pour le blogueur que je suis, évidemment, je n’en suis pas ravi. Pour un billet qui m’aura offert fin 2011 une cinquantaine de commentaires, le reste est très morne plaine. Mais là encore, la qualité et l’intérêt du billet y est sans doute pour beaucoup…

Le très bon Eric Mainville a écrit un billet (qui a eu lui beaucoup de commentaires : normal vu sa pertinence) : « 10 raison de ne pas commenter un blog ». Un billet indispensable.

  1. Ce que vous écrivez est si complet que je ne sais pas quoi dire d’autre que bravo ! Il y en a des billets comme ça…
  2. Vous m’avez appris quelque chose et j’ai besoin d’y réfléchir avant de poser une question. le problème du blog, c'est que si on part réfléchir, on risque de ne pas revenir...
  3. J’étais sur le point de noter un commentaire, mais j’ai remarqué que seuls vos amis vous répondent et échangent des blagues entre eux. Ca y fait sans doute beaucoup, et ce n’est pas anormal d’apprécier discuter et déconner avec copines et copains.
  4. Les personnes qui commentent chez vous aiment argumenter et pas moi. Pas faux. Et même des fois le taulier a moyen envie d’argumenter à l’infini sur le pourquoi et le comment de la vie…
  5. Vous répondez rarement aux commentaires. Je pense y répondre toujours. Parfois un peu tard, mais on ne passe pas sa vie sur PC.
  6. Votre blog est très branché technologie et pas moi. Je ne suis pas concerné par cet item.
  7. J’aime bien votre blog et votre billet, mais je suis trop fatigué, pressé ou autre. En ce qui me concerne, en ce moment, quand je suis fatigué je ne vais pas sur les blogs...
  8. Vous terminez votre billet par une question générale comme “que pensez-vous de la théorie du big bang » ? J’attends toujours la réponse à cette question d’ailleurs…
  9. Vous placez une barrière en mettant un code pour ceux qui commentent. Si cela pouvait éviter les spams d’ « horoscopes mon cul », « voyance mes ronfles », qui aime beaucoup ce que j’écris… Sinon j’ai arrêté ce système de code. Je commente aussi des fois avec l’iPhone, et c’est vrai que c’est chiant.
  10. Votre billet n’était pas original, il n’y avait aucune marque que c’était vous personnellement qui écriviez, et je me dis « j’ai déjà lu ça dix fois ». En plus en ce moment en période électorale, où on va lire 100 fois la propagande d’un tel ou d’un tel, c’est sur que ça peut être lassant de commenter…
Eric termine par bonus track que je prends volontiers pour moi : « Votre article est négatif. La plupart des gens fuient ce qui est négatif. Donc ils ne laissent pas de commentaire ». Eric a raison… Et c’est évident qu’en ce moment, je ne pue pas l’optimisme. Je peux donc comprendre que…

Pas vraiment d’explications sur cette période. Mais c’est vrai que nous sommes peut être, en cette période de démarrage de la campagne présidentielle, à un moment où nous avons peut être moins envie d’échanger sur les blogs. Avant on discutait, on déconnait. Aujourd’hui, peut être l’ambiance est elle plus à la campagne pure et dure. Dans les blogs politiques ou politisés. Peut être que l’échange et la bonne ambiance passe après l’objectif de contribuer à gagner une élection, à faire gagner un camp et à battre l’autre.

Peut être que cela y joue… Et sans doute y a-t-il bien d’autres causes qui ne sont pas évoquées dans ce billet... (si quelques collègues veulent me donner leurs avis en commentaires...)

vendredi 30 décembre 2011

2011 résumé en 15 billets... (regardons nous le blog)

Même si mon activité de blog a été moindre que les années précédentes, faire l’exercice de revisiter l’année avec les 15 billets les plus marquants de mon blog est quelques chose que j’aime bien. Narcissique sans aucun doute, mais si on ne l’était pas un minimum, nous ne serions pas blogueur sans doute…

Je suis allé faire un tour sur Google Analytics. Il m’annonce environ 110 000 visites (ce qui est quasiment autant que l’an passé). Je suis allé voir les billets les plus visités de 2011. Je suppose que ces derniers ont été repris par feu Wikio, et sans doute cela représentent-t’ils une photographie acceptable, quoiqu’imparfaite, de ce que fut 2011.

1 - Messi Ballon d’Or 2010. Euh…
(Janvier 2011)
Cela montre simplement que le football est une part importante de ce blog. Qui n’est pas politique, ni sportif d’ailleurs. Ebuzzing le classe dans « multithématique », je le considère personnellement comme « personnel ». Donc je parle de football, et du reste.
Sur ce billet, je m’étonnais que Messi soit Ballon d’Or. J’aurais préféré Iniesta.

2 – Une semaine Walt Disney (Mai 2011)
Billet simple et court. D’un 3 Mai 2011, où le prince William s’est marié, quelque jours après que Ben Laden soit mort. J’avais récupéré ce statut Facebook d’un ami, que j’avais trouvé excellent : « Le Prince s'est marié, le méchant est mort : c'est une semaine Walt Disney... ».
Une semaine Walt Disney, pour une année qui fut quand même un peu plus rude…

3 – François Hollande lance sa compagne pour les présidentielle (Novembre 2010)
Ce billet date de fin 2010, mais l’ascension de François Hollande l’a rendu finalement très visible. François Hollande avait voulu nous la jouer glamour, posant aux bras de sa nouvelle compagne (maintenant bien connue) aux unes de journaux pas forcément politique. Se préparer une stature présidentielle en la jouant Sarkozy ou Royal quelques temps avant lui, et se prêter au jeu de la campagne star-académie.
Il n’a pas joué cette carte people trop longtemps, François Hollande. Et je pense que c’est très bien pour lui.

4 – Le nouveau maillot extérieur de l’Equipe de France (Mars 2011)
Quand on parle foot, on parle automatique de l’Equipe de France. En Mars, la Fédération Française de Football présentait le nouveau maillot extérieur de l’Equipe nationale : cette laide, très laide, marinière. Ridicule, qui balaye d’un revers de main les traditions et l’histoire de l’Equipe de France, sur l’autel du sponsoring avec Nike. Rendez-nous le Coq Sportif j’avais envie de crier…

Et depuis, nous avons vu mon OM jouer la Coupe d’Europe dans un scandaleux maillot orange. Nous avons vu le directeur sportif du PSG expliquer que l’historique Parc des Princes était un stade à chier. Et on se dit que finalement, il ne reste que quelques supporters passéistes et conservateurs pour apprécier un football qui respecte l’histoire et les traditions d’un club… Mais tant que des supporters achèteront ces maillots minables qui bafouent tellement de choses, il serait dommage que les directeurs marketting et de com’ qui ne connaissent rien au foot et au club s’arrêtent…

5 – Mieux vaut Qatar que jamais ? Pas sur… (vive le Hand) (Janvier 2011)
Pour qui aime le sport, le Qatar aura été la star de cette année. PSG, mais aussi Coupe du monde de football, Al Jazira… Et donc en Janvier une nouvelle : la Coupe du monde de Handball a été attribuée au Qatar pour 2015. Dans un pays plein aux as, certes, mais où le hand n’existe pas.
Parallèlement à ça, le Norvège et la France étaient candidats Mais bon…

Vive le sport.
6 - Rugby : les 30 français pour la Coupe du Monde de rugby (Mai 2011)
La Coupe du monde de rugby aura été un évènement important de cette année. J’avais publié la liste des 30 noms que Marc Liévremont avait décidé d’amener. J’avais pesté contre la non sélection de Yannick Jauzion.
Mais bon, l’histoire n’a pas donné tort au sélectionneur. Et on a passé un automne merveilleux grâce aux 30 du XV de France.



7 – Un bouton « ah merde » sur Facebook (Aout 2011)
Nicolas avait pondu un billet (http://www.jegoun.net/2011/08/reseaux-sociaux-quand-un-bouton-ah.html) avec cette connerie. Ça m’avait amusé (même si c’était à propos de la sortie de l’information de la mort de quelqu’un que personnellement je ne connaissais pas, mais bon…). J’en avais fait un billet.
Des billets cons, j’en aurais fait un paquet cette année. En voilà un.

8 – Tout augmente : aujourd’hui, l’électricité (Février 2011)
Des billets « tout augmente », j’en aurais fait des tonnes. Sauf pour les salaires, le mien en particulier. Ça, ça n’augmente pas.
Ce jour de février, c’était l’électricité qui devait augmenter.
9 – S’indigner. Oui, moi aussi je m’indigne, à Marseille ou au Blanc-Mesnil (Janvier 2011)
L’indignation aura été un des mots stars de cette année 2011. Je ne dirais rien sur ces « indignés » qui personnellement me faisaient m’indigner (contre eux, pas contre ce qu’ils prétendaient combattre), mais bon… Ce n’était pas le sujet de ce billet.
En ce début d’année, les faits divers sanglants et la délinquance étaient déjà des sujets phares. Malgré les blablas de Claude Guéant, cela a toujours été le cas en 2011. Et quelque chose me dit que ça sera pareil en 2012, qui que ce soit qui passe…
10 – 50 blogs à lire pendant mes vacances (Aout 2011)
Un gros poil dans ma main cet été. Comme souvent durant l’année finalement. J’ai juste recopié le billet où Nicolas proposait une liste de 50 blogs à lire pendant ses vacances. Sympa le Nico, comme toujours.

11 – Le Japon vu du ciel encore (et tant pis si ça emmerde certains « humanistes ») (Mars 2011)
La catastrophe au Japon m’aura marqué. J’aurais dû y être à ce moment-là, mais Bébé Faucon qui n’était pas encore né nous a bien rendu service. Il y avait des images terrifiantes du « Japon vu du ciel ».

Twitter et les blogs ne sont pas toujours des coins où le bon gout et l’humanisme est mis en exergue. Ce jour-là, je m’étais « indigné » (amen) contre des remarques totalement conne. J’en reproduis deux ici : « il y a pleins de morts tous les jours en Afrique, et on nous beurre la raie pour les japonais », ou encore un très « il ne faut pas pleurer, les japonais savaient qu'ils avaient construit sur une zone dangereuse, alors ce qui leur arrive était prévu, donc poupoune hein ». De pseudos penseurs qui se marraient de voir des gens émus devant la détresse d’un peuple et d’un pays. Des abrutis égoistes qui viendront dès le lendemain redonner des leçons de tolérance et s’indigner sur ce que le monde n’est pas gentil avec eux.
Des claques se perdent…

12 – La France est vraiment dans la merde (Janvier 2011)
En Janvier 2011, l’épidémie de gastro étendait son emprise. Y a-t-il besoin de détailler plus avant ce billet ?

13 – Va faire le ménage, la femme ! (Septembre 2011)
Un billet qui mettant en avant à la fois l’indispensable Ségolène Royal (un des stars de mon blog), la primaire socialiste, et ce féminisme sectaire et intolérant qui a dangereusement progressé en 2011. Donc en Septembre 2011, Ségolène Royal s’était une nouvelle fois fait remarquer : «Il y aura du ménage à faire. Et ce n'est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage.»
Depuis, elle se sera pris une branlée aux primaires. Ce qui n’est pas dramatique pour la France (bien au contraire…)

14 – Knysna : il manquait le témoignage du chauffeur de bus (Mars 2011)
On l’aura eu en Mars 2011, et cela nous manquait réellement… Il parait qu’en plus d’être indigne, les joueurs de cette équipe de France de l’Afrique du Sud 2010 était des rapiats (266 euros de pourboire qu’il aura touché le chauffeur de bus…)

15 – Je suis papa (Juin 2011)
Billet du 5 Juin 2011. 2 heures du matin. Billet dont je suis le plus fier, et le plus heureux.

52 commentaires il a eu ce billet. C’était chouette. Sans doute mon plus beau billet depuis l'histoire de ce blog.



Voilà, en 15 billets, l’année 2011. Les billets sur les primaires du PS, sur DSK, arrivent plus loin. Mais finalement, je trouve que la photo de l’année sur mon blog est plutôt réussie.
Maintenant, attendons 2012… Elle arrive bientôt cette année. Quelque chose me dit qu’elle va être chargée…