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dimanche 10 août 2008

Il faut lire ami public, tu vas t'évader... (tag)

(toujours nul sur les titres...)
Triplement taggué le faucon... la vallée rhodanienne m'aura été fatale : du nord au sud, Lyon avec Romain Blachier, Valence avec Sublimette, pour finir en Arles avec l'ami Rimbus. Tout trois m'ont morpionné, avec plaisir remarquez.

Recopions le jeu du tag : "1- citer la personne qui vous a "tagué" 2- indiquer le règlement 3- choisir un livre, l'ouvrir à la page numéro 123 4- recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes 5- indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition 6- taguer 4 personnes et les prévenir sur leurs blogs"

Ok, prendre un livre... Ne trouvant plus la biographie de Basile Boli dans ma bibliothèque, je vais prendre le volume des "C'était de Gaulle" d'Alain Peyrefitte qui m'avait le plus marqué. Le deuxième, lu dans ma chambre d'étudiant lyonnais, en deuxième année d'école d'ingénieur.
Ce tome, sous intitulé "la France reprend sa place dans le monde", traite de la période 63 à 66.

Et donc la page en question est celle ci (ça tombe bien : ça commence sur un début de paragraphe...)
"A la fin du conseil, pendant que le Général serre les main, Pompidou me fait de vifs reproches : "Il faut lui épargner ces coups de sangs ! J'avais gommé ce sujet. On ne sert bien le Général qu'en lui cachant certaines choses. Il n'a pas besoin d'excitants, mais de tranquillisants. Ne vous conduisez pas avec lui comme Debré. Faites comme moi, calmez le".
Cinq lignes, un paragraphe complet : bien tombé le Faucon sur ce coup là.

Allez, des copains qui vont adorer, j'en suis sur, ce tag. (J'aurais bien transmis le mistigri à une ancienne amie littéraire, mais bon le terme "ancien" fait que ça serait mal venu...)
Je pense que Brigetoun, Arnaud Clément (de Gaulle c'est pris ^__^), Séville82, ma copine Internecivus Raptus (plus court que ton tag celui là, mais je le ferai !), le sympathique lyonnais Magicien d'Ox (quand il rentrera de congés), et la copine Alaiya, se feront un plaisir de jouer à ce jeu.

Bon dimanche (c'est bien les vacances... :) )

vendredi 18 juillet 2008

Mes 4 plus beaux paysages...

Luc Mandret m'a taggué. C'est souvent, c'est toujours un plaisir, surtout quand le sujet m'est aussi cher.
Quels sont mes quatre plus beaux endroits ? Jolie question...

A laquelle je ne répondrai pas, du moins à coté. Car il y a des endroits que je trouve magnifique, dans lesquels j'ai en plus de souvenirs très forts. Et y en a bien plus de quatre. Parce que la France est belle. Parce que ce que le peu que j'ai vu du monde me serre le coeur.
Et parce que certains souvenirs, à Genève, Barcelone, Londres, le désert tunisien ou la Turquie, pour ne parler que d'eux, ça irait au delà d'une simple réponse à une chaine.

Et peut être que je n'ai pas forcément envie de saouler tout le web avec mes soupirs qui n'intéressent au final que moi.

Je vais donc simplement faire les 4 coins qui comptent le plus pour moi. Tout simplement. Comme je trouve en plus que ceux sont des magnifiques coins...

Montfaucon - Roquemaure, dans le Gard.
Parce que c'est là que je suis né. Parce que c'est là que j'ai grandi. Là où j'ai été à l'école primaire (Montfaucon), au collège (Roquemaure). Même si ce n'est pas là qu'habitent les meilleurs de mes amis, et même si ce n'est pas là que mes souvenirs sont les plus prégnants, j'aime ces villages.
J'ai la chance de les servir en tant que modeste élu local. De servir l'endroit qui a vu naitre et grandir mes parents, mes grands parents, ma famille, mes amis d'enfance. C'est la plus belle récompense politique que je puisse avoir.

Et forcément, pour moi, ceux sont les plus beaux endroits au monde.

En PS, concernant un de ces villages, vous trouverez le pourquoi de mon pseudo et du nom de mon blog avec un minimum de réflexion... (^___^)

Lyon
C'est ici où l'enfant provincial et campagnard que j'étais, pleins de rêves, a commencé à devenir un adulte. Un 12 Juillet à Marseille finira de tuer l'enfant qui demeurait, mais au sortir de Lyon, mais il avait déjà bien vieilli au sortir de Fourvière.
Je pense qu'on a tous un moment clef dans notre vie, un passage. Les 20 ans sont une jolie porte : j'aurais eu la chance de passer ma période 18 - 22 ans à Lyon, avec des gens formidables, dont la plupart son mes meilleurs amis.
Lyon, j'ai tendance à penser que chaque petite rue, du centre ville ou des quartiers aux alentours, m'évoquent quelque chose : une sensation, un souvenir. J'aime à revenir marcher, me perdre, dans Lyon. Trop peu souvent, malheureusement. La dernière fois avant l'anniversaire de mon amie, pour les lumières. Et la fois d'avant, à une époque où faire visiter une future étudiante lyonnaise qui finira par détester une ville que j'aime au plus profond de mon cœur ? Peut être, je n'y marche pas assez souvent dans Lyon...

J'aime Lyon. J'aime ce qu'elle devient. J'aime ce qu'elle représente pour moi. Fidèle à Nîmes et au Gard évidemment, mais à jamais amoureux de Lyon.

Marseille
La chance d'avoir commencé ma carrière professionnelle à Marseille...
Si j'aime Lyon, je suis passionnément amoureux de l'Olympique de Marseille. Et le gardois que je suis avait l'antenne rivée sur le Mont Ventoux, et sur FR3 Marseille, dont je suivais les actualités en mangeant le repas du soir, télé sur le frigo.
Marseille, c'est un des mes plus chères amies. Marseille, c'est, là encore, pleins de souvenirs. Pas que des bons. Pas que des bons...
Mais Marseille, c'est plus que Lyon peut être, la ville dans laquelle j'ai aimé vivre. Moins le coeur qui bat à son évocation, mais une ville dans laquelle je me suis, tout simplement, senti chez moi. Avec des gens qui parlent comme moi. Beaucoup plus qu'à Nîmes ou Avignon en tous cas.

Orcières - Merlette & Les Alpes
Quand j'étais enfant, partir en vacances ici avec mes parents était synonyme de cauchemar... Aujourd'hui, c'est vraiment le coin que j'aime à partager avec qui-elle-sait.

Rien de plus à dire. C'est un coin avec lequel je serai à jamais lié. Les Alpes, du Sud plutôt (je laisse le Nord à d'autres).


Et comme je n'aime pas suivre les tags comme il faut, je rajoute trois coins qui me sont chers, encore.

Vallée de la Cèze et le Pont du Gard
Deux images du Gard. Fortes pour moi.


Saint Hilaire Cusson la Valmitte
Parce que c'est une famille qui m'a accepté au final (et c'était pas gagné). Parce que c'est un peu beaucoup chez moi maintenant. Parce que j'ai pleins de souvenirs, liés à Lyon.
Et tout simplement parce que j'aime, celle qui m'a fait aimé ce village, et ce village pleins de chaleur et de quiétude.

Le Ventoux.
Parce que...

****
La tradition veut qu'on passe le mistigri à d'autres... Je sais que Galac n'aime pas, donc... Mais si Skat, Alayia, Chibi, Brigetoun, Romy, Céleste et Romain veulent jouer à cette petite ballade personnelle...
J'en aurais rajouté d'autres, mais quand des blogs sont privés et interdits, pas très palpitant... Néanmoins, si chacun des gens que j'aime bien et qui ne me détestent pas trop veulent jouer à cette ballade, que cette chaine soit globale et offerte à tous.

Elle est jolie cette chaine...

mardi 15 juillet 2008

Sarkozy's chain

Toujours sympathique de se faire tagguer (sincèrement). Fusse t'il sur une question aussi délicate que de définir 4 qualités à Nicolas Sarkozy... Mon collègue de blog Romain Blachier, élu local de la bonne et belle ville de Lyon, m'a cordialement transmis le mistigri...

Allons y pour essayer de trouver 4 qualités à Nicolas Sarkozy. Nonobstant le fait que je lui en veux beaucoup, ne serait ce que pour les reniements des valeurs qu'il a défendu durant sa campagne. Sans compter la rupture avec une tradition gaullienne, et des méthodes politiques que je trouve réellement contestable...
Enfin bon, trouvons y des qualités. Je lui en avais trouvé lors de mon portrait en avril 2007, dans le cadre de mes 12 maisons de l'Elysée...

* Nicolas Sarkozy n'a pas honte d'être de droite. Je trouve que c'est une qualité, qui devient là aussi un défaut dés lors que celui ci s'auto-caricature.
Il y a plusieurs "droites". Ceux qui la trouvent illégitime à gouverner mettent en avant les caricatures telles "droite dure", "droite du patronat", "droite de l'argent". C'est, malheureusement pour moi, ce dans quoi est tombé Sarkozy à force de totale décomplexion...
Pour autant, dois je m'excuser de penser que les frontières représentent quelques choses, que le travail et le mérite ont de l'importance, que la culture du résultat n'est pas honteuse, et que l'ordre et le respect de certaines règles de vie en société et de certaines valeurs n'est pas une preuve de régression sociale ?

* Nicolas Sarkozy est une réelle rock-star de la politique. J'emploie à dessein cette expression employée par une ancienne amie sur son blog privé. C'est une qualité d'être un bateleur, un tribun, un débatteur et orateur talentueux. Ca devient un défaut quand le fond n'arrive plus à la hauteur d'une forme qui, là encore, s'auto-caricature.
Avoir les qualités de ses défauts, ou des qualités qui deviennent des défauts, ça semble être pour l'instant une constante de ce billet...

* Nicolas Sarkozy (mais aussi Bayrou et Royal) a contribué à un salvateur printemps démocratique, en 2007. Après les tristes absentions passés, aprés le 21 Avril 2002, nous avons eu une campagne certes dures, mais avec implication de beaucoup de personnes qui ont découvert la politique à ce moment là. Les adhérents à 20 euros du PS, les jeunes UMP, etc... Nous avons eu un taux de participation record, qui faisait suite à une campagne qui n'était pas sans rappeler le référendum européen.
Les français aiment la politique : c'est pas désagréable de le rappeler.
Problème là encore : cet espoir (à droite et à gauche), qui était représenté par Royal, Bayrou, Sarkozy, a été trahis par ces mêmes personnes... Dommage...

* Nicolas Sarkozy a permis à beaucoup d'avancer à visage découvert. Par son coté provocateur et attisateur de passion, il a fait tomber beaucoup de masques.
A droite d'abord. Certains ont ce rêve, que je ne partage pas, d'une société où le pouvoir serait concentré en peu de mains. Des mains de riches et de puissants. Et que les plus faibles n'avaient finalement qu'à mourir dans le caniveau... La droite décomplexée. Celle qui veut mettre tous les étrangers dehors, ou alors les faire travailler pour des poignées de riz et des salaires misérables. Celle représenté par Serge Dassault par exemple. Pour le gaulliste que je suis, c'est une tristesse. Mais c'est aussi quelque chose de positif : on voit dans quel camp sont certains, et quelles sont leurs vraies valeurs : le débat en est clarifié.
A gauche également. La gauche humaniste et pleine de bons sentiments possède en ses rangs des personnes d'un sectarisme et d'une intolérance rare. Et la politique est en fait un lieu, pour elles, de déverser leur haine. Le Pen a la haine de l'autre, ces personnes là ont la haine des personnes de droite qui ne pensent pas comme eux, et qui n'ont par conséquent pas le droit d'exister. La haine que suscite Sarkozy, et que l'on a pu lire ici et là sur le net par exemple, m'effraie. Mais elle me rassure d'un coté, car là encore les visages tombent. A gauche aussi, certains donneurs de leçons de morale et de tolérance font preuve d'un sectarisme d'une rare violence : ça relativise certaines postures...

Pas facile cet exercice... La tradition veut néanmoins, et quand bien même on ne soit pas satisfait du travail que l'on a produit, que l'on transmette le relais à d'autre.
Ca me serait simple de transmettre la martingale à des personnes n'appréciant pas du tout Nicolas Sarkozy. Brigetoun, le magicien d'Ox, Rimbus, Romy, Zgur ou Cécile pour ne parler que d'eux, me haïrait si je leur passais le relais... Pourtant, même Luc a fait l'exercice, non sans talent...

Finalement, je vais laisser le soin à qui veut de faire cet exercice. Je ne transmet rien à personne, sinon à tout le monde. Et merci Romain de m'avoir invité à ce petit jeu : je te revaudrai ça :)