Le 21 Mai 2007, j'avais écris ce billet sur François Hollande. Je le recopie intégralement aujourd'hui, sans rien y changer. C'était il y a un peu moins de 5 ans.
Nicolas Sarkozy venait d'être intronisé président. Il avait battu Ségolène Royal. Une Ségolène Royal qui sublimera quelques jours plus tard son manque de classe légendaire en réglant ses comptes conjugaux avec François Hollande un soir de deuxième tour de législatives... "Ségolène Royal" et "manque de classes" sont des mots qui vont bien ensemble, même si cette dernière "a pardonné". Ca change la donne d'être élu président...
Il y a 5 ans, j'avais beaucoup de sympathique pour François Hollande. Le "pire défaut" de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle. Celui qu'il fallait chasser de Solférino sous les hués et les crachats... Celui qui était mort pour la politique et qui avait conduit le Parti Socialiste dans le mur...
En tous cas, c'est drôle de se relire. Je n'avais pas dit que des conneries...
J'avais 500 messages, fatiguant... Réflexion Hollandaise
Et là, c'est le 51eme. Est ce pour ça que, depuis la fin des
présidentielles, et quelque part depuis le début de mes idiots ennuis de
santée dorsaux (et ventraux maintenant, les anti-inflammatoires ont des effets secondaires détestables) je ressens une certaine lassitude quant à l'écriture ? Sans doute pas, pas que ça disons.
Mais
oui, j'arrive plus à écrire, à parler politique. J'arrive plus. Je
regarde la télé, j'écoute la radios, je lis la presse et les blogs. Et
bien évidemment j'ai des avis sur tout, ou plutôt surtout des avis, qui
ne regardent et n'interressent finalement que moi. Et je n'arrive même
pas à les pixelliser noir sur blanc sur la fenêtre blanche de mon
Blogger.
Mais qu'aurais je à dire que personne n'a dit ou sussuré ? Jamais je n'irai dans cette surenchère qui consiste à fantasmer, ou à espérer, que Sarkozy soit égal à régression et répression. Avant, c'était danger et violence ce à quoi il était égal, finalement les sites nucléaires de France n'ont pas explosé, ce qui reste une bonne nouvelle.
Et dans ce même ordre d'idée, je n'ai pas envie de rajouter de l'huile dans le barbecue qui sert aujourd'hui à bruler François Hollande. L'homme politique de l'année 2004, cocu magnifique fin 2006, est aujourd'hui l'homme à abattre. Je ne l'apprécie pas plus que ça, et je pense que sa politique de "plus petit dénominateur commun" du PS a été coupable et hautement condamnable. Le PS s'est comporté le lendemain de 2002 comme l'élève qui a eu un avertissement de comportement au collège et un mot à faire signer par les parents. 2007 n'a été que la suite logique d'un 2002 qui n'a pas été intégré, digéré, assimilé, et assumé.
Pour autant, j'avais émis sur le DEL le sentiment que j'avais quant au lynchage de Hollande, lynchage qui me rendrait presque sympathique une personne que j'ai fortement combattu, et dont je déplore un cynisme qui me rendrait par moment JF Copé sympathique. Pour autant, comme Royal en Février, comme Sarkozy avant, ce lynchage me le rend humain et me donnerait presque envie de le défendre. Et de rappeler à ceux qui le trainent dans la boue qu'au Mans, à part Montebourg, qui s'est levé pour dire "c'est quoi ce bordel" ? Fabius a accepté d'être le numéro 2, StraussKahn de fermer sa gueule. Pourtant, le référendum est passé par là. Mais non...
Pour autant, j'avais émis aussi ce sentiment que si j'avais eu 20 ans de moins, peut être aurais je vu réellement, autrement que par des films de Patrick Rottman, la horde de chiens lachés sur Chirac au soir de 1988'. Les rénovateurs, Pasqua-Seguin, Balladur, tous pour lui faire la peau. Et au final, 12 ans d'Elysée derrière cela. Il a même survécu à la lynchée post 97'. Et même ce soir, Chirac est regretté, alors qu'il fut vomi encore pas plus tard qu'au soir de 2005', où partisans du oui et du non demandaient sa tête et ses trippes.
Je combattrai sans doute encore Hollande. Mais et si la Corrèze n'était pas leur seul point commun ? Un chemin de croix est important pour celui qui veut arriver en haut de la montagne. La période post Balladurienne et post élection européenne de 99' ont peut être été les périodes qui ont fait Sarkozy président, qui sait ?
Finalement, j'aurais écris politique. Que vaut mon écrit ? Sans doute peu de chose. Mais bon... Demain, je parlerai du Gard et de l'OM qui est vice champion de France. Mais quand même, j'aurais bien aimé une coupe à toucher, à carresser. Le concret, c'est beau aussi. Mon coté exigeant.
Demain, j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos. Je me languis de retourner courrir : Sarkozy dépasse les 90 minutes alors que j'en fais pas la moitié. J'ai à m'entrainer. Encore.
Mais qu'aurais je à dire que personne n'a dit ou sussuré ? Jamais je n'irai dans cette surenchère qui consiste à fantasmer, ou à espérer, que Sarkozy soit égal à régression et répression. Avant, c'était danger et violence ce à quoi il était égal, finalement les sites nucléaires de France n'ont pas explosé, ce qui reste une bonne nouvelle.
Et dans ce même ordre d'idée, je n'ai pas envie de rajouter de l'huile dans le barbecue qui sert aujourd'hui à bruler François Hollande. L'homme politique de l'année 2004, cocu magnifique fin 2006, est aujourd'hui l'homme à abattre. Je ne l'apprécie pas plus que ça, et je pense que sa politique de "plus petit dénominateur commun" du PS a été coupable et hautement condamnable. Le PS s'est comporté le lendemain de 2002 comme l'élève qui a eu un avertissement de comportement au collège et un mot à faire signer par les parents. 2007 n'a été que la suite logique d'un 2002 qui n'a pas été intégré, digéré, assimilé, et assumé.
Pour autant, j'avais émis sur le DEL le sentiment que j'avais quant au lynchage de Hollande, lynchage qui me rendrait presque sympathique une personne que j'ai fortement combattu, et dont je déplore un cynisme qui me rendrait par moment JF Copé sympathique. Pour autant, comme Royal en Février, comme Sarkozy avant, ce lynchage me le rend humain et me donnerait presque envie de le défendre. Et de rappeler à ceux qui le trainent dans la boue qu'au Mans, à part Montebourg, qui s'est levé pour dire "c'est quoi ce bordel" ? Fabius a accepté d'être le numéro 2, StraussKahn de fermer sa gueule. Pourtant, le référendum est passé par là. Mais non...
Pour autant, j'avais émis aussi ce sentiment que si j'avais eu 20 ans de moins, peut être aurais je vu réellement, autrement que par des films de Patrick Rottman, la horde de chiens lachés sur Chirac au soir de 1988'. Les rénovateurs, Pasqua-Seguin, Balladur, tous pour lui faire la peau. Et au final, 12 ans d'Elysée derrière cela. Il a même survécu à la lynchée post 97'. Et même ce soir, Chirac est regretté, alors qu'il fut vomi encore pas plus tard qu'au soir de 2005', où partisans du oui et du non demandaient sa tête et ses trippes.
Je combattrai sans doute encore Hollande. Mais et si la Corrèze n'était pas leur seul point commun ? Un chemin de croix est important pour celui qui veut arriver en haut de la montagne. La période post Balladurienne et post élection européenne de 99' ont peut être été les périodes qui ont fait Sarkozy président, qui sait ?
Finalement, j'aurais écris politique. Que vaut mon écrit ? Sans doute peu de chose. Mais bon... Demain, je parlerai du Gard et de l'OM qui est vice champion de France. Mais quand même, j'aurais bien aimé une coupe à toucher, à carresser. Le concret, c'est beau aussi. Mon coté exigeant.
Demain, j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos. Je me languis de retourner courrir : Sarkozy dépasse les 90 minutes alors que j'en fais pas la moitié. J'ai à m'entrainer. Encore.
Il y a du vrai dans tes comparaisons de l'époque.
RépondreSupprimerJuste!
RépondreSupprimerJ'ai aimé :"Demain j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos"...
Ça va mieux depuis?
Amitiés ( Marseillaises).
Nicolas, merci. Ca m'avait fait rire, ce matin, de remettre ce billet.
RépondreSupprimerBembelly, ouch je me rappelle d'un disque qui commençait à me faire hurler. Je touche du bois, ça va mieux (merci)