mardi 20 mars 2012

Malade...

Ca fait trois jours que je tourne à plus de 39°C de fièvre. Une grippe de fin d'hiver.

Hier, je ne suis pas allé sur Internet. Lorsque je me suis réveillé, j'ai vu mon iPhone pleins de messages. La tuerie de Toulouse. Atroce...

Je regardais mon bébé, malade aussi. Une gastro qui l'épuise. Il est tout maigre maintenant, et toujours aussi fatigué : 5 jours qu'elle dure. Et je pensais à ces familles, ces enfants, ces parents... Simplement, bêtement. J'y pensais comme un père, comme un citoyen.

La campagne électorale est en pause. C'est très bien. Hier soir, le peu que j'ai vu aux chaines infos m'a montré l'apparence d'une classe politique assez digne. C'est bien, on n'en a besoin.

Sur le reste, c'est le printemps aujourd'hui. Ca sera l'image du jour. Celle de la route à la Sainte Baume de Lirac...
Pourtant, le ciel est bien noir aujourd'hui... Quant à moi, je retourne me coucher... Elle est violente cette grippe...

dimanche 18 mars 2012

Saint Seiya Omega Ω, les teasers

Nous avons le premier teaser annonçant Saint Seiya Oméga, qui arrivera le 1er Avril sur les chaines japonaises...

Le thème musical, proche de celui que nous connaissons. Et, bizarrement, un sentiment que la magie pourrait reprendre assez vite, assez facilement...
De la même manière qu'elle s'exerce assez efficacement sur Saint Seiya Lost Canvas d'ailleurs...

Saint Seiya Omega risque pourtant de titiller les puriste comme moi. Seiya est le devenu le chevalier d'or du Sagittaire. Et apparemment Ares, le Dieu de la guerre, a foutu le bordel. Il a kidnappé Athéna (mais on commence à avoir l'habitude...). Et il a notamment enlevé un sens à Shiryu, chevalier du dragon de la Balance, qui l'empêche de bruler son cosmos.
Et donc nous suivrons les aventures de nouveaux chevaliers de bronze. Dont Koga, le nouveau chevalier de Pegase...

Le premier épisode arrivera au Japon 3 semaines avant le premier tour des élections présidentielles en France... Vivement le 1er Avril...


jeudi 15 mars 2012

Mourir à cause du café... (j'aurais du boire du vin)

Très bon article de Slate.fr qui pose une question : combien de café faut il prendre pour faire une overdose ?. En voilà une question qu'elle est bonne...

Bon, depuis que je suis arrivé au bureau, j'en suis déjà à deux. Plus un thé, pris pendant que bébé jouait et que papa se préparait. Le calculateur de mort par caféine m'indique que j'ai encore le droit d'en boire 11 985 tasses avant de mourir d'une overdose de caféine.

Cet outil n'a pas de portée médicale et n'est à utiliser qu'à titre de divertissement, évidemment. Mais il met en avant des risques avec d'autres boissons plus fortes en caféines (que je ne bois pas : je suis traditionnel : café, bière, vin, whisky, et c'est tout).

A utiliser pour s'amuser entre copains... Espérons qu'un des candidats à la présidentielle, qui jouent au concours Lépine de la proposition la plus con ou la plus démago du jour avec un talent formidable, n'en profite pas pour nous pondre un projet de loi hygiéniste ridicule... Mais bon, comme ils montrent dans cette campagne qu'ils n'ont honte de rien...

Enfin je m'en fous. J'entends du monde dans le couloir : je vais aller boire un café tiens...

Edit d'après le troisième café : Hypparkhos est un ami. Il me signale ma grosse erreur. Ce n'est pas 11897 tasses qu'il fallait comprendre. Mais 118,97 tasses.
Ce qui veut dire qu'après mon troisième café de la matinée, et en supposant qu'il m'en restait un peu au fond de la tasse, il ne me reste plus que 116 tasses à boire avant de mourir dans d'atroces souffrances...
C'est bien ce que je disais : je devrais boire du vin. Je prendrais moins de risques...

mardi 13 mars 2012

La blogosphère change ? Moi aussi sans doute...

Trois instants importants de ma semaine dernière sur les blogs.

La mardi, j’ai pris mon plus beau clavier pour écrire un billet assez long, pour dire ce que j’avais sur le cœur, à propos de certains cotés qui me sont détestables de cette campagne militante politique dans les blogs. Ne pas être d’accord avec quelqu’un de la blogosphère pourquoi pas. Le caricaturer, voire le discréditer par des mensonges, ça dépasse une ligne jaune que je n’aime pas. Surtout quand c’est fait avec de la méchanceté gratuite : écrire du mal que quelqu’un parce qu’il n’est pas de la « bonne couleur politique », ça ne rapportera aucune voix au candidat que l’on supporte…

Ce même mardi, Wikio backlink a cessé de fonctionner. Depuis, Nicolas en a longuement parlé.
Pour cette « blogosphère du 27 Aout », celle de la Comète, des collègues et d’une camaraderie certaine, et ce quelques soient ses convictions politiques, cela marque incontestablement la fin d’une époque sympa. "Des liens bordel des liens" disait le philosophe...

L’époque dont je parle, celle des apéros sur la blogosphère et des chaines sympas, a de toute manière amorcé un déclin réel lorsque la campagne présidentielle, la dure, a commencé. Nous sommes dans le dur en ce moment, et les blogs sont devenus, pour certains, des instruments de campagne et de propagande. Le coté sympa a laissé la place à autre chose. On peut le regretter, ou l’admettre. Je fais un peu les deux.

Force est de constater que la fin des labs ajoute à ce sentiment. De la nostalgie sans doute.

Le dernier instant important de ma semaine dernière sur les blogs est un contrepied de ces deux premiers points.
Mercredi soir, au détour d’un osso bucco aux tagliatelles et de quelques bières gobées, un beau et bon moment à la Comète. Le retour de l’esprit du 27 Aout. La magie de la Comète. Celui qui restera à jamais notre number one a certes coupé ses cheveux. Mais il montre qu’il reste quelque chose de fort et de beau de cette époque qui, aujourd’hui, me manque un peu.
Et puis c’est bien les copines & les copains. Ca fait cucu la praline sans aucun doute. Mais c’est aussi, et surtout, pour ça qu’on blogue. Que je blogue. Et ça fait du bien de s’en rappeler, surtout à coups de verres de Madiran.
Encore merci Nicolas pour ce bon moment (ça m'a fait du bien).

Pourquoi ce billet alors que j’aurais pu parler des 500 signatures de Marine Le Pen et soupirer un « tout ça pour ça… » ? Pourquoi ne pas parler du croisement des courbes plutôt ? J’aurais pu m’émouvoir de la déclaration d’un Nicolas Dupont-Aignan qui annonce vouloir prendre Marine Le Pen comme premier ministre. Ou soupirer devant ce concours d’idées à deux francs cinquante (suppression du mot race dans la constitution, etc...) qui donne, au final, une triste campagne

Et bien parce que je n’ai pas envie de parler politique. Et en fait je n'ai pas envie de parler de grand chose. Et aujourd'hui, je me suis forcé à écrire ce billet (cela se voit sans doute...). La motivation est loin. Le plaisir, n'en parlons plus... La vraie vie, un peu plus difficile en ce moment, y fait aussi quelque chose. Si je ne prends pas de satisfaction dans l’activité du blog, autant essayer de prendre l’air…

Trois moments la semaine dernière, qui relaient bien mes sentiments contradictoires quant aux blogs en ce moment. C’est pour des moments aussi sympa que ce mercredi que j’ai envie de bloguer. Mais les premiers et deuxièmes points me mettent davantage en avant, aujourd’hui, les mauvais cotés…

Peut être que demain, l’envie reviendra. Et s’il ne revient pas, et bien tant pis. Ca ne sera pas un drame…

dimanche 11 mars 2012

Un 11 Mars qui en chasse un autre...

Je me souviendrai longtemps de ce 11 Mars 2004, quand Madrid a été frappé par des attentats. 2004, une année particulière pour moi. Dure, mais particulière...

La mémoire humaine est ce qu'elle est. Le 11 Mars 2011, et la vague qui a ravagé Sendai et le Japon, est passé par là. Aujourd'hui, c'est le Japon, ce pays si cher pour moi, à qui l'on rend hommage.

Mon hommage sera simple. Everlasting est une chanson merveilleuse de la chanteuse Kokia. Une simple pensée pour le Japon...

Et comme ce jour là doit rester un moment de fraternité et de pensée positive pour ce peuple qui m'est si cher, je ne dirai rien sur la récupération affligeante de ces quelques militants qui ont fait cette "chaîne humaine" dont se repaitrent les médias... Des fois l'indignité et le grotesque se jouent une triste compétition...

2012 Mission Elysée : 2eme partie

Toujours très drôle et magnifiquement réalisé... J'adore.

samedi 10 mars 2012

L'oppidium de Gaujac

C'est toujours sympathique de découvrir son chez soi. Et un peu particulier.

La vallée de la Tave, dans le Gard, est à vol d'oiseau à une quinzaine de kilomètres de là où je suis né. En bord du Rhône. Je ne connais pas, ou peu, cet endroit. Sinon la route nationale qui rejoint Remoulin et son Pont du Gard à Bagnols sur Cèze, la capitale du nord du Gard rhodanien.

Aujourd'hui, nous sommes allés marcher à Gaujac. Un village dont je ne connaissais que les vins de sa cave coopérative et du château Marjolet. Je ne connaissais pas ses collines, sa garrigue, et les ruines de son oppidium. Ces paysages m'ont rappelé la Crête. Une Crête sans mer et qui sort d'un long hiver, mais j'ai retrouvé un peu ses paysages, et ses ruines particulières.

J'ignore ce qui s'est passé en France ces deux derniers jours. Hier le boulot et ses à -otés, épuisants, fatiguants. Douloureux.
Aujourd'hui, une envie d'aller marcher, de me changer les idées. Je suppose que ce weekend restera de cet acabit.
Je ne pense pas que les blogs sont morts. Mais parfois ceux qui sont derrière sont fatigués, et ont envie de paysages qui changent les idées.

Quand ces derniers sont à coté de chez soi, autant en profiter... (le Gard est merveilleux)

jeudi 8 mars 2012

Un ministère de l'homme (vous en avez ?)

Aujourd'hui, c'est la fameuse journée de la femme. Nicolas demande une journée de l'homme (parce que merde). Et puis aussi un ministère de l'homme.

Sourions avec les Nuls.



Et quelque part demandons nous si aujourd'hui, nous pourrions rire avec ces fausses pubs sans que pleins d'associations tolérantes viennent hurler au scandale...

C'était bien les Nuls...

Ridicule, c'est masculin ou féminin ?

Nouveau combat de certaines féministes, qui se battent vraiment pour que la cause des femmes aille mieux dans le monde. Hier, dans le Parisien, elles lançaient un nouveau combat affligeant et consternant : elles s'attaquaient à la grammaire.
On pensait avoir touché le fond avec les histoires de mademoiselle qui en vexait certaines ? Pas du tout...

Hier, certaines féministes qui n'ont pas peur du ridicule manifestait devant la Comédie Française pour réclamer "la fin du sexisme dans la grammaire". On croit rêver, mais non, elles osent tout... Et comme disait le philosophe, ce serait presque à ça qu'on les reconnait.

Donc en vrac, un combat pour que dans la grammaire française, ça soit la fin de l'emprise du masculin sur le féminin. Que l'on dise "les hommes et les femmes sont belles", "elle fait beau" au lieu de "il fait beau", etc... Un combat qui va vraiment faire avancer la société.

Un jour de journée de la femme, c'est bien aussi de rappeler qu'il y a certaines associations prétendument féministes qui ridiculisent vraiment certains combats. Dommage qu'on leur accorde une page entière dans un journal. Mais bon, ça donne l'occasion d'un blog, pour se rappeler un petit court de grammaire... (c'est féminin, la grammaire...)

mercredi 7 mars 2012

Arrêt sur la Seine

Le TGV est arrêté sur la Seine... C'est joli...


(mais qu'il fait froid...)


- Posted using BlogPress from my iPhone

Bleus : le XV meilleurs que les footeux

Intéressant graphique sur l'Equipe d'hier. Qui présente les audiences des matchs de l'équipe de France de football, par rapport à celle de rugby.
Évidemment la Coupe du Monde de rugby est passée par là, et le pic final de la finale peu rendre la comparaison sujette à caution. Mais le souvenir d'une autre Coupe du Monde reste bien présent. Les sales gosses d'Auckland étaient bien sympathiques par rapport aux mutins crétins de Knysna, le Ribery en tongue ou le Patrice Evra qui cherche toujours la taupe...

Ceux qui aiment le rugby seront ravis de constater que ce sport continue à se populariser. Attention cependant à ce qu'il conserve certaines de ses valeurs... Certains derniers épisodes au sein du Top 14 (Boudjellal, Chabal et le Racing Métro, Bayonne...) auraient tendance à montrer que les dérives du football ne sont pas loin... Ce serait dommage.

mardi 6 mars 2012

Wikio Backlink en rade...

Parmi les outils favoris du blogueur, l'indispensable Wikio BackLink (ou Ebuzzing Backlink ?), qui permet de voir qui nous fait l'honneur (ou pas) d'un lien. Depuis midi, il est en rade... Un joli message, qui rappellerait presque la baleine de Twitter...
J'espère qu'il n'y a rien de grave, et que Ebuzzing continuera à nous proposer un tel outil.

Etiquetage politique et blogosphérique...

« Je ne suis pas un blog politique » avais je un jour écrit en ces lieux. Cela avait amusé les copains, j’avais même eu droit à une citation chez les modernoeuds.

Je n’ai jamais considéré tenir un blog politique, et ne me suis jamais considéré comme un « blogueur politique ». Je parle politique, beaucoup. Parce que ça me plait. Ca me plait d’essayer d’analyser, ça me plait de critiquer, ça me plait de discuter sur tel ou tel sujet. Avec des gens qui ne pensent pas forcément comme moi, et avec qui la discussion est non seulement possible, mais également agréable.
Ca me plait, la politique. Comme le foot me plait. Mais mon blog n’est pas considéré comme un blog sportif. Suis-je considéré comme « blogueur marseillais » ? Habitant loin de cette belle ville, et étant attaché à mon Gard, cela sera imparfait.

En ce moment, c’est la fête à l’étiquette en ce qui me concerne.
Pour certains, je suis « blogueur de droite ». Parce que je n’ai aucune confiance en le Parti Socialiste.
Pour d’autres, je suis « blogueur de gauche » (si, si…). Parce que je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy, dont j’ai régulièrement critiqué l’action.

La semaine dernière, Science Politique me mettait dans la case des « blogueurs de gauche ». J’ai ri. J’étais pas le seul. Comme me le faisait remarquer l’ami Mathieu, ils n’ont pas lu les blogs. Ils ont vu que je n’étais pas fan de Sarkozy et très critique sur ses actions, donc j’étais « de gauche ». Ah bon ? C’est faux. Mais bon, j’étais d’humeur joueuse, j’ai pris ça par-dessus la jambe.

Pour Elmone, je suis par contre un soutien du gouvernement actuel. J’avoue avoir été plus vif (je le regrette). Qu’il ne me lise pas ne me dérange pas. Qu’il me mette dans le même panier qu’un Corto qui me trouverait presque gauchiste (lui aussi) déjà un peu plus. Qu’il m’étiquette soutien d’un gouvernement dont j’ai régulièrement critiqué l’action et les positions m’est désagréable. Parce que c’est faux.

Aujourd’hui, Philippe Méoule (que j’aime bien) me considère « hiérarque d’une droite groguie ». J’ai beau lui dire que je trouve que c’est caricatural, que c’est faux, et quelque part que je considère ça désagréable (aussi parce que c’est caricatural et faux), mais il "persiste et signe". Bon…
Comme il me répond, avec amusement (et très sympathiquement) : « maintenant, il est vrai qu'étant de droite, on n'est pas obligé d'être sarkozyste, on peut être villepiniste, boutiniste, dupont-aignantiste, moriniste, borlooiste, guéantiste, guainoiste... :-))) ». Oui, on peut être tout ça. Il a oublié libéral, gaulliste, chiraquien, bayrouiste aussi… Ou rien du tout aussi, c’est permis.

Il a aussi oublié, politisé et militant qu’il est, qu’on peut aussi n’être qu’un simple citoyen sans étiquette, qui vote comme il l’entend. Que l’on peut avoir une sensibilité personnelle (ce n’est pas un drame, et la mienne est à droite), mais que l’on peut avoir une réticence à être gêné par ces étiquettes caricaturales.
Je n’ai pour ma part aucune honte par le parcours politique personnel qui est le mien. Au RPR de 95 à 2000. Et puis les 20 ans arrivant, une envie d’être détaché de ces partis politiques, parce que la liberté aussi c’est bien. Et qu’à l’intérieur de ces chapelles, je ne me sentais pas très bien.
Je n’ai aucune honte des derniers votes qui furent les miens. Chirac en 2002. Bayrou puis Sarkozy en 2007. Aux cantonales, pour le candidat de droite au premier tour, pour le socialiste au second. Bref, un citoyen qui se positionne par rapport au choix qu’on lui donne.

J’ajoute un dernier point. Il y a, dans une certaine blogosphère (ou twittosphère) de gauche, de quelque chose qui me contrarie... Pour eux c’est bon, l’élection est gagné, la gauche est quasiment au pouvoir, c’est très bien. Les sondages leur donnent raison, le bilan du sortant est pitoyable, sa campagne est pour l'instant consternante, et c’est évident que je ne vois pas très bien comment la situation peut leur échapper.
Par contre, il y a quelque chose de très désagréable, comme cette envie de « taper du « pas de gauche », du « de droite ». De tous les mettre dans un même paquet. Tu n’es pas de gauche ? Tu ne souhaites pas d’un gouvernement avec les verts et le Front de Gauche ? Tu es donc un ennemi. Même si tu n’es pas dans la bataille militante, tu es un ennemi. Tu ne penses pas la même chose que moi, tu es un ennemi. Bon…

Et soit dit en passant, c’est gentil aujourd’hui. Mais demain si la gauche passe, ceux qui ne sont pas de gauches auront droit à quoi ? Un coupage de leur blog et suppression de leurs comptes Twitter ? Attaques virales ? Des coups de pieds dans la bouche ?
En tous cas un moment de joie pour ceux qui vont gagner c’est évident, mais aussi un lâchage qui risque de faire très mal. 10 ans à être dans l’opposition nationale, ça risque de faire drôle quand la soupape va péter. Et je crains que l’humanisme et la tolérance républicaine ne sortent pas gagnants de cette phase… J’espère me tromper, et je sais pour beaucoup cela ne sera pas le cas… Mais quelques craintes quand même…

En résumé, je n’aime pas cette période dans la blogosphère. Je la regrette un peu. Et du plaisir, c’est clair que je n’en prends pas. J’ai suffisamment à faire dans la vraie vie pour rajouter des polémiques et des frictions supplémentaires dans un lieu qui est un espace de plaisir pour moi.

Enfin, on verra bien la suite. Tout ceci n’est pas bien grave remarquez… On peut faire autre chose que du blog après tout…

lundi 5 mars 2012

La crise des subprimes expliquée au petit lapin...

Alter oueb essaie d'expliquer la crise de la dette. Pour ma part, je pense que la meilleure explication de ce qui a été le début de la crise était expliqué au petit lapin. La crise des subprimes expliquée par le Pas Petit Poucet, c'est très bon...

Et c'est très bien pour un lundi soir...

Si c'est Jean-François qui le dit...

Ah bon ?

samedi 3 mars 2012

Pas toujours le temps d'aimer ceux qui nous aiment...

Jean-Pierre Raffarin a écrit un livre. Il y a un petit extrait dans les brêves du Point de cette semaine.

Il parle d'un tête à tête avec Nicolas Sarkozy, où Raffarin lui aurait conseiller : "aime un peu ceux qui te soutiennent". Réponse du Président : "Je n'ai pas toujours le temps...".
Je trouve la réponse du Président à la fois belle, pathétique, et résumant bien ce qui peut en partie expliquer la froide distance qu'il y a entre Sarkozy et une grande partie du centre et de la droite républicaine...

Cette anecdote est bien loin de l'analyse politique fine... On est plus dans le bisounours cucu la praline de la politique dure, caricaturale, parfois mensongère. Et il n'y a strictement aucune conclusion à en tirer.

Mais je trouvais la phrase suffisamment marquante, peut être jolie, pour en écrire un billet en ce gris et brumeux samedi matin de Mars...

vendredi 2 mars 2012

Une bonne nouvelle

Nîmes s'installe sur le podium du National.

Elle me va très bien, cette bonne nouvelle...

L'apéro de ce soir se fera sans un Charlot...

Bizarrement, ça m'a fait quelque chose d'apprendre la mort de Gérald Rinaldi. Un Charlot.
Un petit souvenir de l'apérobic, une chanson qui me faisait bien rire quand j'étais enfant... On est couillon quand on est un enfant, mais c'est bien...

Tiens ? Tapons sur les riches (ça faisait longtemps)

Un des sujets du moment, la proposition d’Hollande d’imposer à 75% ceux qui gagnent plus d'un million d'euros par an (ce qui est une belle somme). Tu gagnes beaucoup ? Tu paieras beaucoup d’impôts. Plus que celui qui en gagne moins en tous cas.

Pas forcément d’avis sur le fond technique de la chose. 75%, pourquoi pas 80 ou 70% ? 75, parce que c’est le numéro de Paris ? Dans ce cas moi qui suit né à Avignon aurait pu annoncer 84 %. D’après mon inspectrice des impôts préférée, 75%, ça fait quand même énorme.
Techniquement, Nicolas a fait quelques mathématiques qui tendent à montrer que la proposition de François Hollande est juste. Je veux volontiers le croire. Et je ne suis pas finalement pas plus choqué que celui qui gagne plus paye plus d’impôts : le scandale du chèque de 30 millions de Bétencourt restera encore longtemps une plaie.

Pour autant, peut on considérer que ce type de mesure peut avoir des conséquences néfastes pour la société ? Surtout quand elle "n'a pas pour vocation à rapporter un euro au budget de l'Etat".

Je suis gêné par cette manière de vouloir "se faire ceux qui gagnent de l'argent". J'avais déjà exprimé ici ma tristesse de voir une France qui n'aime pas (jalousent ?) ceux qui gagnent de l'argent. Cette joie de voir que l’on veut « se faire des riches », les « saigner ». Une logique qui, personnellement, me dérange beaucoup. Employons un mot modernoeudesement à la mode : cette stigmatisation de celui qui gagne plus d’argent que moi me met mal à l’aise.

Je revois ci et là certaines affiches du Front de Gauche qui polluent ma région, avec inscrit en rouge « marre de payer pour les riches ? Votez très à gauche ». J’imagine une autre affiche, par exemple de leurs cousins du Front National : « marre de payer pour les étranger ? » ou « marre de payer pour les chômeurs ?, votez pour nous ». J’imagine le scandale et les indignations ci et là…
Certains hurlent quand le discours Sarkozy sentirait bon la stigmatisation du chômeur, du fonctionnaire, ou je ne sais de qui d’autre. Personnellement, les réactions profondément haineuses vis-à-vis de ceux qui gagnent plus d’argent que d’autres (sans le voler) que provoquent chez certains la proposition de François Hollande me sont pénibles.

Je suis triste de cette impression de voir une France qui n’aime pas les riches. Ou de voir des français qui n’aiment pas celui qui gagne plus que lui. Jalousie qui provoque des défoulements que je trouve malsains contre le riche. Qui contribue à la solidarité nationale, forcément davantage que d'autres...

Après, je retiens un point important dans la proposition de François Hollande. « En temps de crise » qu’il dit. Oui, en temps de crise, ceux qui gagnent peuvent faire un effort supplémentaire. C’est aujourd’hui le cas me semble t’il. Mais pour autant, je ne suis pas choqué non plus que celui qui gagne de l’argent sans le voler, sans truander ni menacer personne, en créant de la richesse, ne donne pas tout son argent à l’Etat. La logique d’un « bouclier fiscal », même s’il a été mal vendu, et même s’il a été mal accepté la crise arrivant, n’est pas quelque chose qui m’est scandaleux.

Notre modèle social repose aussi sur la redistribution des richesses. S’il n’y a pas de riches, et s’il n’y a plus de richesse à redistribuer, ceux qui hurlent et veulent saigner les riches risquent de se retrouver fort dépourvu quand la bise arrivera…
Ça serait dommage.

Bonus track : Puisqu'on parlait de caricatures, sourions avec Georges Marchais, et sa forte proposition : "au dessus d'une certaine somme, c'est 100 % d'impôt, je prends tout". Ca rend la proposition d'Hollande extrêmement libérale :-)


Marchais (PCF): Elkabbach et Alain Duhamel...

jeudi 1 mars 2012

Sarkozy, Montebourg... Une indignation identique

Hier, nous écrivions tout le mal que nous pensions sur ces cons qui ont agressé Arnaud de Montebourg et sa compagne Audrey Pulvar. Je trouve ça intolérable.
J'ai également dit mon écœurement devant l'intolérance assumé des militants du Front et de l'extrême gauche devant Nicolas Dupont-Aignan (qui n'a aucune leçon de tolérance à recevoir de la part de ces personnes là...).

Je trouve profondément minable et nauséabond ces militants qui ont insulté et chahuté la visite du candidat Nicolas Sarkozy. Certains s'en félicitent. Moi non : je n'ai pas envie d'une France dirigé par des gens soutenus par ces extrémistes qui se sont distingué dans cette merveilleuse ville de Bayonne (une des plus belles de France).

Certains ont brandi en étendard la photo de François Hollande. Ce dernier les a désavoué. De la même manière que Marine le Pen a condamné ceux qui ont insulté de Montebourg et sa compagne. On peut saluer leur démarche.

Par contre, on peut s'inquiéter de cette manière de concevoir la politique. Par l'insulte, par l'intolérance, par le désordre. Je ne conçois pas la politique comme ça. Et j'espère que ces gens là ne gagneront pas : j'espère une autre société.
Mais aujourd'hui, autant que hier et sans doute moins que demain, je suis inquiet pour mon pays... l'intolérance est en train de gagner... Ca sera simple de gouverner demain.

Petit bonus track-back : un clip que j'avais fait sur Bayonne et le Pays Basque. La musique est tirée du très beau dessin animé Seirei no Moribito. Les photos datent de 2008. Une belle année...

Sciences moyennement politiques...

Certains parlaient de déconomètre qui tournait à plein tube. Grace à l'ami Nicolas qui m'apprenait que notre collègue Didier Goux était un blogueur de gauche, je suis aussi allé fait un tour sur le site web mis en place par Science Politique. Qui fait une cartographie de la blogosphère actuelle.

Et donc je tombe sur ça...
J'apprends donc ce soir que je suis "de gauche". Ca fera rire certains de mes collègues de blogs. Ca en réjouira certains (la "vraie droite", soupir...).
Moi, ça ne m'afflige même pas. Même plus...

Quand j'avais passé mon bac, j'ai longtemps hésité entre Science Politique et l'école d'ingénieur que j'ai fait. Quelque part, aujourd'hui, sans parler des ami(e)s très chers que j'ai croisé, je ne regrette pas mon parcours...

mercredi 29 février 2012

Fin du mois de février au bord du Rhone

Une après midi printanière. Le vent est tombé. Les bords du Rhône à Caderousse, gelés il y a quelques jours, sentaient bon le printemps...


Billet pas du tout politique...


- Posted using BlogPress from my iPhone

Ras les fronts de toutes ces agressions politiques et "militantes"...

Ce matin, les journaux en font leurs une. Le couple Montebourg Pulvar a été agressé par des militants FN. C'est déplorable, et insupportable. C'est une manière consternante et déplorable de la part de ces "militants", qui discréditent leurs combats, leurs convictions. Le sectarisme et la violence n'a jamais fait avancer aucune cause.
Et lorsqu'elle se traduit en violence vis à vis d'autrui, c'est hautement condamnable.

De la même manière, les pratiques de certains "militants" du Front de Gauche ou de l'Extrême Gauche sont hautement blâmables. Lorsqu'un Nicolas Dupont-Aignan se fait insulter et mettre dehors d'une manifestation par des militants du Front de Gauche. Lorsque des militants de cette gauche de la gauche font preuve de violence dans des manifestations pour s'opposer à des meetings d'adversaires politique, de droite ou d'extrême droite.
Cela ne fait pas la une des médias, les violences de la gauche de la gauche vis à vis du camp d'en face. Cela m'est autant insupportable.

Cette violence dans le militantisme m'est inacceptable. D'où qu'elles viennent. Et vis à vis de qui elles sont portées. Et de ce point de vue là, les Fronts sont très semblables dans cette manière de faire la politique du coup de poing. Cela n'apporte rien de bien positif à la politique...

mardi 28 février 2012

Le paradoxe de l'électeur de droite...

Je vis en pleins paradoxes. Je suis un passionné de politique. Je devrais être aux anges de la période actuelle, puisqu’il parait que les campagnes sont les meilleurs moments de la vie politique. Je suis un ancien jeune militant politique, et aujourd’hui élu local d’un petit village, avec une image de quelqu’un de droite.
Je devrais adorer cette période. Pourtant, j’ai un peu l’impression d’arriver à ma troisième heure derrière un bar où je vois la tireuse à bière tourner à l’infini. Je suis repu, et je me dis que je risque d’être malade dans pas longtemps. En tous cas, je sais que demain matin la tête fera mal, très mal.
Et pourtant, premier paradoxe du billet, j’ai encore envie d’un verre. Le collègue d’à coté paye sa tournée en plus, et il est impoli de refuser…

J’avais écrit y a pas longtemps que, quelque part, j’enviais ceux qui croient aujourd’hui fort en leur candidat. Même si aujourd’hui j’ai fait mon overdose des blogs et twitts politiques caricaturalement militant qui disent tous la même chose (la propagande de Solférino ou du Colonel Fabien qu’on copie colle, le billet quotidien sur Sarkozy pour répéter qu’il est à chier, les déclarations d’un tel ou d’un tel (droite ou gauche) qu’on lit 800 fois par heures, etc…), je les envie. De croire en quelqu’un, en quelque chose. Et d’avoir un objectif. C’est chouette. Je les envie autant que je fuis en ce moment ce type de billet ou ces Twitter.
Aujourd’hui des objectifs personnels, professionnels, j’en ai. Objectif politique, ou envie politique, aucune. Je n’ai pas envie que la gauche prenne le pouvoir au niveau national. Pas plus que je n’ai envie de continuer 5 ans avec Sarkozy et l’UMP officiel. Génial…

Pourtant, aujourd’hui en tant que potentiel électeur de droite, j’ai le choix. Nicolas Sarkozy évidemment. Mais après avoir critiqué son action pendant 5 ans, je ne peux pas me satisfaire aujourd’hui de son discours de candidat, que je trouve plutôt bon par ailleurs. Son bilan est mauvais, je ne suis pas convaincu par son équipe et ses soutiens. Non, en ce qui me concerne, aujourd’hui, je n’ai pas envie de voter Sarkozy au premier tour.

Marine le Pen fait parti aussi des possibilités. De la même manière que Mélenchon ou Poutoux font partis des possibilités de l’électeur de gauche (il est d’ailleurs amusant de voir la chasse aux électeurs FN que s’efforce de faire Mélenchon… c’est mignon). Mais non, le vote FN n’est pas quelque chose que j’envisage. Les idées évidemment, que je juge à coté de la plaque. Et je n’apprécie pas plus que ça le personnage de Marine Le Pen. Chanter du Dalida ou faire la bêbe en lisant le journal quand vient parler Mélenchon, ça fait le buzz. Mais ce n’est pas très brillant…

Nicolas Dupont-Aignan est une alternative. Je pense (et souhaite) qu’il soit candidat. Et j’ai de l’affection pour lui, et pour certains de ses soutiens, que j’apprécie sur ma blogosphère. Pourtant, il parait peu évident que je vote pour lui. Pour différentes raisons.
D’abord parce que je pense que son discours, aujourd’hui, est inaudible. On peut le regretter. Et aujourd’hui, je n’ai pas envie que mon vote de premier tour tombe dans une escarcelle à 1 ou 2%, qui ne représentera au final peu de choses.
Ensuite aussi parce que bien qu’ayant voté non à la constitution et étant un eurosceptique, j’avoue être moins sensible au discours type Dupont-Aignan. Je ne me suis jamais senti « souverainiste ». Et des propositions types « sortie de l’Euro » ne me touchent pas : elles me feraient plutôt fuir.
Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il ne faut pas « plus » ou « moins » d’Europe. Mais mieux d’Europe. Peut être pas à 30 comme aujourd’hui. Mais à quelques pays, pour essayer de faire une politique commune à peu d’Etat, mais avec des mêmes objectifs, des mêmes caractéristiques… J’ai l’impression que sortir et faire son truc dans son coin, ça ne marchera pas…
C’est ce que je ressens aujourd’hui. Je me trompe peut être. Mais si je partage bien des analyses de Nicolas Dupont-Aignan, je ne suis pas en phase aujourd’hui avec les remèdes qu’il propose.

Dominique de Villepin est pour moi une énigme. Je ne le vois pas, aujourd’hui, être candidat. Et quelque part je ne le souhaite pas. Pourtant, s’il devait l’être, ce serait mon candidat naturel, celui le plus en phase avec la manière dont je vois la politique, celui le plus proche de ma « famille » d’idée.
Quand je vous dis que je divague en pleins paradoxes… Parce que je n’imagine pas, et ne le souhaite pas quelque part, candidat.

François Bayrou serait celui pour qui j’aurais le moins de réticence à voter aujourd’hui. Une hypothèse possible... Bon, je laisserai de coté son idée de référendum pour enfoncer des portes ouvertes 1 mois après l’élection (à quoi ça sert une présidentielle ?), et j’attends de lui beaucoup plus. Mais aujourd’hui, c’est le discours et le personnage avec lequel je me sens le moins éloigné.
Mes réserves ? Aujourd’hui savoir clairement qui sont ses soutiens, et avec qui fera t’il une majorité. Je revois le Modem d’après 2007. Je revois les Cavada, les Lepage, partir à la première occasion se faire élire ci ou là. Je revois certains blogueurs modemistes fondamentaliste au début, quand les places des municipales de 2008 ou des régionales ou européennes après étaient là, toutes proches. Partir à l’UMP ou chez les verts à la première occasion. Le principe de la girouette : c’est le vent qui tourne, pas elle…
En gros il y a au Modem des gens qui ont été, depuis le début, fidèles à des idées, à des objectifs, à un homme. Et puis il y en a eu le festival des opportunistes. Si Bayrou est élu, qui remportera la martingale. Les premiers ou les seconds ?
Je dis ça en disant que j’aimerais beaucoup que Villepin se rapproche de Bayrou. Je pense qu’aujourd’hui, ils défendent une même vision de la France…

Sarkozy, Bayrou, Villepin, Dupont-Aignan. Du choix, j’en ai quand même…
Voter Hollande ? La réponse est non. J’apprécie le personnage, mais je n’ai pas envie de voir arriver la gauche au pouvoir. Qui n’a pas fait mieux en Espagne, en Grèce, en Irlande ou au Portugal que la droite au pouvoir en France ou en Italie… Et je n’ai pas envie de voir ses amis venir au pouvoir. Je n’ai pas envie de voir des verts ou Mélenchon entrer dans un gouvernement où siégeront Aubry, Royal, Hamon, Montebourg ou Peillon.
Et puis les socialistes au pouvoir, je connais un peu. Localement par exemple, où leur bilan ne m'est pas satisfaisant. On me répondra qu’ils sont réélus, et que l’électeur a toujours raison…
Et puis ils m'ont déjà prouvé localement que leur « République Irréprochable » est du même niveau que celle de l’UMP. La politique des copains, il y a juste la couleur politique qui change. C'est dommage...

Et quand j’ai dit ça je n'ai pas dit grand chose, à part ce que je ressens. Sorte de billet exutoire... Je me dis aussi que l’alternance dans un pays, ce n’est pas une mauvaise chose…En ce sens que je nage en plein paradoxe.
Bref, je me dis beaucoup de choses contradictoires… Période électorale. Crispante, inquiétante, normalement passionnante parait il. Peut être que demain aurais je un peu plus de convictions…

dimanche 26 février 2012

Il fait de l'anémie Docteur

Mais bouffez le !!! (copain comme cochon)


Je suis fan !!!!

- Posted using BlogPress from my iPhone

Bravo Canal +, et vive la Ligue 1 !

J'ai reçu hier un très joli courrier de Canal +, dont je suis abonné.

Naïvement, je pensais que Canal + allait me rassurer. Je suis fan de foot, et c'est pour la Ligue 1, et les Coupes d'Europe et les Championnat étranger que je suis abonné à Canal +. Or il se trouve que Canal + a perdu 8 matchs de Ligue 1 sur 10, quasiment toute la Coupe d'Europe (sauf un match, comme TF1 aujourd'hui), et apparemment des championnats étrangers.

Bien sur que non. Ce courrier est juste pour me dire que mon abonnement augmentera de 1 € à la fin de l'année. J'aurais moins, mais "mieux" qu'ils me disent. Et il y a une augmentation de TVA aussi. Normalement, l'augmentation aurait du m'augmenter mon abonnement d'environ 40 centimes, mais non. Canal + l'a décidé, ça sera 1 €.

"Vous offrir le meilleur du sport" qu'ils me disent. Hier soir, il y avait sans doute le plus beau match de Ligue 1 de la saison pour l'instant : Lyon Paris Saint Germain. L'affiche est magnifique. Mais non : c'était sur Orange TV. Un peu moins des 200 000 abonnés auront pu suivre, s'ils en avaient envie, ce match fabuleux qui s'est fini à 4 buts partout.
Mais Canal + nous offre le meilleur du sport. Ce soir, il y aura un délicieux Rennes - Lille... Je ne dirais rien en observant qu'une nouvelle fois, le derby Saint Etienne - Lyon sera également sur Orange... Le "meilleur du sport".

Non, j'en veux à Canal + de ne m'avoir pas permis de voir ce Lyon - PSG. J'en veux à Canal + d'augmenter un abonnement qui se verra dégradé.
Et j'en veux à la Frédéric Thiriez, président de la Ligue 1, "d'offrir" un spectacle que beaucoup ne peuvent pas voir. L'an prochain, avec deux chaines privées et des horaires à la con, ça sera bien de suivre la Ligue 1...

Au fait ? Le trophée des champions de Ligue 1 sera cet été à New York... Vive la Ligue 1...

vendredi 24 février 2012

"Je t'emmerde"

La politique offre parfois des moments de grandeur et de noblesse, qui font d’elle un art.

Eva Joly par exemple. Elle aime bien donner des leçons. Mais attention, ne la critiquons pas. Ne la moquons pas. Ne la caricaturons pas. Sinon, on est misogyne, ou xénophobe, ou pleins d’autres choses. Elle n’aime pas qu’on la critique, qu’on la moque, qu’on la caricature. Si en plus on le fait avec humour comme Plantu, c’est la fête.
« Je l’emmerde », c’est ce qu’elle a répondu à Corinne Lepage qui a critiqué son engagement écologique. « Je l’emmerde », c’est beau, c’est noble, c’est grand.



Jacques Chirac avant elle. Une histoire qu’avait révélée le journaliste de RMC Christophe Jakubyszyn. Que lui avait raconté François Bayrou. Histoire qui nous ramène le 21 Avril 2002. François Bayrou avait refusé d’intégrer le papa de l’UMP. Et il était candidat à la présidentielle. Et il sait que Jacques Chirac l’appellera à la fin de la journée, parce qu’un deuxième tour à gagner, une famille à rassembler. Et François Bayrou espère. Peut être même Matignon, qui sait ?
L’histoire, c’est Christophe Jakubyszyn qui la raconte.
« A 18h, stupeur dans la France entière: les premières indications donnent Jean-Marie Le Pen au second tour. Jacques Chirac n'a plus besoin de François Bayrou, il gagnera probablement seul. Et pourtant, à 20h10, le téléphone sonne dans le bureau de Bayrou: c'est le chef de l'Etat: « Allo François ? Je voulais te dire que je t'emmerde ». Authentique... »
C’est grand, c’est noble, c’est de la politique. Bon, très peu objectivement, j’avoue préférer le « je t’emmerde » de Jacques Chirac à celui d’Eva Joly, que je ne porte pas dans mon cœur.

Je ne sais pas si cette campagne est « violente », comme se plaint Caliméro Pierre Moscovici. Personnellement, je ne trouve pas (je trouvais celle de 95 entre Chirac et Balladur plus violente). Par contre, elle ne vole pas haut, c’est évident…
Frédéric Lefebvre et Benoit Hamon sont moins bavards ces derniers temps, mais entre Eva Joly, Marine Le Pen et Mélenchon hier soir, d’autres s’arrangent pour ne pas rehausser le niveau.

Tout ça, ça m'emmerde.

jeudi 23 février 2012

Les regrets...

Nicolas Sarkozy a des regrets. La voix tremblante et hésitante, il regrette le Fouquet’s, première fève du quinquennat.

François Hollande a des regrets. « Je n’aime pas les riches », qu’il avait asséné d’une manière sectaire et brutale en 2006. Je n’aime pas les riches… D’autres n’aiment pas les étrangers, les parisiens, les footballeurs ou les cons. François Hollande, c’était les riches.
Il regrette, c’était « une phrase abrupte »….

« N’ais pas de regrets » disaient Mylène Farmer et Jean-Louis Murant. Je ne sais pas s’ils ont raison, mais c’était une jolie chanson…

Une nouvelle porte parole pour François Hollande ?

Un peu d'humour avec une vidéo qu'on vient de me renvoyer ce matin : la mémé qui n'est pas contente de Nicolas Sarkozy.

Mamie contre Sarkozy

Sourions un peu. C'est bientôt la fin de la semaine, et il fait beau.

mercredi 22 février 2012

11 questions d'un mercredi...

Ca fait un moment que je n’ai plus été sollicité dans une chaine (en photo, deux chaînes de montagne... Oui c'est con). C’est souvent plaisant, quand elle est en plus transmise par un blogueur qu’on aime bien. Aujourd’hui, c’est Tambour Major qui me pose 11 questions. Le petit coquin indiscret. Allez, je vais jouer…

Il faut d’abord rappeler les règles du jeu. Elles sont simples. 11 questions qu’on m’a posées, j’y réponds. Et ensuite j’en crée 11 autres, que je pose à 11 blogueurs. Comme on est poli, on mettra les liens de ces blogueurs, et on ira les prévenir chez eux. Je ne sais pas quand, mais je trouverai bien un moment.
J’aime bien cette règle : elle oblige à connaitre un minimum les blogs que l’on cite. Non, je ne reparlerai pas de ces listes de blogs anonymes qu’on voit ici ou là...

Les 11 questions du Tambour sont donc celles là.

1. Qu’est-ce qui te démange ?
J’ai un gros problème : je suis allergique aux chats (hein Mumuse ?). Donc déjà y a ça… Et c’est beaucoup, et un peu triste aussi. C’est mignon un chat.

2. Iras-tu voter en 2012 ? Pourquoi ?
Evidemment que j’irai voter. Je tiendrai même un bureau de vote. Après pour qui, je ne sais pas encore. J’écrirai un billet plus tard. Je sais pour qui je ne voterai pas par contre.

3. On mange quoi ce soir ?
Ben faudrait demander à Falconette. Hier soir, elle avait fait une quiche merveilleuse (lardon, mozzarella, oignon). Il en reste : je pense que je me la taperai (la quiche)

4. Rat des villes ou rat des champs ?
Des champs, la campagne. Mais une ville, ça a quand même un charme rare…

5. Que serait pour toi un monde sans électronique ?
J’ai du mal à imaginer. Je m’y emmerderai. Bah, je lirai, beaucoup plus. Et j’écrirai, aussi.

6. Quel est le parfum de ton gel douche ?
Là j’ai ouvert un truc Axe machin chose qui parait doit faire tomber toutes les gonzesses qui croisent ma route. Ça ne marche pas…

7. Dans ton évier, là, maintenant, il y a quoi ?
J’espère qu’il est vide (ça voudra dire que Falconette a fait la vaisselle avant de partir, smiley ^_^). Sinon dans la salle de bain, sans doute il doit y avoir un gant de la toilette de bébé.

8. Chèque ou CB ?
Ça dépend pour quoi. Essentiellement CB.

9. Le dernier morceau de musique que tu as écouté aujourd'hui, c'était ?
Au moment où j’écris, j’ai une musique de Fullmetal Alchemist Brotherhood qui me donne des larmes (celle là : Requiem to the brigardier general... L’enterrement de Hugues est un des passages les plus émouvants de l’animation japonaise…).

10. Laura Ingalls, c'était quand même une belle connasse, non ?
Comme je refuse de déraper et d’être graveleux, je ne répondrai pas à la question (et puis elle est trop jeune, mais quand même il a part tort le Tambour...)

11. Le facteur sonne toujours deux fois. Et toi ?
Moi ça fait trois jours qu’il n’est pas passé, ça commence à me courir…

Bon, ben y a des questions malines, d’autres moins. Je vais essayer de faire pareil.
  1. Quand et pourquoi as-tu ouvert un blog ?
  2. Où voudrais-tu finir ta vie (le plus tard possible) ?
  3. Tu mets des chaussettes pour dormir ?
  4. Pâtes bolognaises, carbonara, pesto ? Ou autre chose ?
  5. Pourquoi le Brésil, et pas le Pérou ou le Guatemala ?
  6. Football ou Rugby ?
  7. Quand tu repenses au collège, c’était comment ?
  8. Ton parfum actuel ?
  9. Tu es plus Capitaine Flam, Dragon Ball, Chevaliers du Zodiaque ou Naruto ?
  10. Facebook, Google + ou Twitter ?
  11. C’est bien l’amour ?
11 questions à la con… Désolé, je ne ferai pas mieux pour aujourd’hui.

Il faut trouver 11 pigeons blogueurs à inviter à répondre à ces questions. Je vais prendre des que je n’ai pas trop lié ce mois ci.

Évidemment l’ami qui restera toujours the Nuberwane, Vallenain, Vlad le raleur, Prof Mathieu, Polluxe, CC, Captain Haka, Eric le mulhousien, Mtislav le pyrénéen, l’ami Alter Oueb.
Le dernier blog que je linke est tout récent. Il s’agit de mon amie Alice et de son petit monde pleins d’idées. Oui, c'est un blog de nana.

C'était un billet de mercredi. C'est bien les mercredis...

Le féminisme a vaincu : les femmes (demoiselles) sont sauvées…

Il y a des trucs comme ça… Des informations qui laissent sans voix. Et pourtant on crève d’envie d’en parler, parce que laisser sous le silence des évènements qui relèguent dans les tréfonds de l’histoire d’autres grandes avancées sociales, c’est dommage.
Comme par exemple la suppression du terme "Mademoiselle" dans les administrations...

« Les termes «mademoiselle», «nom de jeune fille» ou le «nom d'épouse» sur les formulaires seront bientôt du passé. Une circulaire des services du Premier ministre recommande aux ministres concernés et aux préfets de «donner instruction» aux administrations «d'éliminer autant que possible de leurs formulaires et correspondances ces termes. ».
C’était un grand combat des féministes de la fin de l’année dernière. Ce cri a été entendu. Alléluia…

J’avais écrit un billet sur le sujet, « et un combat ridicule de plus pour la mademoiselle ». Parce que je trouvais ce combat ridicule. Parce que quand je discute avec des copines, je n'avais pas l'impression qu'elles étaient traumatisées par le fait de cocher la case "mademoiselle"... Mais bon, peut être ne le savaient elles pas que c'était "discriminant"...
Et parce que j’avais l’impression qu’il y avait bien d’autres combats à mener pour le droit des femmes. Par exemple un des derniers rapports de ONU femme, qui disait que un pays sur deux dans le monde ne condamne pas le viol. Mais c’est évident qu’il est plus facile s’indigner de l’utilisation du mot « mademoiselle » (que je n’arrive toujours pas à trouver dégradant…), d’hurler contre une publicité, de taper du pied que l’on mette une jolie fille en illustration d’un billet, de se fâcher de voir qu’on réserve la couleur rose pour les filles…

Quelque part, je suis inquiet des prochains combats qui seront défendues par ce féminisme intégriste qui n’a peur de rien, et surtout pas de l’affligeant. Je suis un peu inquiet… Mais pas pour ceux qui font réellement du mal aux femmes, et portent atteinte à leurs droits et leur dignité : eux continueront à ne pas être inquiétés…
C’est dommage…

mardi 21 février 2012

Remplacer l'état UMP par l'état PS ?

« François Hollande a déclaré que les hauts fonctionnaires liés au «système» Sarkozy devraient «forcément à laisser la place à d'autres» s'il était élu à l'Elysée » (le Parisien).

Je fais parfaitement confiance à François Hollande pour réaliser une purge des postes confiés par des gens qui ne répondrait pas aux « critères politiques ». Localement, je vois comment cela se passe dans une région tenue par les socialistes, et des départements tenues par les socialistes.
Nicolas Sarkozy et l’UMP ont placé des « gens à eux » aux postes importants ? Les socialistes ont fait de même au niveau local, et au niveau national quand ils avaient le pouvoir. Et bon, avant lui, Mitterrand et Chirac ont fait de même. Le prochain réalisera la même chose. Même plus choquant…

Ais je tellement envie, par contre, de voir un « état UMP » remplacé par un « état socialiste » ? La réponse est évidemment non. Avec les départements, les régions, le sénat, et peut être demain l’assemblée et l’Elysée, il risque d’être très difficiles d’exister si on est « pas de gauche ». J'espère qu'on pourra quand même continuer à penser ce qu'on pense, et qu'on se fera pas privé de dessert et de vin si on n'est pas sympathisant de gôche.

François Hollande promet de faire du ménage. Pourquoi pas. Le président socialiste de la cour des comptes Didier Migaud, et le président de l’AMF Jean-Pierre Jouyet, peuvent donc s’inquiéter pour leur poste… Et même pas. François Hollande l’a dit clairement : « Aucun de ceux qui aujourd'hui exercent des responsabilités et qui sont loyaux n'ont à s'inquiéter…». Ah bon…

Pendant ce temps, on apprend la possible nomination du sans doute très compétent Jean-Louis Borloo à la tête de Véolia... Mais on est rassuré : la gauche promet de faire exactement pareil, mais "avec des gens loyaux". Ecoeurant. Inquiétant. Désespérant...

Il est toujours amusant de voir une personne promettre de faire ce qu’elle a violemment (et justement) critiqué chez d’autres. C’est de la politique il parait…
Mais bon, ça promet l’avenir…

lundi 20 février 2012

Royal vs Lang... Ca promet...

La gauche n'a pas encore gagné les élections, mais elle commence à se partager les postes. Ou à se les disputer.

Aujourd'hui, nous apprenons que Jack Lang convoite la présidence de l'Assemblée Nationale. C'est bien : il ferait acte de présence cette fois, après un mandat où il aura brillé par son absence... (et les rares fois où il a été présents, c'était pour voter HADOPI ou la réforme constitutionnelle...).
En tous cas il n'a honte de rien. Mais on le savait déjà...

Je m'interroge parfois sur ma réticence à voter à gauche au niveau national... Et quand je vois qu'à la présidence de l'Assemblée Nationale, on nous propose à gauche une Ségolène Royal ou un Jack Lang (soit des parachutés pire que le président actuel), je trouve un début de réponse...

Monsieur Gentil vs Docteur House

Un très bon billet du Toréador ce matin. Qui parle de la campagne : Monsieur Gentil (Hollande) vs Docteur House (Sarkozy). Billet malin, comme toujours chez Toréador.
Quelques morceaux choisis :
Hollande préfère mener la guerre sur le terrain des personnalités plutôt que celui de l’expérience ou des idées. Il est ce personnage de bande dessinée pour enfant, cet inoffensif « Monsieur Gentil ». Monsieur Gentil n’agresse pas, Monsieur Gentil ne clive pas, Monsieur Gentil n’insulte pas. Il ne veut pas le pouvoir. Il n’aime pas les riches et les méchants. Et il met d’accord tout le monde.

Coté Sarkozy, la stratégie est plus complexe à suivre car le candidat doit changer de peau, tout en défendant son bilan, ce qui l’oblige à contourner sur la pointe des pieds le javelot fiché à terre de son premier quinquennat, qui est à la fois difficile à manier et en même temps un pivot central de son identité politique (...)
Les mots clés de Sarkozy sont « France », « courage », « responsabilité », « vérité ». Bref : « J’ai mauvais caractère, et j’assume ! »

Sarkozy esquisse une critique sur la personnalité de son adversaire mais son propos vise plutôt la méthode de gouvernement de Hollande.
Dans un paragraphe très joliment titré « le fou et le flou », Toréador met en avant ce point important : « Chacun des deux attaque l’autre sur sa faiblesse principale. ».

Hollande tape régulièrement sur la personnalité du candidat sortant, dont tout le monde connaît les limites : ouh, le croquemitaine ! C’est un merveilleux sujet d’attaque, une autoroute, car François Hollande sait que sa personnalité un peu fade mais joufflue passe forcément mieux que les aspérités sarkozyennes. (…) L’idée est de faire passer le message qu’un candidat désaxé et clivant a forcément des mauvaises idées pour la République.

Sarkozy de son coté cherche à faire l’alchimiste en transformant l’avantage de personnalité de Hollande en boulet programmatique. Il sait de toutes manières que Hollande a un programme très flou, et qu’il a depuis le départ choisi de présenter le visage bonhomme d’un monsieur jourdain de la politique, une savonnette caoutchouteuse qui convainc mal mais ne clive pas. (..) Du coup, on lui ressort ses déclarations contradictoires sur les familles, le nucléaire ou le libéralisme.
Avec cette conclusion là encore d’une rare justesse : « Reste que pour Sarkozy, taxer Hollande de girouette n’est pas forcément crédible, étant donné ses propres abandons ou revirements. ».

Le Toréador revient forme durant cette période électorale, avec des billets incisifs comme il nous en a souvent donné l’habitude. C’est une bonne nouvelle : une des meilleures d’une campagne qui en est un peu avare…

vendredi 17 février 2012

Le festival du menteur à Moncrabeau

Ce n'était apparament pas vraiment au concours du menteur de Moncrabeau, mais plutôt en campagne électorale à Annecy. Et Nicolas Sarkozy, qui ne devait surtout pas parler de ses adversaires, s'est lâché devant François Hollande :


J'ai toujours considéré, en politique, que parler de son adversaire en se rabaissant au niveau de l'insulte et du caniveau était une faute. Une erreur. Les électeurs n'aiment pas ceux qui passent leur temps à baver sur l'autre.
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai profondément déploré la campagne à la salaud de l'UMP depuis l'automne. C'est une des raisons aussi qui me ferait penser que Sarkozy n'a pas forcément perdu, vue la jouissance d'une certaine gauche à se rependre sur la droite, d'une manière qui ne fait honneur à personne.

Nicolas Sarkozy a traité François Hollande de "menteur". C'est moyen. C'est même moyenasse...

Il y avait un débat y a quelque temps, où l'Hérétique m'avait demandé "François Hollande, fou ou menteur". Je lui avais répondu d'une part que les termes étaient moyenasses (déjà). Et j'avais répondu "ni l'un ni l'autre". Il fait de la politique. Il arrange peut être la réalité et les chiffres pour les faire coller à son argumentaire, et a peut être une lecture des évènements partiales et sujettes à discussion.
Mais menteur, sûrement pas plus que Nicolas Sarkozy, François Bayrou, ou avant lui Lionel Jospin, Ségolène Royal, Jacques Chirac, et consort...

Si Nicolas Sarkozy veut refaire son retard en utilisant les ficelles de Nadine Morano ou Bernard Accoyer, je comprends le relatif optimisme des militants socialistes en ce moment. Il ne remontera jamais la pente comme ça.
Après, que ses équipes démontent les arguments et attaques d'Hollande qu'ils jugent être des arrangements avec la réalité, qu'ils le fassent. C'est la politique. Mais qu'ils le fassent avec respect, avec méthode, sans pratiquer cette insulte et cette arrogance méprisante qui gonfle les citoyens...

Je crains qu'au concours du menteur de Moncrabeau, il y ait beaucoup de candidats dans notre classe politique... Alors restons humble et digne...