lundi 26 septembre 2011

Bascule sénatoriale (ou facture du mépris...)

Mouvement de grève qui a perturbé mon arrivée au boulot ce matin : l’arrivé de la gauche au Sénat donne des ailes à certains… Que cela n’empêche pas une modeste petite analyse rapide de ma part, sur le scrutin sénatorial de ce dimanche.

Ma première réaction personnelle fut de reprendre cet excellent twitt de mon ami le Chafouin :
J'aime bien quand la droite perd mais je n'aime pas quand la gauche gagne #jamaiscontent

Rien à rajouter. La défaite de l’UMP officielle me fait toujours plaisir. Voir la mine déconfite d’une Morano ou d’un Copé est pour moi une source de plaisir réelle… Par contre, voir les têtes réjouies de Benoit Hamon ou d’Elisabeth Guigou (Avignon n’a pas voulu d’elle, mais elle est toujours là) me donne des frissons dans le dos… Soirée paradoxale...

Mon analyse politique sera sinon rapide, et reprendra le sentiment de mon ami Nicolas : « cette victoire annoncée de la gauche est aussi, lapalissement, une défaite de l’UMP qui a perdu le contact avec le terrain. »
Complètement. Ce qui devrait tempérer les élans lyriques de certains, qui se pâment dans cet « apparemment désir de gôche », qui me parait bien loin de faire dresser les tétons à la France entière…

J’ai souvent écrit sur le mépris de l’exécutif aujourd’hui vis-à-vis de l’élu local, notamment durant cette réforme territoriale (qui aujourd’hui a du mal à passer). La suppression de la taxe professionnelle était sans doute une bonne idée (je le pense avec le recul). Mais sur la manière, sur la forme, elle a été imposée en insultant presque l’élu local, qui était traité de tous les noms d’oiseau par le gouvernement.
Il était évident que cette phase de mépris se paierait : l’élection sénatoriale est là pour ça. Jean-Pierre Raffarin, qui avait été accusé de « tirer contre son camp » par Sarkozy, avait mis en garde il y a presque deux ans. Et c’était aussi la tonalité de mes billets.

Aujourd’hui la droite a perdu le Sénat. D’autres diront que c’est la gauche qui l’a gagné. Le résultat est le même. Le Sénat passe les armes à gauche, et laisse les larmes à la droite (bravo Toréador).

Le mépris se paye toujours... Attendons les prochains épisodes maintenant.

dimanche 25 septembre 2011

Il y a trois ans, j'étais un "Grand électeur"...

Le Gard votait pour les sénatoriales il y a trois ans. Pour le grand électeur que j'étais, cela reste un joli souvenir, que je vous invite à lire ici.

Je relis ce billet avec émotion. L'ancien maire de mon village, mon ami, était encore de ce monde. Je me souviens la route jusqu'à Nîmes : nous rigolions bien. Au retour aussi, sauf que c'était madame qui conduisait : le repas d'entre deux tours était bien arrosé...

J'avais utilisé mes trois voix pour voter pour le sénateur socialiste sortant, pour la maire UMP de Nîmes que j'aime bien. Et ma troisième voix, c'était pour la candidate modem. A l'époque, je gardais quelques bons sentiments pour François Bayrou et son Modem...

C'était il y a trois ans. Une éternité... Pour la petite histoire, je me souviens avoir reçu un virement de 27 euros... Oui, le Grand Electeur est payé (défrayé) pour aller voter. Si on veut faire des économies, il y a des pistes...

Cela reste un beau souvenir pour moi, cette journée d'élection sénatoriale. Aujourd'hui, j'ai envie de me souvenir. L'analyse politique du scrutin d'aujourd'hui, je la laisse volontiers à d'autres...

samedi 24 septembre 2011

Automne

J'aime cette saison. J'aime les vignes rouges, l'odeur des cheminées quand on rentre chez soi le soir. J'aime cette fraicheur qui vient nous saisir. J'aime ce temps gris qui me rappelle mon enfance...

J'aime l'automne. C'est grave docteur ?

vendredi 23 septembre 2011

Grosse colère de fin de semaine

Nicolas m’a fait suivre une chaine : « quelles sont les 10 choses qui me foutent en rogne ».
J’aime bien les chaines transmise de manière artisanale, avec l’amour du lien. Nicolas, qui est un esthète en la matière, n’a pas fait une liste industrielle, avec 40 liens dont il ne connait pas la moitié. Non, il a choisi 5 personnes, comme les chaines d’antan. Ca fait plaisir, merci Nicolas.

Quelles sont les 10 choses qui me foutent en boule donc ? Je vais éviter les poncifs pleins de bons sentiments en disant que la guerre, la famine, la misère, le malheur, l’écart entre les riches et les pauvres, etc, etc… Restons plus légers…

1 – Les cons qui roulent à 100 à l’heure sur la file du milieu du l’autoroute. Surtout quand la file de droite est vide. Ca me gonfle d’une force irrationnelle… (et le pire, c’est que c’est le con qui roule à 1 km/h de plus que la vitesse qui se fera sanctionner, et pas celui qui se traine au milieu…)

2 – Les extrémistes de la sécurité routière. J’en ai écrit beaucoup de billets. Je pense, en plus, qu’ils se trompent de méthode dans leurs combats, et qu’ils ne sauvent aucune vie en présumant forcément coupable et délinquant l’automobiliste.

3 – Voir Patrice Evra et Franck Ribery toujours en équipe de France. A un degré moindre, les présences de Malouda et Abidal me courent un peu aussi. Samir Nasri commence aussi…

4 – L’extrémisme hygiéniste. Ca m’insupporte. J’aime manger. J’aime boire. Je ne fume pas, mais je n’ai pas envie qu’on emmerde mes copains qui aiment fumer. Et ça me gonfle toutes ces interdictions « pour notre bien ». On mourra tous un jour (c’est comme ça), qu’on puisse profiter un peu de bonnes choses, sans se faire emmerder ou taxer à chaque plaisir ;

5 – Les enfants qui courent et qui hurlent dans les espaces fermés, où on aimerait un peu de tranquillité. Je pense à la salle d’attente du médecin. Je pense à la rame de TGV (en plus quand je suis en première classe merde !). Et, en bonus track, les parents qui font semblant de ne pas voir que leur délicieux petit rejeton est en train de rendre furieux toute l’assistance…

6 – Les abrutis qui considèrent que la société est responsable de leurs manquements et leurs erreurs. Ceux qui portent plainte contre Nutella ou McDonald parce que leurs gosses, à qui ils ont laissé bouffer comme un cochon, est devenu obèse comme un tonneau. Ceux qui portent plainte contre le bar du village car un soir ils sont rentrés déchirés comme un drap de pauvre, et qu’ils ont ruiné l’aile arrière de leur Clio. Ceux qui font des conneries, mais considèrent que c’est la faute de la société, et surtout pas de la leur.

7 – Les donneurs de leçons et morale en politique. Grand sujet…
Bon, on est sans doute toujours le donneur de leçon de quelqu’un (moi y compris), et on a tous nos répulsions… Les miennes font que j’ai plus de mal à supporter les leçons de morale qui viennent de ma gauche. Hamon (qui dit stop, et tout de suite !), Royal, Montebourg ou Mélenchon font, par exemple, partis de ceux dont les leçons ont tendance à me donner quelques frissons dans le dos… Si encore ils étaient irréprochables, mais on en est loin...
J’ai aussi une pensée particulière pour les parachutés Guigou, Lang, Peillon, qui sont également très bon pour m’échauffer quand ils viennent m’expliquer le bien et la morale… A droite, j’ai du mal avec pas mal de donneurs de leçons aussi, mais sans doute suis-je moins à vif… Chacun sa sensibilité.


8 – Les « anti » intolérants. Je pense à certains (pas tous) anti-nucléaires, qui pratiquent la propagande mensongère et des actions illégitimes et parfois violentes. Je pense à (certains) anti-corridas dont l’intolérance et la violence dans les actes et les propos m’est insupportable. Je pense à (certains) anti-Front National, qui font monter le FN dans les urnes à chaque démonstration de force et de sectarisme de leur part.
En gros, je pense à tous les antis qui délégitiment leur cause par un comportement intolérant.


9 – Les intolérants qui se pavanent dans des postures de tolérances (restons dans le même ordre d'idée). Et qui se considèrent être la « vérité ». Des gens qui se permettent de te traiter de fascistes et de t’insulter, pour la bonne et simple raison que tu ne penses pas comme eux, et qui pensent bien sur appartenir au camp du « bien ». Le seul, le vrai. Le camp des purs et des tolérants. Forcément si tu n’y es pas, tu es considéré comme « impur », ce qui est, reconnaissant le, pas très tolérant. Il y en a beaucoup.
A gauche, évidemment. Mais pas que. Les « vrais gaullistes », les « vrais centristes », la « vraie gauche » ou, de l’autre coté, la « vraie droite ». Et qui vont te considérer comme un imposteur si tu ne penses pas exactement comme eux, quand ils ne vont pas t'insulter... On n’en a de partout, des intolérants notoires qui viennent te donner la leçons de tolérance…


10 – La trahison et l’opportunisme. En politique évidemment (j’aurais toujours du mal avec des Montchamp, des Besson, des Lepage, ou encore à gauche des Lang ou Filipetti). Dans la vraie vie surtout. En amitié, dans le boulot, dans les relations humaines. Enfin, je dis que ça me met en rogne… Au début, cela me détruit, et cela me rend toujours très triste. La colère n’est qu’un sentiment qui vient généralement en second, après la douleur et l’abattement. Quand ça me touche…

Je vais rajouter un point, en recopiant mon ami Vall. « Ceux qui crachent sur le pays. C’est d’actualité. Ça l’était aussi quand il a été interdit de bafouer le drapeau. J’aime beaucoup ces symboles de notre pays, je ne supporte pas ceux qui crachent dessus pour faire les malins, pour se montrer ou parce qu’ils ont quelque chose contre le gouvernement en place. »
Joliment écrit.

Comme la liste des liens que l’on recopie bêtement est aussi quelque chose qui me met en rogne (en ce moment quand il y a une chaine, on a le « sont également conviés à répondre un tel, un tel, un tel… »… soupir…), je ne vais pas faire pareil.
Je vais faire suivre la chaine à mes amis Homer, au Raleur (qui aura une bonne raison de râler), au sympathique ami des vaches, à mon copain Rubin, et à Tambour Major.

Maintenant, je vais me calmer…

jeudi 22 septembre 2011

Qu'est ce que j'aurais fait moi ?

Parmi les sujets qui enflamment la blogosphère, les propositions de l’UMP sur l’armée. « Un serment d’allégeance aux armes », c’est la proposition de Jean-François Copé.
De là notre ami Yann Savidan nous a posé une question : « es tu prêt à mourir pour la France ? ».

Je suis un peu comme Disparitus : je trouve que cette question n’a pas lieu d’être. Et je trouve que le sujet est suffisamment grave et important pour ne pas être bêtement politisé, dans un sens comme dans l’autre.
Je ne suis pas plus choqué que ça de la proposition de Jean-François Copé. Mais je ne l’aurais pas présenté comme ça, ni maintenant. Faire allégeance à son drapeau, aux valeurs de son pays, pour moi, oui. Personnellement, je suis attaché à mon drapeau, je suis attaché aux valeurs de la République.
Ensuite, « mourir pour la France » ? J’ai envie de répondre « oui, bien sur », sur le fond. Sans avoir envie de plus développer. Parce que je suis attaché à ces valeurs patriotiques. Cela fait rire certains, qui trouvent ça ringard ? C’est leurs problèmes après tout.
Mais il y a la forme. Et c’est à cause de cette forme que je trouve que cette question est mal posée, maladroite… Parce que sur la forme, je n'en sais rien. Aurais je le courage ? Aurais je envie de défendre une France dirigée par des gens en lesquels je ne crois pas, défendant des valeurs qui ne sont pas les miennes ?

Il y a une chanson de Michel Sardou, peu connue, qui m’avait marqué à l’époque. Elle s’appelait « qu’est ce que j’aurais fait moi ? ». Une de mes chansons préférées de l’artiste. Elle parle de la période 39-45. La résistance (la vraie, pas celle dont on nous rabat les oreilles tous les deux matins). Un moment où cette question se posait vraiment...
« Pardon pour ceux qui l'ont vécue
Mais la question n'est pas :
Ce qu'ont fait ou ton père ou ta mère
Dans cette guerre perdue.
Non la question n'est pas là.
Ce qui me préoccupe c'est :
Qu'est-ce que j'aurais fait, moi ?

Pour ceux qui sont nés aujourd'hui
Choisir le bon côté c'est sûr,
Beaucoup voulaient sauver leur vie,
Beaucoup s'inclinaient par nature.
Quelle sorte d'homme aurais-je été ?
Celui du rail ou du Vercors ?
Ou bien ce gamin abusé
Jouant à la guerre, jouant à la mort»

Si j’avais connu la guerre, qu’est ce que j’aurais fait moi ? Certainement pas à répondre à une chaine pour jouer à la polémique politicienne pour taper sur l’UMP. Je ne sais pas ce que j’aurais fait. J’aimerais dire que j’aurais eu le courage de mon grand-père, à être résistant. J’aimerais dire que j’aurais eu le courage des fusillés du Vercors, ou de ceux que je célèbre à chaque cérémonie au monument aux morts. Aussi parce qu’ils me permettent aujourd’hui de répondre à cette question.
Qu’est ce que j’aurais fait moi ? Aurais je eu le courage de donner ma vie non pas pour un drapeau, pas pour un homme politique, mais pour des valeurs ? Je n’en sais rien, la question ne s’est jamais posé pour moi. J’espère qu’elle ne se posera jamais…

Non, je ne répondrai pas à la question. Elle ne me plait pas. Elle me dérange.

HADOPI : Le million, le million !

Ca y est, un million de mail d'avertissement ont été envoyés par l'HADOPI.
"10 millions de procès-verbaux ont été dressés, de 35 à 37 000 lettres ont été postées, mais seuls « quelques » internautes ont été convoqués". C'est bien. Je suis curieux d'entendre les résultats des premières convocations.

A noter que pour le moment, aucun dossier n'a été transmis à la justice. Là encore, il sera intéressant de voir ce qui se passera quand le premier internaute qui a téléchargé je ne sais quelle connerie passera devant le juge.

J'ai un de mes meilleurs amis qui a reçu un mail de l'HADOPI. Il s'en est vanté. Il continuait à utiliser Emule pour télécharger les derniers albums, c'est pas bien malin...

Sinon, en ce qui me concerne, mes habitudes sur Internet n'ont pas changé depuis HADOPI. Je reste toujours gêné par la manière dont ont été menés les débats, avec cette stigmatisation (mot à la mode) assez insultante de l'internaute, et de celui qui pensait du mal de l'HADOPI... On passera aussi sur la campagne de pub profondément navrante de l'HADOPI...

HADOPI, c'était y a déjà deux ans. J'ai l'impression que ça fait quand même une éternité...

mercredi 21 septembre 2011

Ma banque est en crise ? Oui mais elle est trop cool

Je suis au Crédit Agricool

(j'adore les Nuls...)

Vérité Royale...

Ségolène Royal a décidé de sa campagne des primaires : ça sera un dézingage en règle de ses adversaires au PS. Elle joue son va-tout. Souvent avec une mauvaise foi qui me fait plutôt mourir de rire...

Dernière sortie en date : « Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Or, les Français qui ont déjà beaucoup été trompés depuis cinq ans méritent la vérité et veulent des responsables politiques intègres, qui ne leur mentent pas».

Non, Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Et oui, les français veulent des responsables politiques qui ne mentent pas.
On ne rappellera donc pas, ou alors rapidement, les mensonges de Ségolène Royal durant la campagne présidentielle de 2007. Sur des propositions auxquelles elle ne croyait pas, mais qu'elle défendait avec arrogance. Sur sa relation avec François Hollande "qu'elle avait demandé en mariage à Tahiti", alors que dans les faits...

Ségolène Royal a raison : les français veulent des politiques intègres qui ne leur mentent pas. Peut être est ce aussi pour ça que des sondages la mettent en 4eme position des primaires socialistes...

mardi 20 septembre 2011

On ne meurt jamais en politique...

Aujourd’hui, François Hollande pourrait gagner l’élection présidentielle…

Je relis, avec l’émotion de celui qui constate que le temps qui passe ne revient jamais, ce billet que j’avais écrit au soir des élections présidentielles de 2007. François Hollande était premier secrétaire du PS, et il était vomi par les militants, et par son ancienne femme de candidate. Il avait été élu homme politique de l’année en 2004, et il devait être brulé en 2007. La défaite aux présidentielles, pour beaucoup, c’était lui.
« Le plus grand défaut de Ségolène Royal, c’est son compagnon ». La phrase était du toujours très délicat Arnaud Montebourg, en Février 2007. Et grosso modo, le lynchage général était fait de la même musique… « Le Culbuto star de la synthèse molle », c’était François Hollande. Celui qu’il fallait vite remplacer, virer, jeter…

Ah, c’était bien Reims 2008, enfin on le mettait dehors. Il revient par la fenêtre. Et il risque de gagner l’élection présidentielle. A l’automne 2008, je ne connais pas beaucoup de gens qui aurait misé une pièce sur Hollande. Moi non en tous cas…

Nicolas Sarkozy était aussi un exemple phare de l’immortalité en politique. Présidentielle 1995, il choisi Balladur, le mauvais cheval. Quelques mois plus tard, il se fait cracher dessus par les militants du RPR. Il est mort…
Il revient. Et il meurt à nouveau. On oublie souvent les européennes de 98’, où la liste RPR-DL de Nicolas Sarkozy se fait battre, à droite, par la liste Pasqua-Villiers. Normalement, au soir de 98’, Nicolas Sarkozy est fini. Mort…
Mais visiblement en politique on meurt plusieurs fois, et moins de 10 ans plus tard, il est élu président de la République.

Pour ça aussi que parier aujourd’hui sur sa défaite l’an prochain, oui, pourquoi pas tant elle parait évidente aujourd’hui… Mais bon…

On pourrait aussi penser à Alain Juppé, qui est mort une fois en 1997. Qui revient chef de l’UMP, avant l’exil au Québec, et sa mort politique annoncé au 20 heures de France 2 par Olivier Mazerolle. Résurrection éphémère en 2007, avant la défaite aux législatives de Bordeaux. Et aujourd’hui, Alain Juppé est le recours possible à droite…

On meurt tellement de fois en politique. Les plus anciens pourraient me parler de De Gaulle, de Mitterrand… Tellement d’exemples.

Quelque part, c’est joli de se dire que la politique permet plusieurs chances… Que l’on n’est jamais fini, et qu’une nouvelle chance est toujours possible. Bel exemple de vie…
Et puis d’un autre coté, on soupire devant cette absence totale de renouvellement. On pense à ces politiques anglosaxons qui se retirent de toute vie politique après une défaite électorale. On espère un Jospin, et on a une Royal…
Et aujourd'hui, quid de Dominique Strauss-Kahn ?

On ne meurt jamais en politique. C’est un simple constat. Je ne sais dire s’il est positif, ou non…

lundi 19 septembre 2011

Il parait que Royal fut allée en Corse : j'espère qu'elle a passée de bonnes vacances...

Les intégristes ségolistes sont merveilleux. Ils se croient toujours agressés. Et dans leur parano maladive, ils se croient obligés d'interpeller ceux qui n'en parlent même pas, de leur icône.

J'ai vu que j'étais interpellé par une blogueuse que je ne connaissais pas (et à qui je passe le bonjour quand même). Qui ne me connait pas non plus, mais qui m'a vu retwitté par un de ses amis bataves. D'ailleurs soit dit en passant, être cité par un blog médiapart, ça fait toujours quelque chose de drole...

Donc cette blogueuse m'offre un PS dit dit en substance ceci :
Je tiens à dire à certaines personnes ("pas de gauche" mais retweetée par un pro Hollande dans ma TL) qu'il y a 7 jours dans une semaine, 30 dans un mois, et que Ségolène Royal a réussi à aller en Corse ET à la fête de l'Huma. Oui je sais, c'est une sorcière ça compte pas.
Je suis cette "certaine personne".

Donc je vais lui répondre. Royal est allée en Corse il y a une semaine ? On s'en moque. Ce n'est pas le sujet. Le sujet est que cette dernière est allée s'agenouiller devant le Pape Mélenchon, pour se faire bénir par la gauche de la gauche (la vraie, la pure). Pour en plus se faire siffler par quelques humanistes profonds et tolérants. Outre le fait que j'ai trouvé cette transhumance politique ridicule, je pense que c'est une erreur politique. C'est mon mon avis.
Pendant ce temps, François Hollande a décidé de ne pas se prêter à cette mascarade, : il a eu raison.

Alors que Royal soit allée en Corse la semaine dernière, c'est très bien. J'espère qu'elle a eu beau temps. Meilleurs, en tous cas, que les sifflets, légitimes, qui l'ont accompagné à la Courneuve. A cette fête de l'Humanité qui ne rassemble visiblement pas que des humanistes.

Après, je ne sais pas si Royal est, ou pas, une sorcière. Là aussi, je m'en fous, ce n'est pas mon problème. Je pense en tous cas qu'elle aurait été une mauvaise première secrétaire du Parti Socialiste, et qu'elle serait une piètre candidate pour le PS, comme elle le fut en 2007.
Et que si ses fanatiques pensent lui rendent service en exacerbant leur paranoïa tous les trois commentaires, en combattant des moulins, et en interpellant des gens qui ne parlent même pas d'elle, c'est mal barré pour elle...

J'avais fait le pari que Montebourg, que je n'apprécie pas plus que ça, finirait devant Royal aux primaires du PS. Quand je vois l'attitude de bien de ses soutiens, j'en suis encore plus convaincu...

dimanche 18 septembre 2011

Bébé a pleuré devant TF1 ce soir... (#DSK)

Grosse fève de ma part ce soir. Le Canal Football Club était en pub, et j'ai zappé. Je suis tombé sur TF1, alors que j'avais dit que non, 100 fois non, je ne regarderai pas. Et j'ai regardé DSK.

Juste quelques instants, pour avoir mon bébé faucon, lové dans mes bras, pleurer comme un gros malheureux. Comme moi sans doute, il a trouvé Dominique Strauss Kahn vieilli. Je ne dirai pas usé et fatigué, mais en tous cas bien moins crédible qu'il y a quelques mois, quand on se levait un dimanche avec une baffe dans la gueule, voyant le favori de la présidentielle menotté et emprisonné.

Il aurait du se taire ce soir. J'ai l'impression qu'il a explosé le mythe qu'il s'était fait. Je n'ai jamais été strassukanhien, mais j'avais l'impression d'une épaisseur. Qui ce soir s'est consumée...

Dommage, et un gros gâchis. Qui a fait pleurer bébé. Mais je dois apprendre à ne pas lui montrer de vilaines émissions à la télé.

Sans doute pour ça que le provençal que je suis ne lui montrera pas le Lyon Marseille de ce soir. Car j'ai peur. Très peur...

La Corse, c'est mieux que la Courneuve

Ce weekend c'est la fête de l'Humanité à la Courneuve. En cette période de primaire, forcément, tous les candidats socialistes y vont se faire adouber, par la gauche de leur gauche. Enfin adouber... A la Courneuve, si on ne reçoit pas d'œufs sur la tête par les grands humanistes qui y participent, on se fait huer, siffler, insulter...
Mais il y avait quelque chose d'assez stupéfiant de voir Jean-Luc Mélenchon accueillir les candidats à la primaire socialiste, tel le pape qui bénit ses visiteurs à genoux... Stupéfiant.

A coté de ça, François Hollande a préféré aller en Corse, à la rencontre des Corses. Pas pour écouter des chanteurs "citoyens" dire que les riches c'est des salauds et qu'il faut faire la révolution. Non, pour faire campagne.

Pour certains, c'est de la part de François Hollande une faute. Pour d'autres, c'est une bonne chose d'éviter ce cirque de la Courneuve.

En ce qui me concerne, je pense que François Hollande est le grand gagnant de ce weekend. Il n'est pas allé se mettre à genoux devant des intolérants notoires qui, de toutes manières, viendront à la gamelle à la fin pour quelques postes éligibles (le Parti Communiste avant, le Front de Gauche aujourd'hui, n'est rien sans le Parti Socialiste qui les aide à exister...), et c'est très bien comme ça.

Je ne voterai pas au primaire, je ne suis pas de gauche. Mais je crois qu'une élection présidentielle, c'est un peu plus large qu'un simple rassemblement de la gauche, du centre, de la droite. Au final, il faut rassembler plus de 50% des électeurs, et je suis toujours convaincu que cela ne se fait pas en effrayant ceux qui n'ont pas voté pour toi la fois dernière.
Et n'en déplaise à beaucoup, je suis convaincu l'élection se gagnera au centre cette année encore. Parce que beaucoup votent moins pour quelqu'un que contre des personnes qui leur font peur.

Parce que l'erreur de Nicolas Sarkozy a été de privilégié sa "droite populaire" à la droite humaniste, centriste et libérale, qui reste majoritaire dans son camp. Et que l'erreur de certains candidats de gauche est de chercher à tout prix ce "certificat de gauchisme", y compris en se faisant insulter par des gens à la fête de l'Humanité.

Aujourd'hui, je pense qu'il y a de grandes chances que François Hollande gagne la primaire dès le premier tour. Parce que ce weekend en tous cas, il a montré que c'était sans doute le plus sérieux des candidats socialistes. Et le moins enclin à aller se vendre aux plus intégristes, qu'ils soient verts, rouge, jaune ou orange à pois marrons.
De là à ce que je vote pour lui aux présidentielles ? Je l'ai écrit précédemment, les alliances seront importantes. Si ce dernier décide de se passer du Front de Gauche et des Verts...

vendredi 16 septembre 2011

Pour moi, cela ne sera pas elle (Martine Aubry)

Je n’ai pas regardé le débat du PS hier soir. Donc l’analyse argumentée et pas militante du tout, ce n’est pas ici que vous la lirez.
Je n’ai pas regardé le débat du PS, car je ne me sens pas concerné. Des gens qui parlent entre eux, uniquement à ceux de leur bord, ça ne m’intéresse pas. Et puis bon, passer une soirée avec Royal et Montebourg, alors que Rennes joue en coupe d’Europe, et que Masterchief (c’est violent Masterchief) passe sur la une, et que j’ai un chouette livre à lire sur ma table de chevet... Non, mieux à faire.

Donc je n’ai pas regardé. Par contre, j’ai su un peu ce qui s’y était dit dedans. A lire notamment le très bon compte rendu de Toréador sur le sujet.
Et j’ai donc eu une confirmation : pour moi, ça ne sera surement pas Martine Aubry. Et d’une manière générale, si le (ou la) candidat(e) socialiste garde comme dogme « sortie du nucléaire », pour gagner les 2% d’Eva Joly au deuxième tour, et proposer des ministères aux écologistes, cela sera évidemment sans mon vote.

Je ne motiverai pas plus que ça ma remarque. Sinon que tout dogme lancé telle une publicité n’est jamais une bonne chose. Nous le voyons aujourd’hui, avec la règle « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ». En pratique, la limite de cet exercice purement comptable et d’affichage est terrifiante. Surtout quand dans les faits, on augmente considérablement des services des régions ou des départements, pour des missions dont l’utilité n’est vraiment pas évidente… Pour laisser d'autres services, vitaux pour notre société (justice, médecine, école aussi, mais les profs, pas ceux qui tournent autour...), totalement exsangues...

Donc là, pour ratisser les voix des verts (je ne dis pas « les écolos », parce que pour moi les Verts sont tout sauf écologistes…), Martine Aubry a son slogan : « sortir du nucléaire ».
Pourquoi pas après tout. On ne sait pas ce qu’on fera à la place, mais le slogan est gentil. Il faudra juste songer aussi à avertir la filière médicale et les malades, qui sont des énormes utilisateurs de sources nucléaires. Il faudra aussi avertir les gens qui vont accueillir à coté de chez eux les sympathiques éoliennes. Ou les villages qu’on évacuera et détruira pour créer la retenue d’eau artificielle qui alimentera les barrages hydroélectriques. Ou encore mes amis de Camargue que de nouvelles canalisations de gaz et de pétrole seront creusés dans leur sous sol : comme ce dernier est déjà bien gorgé d’hydrocarbure, un peu plus ou un peu moins…
Enfin je dis ça je n’en sais rien : actuellement on a juste le slogan « sortir du nucléaire ». Pour faire quoi ? On verra ça plus tard.

J'ai juste la faiblesse de penser que les choses sont justes un peu plus compliqués que ça. Et qu'un slogan bête, pour faire plaisir à des logiques purement idéologues, c'est un peu juste quand le sujet mérite plus de réflexion.

Non, Martine Aubry ne va pas assez loin. Sortir du nucléaire n’est pas suffisant pour sauver la planète. Sortons de la sidérurgie aussi… Le 25 Juin de cette année, deux ouvriers sont morts dans la Loire suite à l’explosion d’un four d’une fonderie. Un four qui explose, ça me rappelle un souvenir douloureux de cette semaine, qui a eu un peu plus d’impact…
Et d'une manière générale, qu'on sorte de l'industrie : ça pollue, ça fatigue, ça peut être dangereux pour la santé... Et vu l'état de notre secteur industriel, ça ne sera pas difficile... Et puis aussi qu'on sorte du travail, parce que c'est fatiguant. Et de la voiture aussi, parce que ça tue et ça pollue...

J’avais écrit il y a quelques temps que j’aurais pu considérer la candidature d’un Dominique Strauss-Kahn. Quelque part, même s’il eu des paroles parfois malheureuses, je pourrais aussi considérer la candidature d’un François Hollande par exemple. Des hommes qui me paraissent avoir des politiques sérieuses et raisonnables.
Sauf qu’il y aura, au final, le problème des alliances politiques. Je ne voterai pas pour une personne qui ouvrira son gouvernement, et forcément sa politique, à des gens comme Jean-Luc Mélenchon (qui viendra à la soupe parce qu’elle est bonne), ses amis communistes, ou les encore les verts d’Eva Joly ou Jean-Vincent Placé (qui est connu à présent : on peut le citer).

Après, quant au débat des primaires… Bon, y en a d’autres parait il. Je tomberai peut être, par hasard, sur un de ceux là en passant devant ma télévision…

jeudi 15 septembre 2011

La société géniale

En pleine crise financière, ça fait toujours rigoler...

(bien placée pour les placements... c'est con, mais ça me fait sourire)

mercredi 14 septembre 2011

Le push qui me réveille, pour me dire que Villepin est relaxé...

On l'aurait presque oublié avec tout ce qui se passe ci et là, mais aujourd'hui la cour rendait son verdict sur l'affaire Clearstream la bien nommée... Et finalement mon iPhone m'a réveillé, en me pushant l'information : La cour d'appel relaxe Dominique de Villepin.
Youpi.

C'est fou de se faire réveiller par une information dont j'ai souvent parlé l'année dernière, mais que j'avais complétement oublié... Et dont, honnêtement, je me moque... Tellement que j'en fais un billet (mais ça rend malade de bloguer)...
Hier soir, je me suis fait réveiller par un push de l'Equipe qui me disait "Marseille solde ses dettes en Grèce et gagne 1-0". J'étais content, mais je me suis rendormi. Je n'ai pas vu le match, j'étais épuisé, une petite gripette de fin d'été qui casse les jambes, et le dos, et la tête... (alouette)

Et puis entre nous, ça me change des pushs où on apprend que les bourses s'écroulent, en fin de journée... Je devrais les aligner, ces pushs...

Donc voilà, ce matin mon iPhone me réveille pour dire "Villepin est relaxé". En attendant peut être d'autres procès, puisque visiblement 2012 sera riche en histoires politico-financières qui puent de l'œil de bronze...

En tous cas, l'intérêt de ce push aura été aussi de me dire que je suis au boulot, et qu'il faudrait que je m'y mette. Où sont mes daffalgans ?