Mouvement de grève qui a perturbé mon arrivée au boulot ce matin : l’arrivé de la gauche au Sénat donne des ailes à certains… Que cela n’empêche pas une modeste petite analyse rapide de ma part, sur le scrutin sénatorial de ce dimanche.
Ma première réaction personnelle fut de reprendre cet excellent twitt de mon ami le Chafouin :
Rien à rajouter. La défaite de l’UMP officielle me fait toujours plaisir. Voir la mine déconfite d’une Morano ou d’un Copé est pour moi une source de plaisir réelle… Par contre, voir les têtes réjouies de Benoit Hamon ou d’Elisabeth Guigou (Avignon n’a pas voulu d’elle, mais elle est toujours là) me donne des frissons dans le dos… Soirée paradoxale...
Mon analyse politique sera sinon rapide, et reprendra le sentiment de mon ami Nicolas : « cette victoire annoncée de la gauche est aussi, lapalissement, une défaite de l’UMP qui a perdu le contact avec le terrain. »
Complètement. Ce qui devrait tempérer les élans lyriques de certains, qui se pâment dans cet « apparemment désir de gôche », qui me parait bien loin de faire dresser les tétons à la France entière…
J’ai souvent écrit sur le mépris de l’exécutif aujourd’hui vis-à-vis de l’élu local, notamment durant cette réforme territoriale (qui aujourd’hui a du mal à passer). La suppression de la taxe professionnelle était sans doute une bonne idée (je le pense avec le recul). Mais sur la manière, sur la forme, elle a été imposée en insultant presque l’élu local, qui était traité de tous les noms d’oiseau par le gouvernement.
Il était évident que cette phase de mépris se paierait : l’élection sénatoriale est là pour ça. Jean-Pierre Raffarin, qui avait été accusé de « tirer contre son camp » par Sarkozy, avait mis en garde il y a presque deux ans. Et c’était aussi la tonalité de mes billets.
Aujourd’hui la droite a perdu le Sénat. D’autres diront que c’est la gauche qui l’a gagné. Le résultat est le même. Le Sénat passe les armes à gauche, et laisse les larmes à la droite (bravo Toréador).
Le mépris se paye toujours... Attendons les prochains épisodes maintenant.
Ma première réaction personnelle fut de reprendre cet excellent twitt de mon ami le Chafouin :
J'aime bien quand la droite perd mais je n'aime pas quand la gauche gagne #jamaiscontent
Rien à rajouter. La défaite de l’UMP officielle me fait toujours plaisir. Voir la mine déconfite d’une Morano ou d’un Copé est pour moi une source de plaisir réelle… Par contre, voir les têtes réjouies de Benoit Hamon ou d’Elisabeth Guigou (Avignon n’a pas voulu d’elle, mais elle est toujours là) me donne des frissons dans le dos… Soirée paradoxale...
Mon analyse politique sera sinon rapide, et reprendra le sentiment de mon ami Nicolas : « cette victoire annoncée de la gauche est aussi, lapalissement, une défaite de l’UMP qui a perdu le contact avec le terrain. »
Complètement. Ce qui devrait tempérer les élans lyriques de certains, qui se pâment dans cet « apparemment désir de gôche », qui me parait bien loin de faire dresser les tétons à la France entière…
J’ai souvent écrit sur le mépris de l’exécutif aujourd’hui vis-à-vis de l’élu local, notamment durant cette réforme territoriale (qui aujourd’hui a du mal à passer). La suppression de la taxe professionnelle était sans doute une bonne idée (je le pense avec le recul). Mais sur la manière, sur la forme, elle a été imposée en insultant presque l’élu local, qui était traité de tous les noms d’oiseau par le gouvernement.
Il était évident que cette phase de mépris se paierait : l’élection sénatoriale est là pour ça. Jean-Pierre Raffarin, qui avait été accusé de « tirer contre son camp » par Sarkozy, avait mis en garde il y a presque deux ans. Et c’était aussi la tonalité de mes billets.
Aujourd’hui la droite a perdu le Sénat. D’autres diront que c’est la gauche qui l’a gagné. Le résultat est le même. Le Sénat passe les armes à gauche, et laisse les larmes à la droite (bravo Toréador).
Le mépris se paye toujours... Attendons les prochains épisodes maintenant.
Oui, c'est très juste. Le mépris. Et l'incapacité pour le Sénat de choisir sa vocation de porte-voix des territoires plutôt que de porte-valise de l'UMP. C'est d'abord la discipline partisane qui cause l'échec de la majorité sarkozo-larchériste. Une leçon à méditer pour la gauche, d'une part, et pour les sénateurs, d'autre part.
RépondreSupprimerCa s'arrose.
RépondreSupprimerHervé, le mépris se paye toujours...
RépondreSupprimerNicolas, demain soir je suis sur le KB. Je passe te voir :)
Parfait !
RépondreSupprimerJuste une petite curiosité : c'est quoi l'UMP non officielle ? ;+)
RépondreSupprimerDenis, Les non sarkozystes, les centristes, les gaullistes...
RépondreSupprimerM&pris, pas mépris, je ne sais pas trop. ce qui est sûr c'est que ce résultat met en exergue la difficulté de réformer ce pays.
RépondreSupprimerCorto,
RépondreSupprimerOui, mais la réforme territoriale est particulièrement mauvaise... Surtout pour les élus.
COrtolan, insulter les gens, comme l'ont été les élus locaux en 2009, n'est pas une bonne méthode pour reformer le pays.
RépondreSupprimerEt de ce point de vue là, factuellement, cette reforme a été menée n'importe comment.
@nicolas:surtout pour les élus, eux même...
RépondreSupprimer@falconhill: Insulter les gens ? peux tu me rafraichir la mémoire.
Corto, 2009 je crois. Les élus locaux qui, comme moi, exprimaient des réserves sur la réforme territoriale, se sont fait mépriser, même insulter, par l'exécutif. Sarkozy, Fillon, et l'UMP officielle.
RépondreSupprimerAprès, tu as le droit de mépriser ceux qui pensent que la réforme territoriale a été mauvaise. Elle l'est, et pas que pour les élus.
Malgré tes (très louables) certitudes...
Aujourd'hui, l'exécutif l'a payé avec ces sénatoriales. Demain, ça sera le petit foyer modeste à qui on demandera, après 2012 évidemment, de compenser la suppression de la TP. Parce que pour faire fonctionner la crêche de ma communauté de communes, j'ai juste besoin d'un peu d'argent... (c'est con...)
Très bon billet, lucide... Bravo!
RépondreSupprimer(Espérons donc d'autres victoires de la gauche!)
En ce qui me concerne, j'espère que la droite républicaine va vite se ressaisir. Ca m'ennuierait de laisser le pouvoir à cette gauche là...
RépondreSupprimer(voir Placé sénateur ce soir par exemple... soupir...)
Bonjour.
RépondreSupprimerCe sont les échecs de la droite aux municipales de 2008 et aux régionales de 2010 qui ont permis la victoire de la gauche au Sénat. Depuis une quinzaine d'années, les Français préfèrent en effet voter à gauche lors des élections locales. Reste à savoir s'ils feront confiance à la gauche en 2012 pour affronter les multiples défis de la mondialisation...
Ceci dit, l'an prochain, si par hasard la gauche remporte les présidentielles et les législatives, elle aura tous les pouvoirs. Cette hypothèse a quelque chose de savoureux quand on se souvient que, depuis 2007, le PS nous a répété, élection après élection, qu'il ne fallait pas laisser tous les pouvoirs à la droite...