mardi 9 juillet 2019

Détruire l'esprit de la Comète et la blogosphère d'avant...

Le billet de mon ami Nicolas sur l'affaire @vogelsong commence comme ça :"En début de week-end, Vogelsong a été outé. Des connards ont donné son vrai nom et son employeur dans les réseaux sociaux. Il y a eu une engueulade entre un type ou une gonzesse lui et un débile a commis l’irréparable. C’est lamentable. Vogelsong a tout mon soutien. Réellement."

Ce weekend, une chroniqueuse sur RMC Info a aussi vécu ce triste et laid épisode. Car une autre personne ne partageait pas ses opinions et ses positions, Zorha Bitan a vu pleins d'informations personnelles rendues publiques sur le net. C'est particulier. C'est abject, et ça témoigne d'une nouvelle manière de débattre. Plutôt qu'essayer de convaincre et d'exprimer ses idées, il s'agit de mettre à mort la personne que l'on en face. Un terrorisme de type nouveau, qui interdit la discussion, les idées, le débat, l'opinion contradictoire. Un loi non pas du plus fort mais de celui qui est capable du plus odieux, de l'appel au lynchage le plus fort.
Un fascisme nouveau. 

La période 2012 - 2017 a été affreuse pour notre blogosphère. Les attentats de Charlie en sont une cause, mais il n'y a pas que ça. De nouveaux protagonistes sont apparus sur la toile, et n'étaient pas dans ce délire sympa du début des blogs. Loin de "L'esprit de la Comète", du nom de cette brasserie kremlinoise qui a été le siège du Kremlin des blogs et un épicentre chaleureux et intelligent de notre blogosphère à la française.
2005 - 2011 a été un époque bénie pour les blogs. Le début, Guy Birenbaum et DEL. Il y avait une droite et une gauche. Des supporter de Royal, d'autres, moins nombreux, de Sarkozy. Il y avait une opposition. Et même au sein des électeurs de droite dont j'étais, une critique respectueuse et constructive du mandat Sarkozy (si j'avais été plus lu et entendu, Sarkozy aurait gagné en 2012).

Et puis après de nouvelles personnes sont venus. Le tweet de 140 mots a étouffé le billet de beaucoup de page. Plutôt qu'argumenter, cela venait "basher", clasher, voire même menacer. Le plaisir initial d'écrire, de débattre, est parti. Non pas remplacé par la peur, mais par une lassitude de voir que nos amis de blogs, nos contradicteurs préférés, n'étaient plus là. Eux aussi lassé de ce lynchage permanent. 
Puis y a eu ensuite les attentats. Les mots certes, mais aussi les balles. 

Et une certitude, certaines personnes sont prêtes à tout. Nous avons vu un militantisme d'un type nouveau. Des lynchages en règle. L'esprit de la Comète, et quelque part des lumières, obscurcit par cette épaisse fumée noire de l'intolérance et de la violence. 


J'ai toujours eu l'attitude que Chirac avait eu vis à vis de sa ligne jaune à lui en 2002. Refuser de débattre avec Le Pen. Moi, j'assume un refus de la discussion avec des personnes qui portent des messages et des valeurs qui sont en opposition fondamentale avec ce que j'ai dans le cœur, avec mes valeurs d'homme. 
Les bloquer sur Twitter fait du bien car cela donne plus de place à mes copains de IKF (Internationnal Kikadi Fédération, ceux sont des penseurs). Cela fait moins de mal et à mes yeux, et à ma république. Et finalement, il y en a peu de tous ce que je lis et fréquente. 

D'ailleurs, à l'époque de la Comète, nous étions beaucoup en désaccord. Mais il y avait un respect mutuel, presque une affection. Qui perdure aujourd'hui avec des gens qui défendent des opinions totalement opposées aux miennes. Mais on se respecte. Le respect de l'humain dans sa diversité, ses contradiction, et ce qui fait de lui un être un humain, c'est la base.
Certains ne l'ont pas. Il ne faut pas parler avec eux. 

C'est doux de repenser à cette époque. Plus dur de voir ce qu'il en reste...

dimanche 7 juillet 2019

Soumissions en Marche ?

Je suis un lecteur attentif et intéressé du très bon Franz-Olivier Giesbert. L'intelligence et l'appel à l'intelligence et à la réflexion, d'où qu'ils viennent, est toujours positif. Et FOG ne déçoit jamais. Sans céder à la volonté du clash ou du buzz.
Son dernier édito du Point pose des questions inquiétantes sur le pouvoir qui a été mis en place en 2017. Et sa volonté.

Je retiens sa statistique et sa question : "Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ?".
Oui, au nom de quoi ? Surtout que sauf si j'ai loupé des trucs, ces dernières années personnes n'a tué au nom de Jésus Christ ou de la croyance juive...

Un très bon édito. Qui fait peur. Parce que la soumission ne vient pas que de la France Insoumise qui est soumise à un électorat et une pensée très islamophile. Mais aussi par le pouvoir en place, Emmanuel Macron et son armée de clones qui ont déferlé à l'Assemblée Nationale. Nous faisant regretter le PS et l'UMP, qui mettaient des barrières contre ces ennemis de notre République. 

Laetitia Avia est l'une des femmes en pointe du macronisme. Porte-parole et présidente du bureau exécutif de La République en marche, députée de Paris, très proche du président, elle entend ne rien laisser passer, ni le racisme, ni la haine, ni les campagnes de harcèlement. Vaste programme, avait dit de Gaulle en découvrant l'inscription figurant sur une Jeep de la 2e division blindée de Leclerc : « Mort aux cons ».
Raisonnable et compétente sur la plupart des sujets, Mme Avia, régulièrement prise pour cible par la merdaille raciste, semble sortir, avec ses tropismes religieux, de l'avant-dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission ». On ne peut certes que l'approuver de partir en guerre, avec un projet de loi discuté ces jours-ci, contre la cyberhaine que déverse une certaine populace sur les réseaux sociaux. « Il n'y a aucune raison, déclare-t-elle, que nous tolérions sur Internet des propos que jamais nous n'accepterions dans un bus ou dans un café. » Louables intentions.
Mais quels propos haineux faut-il, au juste, sanctionner ? Toute la question est là.Dans une première version, la proposition de loi intégrait, parmi les délits, l'islamophobie, mise sur le même plan - quelle incongruité ! - que le racisme, l'antisémitisme ou l'homophobie. Pourquoi ne pas criminaliser aussi, pendant qu'on y était, la christianophobie, la judéophobie, la bouddhistophobie, l'hindouistophobie, qui ne figuraient pas sur la liste noire de Mme Avia ? Pourquoi deux poids, deux mesures en faveur d'une seule religion ?
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ? L'interdiction de le critiquer est une revendication obsessionnelle des Frères musulmans et du Collectif contre l'islamophobie en France. Sans parler de la mouvance islamo-gauchiste, surreprésentée dans les médias.
Cédant à leurs injonctions, LREM s'est donc exécutée bassement. Face au tollé provoqué, Mme Avia a finalement consenti, pour définir les propos délictueux, à troquer le mot d'islamophobie pour celui d'antimusulman. Le problème n'est pas réglé pour autant.
Les Français, qui adorent bouffer du curé, n'auront désormais plus le droit de bouffer de l'imam. Aux yeux de Mme Avia, l'islam doit bénéficier d'un statut particulier, comme si la France était devenue, excusez du peu, une République islamique. Quand sa loi scélérate sera votée, les antimusulmans ayant fauté sur Internet seront poursuivis par la maréchaussée, mais pas les antichrétiens, ni les antijudaïques, ni tous les autres qui, eux, pourront continuer à s'en donner à cœur joie en critiquant les religions non musulmanes sur les réseaux sociaux. Toujours deux poids, deux mesures. Tout ça dans une indifférence quasi générale. 
Mais qu'arrive-t-il donc au pouvoir ? La macronie a-t-elle perdu la tête, la raison, le sens commun ? Ne se rend-elle pas compte qu'elle dessert l'islam en lui donnant des droits qu'elle n'accorde pas aux autres religions ? Si l'on veut faire baisser le niveau des haines de toutes sortes qui montent dans ce pays, ce n'est pas avec ce genre de discriminations stupides et démagogiques que l'on y parviendra. Pour complaire aux autorités musulmanes, le chef de l'Etat a souvent laissé entendre, dans le passé, qu'il était prêt à réformer la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui établit la laïcité à la française. C'eût été une insanité d'ouvrir cette boîte de Pandore. C'en serait une autre de favoriser, dans un texte bâclé, l'islam par rapport aux autres religions.
On n'ira pas jusqu'à dire que les pseudo-modernes de LREM rêvent de réinventer une nouvelle « dhimma », laquelle, dans le droit musulman traditionnel, place l'islam au-dessus des autres religions, abaissant les juifs et les chrétiens au rang de sous-citoyens ultrataxés, humiliés, offensés, vêtus de signes distinctifs. Ne galéjons pas. Mais convenons quand même qu'entrent en jeu, dans la genèse de cette loi anticyberhaine, beaucoup d'amateurisme, d'angélisme, de calculs électoralistes, de confusionnisme dangereux. Puissent nos législateurs se raviser et la réviser avant de voter la proposition de loi.
Ce n'est pas avec un texte comme celui-là que le pouvoir réconciliera les Français avec lui, avec les autres. Au contraire, il risque d'attiser les braises dans le feu qui couve

vendredi 5 juillet 2019

Arènes de Nîmes panoramique #Gard

Semaine dernière dans une délicieuse fournaise gardoise. Les arènes de Nîmes sont fantastiques. En belle compagnie elles sont sublimes.

Nous étions aux concerts de Zazie et Pascal Obispo. C’était sympa. 



Et le cadre reste toujours majestueux, Nîmes est une ville magnifique. Même en pleine canicule (la pierre des arènes reste brûlante à minuit...)

lundi 1 juillet 2019

Sexisme Royal et lamentable

Tiens ? Je vais me citer car je trouve que j’écris des choses très intelligentes et intéressantes. Qui appellent à réfléchir. 

Ségolène Royal ne déçoit jamais. Quand elle parle, c’est souvent lamentable intellectuellement parlant. Et ce n’est pas la femme qui est critiquée, mais la personnalité qui se veut « responsable ».



Arrêtons nous sur sa défense. « Je suis critiquée car je suis une femme », défense systématique qui interdit tout débat. En plus quand un #Metoo tranche la discussion violemment. La Défense est redoutable : tu te défends de sexisme en pensant à Daniel Riolo et Jérôme Rothen de RMC suspendus pour « sexisme » suite à une intervention de Marlène Schiappa. Et tu n’argumentes plus sur le fond.
Bon, les femmes réellement victimes de violence sont mises de côtés. Je pense à une amie proche qui doit avoir mal au ventre de lire cette défense royale et abjecte... une victime, une vraie.

Et je me demande si les critiques sur François Hollande, Nicolas Sarkozy où François Fillon ne sont pas une sorte d’attaque anti homme blanc de plus d’un certain âge. Je me demande pourquoi Laurent Wauquiez a déchaîné autant de haine contre lui, mais peut être est il un homme, blanc en plus. 
Je suis un homme blanc de plus de 40 ans. Affections chretiennes. Hétérosexuels. Je paie en plus l’impôt sur le revenu. Quand on me critique, est ce moi qui suit critiqué ou ce que je suis ?

Ségolène Royal fait honte à la politique et à la question de la femme. Mais ça passe. Alors fonçons. 

Des copains vilains sur Twitter ont démocratiqué le #jekiffemesroues en sortant leurs couilles sur des jolis paysages. Ben pourquoi pas ?

vendredi 28 juin 2019

Rire avec la canicule

Il fait chaud. On reçoit des conneries. J'aime bien ces trois bêtises qui font le tour des mails et des résocios.




J'adore ce dernier. Il m'évoque ce hashtag amusant #jekiffemesroues (la version masculine et classe du #jekiffemondécoleté). Il est cool



Sinon c'est le weekend. Il faut chaud pourtant...

jeudi 27 juin 2019

Alerte rouge canicule dans le Gard (et dans le monde)

Tenter de lutter. Même si, sans plaisanter, il fait très très chaud.



Après, plaisanterie mise à part, je discutais cette semaine avec un sénateur. Je suis assez scandalisé de voir que l’on parle aujourd’hui d’urgence climatique en pleurant, mais en restant sur des postures idéologiques. Et en restant sur ce logiciel funebre qui aujourd’hui tue la planète.

Y a 20 ans, pour des considérations politicienne, on a fermé Super-Phenix. Aujourd’hui nous sommes à poil. 20 ans après on se prend la vague climatique. Dominique Voynet s’était prise la vague de l’Erika. Mais les pétroliers et les gaziers continuent à tuer la planète en balançant le CO2 qui permet de construire les panneaux solaires. 

Il est politiquement et humainement irresponsable d’avoir rayé l’atome des possibles. Pour des questions à la fois idéologique, et à la fois un peu guidee par ses philosophie décroissantes et obscurantistes. Ignorer une réponse pour des raisons irrationnelles, et laisser finalement une partie de l’humanité privée d’énergie, et subir le réchauffement climatique... je trouve ça criminel.

Mais la science est moins forte qu’une bière vide, et j’ai un rosé de mon village au frais. On discutera demain




dimanche 23 juin 2019

Il fait chaud dans le Gard

Le « il fait chaud » devrait être la citation de la semaine prochaine. Je suis déjà épuisé pas forcément de ces remarques, mais juste de la différence bureaux climatisée / extérieur plancha.

Je suis heureux d’être l’heureux propriétaire d’une piscine. Et d’avoir mis une climatisation dans ma maison y a deux ans.

Sur la climatisation j’entends les moralisateurs ecolo-extrémistes. Et cette petite fille qui est exhibée de partout mais dont le regard semble te juger comme être un salopard qui tue la terre. Salopard peut être. Plus riche que la moyenne en plus. 

Par contre, je suis convaincu que le nucléaire d’aujourd’hui et de demain nous évitera d’avoir du 40° à l’ombre avec une humidité de malade. C’est long à expliquer. Mais plutôt qu’écouter les écologistes influents qui sont sponsorisés par les pétroliers, peut être écouter la raison et la science.
La raison par exemple au jeune bobo citadin. Comment appeler a tuer le diesel et à promouvoir la voiture électrique en empêchant un accès à tout le monde à l’énergie ? Comment expliquer au vieux monsieur du Cantal qui n’a pas les moyens d’acheter une Tesla, mais pas non plus la possibilité de la recharger, que c’est lui le salopard qui tue la planète ?



Sinon je ne blogue plus. Mais je vais bien (mieux surtout)

Et ce weekend je suis passé la l’iPhone XS. Particulier sans le bouton Home. Mon Wifi et iCloud hurlent, car c’est l’effet domino. Tout le monde dans la famille étant passé à l’iPhone de gamme supérieure, ça remet à jour. 

Mes 18900 photos se remettent tranquillement sur mon iPhone. Falconette n’en a qu’un tiers. Mais ça sera long. Comme l’été. 
Mais quand ça sera fini on aura hâte que ça recommence...

lundi 17 juin 2019

C’est ça être père

Acahat compulsif. Nous avons pris des places aux délicieuses arènes de Nîmes pour écouter Pascal Obispo et Zazie. La deuxième est adorée de Falconette.

Puis j’ai pensé à la chanson « Millesime » de Pascal Obispo. « C’est ça être père... »

Je ne sais pas si je suis ou non un bon père. On m’a posé question, c’est quoi pour moi un père ? Ça mériterait un millier de billets cette question.

Par contre pourquoi mes enfants me dessinent ils des têtes pour ma fête ? La rouge par le grand de 8 ans. Celle dessous par le petit quand il en avait 3.



J’irai les exposer à Beaubourg.

vendredi 7 juin 2019

Le Pont Saint-Nicolas sur le Gardon

Mon blog n’a pas vocation à concurrencer Wikipedia. D’ailleurs je n’aurais rien à apprendre sur cette merveille du Gard, qui surplombe le Gardon et se découvre en venant d’Uzes après avoir passé entre deux murs de roches presque oppressantes.

Mon blog n’a vocation à pas grand chose. Les billets ne sont plus édités automatiquement sur Twitter. Je ne reçois plus rien. Je ne sais pas si je suis lu, et je m’en moque. Je n’ai pas de messages à faire passer. Et le côté thérapie par l’écriture, bon...

Par contre quand j’ai envie de partager, je partage. Ces morceaux de chez moi, j’aime les partager. Si vous venez dans le Gard en ce weekend de feria à Nîmes (et de célébrations des 8 ans du bébé Faucon 1er du nom), passez par Uzes, les villages autour, et le Gardon. Vous verrez ce Pont Saint Nicolas.



Sinon je sors d’une fête des écoles du grand. Puis de l’assemblée générale du club de hand de ce même grand. Je suis vidé.





mercredi 5 juin 2019

Joyeux anniversaire mon chéri

8 ans déjà...

Un whisky japonais pour ça. Pendant que les enfants découvrent Mario Kart sur la Switch.

Joyeux anniversaire mon chéri


dimanche 2 juin 2019

Carte postale d’Uzès merveille du #Gard

Uzès est à 20 minutes de chez moi. Une colline sépare le Gard Rhodanien de cette capitale de l’Uzège. J’y ai signé mon Pacs en 2005, l’ai visité un matin de janvier en 2009. Et c’est tout. 
Souvent des trésors sont à nos pieds et on fait le tour du monde pour le trouver. On est con...


Ce weekend on a refait Uzès. Au printemps. Il faisait chaud. Très chaud. Et c’était beau, fleuri. Les enfants, qui sortaient du musée du bonbon, se sont régalés. Moi aussi.


Juste un billet de photo avec le ciel bleu. Imaginer à côté la chaleur.


Le reste j’aurais à écrire sur la droite. Mais je le ferai plus tard. Je suis fasciné de la bêtise de la « vraie droite » qui a réussi à la tuer et à la détruire. Je prône le rassemblement et le retour aux 3 droites. Je prône le retour à une droite de Bayrou à Pasqua en passant par Juppé Fillon et Sarkozy, comme sous Balladur. Seguin était président de l’assemblée nationale.

Que la « vraie droite » s’assume et parte au FN (ou RN)


Je dis ça en retournant marcher à Uzès.








samedi 1 juin 2019

Un drôle d'anniversaire personnel...

Petit moment de vie personnel. Pas des meilleurs. 

Il y a un an, le 1er Juin 2018 à Lyon, vers 9h et quelques, j'ai connu une expérience... traumatisante. Inquiétante. Sur le moment ça fait drôle, un an après c'est pareil.
J'ai connu un malaise avec une perte de connaissance. Pas longue, quelques secondes. Mais ça parait une éternité où tu ouvres les yeux avec des gens (dont un ami) autour de toi et où tu poses la question "je suis où ?".

J'étais à Lyon. 18 ans avant le président du Conseil général du Rhône Michel Mercier me remettait mon diplôme d'ingénieur à 100 mètres. Là j'étais à l'Hôtel Mercure. Pas pareil.

Rien de grave. Un malaise vagal. Qui aura été le départ d'une année avec beaucoup de malaises, symboliques. Et en tous cas une alerte. Plus que symbolique, réelle. 

Je suis suivi. Physiquement, mais pas que. Depuis des alertes j'en ai eu d'autres. Des dures. Faut tenir. 

Aujourd'hui, j'ai passé la journée à finir le dernier Jean-Christophe Grangé "la dernière chasse" (qui se dévore) pendant que mes enfants jouaient dans la piscine et que Falconette plantait des jolies fleurs. Il faisait beau. Premiers coups de soleil. C'était une belle journée.




Finalement, ça aura été une belle semaine. C'est le plus important. 

Et les souvenirs pour Lyon restent positifs et beaux. Et je ne suis pas encore mort, je tiens toujours debout, solide. 



vendredi 31 mai 2019

Carte postale d’Uzès, au musée Haribo

Un chouette moment en famille : le musée Haribo a Uzès. Un chouette endroit pour les enfants, fous comme tout quand les machines multipliaient les paquets de bonbons comme hier quelqu’un multipliait les petits pains.

Et même papa et maman ont passé un bon et beau moment.

Je parlerai plus tard d’Uzès. A 30 km de chez moi, cette sous préfecture du Gard est une ville formidable. Pourtant j’y suis allé la première fois à 25 ans pour me pacser, puis deux ans plus tard toujours en hiver. Ce n’est que la troisième fois, mais je pense que nous y passerons plus de temps.

Avec ensuite un coin fabuleux. L’uzège c’est le Gardon, le Pont du Gard, et des endroits et villages formidables.





Avec en plus ce musée Haribo. 








dimanche 26 mai 2019

Finalement j'ai voté...


Et en plus relativement tôt. Avant 9 heures. 

J'avais oublié combien cette élection était conne. On plie le bulletin en je ne sais plus combien avant de le mettre dans l'enveloppe la plus petite du monde. 


J'ai fait un truc qui ne sert à rien car ma voix ne compte pas. Je hurle dans le vide mais personne n'entend. En tous cas pas une classe politique pour qui l'homme blanc hétérosexuel (qui essaie d'être un) bon père de famille et qui travaille pour payer des impôts ne représente rien. 

Bref j'ai voté. Je n'en ressens ni gloire ni honte. Mais je sais que ça se sert à rien. Même l'idée sacrée qu'était pour moi le vote s'est envolée, ou plutôt a été désintégrée...

vendredi 24 mai 2019

Il parait que dimanche on vote, mais peut être non...


Il parait que dimanche on vote. Pour moi, ce dimanche, ça sera avant tout Grand Prix de Monaco avec mon fils passionné de Formule 1. Le reste…

J’avais écrit dans ce blog tout le dégoût que j’ai devant cette campagne européenne. Devant cette classe politique dans son ensemble (dont mon camp, les républicains, qui ont réussi à perdre tout seul une élection imperdable). Mais surtout aujourd’hui devant En Marche et cette armée de clones au service d’un empereur Macron dont je désapprouve beaucoup de choses. Mais surtout cette tactique politicienne de se mettre en sauveur de la République et de l’Europe, contre un ennemi qu’il a lui-même choisi.

Je ne voterai pas pour le Rassemblement National. Mais s’il finit en tête, l’Europe ne sera pas morte, et ça ne sera pas un drame ! Macron veut dramatiser les choses. Il joue avec le feu avec un baril d’essence, mais nous fait croire qu’il est pompier. Arrêtons ça.
En Marche est la pire escroquerie de la 5eme République. Je n’oublierai jamais que l’élection présidentielle de 2017 a été une blague. Un président sortant empêché de se présenter. Une droite républicaine qui fait une primaire sans que les électeurs aient les informations nécessaires pour se prononcer. Et un deuxième tour où son score contre Le Pen reste modeste.




Pourquoi pourrais-je ne pas aller voter ce weekend ? Finalement pour ces trois choses principales. Plus une quatrième…

La première est que je désapprouve la technique Macron « moi ou le chaos ». LREM n’est pas le bon côté de la politique : c’est de l’opportunisme et de l’amateurisme. Cf mon député. Dire que LREM est le seul vaccin contre le pire, c’est que le pire est déjà là.

La seconde est que je ne peux pas mettre un bulletin « Les Républicains », ma famille, dans l’urne. Pas encore. Pas après le Trocadéro. Pas après que des militants et la bande à Fillon m’aient volé mes primaires. J’aurais préféré le retour de Sarkozy, vraiment.

La troisième, c’est que je ne mettrai jamais de bulletin Le Pen dans une urne. Mais s’ils arrivent en tête, je m’en moque. J’ai essayé de servir la république de mon mieux quand j’ai été élu. Et en tant que père et que citoyen qui paie (beaucoup) d’impôt et travaille beaucoup, je pense que je ne suis pas responsable de la montée des extrêmes.
Le Pen est moins dangereuse que la bande à Mélenchon. Si sa liste arrive en tête, et bien soit.



La dernière est que de toutes manières je considère aujourd’hui que ma voix ne compte pas. Je ne suis pas dans une cible « marketing » des politiques. Classe moyenne supérieure.
Trop riche pour avoir des aides, trop pauvres pour défiscaliser ou être tranquille Emile à la fin du mois. Et pas le temps d’aller sur des ronds points, j’ai des enfants à m’occuper. Ou pour aller manifester, j’ai du boulot.
Moi, je suis là pour payer. J’ai appris hier que je payais 7 fois plus la « récréation » pour mes enfants qu’une famille qui ne touche certainement pas 7 fois moins que moi, mais qui a toutes les aides sans travailler. J’en ai marre, j’en ai juste marre. En plus d’être inéquitable, c’est épuisant.

Car c'est moi qui la finance cette solidarité inéquitable !



Donc il est probable que je n’aille pas voter. Mais mon avis on s’en branle : je suis là pour bosser, pour payer, pour élever mes enfants, et permettre à d’autres de s’en foutre.



Dernier truc, qu’on ne me sorte pas « nos grands parents se sont battus… » tout ça. Jamais mon grand-père ne se serait battu pour avoir un Macron et des incompétents comme mon député élu. Les Bennala et compagnie. Les Mélenchon et ces nouveaux collabos de la gauche de la gauche.
Aujourd’hui j’ai le choix entre rien ou le pire. Je préfère, au final, ne pas y aller.

Et rester avec mes enfants devant un grand prix de Formule 1. Après on ira marcher. Ensemble. Là je fais du bien à la République.


Ca sera la première fois. Quand ceux qui me donnent des leçons de citoyennetés étaient dans les 80 % d’abstentionnistes lors de certains référendums, et ne se sont jamais donnés la peine de servir la république comme je l’ai fait, je considère avoir mon dimanche de libre.