(et accessoirement, apprendre à faire un titre pas bordélique...)
Blogguer doit toujours rester synonyme de plaisir. Actuellement, j’en ai moins. Est-ce la fatigue, physique et morale, d’une année qui aura finalement commencé en Septembre tambour battant, et qui a été d’une rare richesse ? Est-ce le temps estival qui fait qu’on est mieux dehors que devant un PC ? Est-ce l’actualité, que je trouve d’un navrant confondant, ou une ambiance sur le net que je n’arrive pas, en ce moment, à trouver propice à des échanges riches dans un climat apaisé ?
Est-ce autre chose ? Que parmi les raisons pour laquelle j’avais commencé ce blog, certaines n’ont plus lieu d’être ? Que tel Myron Bolitar dans « Promets moi » (on parlera un jour de l’ordre scandaleux et ubuesque dans lesquels les éditeurs français traduisent et publient les romans étrangers…), des plaies ne doivent surtout pas être soignées, et que des douleurs permettent de ne jamais oublier certaines choses importantes ?
Je ne sais pas… Mais l’ouverture de ce billet ne promet rien de bon…
Pour autant, quelques sujets et billets ne m’ont pas laissé indifférent… Mais pour les traiter, il faudrait que je prenne un peu de temps : en plus d’être inintéressant et pas motivé pour un sou, je ne sais pas faire court… En cours de français, je passais du 3 en résumé de texte au 17 en dissertation, c’est con… Et pas plus intéressant, passons donc aux vifs de quelques sujets…
Pour bien gouverner la France, faut il être populaire ? (Tribune de Genève)
Je suis quand même terrible… Je commence par des soupirs ma journée, et je vais quand même sur la Tribune de Genève. Ou comment retourner le couteau dans la plaie, par votre ami le Faucon crétin.
Néanmoins, ce journal propose une vision de la France et du monde que j’apprécie beaucoup. Et je trouve la question digne d’un bon sujet de philosophie politique.
Et j’aime beaucoup la vision de Pierre Emerach. Même si des points dérangent un peu le gaulliste que je suis (Otan…), je partage cette vision d’une démocratie du pathos et de la réaction immédiate, qui m’est un peu gênante.
J’aimerais répondre que pour gouverner la France, il est moins important d’être populaire que d’être légitime… Mais la légitimité s’acquiert par l’élection, donc Sarkozy (c’est de lui qu’on parle) est légitime. Pour autant, si la légitimité officielle dure le temps du mandant, la légitimité réelle dure le temps que lui donne l’opinion. Et dés lors que Sarkozy a commencé à renier ses engagements de campagne (pouvoir d’achat, rupture avec les anciennes méthodes, politique étrangère responsable et respectable, etc…), sa légitimité réelle s’est effritée, pour finalement s’effondrer…
Enfin, ceci n’est que la simple vision d’un modeste faucon qui n’a pas fait philosophie politique seconde langue… Restons en là.
Polémique à propos des paroles de Sarkozy sur les grèves et syndicats...
Je ne pouvais pas ne pas en parler une minute… Pas moi, l’homme de droite syndiqué… Sans parler de la forme sarkozyste qui peu légitiment choquer (un président n’est pas là, me semble t’il, pour ouvrir des feux et diviser sa population…), le fond me parait intéressant.
J’ai toujours pensé que trop de grève tuait la grève. Surtout quand celles ci sont vécues, par une majorité de gens, comme illégitimes ou indécentes... Et même si c'est honteux pour certains d'employer de tels termes, on a le droit de juger tel ou tel mouvement illégitime ou indécent.
Peut être le syndicalisme à la française doit il faire son méa-culpa. Quand des suicides sur son lieu de travail se font jour, quand le mal-être des salariés atteint des records, dans le privé mais aussi dans le public, on peut légitimement se poser des question sur la qualité du travail syndical…
Pour être caricatural, peut être y a t'il des sujets plus importants et nécessaires que les horaires du cheminot de Marseille quand il passe à l'heure d'été...
Mais quand même, ce qui me met hors de moi, ce n'est pas tant les propos de Sarkozy que les agissements du gouvernement sur la question des 35 heures, qui court-circuite de manière scandaleuse le travail syndical. Quand la CGT et le patronat parviennent à un accord, c'est de la pure bétise que de tout foutre par terre en arrivant avec ses gros sabots, pour satisfaire une poignée d'extrémiste UMP...
Et ça me parait plus important qu’une phrase, fusse t’elle lancée dans un contexte partisan et un peu différent de l’idée que l’on peut se faire du Président de la République…
Néanmoins, n'en restons pas aux petites phrases d'un tel ou d'un tel. La France, et les salariés (dont je suis), ont besoin de syndicats forts, responsables, efficaces. Et pas de cette caricature qu'on voit trop souvent représentée par des Aschieri ou des Mailly qui font plus de mal que de bien au final...
C’est mon avis…
Jean-Michel Apathie, parce que j’apprécie le personnage et que son billet du jour était bon.
Mode Bisounours on.
J’ai beaucoup de respect et d’affection pour Guy Birenbaum, l'homme et le professionnel. J’ai également du respect et de l’intérêt pour Jean-Michel Apathie, sa parole, ses positions, et sa manière de faire son boulot. Guy Birenbaum et Jean-Michel Apathie ne s’apprécient pas trop. Dois je choisir entre papa et maman ? (non, je répond pas à la question de savoir qui est maman… vous êtes quand même incroyable…)
Les deux blogs sont dans mon Google Reader. J’aime les lire. Voilà pour l’introduction, et ne pas rajouter à ces polémiques de cour de collège. L’excellente Internecivius raptus a bien résumé le risiblement ridicule de ces polémiques entre grands bloggueurs : y a parfois tellement plus important (me semble t'il)…
Je partage totalement l’avis de Jean-Michel Apathie sur la dette. On ne peut plus continuer… Et l’élu local que je suis et qui voit les subventions attribuées aux communes pour remplir des missions élémentaires permettant de garantir la sécurité des citoyens et infrastructures ne peut que confirmer ce fait : on ne peut plus continuer. Même si ça fait sale réac de droite que de le clamer. Mais vivre à crédit, ça va un moment…
Et je suis de plus en plus sensible à sa position sur le cumul des mandats, partagée à droite et à gauche. En plus d’être extrêmement vigilant sur la parole politique, voir la partie la légitimité de l’homme politique et de l’élu un peu plus haut. C’est donc simplement que je copie-colle ce passage qui retranscrit parfaitement mon sentiment, avec en plus ce talent d’écriture que décidément je n’ai pas…
« Deux remarques pour terminer. Il y a quelques mois encore, Arnaud Montebourg était un farouche partisan du non cumul des mandats. Depuis le mois de mars, le député de Saône-et-Loire est devenu, en plus, à coté, président du conseil général de son département. Demain, en plus et à côté, il sera candidat à fonction de président de groupe à l’Assemblée nationale, pour l’instant détenue par un député qui est maire de l’une des plus grandes villes de France. Pourquoi le mensonge est-il une permanence de la vie politique française? »
Je n’ai rien à rajouter… Montebourg est une personnalité avec beaucoup de talent et de qualités, respectable. Mais c’est important, en politique, de mettre en adéquation ses actes avec ses convictions. A défaut, c’est un sentiment de rejet de la classe politique que l’on entretient, un sentiment de « tous pourris, tous menteurs », qui fait le terreau des extrêmes gauche et droite. Pas très positif…
Je conclurai quand même, parce que la transition est efficace, par ce billet de Guy Birenbaum qui montre un passage de l'interview d'Hervé Morin peu glorieux. Peu glorieux pour Jean-Michel Apathie peut être, mais peu glorieux pour la classe politique française surtout.
Et un sentiment confus, au final de ce billet… Beaucoup de sujets traités, trop. Je ne suis pas le conseil qu’on donne pour faire des beaux billets, efficaces. Et je m’en moque…
Finalement, suivre un conseil, excellent celui là, d’Eric Mainville : sevrage de blog et d’internet. Vacances, des vraies… Mais pas de suite. En Août.
Est-ce autre chose ? Que parmi les raisons pour laquelle j’avais commencé ce blog, certaines n’ont plus lieu d’être ? Que tel Myron Bolitar dans « Promets moi » (on parlera un jour de l’ordre scandaleux et ubuesque dans lesquels les éditeurs français traduisent et publient les romans étrangers…), des plaies ne doivent surtout pas être soignées, et que des douleurs permettent de ne jamais oublier certaines choses importantes ?
Je ne sais pas… Mais l’ouverture de ce billet ne promet rien de bon…
Pour autant, quelques sujets et billets ne m’ont pas laissé indifférent… Mais pour les traiter, il faudrait que je prenne un peu de temps : en plus d’être inintéressant et pas motivé pour un sou, je ne sais pas faire court… En cours de français, je passais du 3 en résumé de texte au 17 en dissertation, c’est con… Et pas plus intéressant, passons donc aux vifs de quelques sujets…
Pour bien gouverner la France, faut il être populaire ? (Tribune de Genève)
Je suis quand même terrible… Je commence par des soupirs ma journée, et je vais quand même sur la Tribune de Genève. Ou comment retourner le couteau dans la plaie, par votre ami le Faucon crétin.
Néanmoins, ce journal propose une vision de la France et du monde que j’apprécie beaucoup. Et je trouve la question digne d’un bon sujet de philosophie politique.
Et j’aime beaucoup la vision de Pierre Emerach. Même si des points dérangent un peu le gaulliste que je suis (Otan…), je partage cette vision d’une démocratie du pathos et de la réaction immédiate, qui m’est un peu gênante.
J’aimerais répondre que pour gouverner la France, il est moins important d’être populaire que d’être légitime… Mais la légitimité s’acquiert par l’élection, donc Sarkozy (c’est de lui qu’on parle) est légitime. Pour autant, si la légitimité officielle dure le temps du mandant, la légitimité réelle dure le temps que lui donne l’opinion. Et dés lors que Sarkozy a commencé à renier ses engagements de campagne (pouvoir d’achat, rupture avec les anciennes méthodes, politique étrangère responsable et respectable, etc…), sa légitimité réelle s’est effritée, pour finalement s’effondrer…
Enfin, ceci n’est que la simple vision d’un modeste faucon qui n’a pas fait philosophie politique seconde langue… Restons en là.
Polémique à propos des paroles de Sarkozy sur les grèves et syndicats...
Je ne pouvais pas ne pas en parler une minute… Pas moi, l’homme de droite syndiqué… Sans parler de la forme sarkozyste qui peu légitiment choquer (un président n’est pas là, me semble t’il, pour ouvrir des feux et diviser sa population…), le fond me parait intéressant.
J’ai toujours pensé que trop de grève tuait la grève. Surtout quand celles ci sont vécues, par une majorité de gens, comme illégitimes ou indécentes... Et même si c'est honteux pour certains d'employer de tels termes, on a le droit de juger tel ou tel mouvement illégitime ou indécent.
Peut être le syndicalisme à la française doit il faire son méa-culpa. Quand des suicides sur son lieu de travail se font jour, quand le mal-être des salariés atteint des records, dans le privé mais aussi dans le public, on peut légitimement se poser des question sur la qualité du travail syndical…
Pour être caricatural, peut être y a t'il des sujets plus importants et nécessaires que les horaires du cheminot de Marseille quand il passe à l'heure d'été...
Mais quand même, ce qui me met hors de moi, ce n'est pas tant les propos de Sarkozy que les agissements du gouvernement sur la question des 35 heures, qui court-circuite de manière scandaleuse le travail syndical. Quand la CGT et le patronat parviennent à un accord, c'est de la pure bétise que de tout foutre par terre en arrivant avec ses gros sabots, pour satisfaire une poignée d'extrémiste UMP...
Et ça me parait plus important qu’une phrase, fusse t’elle lancée dans un contexte partisan et un peu différent de l’idée que l’on peut se faire du Président de la République…
Néanmoins, n'en restons pas aux petites phrases d'un tel ou d'un tel. La France, et les salariés (dont je suis), ont besoin de syndicats forts, responsables, efficaces. Et pas de cette caricature qu'on voit trop souvent représentée par des Aschieri ou des Mailly qui font plus de mal que de bien au final...
C’est mon avis…
Jean-Michel Apathie, parce que j’apprécie le personnage et que son billet du jour était bon.
Mode Bisounours on.
J’ai beaucoup de respect et d’affection pour Guy Birenbaum, l'homme et le professionnel. J’ai également du respect et de l’intérêt pour Jean-Michel Apathie, sa parole, ses positions, et sa manière de faire son boulot. Guy Birenbaum et Jean-Michel Apathie ne s’apprécient pas trop. Dois je choisir entre papa et maman ? (non, je répond pas à la question de savoir qui est maman… vous êtes quand même incroyable…)
Les deux blogs sont dans mon Google Reader. J’aime les lire. Voilà pour l’introduction, et ne pas rajouter à ces polémiques de cour de collège. L’excellente Internecivius raptus a bien résumé le risiblement ridicule de ces polémiques entre grands bloggueurs : y a parfois tellement plus important (me semble t'il)…
Je partage totalement l’avis de Jean-Michel Apathie sur la dette. On ne peut plus continuer… Et l’élu local que je suis et qui voit les subventions attribuées aux communes pour remplir des missions élémentaires permettant de garantir la sécurité des citoyens et infrastructures ne peut que confirmer ce fait : on ne peut plus continuer. Même si ça fait sale réac de droite que de le clamer. Mais vivre à crédit, ça va un moment…
Et je suis de plus en plus sensible à sa position sur le cumul des mandats, partagée à droite et à gauche. En plus d’être extrêmement vigilant sur la parole politique, voir la partie la légitimité de l’homme politique et de l’élu un peu plus haut. C’est donc simplement que je copie-colle ce passage qui retranscrit parfaitement mon sentiment, avec en plus ce talent d’écriture que décidément je n’ai pas…
« Deux remarques pour terminer. Il y a quelques mois encore, Arnaud Montebourg était un farouche partisan du non cumul des mandats. Depuis le mois de mars, le député de Saône-et-Loire est devenu, en plus, à coté, président du conseil général de son département. Demain, en plus et à côté, il sera candidat à fonction de président de groupe à l’Assemblée nationale, pour l’instant détenue par un député qui est maire de l’une des plus grandes villes de France. Pourquoi le mensonge est-il une permanence de la vie politique française? »
Je n’ai rien à rajouter… Montebourg est une personnalité avec beaucoup de talent et de qualités, respectable. Mais c’est important, en politique, de mettre en adéquation ses actes avec ses convictions. A défaut, c’est un sentiment de rejet de la classe politique que l’on entretient, un sentiment de « tous pourris, tous menteurs », qui fait le terreau des extrêmes gauche et droite. Pas très positif…
Je conclurai quand même, parce que la transition est efficace, par ce billet de Guy Birenbaum qui montre un passage de l'interview d'Hervé Morin peu glorieux. Peu glorieux pour Jean-Michel Apathie peut être, mais peu glorieux pour la classe politique française surtout.
Et un sentiment confus, au final de ce billet… Beaucoup de sujets traités, trop. Je ne suis pas le conseil qu’on donne pour faire des beaux billets, efficaces. Et je m’en moque…
Finalement, suivre un conseil, excellent celui là, d’Eric Mainville : sevrage de blog et d’internet. Vacances, des vraies… Mais pas de suite. En Août.
eh bien j'aime ton billet, un peu désabusé comme l'air du temps, comme moi aussi...
RépondreSupprimeret comme tu dis plein de choses importantes pourtant , encore...
ceci par exemple:
http://www.mrap-landes.fr/spip.php?article149
et puis...pour moi , fonctionnaire...une ptéoccupation : le refus d'augmenter le point d'indice, la stagnation sur les frais de déplacements..
penser aux fonctionnaires, c'est penser au service public, à ce que je pourrais demain continuer d'être au mieux disponible pour les usagers...
merci pour ton passage...ca me démange un peuu de ne pas écrire aussi...:-)
Tiens, j'ai bien fait de lire ce billet jusqu'au bout, puisqu'on y parle de moi! (Non, je ne l'ai pas découvert par technorati: billet trop récent!)
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord avec tout ce que tu dis, y compris concernant les grévistes. Même si, personnellement, je souhaite une grève gigantesque qui réduise Sarkozy en charpie, comme il en fut de Juppé ou de Villepin... c'est un souhaite presque secret, et un peu stupide... je le reconnais.
Mais, je vais te donner une anecdote. Récemment, lors une manif de fonctionnaires est passée devant chez moi. Je suis descendu au Franprix et en les entendant chanter l'internationale, je les ai définitivement trouvés grotesques. Je ne sais pas si j'ai tort.
Ce jour-là, j'ai participé à une réunion de blogueurs, l'interview de Ségolène Royal. Je suis allé au boulevard Raspail par le métro et j'ai retrouvé les grévistes. Une heure après, nous allions rencontrer Ségolène Royal. Or, il me semble que tous les blogueurs présents (de gauche ou du centre) semblaient peu concernés par cette grève. Pourquoi? Je ne sais pas.
Comment articuler politique et syndicalisme pour éviter les affrontements rituels et contre productifs? Je pense que la méthode Sarkozy n'est pas la bonne (trop peu de concertation et trop de volonté de tromper les syndicats) mais il me paraît difficile d'aboutir à un syndicalisme adulte en France, notamment parce que le taux de syndicalisation est trop faible (tout simplement parce que les gens ont peur de se syndiquer).
les suicides dans les entreprises ce n'est pas la faute du boulot syndical mais de la qualité de la relation employés/entrepreneurs,l'une des plus mauvaises d'europe, en partie à cause justement d'un faible taux de syndicalisation...
RépondreSupprimerPour ce qui est de la dette, ce n'est pas être de droite que de dire qu'il faut moins de dette:la preuve elle augmente la plupart du temps (exception faite de Mauroy) sous des gouvernements de droite.Balladur ou FIllon savent ce que creuser une dette veut dire.
Pour le reste assez ok sur Montebourg...
www.romainblachier.fr
ok sur l'internationale par les fonctionnaires...j'en suis, et je ne peux pas chanter ça...et pourtant...
RépondreSupprimerjsais pas faire court et bien pire que toi
RépondreSupprimerréactions épidermiques : pour gouverner la France ilfaut deux choses : être élu - vouloir gouverner - être compétent ne devrait pas être superflu
Montebourg : tu as oublié : adaptable et mouvant
Merci de vos chouettes commentaires. Quelques réponses :
RépondreSupprimerDominique : Pleins de choses à te dire. Mais ça sera mieux en privée : je vais essayer de trouver ton adresse mail.
Mais sinon privé, public, les conditions de travail sont souvent les mêmes. Avec cette particularité particulièrement désagréable pour moi qui est que dans le public, les "petits chefs" se révèlent être davantages arrogants, désagréables, voire même colériques et violents.
Eric : Déjà merci d'avoir tenu le choc jusqu'au bout, ça ne devait pas être facile pour toi : pleins de conseils que tu nous donnes et que je n'ai pas suivi ^___^
Sinon tu as raison sur le fait que syndicats et politiques, ce n'est plus aussi simples qu'avant.
Et je partage le constat sur la méthode Sarkozy que je trouve déplorable et minable. La concertation et le dialogue, ça doit être une base de toutes négociations. Le passage en force du gouvernement, alors que patrons et CGT s'étaient mis d'accord, c'est une erreur d'une bêtise rare qui sera lourde de conséquence...
Romain : deux choses.
JE ne dis évidemment pas que suicide = faute des syndicats. Et évidemment que les conditions de travail y sont pour beaucoup. Je ne rappellerai pas mon expérience d'il y a trois ans, où c'était très dur.
Maintenant, je crois que le combat pour les conditions de travail, physique et morale, devient une priorité. Et que les syndicats, dans leurs ensembles, n'y prêtent que trop peu attention.
Sur la dette, je n'ai pas écrit mon billet en tant que type de droite obtu (qu'il ne me semble pas être). Sur ce point là, je place les gouvernances Bérégovoy, Balladur, Jospin ou Raffarin, exactement sur les mêmes points.
Brigetoun : adaptable et mouvant, comme c'est joliment dit ^____^
Bonne journée à tous. Il va faire beau dans le Sud, moins ailleurs... Bon courage.
On peut placer Balladur ou Fillon et Jospin sur le même plan quand on sait que la dette a baissé dans le dernier cas cas (rappelle toi la droite le sommant de dépenser la "cagnotte").Engagé comme moi en politique, tu sais que tout ne se vaut pas.
RépondreSupprimerPour le reste, sur les syndicats c'est pareil:certains sont indifférents aux conditions de travail, d'autres s'y penchent...Ne les confondons pas.
Pour le reste non tu ne semble pas un mec de droite obtu, ne t'inquiéte pas, bien au contraire.
cordialement
www.romainblachier.fr
pardon mais tu l'avais compris je voulais dire "On NE peut placer Balladur ou Fillon et Jospin sur le même plan..."
RépondreSupprimerOh, je trouve que sur pas mal de points, l'ensemble des derniers gouvernements, de droite ou de gauche, n'a pas fait que des miracles... Maintenant, un emprunt national, c'était quand même quelque chose... (soupir)
RépondreSupprimerSur un point quand même, je suis moins engagé en politique que toi... Elu certes, mais sans carte, sans appartenance, avec juste ce qu'il me reste de quelques valeurs et/ou illusion...
Mais surtout une bonne dose de soupir, que j'aime laisser filer ci et là.
Bonne fin d'après midi
Je me permets de pointer un point de vue un peu différent chez MC sur la question de la dette,
RépondreSupprimerhttp://mccabinet.wordpress.com/2008/07/07/aphatie-est-1-nul-en-economie-2-ultraliberal/
Vous ne manquerez d'allez faire un tour vers le lien que j'y poste en commentaire.
Bob, j'irai.
RépondreSupprimerMais j'ai un problème quand on juge quelqu'un "d'ultralibéral". Ca ne veut rien dire, ultra-libéral, et c'est mis à toutes les sauces dés que quelqu'un exprime une idée un peu plus à droite que d'autres...
C'est caricatural, et en plus souvent faux.
Enfin j'irai y faire un tour... Merci de la visite
Oui MC est très très à gauche, mais je préfère m'attarder à ce qu'il dit.
RépondreSupprimerJe préfère, pour ma part, m'attarder sur ce que dit quelqu'un qui ne commence pas une phrase à quelqu'un dont il n'apprécie pas les idées, par un "sombre connard".
RépondreSupprimerAjoutant que ce n'est pas "l'ultralibéralisme" (décidément, ce terme me fera toujours sourire) que de penser que la dette n'est peut être le levier (un levier sans doute, mais pas le seul) le plus efficace pour une gestion publique des comptes.
Je réfléchis peut être en "libéral" (quoique...), mais ça me gène, en tant que citoyen, de devoir m'endetter pour pouvoir payer mes charges courantes de fonctionnement...
En tant qu'élu, l'endettement ne me dérange pas quand il est fait pour un investissement précis, important pour la collectivité, et porteur de richesse. Il me gène quand il est fait car on n'est pas capable de subvenir aux besoins courants de fonctionnement. Il m'exaspère que il fait que des travaux élémentaires de sécurité ne peuvent être réalisés, faute de moyen...
Suis je un "sombre connard" que de penser ça, et de préférer m'attarder sur d'autres positions (sans en rejeter aucune) ?
Pour terminer, le respect des opinions des autres, même si ceux ne sont pas les notres, et aussi la "tolérance", c'est bien, aussi dans les blogs et dans le net. Qu'on soit "très à gauche", plutôt à droite comme moi, ou même simple bloggueur citoyen...
Je ne sais pas ce que tu en penses... ;-)))
(merci de ton passage, ça donne une agréable discussion)