Jean-Pierre Raffarin a écrit un livre. Il y a un petit extrait dans les brêves du Point de cette semaine.
Il parle d'un tête à tête avec Nicolas Sarkozy, où Raffarin lui aurait conseiller : "aime un peu ceux qui te soutiennent". Réponse du Président : "Je n'ai pas toujours le temps...".
Je trouve la réponse du Président à la fois belle, pathétique, et résumant bien ce qui peut en partie expliquer la froide distance qu'il y a entre Sarkozy et une grande partie du centre et de la droite républicaine...
Cette anecdote est bien loin de l'analyse politique fine... On est plus dans le bisounours cucu la praline de la politique dure, caricaturale, parfois mensongère. Et il n'y a strictement aucune conclusion à en tirer.
Mais je trouvais la phrase suffisamment marquante, peut être jolie, pour en écrire un billet en ce gris et brumeux samedi matin de Mars...
Il parle d'un tête à tête avec Nicolas Sarkozy, où Raffarin lui aurait conseiller : "aime un peu ceux qui te soutiennent". Réponse du Président : "Je n'ai pas toujours le temps...".
Je trouve la réponse du Président à la fois belle, pathétique, et résumant bien ce qui peut en partie expliquer la froide distance qu'il y a entre Sarkozy et une grande partie du centre et de la droite républicaine...
Cette anecdote est bien loin de l'analyse politique fine... On est plus dans le bisounours cucu la praline de la politique dure, caricaturale, parfois mensongère. Et il n'y a strictement aucune conclusion à en tirer.
Mais je trouvais la phrase suffisamment marquante, peut être jolie, pour en écrire un billet en ce gris et brumeux samedi matin de Mars...
C'est à l'image du bonhomme : il ne juge pas utile d'aimer les gens...
RépondreSupprimerC'est devenu réciproque !
RépondreSupprimer"Et il n'y a strictement aucune conclusion à en tirer."
RépondreSupprimerBien au contraire,
Il y a derrière cela quelque chose de très profond. Si aimer, c'est devenu cucu la praline, alors on se demande pourquoi c'est si compliqué pour les 3/4 de la planète. Non, ce n'est pas cucu la praline, il s'agit de volonté : la volonté de trouver le temps pour l'autre, de remettre les contingences à leur place, de ne pas se laisser dominer par elles, mais d'être maître de soi, maître de sa vie. C'est une exigence impossible à atteindre pour tant de gens. Et c'est l'un des plus grands thèmes philosophiques.
Je ne suis pas certain du reste que les autres hommes donnent plus de temps que Sarko pour aimer l'autre. Ni à ceux qui les aiment, encore moins à ceux qui les détestent. Ce n'est pas "à l'image du bonhomme", simplement à l'image de ce que nous sommes tous.
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerJe trouve ton analyse assez juste.
David,
C'est vrai.
Dorham,
Je ne sais pas quoi répondre à ton commentaire. Alors je m'abstiendrai...
Ha ben toi quand tu t'estimes agressé, tu laches rien hein ?!
RépondreSupprimerTu m'as fait un lien à "mensongère". Je suppose que ce n'est pas par hasard.
Dommage ....
Mais merci quand même pour le lien.
Je regrette ta réaction, et le lien mensonger que tu as fait à mon encontre (et que visiblement tu ne reconnais pas).
SupprimerAprès oui, je me suis senti agressé. Et ta réaction m'a déçu.
Dommage comme tu dis. Mais bon, on se retrouvera (j'aime bien ton blog, je t'aime bien malgré tout), et ce n'est pas grave.