Toujours sympathique de se faire tagguer (sincèrement). Fusse t'il sur une question aussi délicate que de définir 4 qualités à Nicolas Sarkozy... Mon collègue de blog Romain Blachier, élu local de la bonne et belle ville de Lyon, m'a cordialement transmis le mistigri...
Allons y pour essayer de trouver 4 qualités à Nicolas Sarkozy. Nonobstant le fait que je lui en veux beaucoup, ne serait ce que pour les reniements des valeurs qu'il a défendu durant sa campagne. Sans compter la rupture avec une tradition gaullienne, et des méthodes politiques que je trouve réellement contestable...
Enfin bon, trouvons y des qualités. Je lui en avais trouvé lors de mon portrait en avril 2007, dans le cadre de mes 12 maisons de l'Elysée...
* Nicolas Sarkozy n'a pas honte d'être de droite. Je trouve que c'est une qualité, qui devient là aussi un défaut dés lors que celui ci s'auto-caricature.
Il y a plusieurs "droites". Ceux qui la trouvent illégitime à gouverner mettent en avant les caricatures telles "droite dure", "droite du patronat", "droite de l'argent". C'est, malheureusement pour moi, ce dans quoi est tombé Sarkozy à force de totale décomplexion...
Pour autant, dois je m'excuser de penser que les frontières représentent quelques choses, que le travail et le mérite ont de l'importance, que la culture du résultat n'est pas honteuse, et que l'ordre et le respect de certaines règles de vie en société et de certaines valeurs n'est pas une preuve de régression sociale ?
* Nicolas Sarkozy est une réelle rock-star de la politique. J'emploie à dessein cette expression employée par une ancienne amie sur son blog privé. C'est une qualité d'être un bateleur, un tribun, un débatteur et orateur talentueux. Ca devient un défaut quand le fond n'arrive plus à la hauteur d'une forme qui, là encore, s'auto-caricature.
Avoir les qualités de ses défauts, ou des qualités qui deviennent des défauts, ça semble être pour l'instant une constante de ce billet...
* Nicolas Sarkozy (mais aussi Bayrou et Royal) a contribué à un salvateur printemps démocratique, en 2007. Après les tristes absentions passés, aprés le 21 Avril 2002, nous avons eu une campagne certes dures, mais avec implication de beaucoup de personnes qui ont découvert la politique à ce moment là. Les adhérents à 20 euros du PS, les jeunes UMP, etc... Nous avons eu un taux de participation record, qui faisait suite à une campagne qui n'était pas sans rappeler le référendum européen.
Les français aiment la politique : c'est pas désagréable de le rappeler.
Problème là encore : cet espoir (à droite et à gauche), qui était représenté par Royal, Bayrou, Sarkozy, a été trahis par ces mêmes personnes... Dommage...
* Nicolas Sarkozy a permis à beaucoup d'avancer à visage découvert. Par son coté provocateur et attisateur de passion, il a fait tomber beaucoup de masques.
A droite d'abord. Certains ont ce rêve, que je ne partage pas, d'une société où le pouvoir serait concentré en peu de mains. Des mains de riches et de puissants. Et que les plus faibles n'avaient finalement qu'à mourir dans le caniveau... La droite décomplexée. Celle qui veut mettre tous les étrangers dehors, ou alors les faire travailler pour des poignées de riz et des salaires misérables. Celle représenté par Serge Dassault par exemple. Pour le gaulliste que je suis, c'est une tristesse. Mais c'est aussi quelque chose de positif : on voit dans quel camp sont certains, et quelles sont leurs vraies valeurs : le débat en est clarifié.
A gauche également. La gauche humaniste et pleine de bons sentiments possède en ses rangs des personnes d'un sectarisme et d'une intolérance rare. Et la politique est en fait un lieu, pour elles, de déverser leur haine. Le Pen a la haine de l'autre, ces personnes là ont la haine des personnes de droite qui ne pensent pas comme eux, et qui n'ont par conséquent pas le droit d'exister. La haine que suscite Sarkozy, et que l'on a pu lire ici et là sur le net par exemple, m'effraie. Mais elle me rassure d'un coté, car là encore les visages tombent. A gauche aussi, certains donneurs de leçons de morale et de tolérance font preuve d'un sectarisme d'une rare violence : ça relativise certaines postures...
Pas facile cet exercice... La tradition veut néanmoins, et quand bien même on ne soit pas satisfait du travail que l'on a produit, que l'on transmette le relais à d'autre.
Ca me serait simple de transmettre la martingale à des personnes n'appréciant pas du tout Nicolas Sarkozy. Brigetoun, le magicien d'Ox, Rimbus, Romy, Zgur ou Cécile pour ne parler que d'eux, me haïrait si je leur passais le relais... Pourtant, même Luc a fait l'exercice, non sans talent...
Finalement, je vais laisser le soin à qui veut de faire cet exercice. Je ne transmet rien à personne, sinon à tout le monde. Et merci Romain de m'avoir invité à ce petit jeu : je te revaudrai ça :)
Allons y pour essayer de trouver 4 qualités à Nicolas Sarkozy. Nonobstant le fait que je lui en veux beaucoup, ne serait ce que pour les reniements des valeurs qu'il a défendu durant sa campagne. Sans compter la rupture avec une tradition gaullienne, et des méthodes politiques que je trouve réellement contestable...
Enfin bon, trouvons y des qualités. Je lui en avais trouvé lors de mon portrait en avril 2007, dans le cadre de mes 12 maisons de l'Elysée...
* Nicolas Sarkozy n'a pas honte d'être de droite. Je trouve que c'est une qualité, qui devient là aussi un défaut dés lors que celui ci s'auto-caricature.
Il y a plusieurs "droites". Ceux qui la trouvent illégitime à gouverner mettent en avant les caricatures telles "droite dure", "droite du patronat", "droite de l'argent". C'est, malheureusement pour moi, ce dans quoi est tombé Sarkozy à force de totale décomplexion...
Pour autant, dois je m'excuser de penser que les frontières représentent quelques choses, que le travail et le mérite ont de l'importance, que la culture du résultat n'est pas honteuse, et que l'ordre et le respect de certaines règles de vie en société et de certaines valeurs n'est pas une preuve de régression sociale ?
* Nicolas Sarkozy est une réelle rock-star de la politique. J'emploie à dessein cette expression employée par une ancienne amie sur son blog privé. C'est une qualité d'être un bateleur, un tribun, un débatteur et orateur talentueux. Ca devient un défaut quand le fond n'arrive plus à la hauteur d'une forme qui, là encore, s'auto-caricature.
Avoir les qualités de ses défauts, ou des qualités qui deviennent des défauts, ça semble être pour l'instant une constante de ce billet...
* Nicolas Sarkozy (mais aussi Bayrou et Royal) a contribué à un salvateur printemps démocratique, en 2007. Après les tristes absentions passés, aprés le 21 Avril 2002, nous avons eu une campagne certes dures, mais avec implication de beaucoup de personnes qui ont découvert la politique à ce moment là. Les adhérents à 20 euros du PS, les jeunes UMP, etc... Nous avons eu un taux de participation record, qui faisait suite à une campagne qui n'était pas sans rappeler le référendum européen.
Les français aiment la politique : c'est pas désagréable de le rappeler.
Problème là encore : cet espoir (à droite et à gauche), qui était représenté par Royal, Bayrou, Sarkozy, a été trahis par ces mêmes personnes... Dommage...
* Nicolas Sarkozy a permis à beaucoup d'avancer à visage découvert. Par son coté provocateur et attisateur de passion, il a fait tomber beaucoup de masques.
A droite d'abord. Certains ont ce rêve, que je ne partage pas, d'une société où le pouvoir serait concentré en peu de mains. Des mains de riches et de puissants. Et que les plus faibles n'avaient finalement qu'à mourir dans le caniveau... La droite décomplexée. Celle qui veut mettre tous les étrangers dehors, ou alors les faire travailler pour des poignées de riz et des salaires misérables. Celle représenté par Serge Dassault par exemple. Pour le gaulliste que je suis, c'est une tristesse. Mais c'est aussi quelque chose de positif : on voit dans quel camp sont certains, et quelles sont leurs vraies valeurs : le débat en est clarifié.
A gauche également. La gauche humaniste et pleine de bons sentiments possède en ses rangs des personnes d'un sectarisme et d'une intolérance rare. Et la politique est en fait un lieu, pour elles, de déverser leur haine. Le Pen a la haine de l'autre, ces personnes là ont la haine des personnes de droite qui ne pensent pas comme eux, et qui n'ont par conséquent pas le droit d'exister. La haine que suscite Sarkozy, et que l'on a pu lire ici et là sur le net par exemple, m'effraie. Mais elle me rassure d'un coté, car là encore les visages tombent. A gauche aussi, certains donneurs de leçons de morale et de tolérance font preuve d'un sectarisme d'une rare violence : ça relativise certaines postures...
Pas facile cet exercice... La tradition veut néanmoins, et quand bien même on ne soit pas satisfait du travail que l'on a produit, que l'on transmette le relais à d'autre.
Ca me serait simple de transmettre la martingale à des personnes n'appréciant pas du tout Nicolas Sarkozy. Brigetoun, le magicien d'Ox, Rimbus, Romy, Zgur ou Cécile pour ne parler que d'eux, me haïrait si je leur passais le relais... Pourtant, même Luc a fait l'exercice, non sans talent...
Finalement, je vais laisser le soin à qui veut de faire cet exercice. Je ne transmet rien à personne, sinon à tout le monde. Et merci Romain de m'avoir invité à ce petit jeu : je te revaudrai ça :)
Je me baladais tranquillement sur mes blogs préférés du moment quand, soudain, je tombe sur une "chaîne à la con" :))))
RépondreSupprimerTu t'en tire très très bien ;)
Merci Marie :) Mais tu as raison, elle est très zalacon cette chaine :)
RépondreSupprimerBon, faudra faire pareil avec Bayrou et Royal aussi. Pas Besancenot par contre : à part sa facilité à faire accepter l'inacceptable avec une jolie bouille, je n'y trouve que peu de qualité...
Bonne soirée :)
incapable de haïr et notamment pas toi - le fait est que j'aurai du mal à trouver les qualités du bonhomme (si elles existent elles font partie du paquet et en sont contaminées)
RépondreSupprimerjustement pour la campagne je trouve que les trois joyeux personnages ont contribué à détourner le débat démocratique sur des a-cotés et à le vider de tout sens
brige, comme indiqué, je ne t'en voudrais pas si vous ne suivez pas cette chaine (qu'il m'a été difficile de faire, j'avoue)
RépondreSupprimerSur le coté "printemps démocratique", dire qu'ils sont parvenus à insuffler un espoir et une soif de politique n'est pas incohérent avec mon sentiment que nous avons eu le pire deuxième tour de la 5eme république...
Le fond de leur discours était léger, mince, désespérant parfois, mais ils ont quand même ammené des gens aux urnes. Pour ou contre eux certes, mais y a eu vote et interet de cette élection présidentielle. Et c'est mieux des gens qui votent que des gens qui s'en foutent, non ?
assez d'accord avec falconhill:ces trois personnages ont redonné à beaucoup le sens de la politique, même si je n'aime vraiment aucun des trois.
RépondreSupprimerFalconhill: aucun problème pour toute chaine que tu souhaitera!ça m'évite de trouver des sujets de billets.
au fait c'est BLACHIER et pas blanchier
RépondreSupprimeramitiés
Si je veux que des google te recherchant ammène des âmes en peine ici, il serait préférable de j'orthographie correctement ton auguste nom :)
RépondreSupprimerFait de ce pas.
Je préfère "le chanteur à textes" Bayrou....
RépondreSupprimerChanteur à texte, c'est joli...
RépondreSupprimer(mais bon, cette chaine n'est pas pour exprimer nos préférences... Sinon... ^___^)
Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy a réellement participé à un "renouveau démocratique". Je ne suis même pas certain que la démocratie puisse sortir renforcée de l'action du président de la République, malheureusement.
RépondreSupprimerOui, en effet, il a permis à de nombreux personnages de s'affranchir de leurs complexes : les extrémistes ne se sentent plus marginalisés, les racistes n'ont plus honte, etc. Mais, là encore, je ne crois pas que cela puisse être réellement une qualité.
Bruno, j'ai mis les trois...
RépondreSupprimerSinon, concernant la qualité d'avoir démasqué certains, je trouve que c'est bien la clarté. Tu parles de racistes notoires qui n'ont plus honte de l'être, et de décomplexé type Dassault qui n'ont plus de honte non plus.
Je parle aussi de gens de gauche qui n'hésitent plus à clamer ouvertement leur haine de la personne qui ne pense pas comme eux. Et je trouve qu'il y a eu énormément de message haineux, intolérant, provenant d'une gauche sectaire et haineuse, qui auraient fait passer Le Pen pour un Bisounours.
C'est mon avis : je déteste la haine et l'extrémisme, mais dans les deux sens.
Une qualité de Sarkozy ? Entre nous, il fallait que je lui en trouve 4, alors bon... (^__^)
Sans doute suis-je moi même trop sectaire et haineux. Mais je ne vois pas, à gauche, de gens ayant l'ambition de vouloir faire passer Le Pen pour un bisounours. Je vois, par contre, dans une partie de la droite, des racistes notoires, des violents, des homophobes et autres.
RépondreSupprimerMais, finalement, ils ne sont que le reflet de notre nouvelle société, dans laquelle un français sur trois se déclare ouvertement raciste. C'est moi qui ai tort, je le sais, mais je n'arrive pas à abdiquer, parce que, au fond, je me dis que l'histoire nous jugera.
"Mais je ne vois pas, à gauche, de gens ayant l'ambition de vouloir faire passer Le Pen pour un bisounours."
RépondreSupprimerCe n'est pas tout à fait ce que j'ai dit...
Alors je respire un grand coup parce que c'est le début de la journée et je reprends. Tu vois à droite des racistes et des Dassault : moi aussi, lis bien mon billet et tu verras qu'on est d'accord là dessus.
Je vois aussi à gauche des gens d'un sectarisme, d'une haine et d'une intolérance qui n'ont rien à envier à celle de Le Pen. Excuse moi, je ne te mets pas dans ce lot là, et je ne mets pas les copains plutôt de gauche qui me font le plaisir de venir ici.
Mais tu as, dans ton camp, ou plutôt à gauche (elle est aussi large que la droite, la gauche), des gens racistes (vraiment), haineux, qui rêvent de violence et d'une révolution qui n'a rien de pacifique. Et d'une intolérance incroyable. J'en ai été victime (modeste mais quand même), je n'ai pas été le seul, et tu peux lire sur le web des choses qui, personnellement me font frémir.
Et le pire c'est qu'ensuite, ces mêmes personnes remplies de haine viennent donner des leçons de tolérance... Ce que j'ai du mal.
En conclusion quand même, rassure moi : j'espère que tu ne me mets dans le français sur trois dans ton dernier paragraphe ? Je l'espère, car cela me surprendrait... (pour ne pas dire plus)
Et en conclusion bis, tu as raison de dire que l'histoire nous jugera. Je n'apprécie pas la droite actuellement au pouvoir (qui n'est pas "toute" la droite quand bien même elle soit actuellement majoritaire). Je n'apprécie pas non plus une certaine gauche qui aura également à rendre certains comptes, je l'espère...