4eme maison du Zodiaque, euh de l'Elysée. Normalement, c’est le Cancer. Mon ami Frankoiz me grondera peut être. Mais ici, la règle de ce jeu à la con que je me suis fixé donne Voynet. Pourquoi ? Aucune idée… Dominique Voynet est elle comparable à « Masque de Mort » que Cancer, dont les cercles d’Hadès amènent toutes les âmes pécheresses à tomber dans le trou de l’au-delà ? Sans doute pas… Mais voilà : amis des Chevaliers du Zodiaque, ou pas, voilà la 4eme Maison de l’Elysée : celle de l’écologie, mais attention : l'écologie « Verte ».
Pour rappel, je suis de droite (gaulliste), et je travaille dans le milieu Nucléaire (un Commissariat célèbre du temps du Général). Donc j’ai du mal à considérer Dominique Voynet « écologiste », et fatalement j’ai du mal à avoir une grande sympathie pour elle et son mouvement. Et pourtant, comme rien n'est ni blanc, ni noir, les choses ne sont pas si manichéennes, et le Faucon n'est vraiment pas quelqu'un de binaire...
Commençons par le point principal de désaccord : pour Voynet, on ne peut pas être écologiste et pas être de « gauche ». Un racisme réel que j’ai du mal à accepter mais soit. Pour Voynet, on ne peut pas être écologiste et accepter les règles du marché et le libéralisme, ce mot laid... là encore, soit. Une facilité d’esprit que mes copains disent provenir de 68, soit… Continuons, mais déjà là je ne peux plus suivre : je suis de droite, et je pense n’avoir pas beaucoup de leçons de bonne vie et d’écologie à recevoir, mais là encore soit... Continuons. Dans les points de désaccords qui, après, ne me font plus dire « soit », mais plutôt « non ».
Pendant longtemps, je me suis demandé où était le « vert » du rouge des Verts (avec majuscules). Programme principal : immigration libre et sans contrôle, on vire les frontières. Libéralisme (libertarisme plutôt) post 68 en matière de mœurs, de sécurité, de vie, tout simplement. Les flics sont les seuls responsables des événements Gare du Nord (les seuls), et les mœurs provenant de notre histoire ridiculement catholique doivent partir à la poubelle. Là, peut être un coté chez moi conservateur rural un peu de droite, mais j’ai du mal à suivre. Et là encore, je cherche où est l’écologie et la sauvegarde de la planète.
Noel Mamère était l’exemple type de cette dérive que je qualifie moqueusement et caricaturalement de « beatnick gauchiste ». Je pense que son discours de 2002, par opposition et répulsion frontale, a largement du profiter à à Le Pen. Et si Mamère (avec ses 6 %) était en fait le Chevènement tête de turc que cherchent les amis de Jospin ? Son discours qui consistaient à dédouaner tout acte de délinquance (vous brûlez les voitures ? faute à la société…) et d’incivilité a sans doute eu un effet dévastateur dans les urnes. La justification du pas facilement justifiable, en tous cas pour les classes moyennes, peut ne pas provoquer le libéralisme de mœurs souhaité. Mais une répulsion automatique. Je pense que Noel Mamème, à cause de ses positions qui consistaient à préférer une légalisation du cannabis, alors que les travailleurs qui en avaient marre d’être maltraité par deux trois crétins en rentrant du boulot devaient être pardonnés, n’est pas pour rien sur le 21 Avril.
Je ne parle pas du mariage homosexuel de Bègles (je n’ai personnellement aucune position sur le mariage Gay, sinon que je ne suis pas contre sans pour autant être pour, et que je pense que le PACS doit être aménagé et peut être amélioré afin que tous aient des droits similaires, mais que le respect de certaine tradition et un certain conservatisme n’est peut être pas une insulte…). Je parle de la campagne libertaire de Mamère en 2002. Il a surfé sur cette vague qui fait parti Vert, un parti d’extrême gauche, préférant Che Guevara et la fumette de Cannabis à la réelle défense de la planète. Peut être que l’inaudibilité actuelle des Verts en matière d’écologie, notamment en ce moment face à Hulot, provient de là. Peut être, je ne suis pas politologue.
Ensuite, gros point de désaccord. Le coté anti-nucléaire. Je pense que Super Phénix, parce qu’il aurait pu permettre d’étudier une voie de retraitement des déchets nucléaire (gros point noir de cette technologie) était un plus et un progrès. Par dogmatisme plus que par réalisme, les Verts ont eu sa peau. Résultat ? l’EPR actuel ne peut pas être un plus. Parce que l’EPR est un Super Phénix mis au goût du jour. Alors que les réserves de pétrole baissent et que son prix atteint des sommets, grâce aux Verts, nous avons perdu 10 ans en matière de recherche.
Je ne suis pas fanatiquement pro-nucléaire. Mais je demande une chose : que proposer pour permettre à la France d’être énergétiquement libre ? Que proposer pour assurer une dépendance énergétique qui ne n’augmente par le prix exorbitant de l’énergie, et qui propose une protection adéquate de l’environnement ? En disant ça, j'ajoute (HS mais tant pis j'y tiens) que c'est aussi pour ça que je suis fortement défavorable à une dénationalisation des outils de prooduction d'énergie, EDF et GDF pour ne pas les citer.
Le nucléaire n’est pas le top, car il génère des déchets à très longue vie, OK. Et y a eu Tchernobyl (le 26 Avril…immense soupir), et le rayonnement gamma ne se voit pas et fait peur. Dans ce cas, sur la filière nucléaire, bossons sur deux axes : retraitement des déchets nucléaires (La Hague puissance 10 alors, mais déjà bloquer la Hague est anti-écologiste), et travailler sur des réacteurs assurant une fiabilité absolue, une non dispersion assurée de la radioactivité dans l'environnement, et une non génération (ou régénération plutôt) des déchets nucléaires.
Pour rappel, je suis de droite (gaulliste), et je travaille dans le milieu Nucléaire (un Commissariat célèbre du temps du Général). Donc j’ai du mal à considérer Dominique Voynet « écologiste », et fatalement j’ai du mal à avoir une grande sympathie pour elle et son mouvement. Et pourtant, comme rien n'est ni blanc, ni noir, les choses ne sont pas si manichéennes, et le Faucon n'est vraiment pas quelqu'un de binaire...
Commençons par le point principal de désaccord : pour Voynet, on ne peut pas être écologiste et pas être de « gauche ». Un racisme réel que j’ai du mal à accepter mais soit. Pour Voynet, on ne peut pas être écologiste et accepter les règles du marché et le libéralisme, ce mot laid... là encore, soit. Une facilité d’esprit que mes copains disent provenir de 68, soit… Continuons, mais déjà là je ne peux plus suivre : je suis de droite, et je pense n’avoir pas beaucoup de leçons de bonne vie et d’écologie à recevoir, mais là encore soit... Continuons. Dans les points de désaccords qui, après, ne me font plus dire « soit », mais plutôt « non ».
Pendant longtemps, je me suis demandé où était le « vert » du rouge des Verts (avec majuscules). Programme principal : immigration libre et sans contrôle, on vire les frontières. Libéralisme (libertarisme plutôt) post 68 en matière de mœurs, de sécurité, de vie, tout simplement. Les flics sont les seuls responsables des événements Gare du Nord (les seuls), et les mœurs provenant de notre histoire ridiculement catholique doivent partir à la poubelle. Là, peut être un coté chez moi conservateur rural un peu de droite, mais j’ai du mal à suivre. Et là encore, je cherche où est l’écologie et la sauvegarde de la planète.
Noel Mamère était l’exemple type de cette dérive que je qualifie moqueusement et caricaturalement de « beatnick gauchiste ». Je pense que son discours de 2002, par opposition et répulsion frontale, a largement du profiter à à Le Pen. Et si Mamère (avec ses 6 %) était en fait le Chevènement tête de turc que cherchent les amis de Jospin ? Son discours qui consistaient à dédouaner tout acte de délinquance (vous brûlez les voitures ? faute à la société…) et d’incivilité a sans doute eu un effet dévastateur dans les urnes. La justification du pas facilement justifiable, en tous cas pour les classes moyennes, peut ne pas provoquer le libéralisme de mœurs souhaité. Mais une répulsion automatique. Je pense que Noel Mamème, à cause de ses positions qui consistaient à préférer une légalisation du cannabis, alors que les travailleurs qui en avaient marre d’être maltraité par deux trois crétins en rentrant du boulot devaient être pardonnés, n’est pas pour rien sur le 21 Avril.
Je ne parle pas du mariage homosexuel de Bègles (je n’ai personnellement aucune position sur le mariage Gay, sinon que je ne suis pas contre sans pour autant être pour, et que je pense que le PACS doit être aménagé et peut être amélioré afin que tous aient des droits similaires, mais que le respect de certaine tradition et un certain conservatisme n’est peut être pas une insulte…). Je parle de la campagne libertaire de Mamère en 2002. Il a surfé sur cette vague qui fait parti Vert, un parti d’extrême gauche, préférant Che Guevara et la fumette de Cannabis à la réelle défense de la planète. Peut être que l’inaudibilité actuelle des Verts en matière d’écologie, notamment en ce moment face à Hulot, provient de là. Peut être, je ne suis pas politologue.
Ensuite, gros point de désaccord. Le coté anti-nucléaire. Je pense que Super Phénix, parce qu’il aurait pu permettre d’étudier une voie de retraitement des déchets nucléaire (gros point noir de cette technologie) était un plus et un progrès. Par dogmatisme plus que par réalisme, les Verts ont eu sa peau. Résultat ? l’EPR actuel ne peut pas être un plus. Parce que l’EPR est un Super Phénix mis au goût du jour. Alors que les réserves de pétrole baissent et que son prix atteint des sommets, grâce aux Verts, nous avons perdu 10 ans en matière de recherche.
Je ne suis pas fanatiquement pro-nucléaire. Mais je demande une chose : que proposer pour permettre à la France d’être énergétiquement libre ? Que proposer pour assurer une dépendance énergétique qui ne n’augmente par le prix exorbitant de l’énergie, et qui propose une protection adéquate de l’environnement ? En disant ça, j'ajoute (HS mais tant pis j'y tiens) que c'est aussi pour ça que je suis fortement défavorable à une dénationalisation des outils de prooduction d'énergie, EDF et GDF pour ne pas les citer.
Le nucléaire n’est pas le top, car il génère des déchets à très longue vie, OK. Et y a eu Tchernobyl (le 26 Avril…immense soupir), et le rayonnement gamma ne se voit pas et fait peur. Dans ce cas, sur la filière nucléaire, bossons sur deux axes : retraitement des déchets nucléaires (La Hague puissance 10 alors, mais déjà bloquer la Hague est anti-écologiste), et travailler sur des réacteurs assurant une fiabilité absolue, une non dispersion assurée de la radioactivité dans l'environnement, et une non génération (ou régénération plutôt) des déchets nucléaires.
Au lieu de gueuler comme des putois, bossons et cherchons. Pour ensuite trouver. Construire au lieu de détruire. Et que les Verts ne soient pas des extrêmes qui détruisent mais construisent. En ce moment, à part une utopie, dire que la guerre c’est moche et qu’il faut mieux fumer du haschich que de s’entretuer, que proposent t’ils d’à peu prés raisonnable ? Quand l’élu municipal que je suis sait que les populations refusent ouvertement les éoliennes (chez eux en tous cas), d’un rendement risible, on peut se poser des questions. J’attends, je ne suis pas en opposition. Je pense que les phénomènes de réchauffement climatique sont une plaie et doivent être une priorité. Je pense que les Verts sont actuellement en deçà de tout.
Reste un point qui me gène. Quand il y eut l’Erika, où était Dominique Voynet, ministre de l’Environnement ? Des mauvaises langues plutôt bien informées m’eurent dit à l’époque que les Verts étaient assez bien vues (pour ne pas dire financer) par les lobbys pétroliers. Lobbys contre lobbys. Lobbies des chasseurs et des nucléaires contre lobbies des pétroliers. Bon, OK. Laissons tomber.
Je ne préfère pas le nucléaire au pétrole, mais je veux que la France soit énergétiquement indépendante. Et je constate que si on veut regarder les plaies, il y eut plus d’Erika que de Tchernobyl. C'est de la polémique à deux francs, mais mon post n'est il lui même pas polémiste un peu ? (c'est voulu ^__^)
Je veux des réponses claires et sures. Et des propositions. Je ne crois pas que les Verts en soit capable.
Enfin, mes copains Chasseurs m’ont dit un truc tout bête. Les Verts sont les écologistes des villes et des cités, les chasseurs, pécheurs, fermiers, paysans, etc… sont les écologistes des campagnes. Bobo contre cul-terreux. Je suis plutôt rural… et ouais. J’aimerais, dans mon Gard, avoir un métro pour aller à mon boulot (ou plutôt mon ancien boulot, aujourd’hui, je me vois proposer des systèmes de cars… pour les non-cadres). Pas le cas. Donc voiture, pas le choix. Pourtant j’aime bien la trottinette et la bicyclette…
Pourtant, je ne veux pas être noir total. A part sur la question nucléaire où l’autisme devient suspect, j’ai l’impression que Dominique Voynet est plus ouverte, moins rouge gauche. Et même plus pertinente quand elle parle écologie pure. Et si Hulot avait été vraiment utile ? Chez les verts, qui sont politiquement aussi mur que ne l’est une cousine de 12 ans avec les garçons, si un peu de raisonnabilitude (salut Ségo) était venu dire bonjour ? CohnBendit, 68ard de chez 68’, est venu dire que peut être une ligne Bayrou moins dogmatique « à gauche toute et on emmerde les connards de droite » était pas forcément idiote. Et si au lieu de se battre dans une cabine téléphonique pour savoir si un Werling était mieux qu’une Dufflot (mon Dieu…), certains pensaient que les ego pouvaient être moins importante que la vraie cause des Verts : l’écologie. Et qu’enlever toute moralité à la société demandait peut être un accord général et que la provoc à la Act-Up, c’était pas forcément une obligation efficace qui permet de faire avancer des idées…
Peut être que les Verts pourraient devenir adultes. Mais tant que non, tant que les Verts sont des gosses à avoir le Ché dans leur chambre et à fumer du shit dans les cabinets de papa-maman pour dire merde à la société, tant que les Verts penseront que des gens non de gauche ne peuvent être écologiste, et enfin tant que la vraie question, écologique, n’était pas correctement mise sur la table… Et bien
Non, je ne voterai pas Dominique Voynet le 22 Avril.