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vendredi 14 mai 2010

Et si je parlais de Dominique Strauss-Kahn... ?

Pendant mes vacances, je lis des vieux Marianne que j'ai reçu, mais pas encore lu. Celui d'il y a trois semaines consacrait sa Une à Dominique Strauss-Kahn. Peut il être l'alternative ? demandait l'hebdomadaire...
J'ai particulièrement relevé ce début d'article. Caustique, mais qui ne me parait pas si faux que ça.
A quel Dominique Strauss-Kahn aurait on affaire ? Au directeur du FMI ? A l'ancien ministre des finances de Lionel Jospin ? Au fervent dévot de la mondialisation ? A l'inventeur des 35 heures ? Au keynésien de la relance de 1997 ? Au libérateur des stock-options ? A l'ancien maire de Sarcelles ? A l'avocat d'affaire ? A l'économiste critique, ne négligeant pas l'apport de Marx dans ses discours ? Strauss-Kahn est sans doute un des socialistes ayant le plus de plasticité, et rien ne permet de dire quels seraient les contours de sa candidature.
J'aime bien cette introduction, critique mais pas forcément infondée. Et en tous cas pour moi pas forcément rédhibitoire.

Aujourd'hui, la blogosphère s'empare de DSK. Mes amis du village ironisent, en imaginant DSK se présenter à la primaire de l'UMP. Ils sont très forts dans ces pastiches, qui personnellement m'amusent. D'autres parlent de la primaire PS.

Si on revient sur le fond du problème DSK, le fait qu'il ne soit pas dans la "gauche officielle orthodoxe" de la part de ceux qui délivrent les certificats de "gôche", étant les seuls à savoir quelle est la belle et pure gauche, c'est plutôt quelque chose qui me rassurerait...

Je n'ai aucune leçon à donner aux socialistes, mais juste un rappel sur comment je crois qu'on gagne une élection... Comme dit le professeur de science politique, on gagne une élection en ayant plus de voix que son adversaire. C'est con mais c'est parfois bien de le rappeler. Ca veut aussi dire être capable de ne parler pas uniquement à son camp, et de rassembler au delà de sa propre famille.
Si je reprends mes "portraits" de la présidentielle de 2007, je relis celui que j'avais fait de Marie-Georges Buffet. Cette dernière m'avait paru avoir fait une mauvaise campagne, dans le sens qu'elle ne parlait qu'à ses militants, qu'à ceux qui étaient de sa mouvance. Excluant, de manière assez dure, tout ce qui n'était pas "de gauche", de sa gauche, la pure et la belle. Le résultat est que son discours n'est pas allé au delà de ceux à qui elle acceptait de parler, et pour qui elle voulait gouverner. Ca n'a pas pesé lourd dans les urnes...

Pour ma part, personne de droite, je ne sais pas si j'aurais tendance à voter DSK. Je sais qu'aujourd'hui, je n'ai pas envie de voter Sarkozy. Et que tout ce qui peut être une alternative crédible me va. Encore faut il que cette alternative ne m'insulte pas et ne me m'exclue pas, moi personne de droite qui n'a pas envie de prendre sa carte auprès des intégristes de partis de gauche. Quand je lis les déclarations de Martine Aubry ou Benoit Hamon durant les régionales en Languedoc Roussillon, sur les personnes de droite, je me suis senti insulté et blessé. Ais je envie de voter pour eux ? S'ils continuent à tenir ce discours, non.

Je ne dis pas que je voterai DSK, loin s'en faut. Mais je regarderai sa candidature, et toutes celles qui se voudront rassembleuses, avec intérêt. Et quelque part, si la gauche de gouvernement présente un candidat qui donne des boutons à la partie sectaire de ce camp, peut être serais je plus sensible...
En tous cas, je souhaite autre chose qu'une campagne clivante du type 2007...
Wikio

mardi 27 avril 2010

Karachigate : manipulation politique ? Oui mais où ?

Une chose est claire. Quoiqu'il découle de cette sinistre affaire Karachigate, il faut que nous ayons la réponse, la vérité. Savoir ce qui s'est passé, pourquoi des gens sont morts.
Et s'il y a eu manipulation politique, que celle ci soit rendue publique, et que les coupables soit punis. Quand bien même ils soient ou furent aux plus hautes fonctions de l'Etat.

Il faut qu'on le sache, parce que tant que nous ne le savons pas, tout n'est que mensonge et manipulation politique, soupçon et affabulation.

Il se trouve que certains militants plutôt à gauche se lèchent les babines d'avance (et ils auraient torts de s'en priver) . En effet, un certains Nicolas Sarkozy aurait été en première ligne dans cette sale histoire... Miam. Hier sur Twitter, chez certaines personnes très engagées à gauche, certains louaient la "bonne nouvelle de la sortie du Karachigate dans la presse...". Bonne nouvelle pourquoi ? Parce que la vérité pourrait éclater ? Pensez vous donc...
Une affaire d'état, c'est drôlement mieux qu'un dérapage crasseux que l'on a essayé de monter, un peu, en épingle...

Aujourd'hui, Edouard Balladur dément toutes les allégations du journal Libération qui affirme que "l'ancien Premier ministre aurait perçu 10 millions de francs (1,5 millions d'euros) en espèces provenant de rétro-commissions occultes liés à la vente de sous-marins français au Pakistan". Et que cet argent a été bien utile pour la campagne électorale de 1995.

D'un coté Libération affirme que Balladur (et de facto Sarkozy) n'est pas tout blanc immaculé dans cette affaire. De l'autre, Edouard Balladur affirme que tout ceci est faux. Qui croire ?
Je ne suis pas naïf. J'imagine que les soutiens de Nicolas Sarkozy croiront une version, ses opposants une autre...
Mais entre ceux qui accusent et ceux qui se défendent, qui a raison ? Et doit on se faire notre conviction en fonction de notre intérêt électoral de dans deux ans ?

Je ne suis pas naïf, mais un peu quand même. J'aimerais que la vérité sorte. Pas les boules puantes chères à certaines à gauche et à droite, mais qui ne rendent pas honneur à la politique.
Et si j'osais, je ressortirai la "présomption d'innocence" chères aux personnes qui voient des proches touchées... Ben j'ose : attendons et enquêtons, sérieusement, sereinement...

En étant conscient de ce "secret d'État" est l'artefact qui, quelque part, arrange beaucoup de monde. A droite, parce que tant qu'il y a secret d'état, les trucs qui sentent pas bons restent sous terre, et tant qu'elles sont sous terre elles ne puent pas...
A gauche, les amis du "forcément y a un complot sarkozyste" vont se régaler. Comme c'est "secret", ben révélons ce qui peut être ce "secret". Et comme personne là encore n'en sera rien, fantasmons, inventons. Même si ceux sont des vastes mensonges, il en restera toujours quelque chose... Et puis "mensonges contre mensonges", c'est de bonne guère...

Je crains que les intérêts politiques, d'un coté comme de l'autre, rendent difficiles l'émergence de la véritable vérité...

Un peu peur quand même... Car comme le rappelle Coucou dans son (orienté) "Souviens toi de Karachi", et comme me le rappelle le copain écureuil sur Twitter, il y a eu des morts... Et le sentiment que l'on prépare la campagne électorale de 2012 sur ça m'est désagréable...

D'ici là, que cette affaire Karachi trouve son épilogue, et que les coupables soient identifiés et jugés. S'il se trouve que Sarkozy en fait parti, qu'il soit puni. S'il se trouve qu'il n'y a rien... Ben...
Ben rien. Il faudra juste faire sécher les habits au vent pour faire partir l'odeur des boules puantes... Mais ça, on en a l'habitude malheureusement... (soupir)

Non, ça risque d'être long d'ici 2012, très long...
Wikio

jeudi 15 avril 2010

Une candidature Borloo "si le Président le veut bien"...

Des fois des journées commencent mal. Par exemple ce matin, arrivé tôt au bureau pour me renverser une tasse de thé sur mon joli pantalon... Ca va que j'avais un jean de rechange...

Et puis en se baladant sur le web, les blogs et les journaux, on tombe parfois sur des perles. Ce matin, l'article du Figaro sur la possible candidature Borloo aux présidentielles de 2012. C'est, comment dire...

D'abord, j'ai apprécié le coté humain de l'homme Borloo dans cet interview. "«Je suis fait pour le bonheur et je compte les étés qu'il me reste à vivre», confie Borloo en soulignant la dureté d'une campagne". C'est quelque chose que je trouve assez noble. L'ambition c'est bien. Savoir ce que l'on est capable d'accepter pour assouvir son ambition, c'est bien aussi...
Je me retrouve dans cette phrase. La dureté d'une campagne, en comparaison avec "les étés qu'il nous reste à vitre". Aujourd'hui plus que dans d'autres périodes, cette phrase me touche particulièrement...

Et puis on en revient à la politique politichienne. Passons le fait que Jean Louis Borloo trouverait "traumatisant pour l'électorat de la majorité une candidature parallèle à celle du chef de l'État sortant". Peuchère, je suis sur qu'il s'en remettra, le pauvre...

Il y a ensuite le ponpon de la ponponette. Un "proche" (qui ? l'anonymat des sources vous savez...) confie «Jean-Louis m'a dit : “Je ne peux faire ça sans l'aval du président. Si on pense que ma candidature est utile, je le ferai.”». Et là les bras m'en tombe, sans thé j'ai fini de le boire...
En gros, il faudrait que les socialistes en prennent aussi de la graine quand même. Martine Aubry veut être candidate en 2012 : a t'elle demandé "l'aval du Président de la République", la vilaine ?

Je serais candidat si mon adversaire principal le veut bien. C'est beau, c'est noble, c'est Borloo. C'est surtout affligeant pour l'électeur lambda qui n'a peu à faire de ces salamalecs politiques.

Je suis convaincu que le Centre est une réalité politique. Ce n'est pas ma famille mais je ne suis pas forcément éloigné. Par contre, je suis convaincu que toute candidature du Centre faite "avec l'aval du Président de la République" est vouée à faire un score inférieur à 5%.
Et de fait, même s'il est très mal en ce moment, j'ai l'impression que François Bayrou demeure le seul candidat centriste légitime, à défaut d'être crédible aujourd'hui. Et qu'il a le potentiel (si pas d'autres candidatures à droite) de faire un gros score, en récupérant notamment ceux de droite qui en ont marre de Nicolas Sarkozy.

Et quelque chose (ou quelqu'un) me dit que François Bayrou n'attendra pas l'autorisation de l'Elysée pour être candidat...

mercredi 24 février 2010

Aubry et DSK, tout ne serait pas si rose... ?

Hier, Gérard Colomb est allé soutenir Georges Frêche chez moi. On le sait : une nouvelle fois, c’est Frêche qui fait le une du Midi Libre local. Quand ce n’est pas Frêche, c’est le PS, ou les deux en même temps… (Les médias sont à la botte de Sarkozy il parait…)
A propos de cette visite du Maire de Lyon en Languedoc, il était intéressant d’aller lire le billet de Romain Blachier, notre ami blogueur qui est aussi un adjoint lyonnais proche de son maire. Son explication de la visite de Gérard Colomb est intéressante.

« Il se trouve que je devais appeler Gérard cet après-midi et que je lui ai posé la question sur cet étrange engagement méridional. "C'est pour soutenir un ami et pour contrer les ambitions de Martine Aubry qui veut empêcher Strauss-Kahn de revenir en se payant sa légitimité sur le dos de Freche" m'a-t-il répondu »
Ce que dit Romain est repris aujourd’hui par le Figaro. Donc il n’a pas trahis de secret, notre ami lyonnais.
Mais c’est ce qu’il dit plus bas qui m’a fait tilt. Parce que moi, comme couillon, je croyais qu’entre Aubry et DSK, c’était love love love… Ben Romain aussi :
« Moi je croyais qu'ils avaient un accord mais il parait que c'est fini l'amour DSK/Aubry.Il a encore pas du être fidèle Dominique»
L'information ne vient pas de n'importe où quand même...
Ma grand-mère regarde Les Feux de l’Amour tous les après-midi. Elle devrait suivre les histoires du Parti Socialiste, c’est aussi chouette. En plus, vu que le Midi Libre ne parle que de ça…

En tous cas, c’est loin 2012… On va encore bien s'amuser...

(J'essais un autre titre, encore pour suivre les - bons - conseils de Nicolas… Mais j'ai l'impression d'être un attaquant du PSG en ce moment, je tire beaucoup à coté... (soupir))

jeudi 28 janvier 2010

Dominique de Villepin relaxé : miam, on va bien s'amuser

Joyeux anniversaire Mister Président !
La sanction est tombé : Dominique de Villepin est relaxé. 24 heures Clearstream vient de rendre son épilogue.

Le spectateur que je suis n'aura finalement pas compris grand chose à Clearstream. Mais il se délecte de la nouvelle série qui va commencer, et qui s'arrêtera en Mai 2012.

Est ce que Dominique de Villepin sera le Chevenement de Sarkozy ? En tous cas, on va bien s'amuser.
Vive la politique.

jeudi 14 janvier 2010

Hervé Morin candidat au présidentielle 2012 ?

L'information provient du Twitter de Jean-Jacques Bourdin. Je l'aime bien Bourdin, il est gardois.Ma réaction aurait pu être un soupir sans enthousiasme. Mais j'avoue que ce fut plutôt ça :
Vive Twitter aussi (on se marre bien des fois)

mercredi 13 janvier 2010

Fillon comme Balladur ? Pas candidat aujourd'hui, mais demain... ?

Je suis, j'interprète. François Fillon l'a dit : "je ne serais jamais candidat contre le Président". On souligne le "jamais", parce que...
Parce que je suis né politiquement vers mes 15, 16 ans. La puberté ne m'a pas entrainé dans les bras des filles (j'étais pas assez beau pour elles), mais dans celle de la politique... Et à l'époque, Edouard Balladur venait d'être nommé premier ministre.

Je me souviens de ce 7 sur 7, autour d'Avril 1993... Je recherchais la vidéo, mais je suis moins fort que Guy Birenbaum à ce sujet... A la question de Mme Strauss-Kahn : "pouvez vous être candidat en 1995", le sire Balladur dodelina de la tête et répondu, de manière ferme et définitive, par la négative.
On connait la suite de l'histoire...

A l'époque, le bras droit d'Edouard Balladur s'appelait Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, ce dernier est président. Tout le monde s'accorde à dire qu'il peut perdre en 2012. Et son premier ministre, qui vient de gagner 8 points d'opinion favorable, clame qu'il n'est nullement question qu'il soit candidat en 2012...
Un peu comme le président de club qui "accorde toute sa confiance à l'entraineur" avant de le virer, y a t'il sources de crainte ?

En tous cas, 2012 c'est demain... Ca va passer vite, ces deux ans...

mardi 1 décembre 2009

Ségolène Royal ira t'elle quand même... ? Quid des primaires...

Un article sur le Figaro du jour l'affirme : Ségolène prête pour 2012, avec ou sans le PS...
Ce serait finalement quelque chose d'assez logique, vu le parcours de la (future ex ?) Présidente de Poitou Charente. Contestation du vote interne au PS le soir même de la victoire de Martine Aubry, atterrant show de la fraternité où elle tape sur son parti et ses petits copains, excuses faite "au nom de la France", court-circutage perpétuel de la parole "officielle" du PS, etc...
Et dernier coup d'éclat, son arrivée en fanfare à Dijon et son très démocratique coup de pied au séant de Vincent Peillon...

Finalement, que Ségolène Royal soit candidate en 2012, personnellement, je n'en doute pas...

Mais de là, une petite question me taraude... Le brillant donneur de leçons Arnaud Montebourg clamait qu'il fallait convaincre "au forceps" que son idée de primaire à gauche était la meilleure. Visiblement, Ségolène Royal, qui semble exaspérer dans son propre camp, jusqu'à ses propres amis, est en train de tracer un chemin qui ne passera pas par des primaires internes... Mais directement aller voir le peuple, le seul légitime... Quitte à se prendre une baffe retentissante ?

Nous remarquons également qu'une autre candidature à gauche est en train de voir le jour : Dominique Strass-Kahn. Auréolé d'un poste prestigieux, d'une mission quasi sacré, acceptera t'il que sa route FMI - Candidature à l'Elysée passe par la case "primaire politichienne française" ?

Ajoutant que de toutes manières, même s'il a gauchisé son discours et son parcours, François Bayrou ira sans passer par une case "primaire" à laquelle il n'est de toute manière pas invité. Et il en sera de même pour les extrêmes gauches, qui lanceront leurs quatre ou cinq candidats, avec Melenchon en plus...

D'où cette question bête. Est ce qu'une primaire à gauche à toujours un sens, sans la présence de deux favoris "poids lourd" ? Je pose la question n'étant pas de gauche, mais il me semblerait dommage que cette primaire se déroule entre Robert Hue, Martine Aubry, François Hollande et peut être un candidat d'Europe Ecologie...
Je me pose cette question... Je me demande si la Rochelle 2009, qui annonçait Primaire à Gauche et Interdiction du Cumul des Mandats, risque de vite être rangé dans l'escarcelle des belles paroles et beaux souvenirs...

Et une question subsidiaire : est ce que la droite républicaine, dont je suis, aura le courage de remettre en cause une candidature de Nicolas Sarkozy et de son clan ? Aurons nous la force et la possibilité de faire émerger une autre candidature, une alternative à droite ?
Certains y croient. Personnellement, j'y crois de moins en moins... Mais sans doute est ce la fatigue de la fin d'année ?