mercredi 6 octobre 2021

Point d'étape. Bernard Tapie me manque...

J'étais en télétravail aujourd'hui. Un matin à travailler dans mon mandat syndical. Les PDG d'Orano, d'EDF et l'AG du CEA vienne chez moi à l'invitation de mon député. Les syndicats sont invités.
Mon ami député d'à coté ne viendra pas. Je n'ai pas forcément envie de servir la soupe au député En Marche du coin. Mais nous passerons nos idées, nos propositions. On fera le boulot. 

J'étais en télétravail. Donc le déjeuner dans mon canapé devant les chaines informations. J'ai dit ma peine de la mort de Bernard Tapie, que j'aime. Et j'ai dit une autre de mes cinq idoles, Jean-Pierre Papin.

La sortie du cercueil de Bernard Tapie avec pour le soutenir Borloo, Papin, Boli, ça m'a fini. J'avais une visio, je l'ai reporté. J'étais en larmes. Et je l'assume.
Mes amis de Moscato et de l'IKF me diraient 'tu pleures tu es de gauche'. Ecoutez le témoignage d'Eric Di Méco, qui est une personne avec une sensibilité et une humanité fantastique. 

Mon anniversaire s'est bien passé. Mais c'est dur. 

Eric sera à sa cérémonie à Marseille. J'ai envie d'y aller. Ecoutez Eric Di Meco, c'est une personne gentille, intelligente, bienveillante. Ses larmes m'ont touché. 

dimanche 3 octobre 2021

Octobre commence mal... (adieu Bernard Tapie)


Quand j'étais plus jeune, j'avais dit que mon rêve serait de manger avec cinq personnes. Des idoles. Des gens avec qui j'aurais envie de parler, de discuter.
Ces gens étaient Charles Pasqua, Jacques Chirac, Jean-Pierre Papin, Johnny Hallyday et Bernard Tapie. J'ai eu l'occasion de manger à de nombreuses reprises, et à titre privé, avec le premier. Le troisième, j'aimerais.

J'ai appris pendant que je courrais, en attendant la pluie et mes 44 ans, la mort de Bernard Tapie. 

Je m'y attendais. Mais les larmes ont commencé à couler. Là, je n'ai plus de jambes.

Johnny est mort la veille de l'anniversaire de Falconette. Bernard la veille du mien. Johnny, dans sa grande gentillesse, est mort par contre le jour de l'anniversaire de Bébé 2. Bernard le jour de la fête d'un cousin qui me manque. 

Je suis très triste. Dommage que Marseille joue à l'extérieur. Le Stade Vélodrome lui rendra un hommage immense.

Il restera évidemment des traces d'ombre du personnage. Mais qui n'en n'a pas ? Moi je l'aimais. Il m'a donné, comme à plein, de la fierté et du courage. 

Je t'aime Bernard...

(hier j'ai enterré le parrain de mon meilleur ami... La période est difficile...)

jeudi 30 septembre 2021

Toujours vivant

Je ne blogue plus. Pourtant j’écris beaucoup mais pour d’autres raisons. 

J’aurais pu mettre un coucher de soleil. Je met un verre de whisky chez les beaux parents. Ce soir je suis au Ballantines. 

J’ai eu deux jours de congrès syndical et de relations professionnelles. Une réalité : les relations humaines et l’affection, la bienveillance, ont disparu. 

A titre personnel je tiens le coup mais je vois combien nous sommes inégaux. Autour de moi le nombre de séparations, de burn out, de maladie, c’est fou. 
Et je n’écris pas un billet tranquille. 

Je vais bien, les enfants aussi. Madame aussi. J’ai pleins de choses à dire mais bon… je n’arrive plus à écrire. Sur le moment.


dimanche 19 septembre 2021

On l'embrasse fort à René... :( Adieu #TeamOM

 Un push RMC m'a réveillé de ma sieste... Cauchemar. Comme l'écrit joliment le Phocéen, "Notre ami René Malleville est décédé". 73 ans, c'est jeune. 


J'ai perdu un copain, un cousin, un tonton. Mon tonton en bas de la rue, qui buvait du pastis en me parlant de l'Ohème, mon cousin qui est mort en début d'année et me refaisait le match... Tu vas en voir des gens là haut. Des gens qui, comme toi, ont fait que l'OM, c'est plus qu'un club de foot. C'est une famille, une légende.

Le Marseille Rennes de ce soir sera douloureux. L'apéritif de ce dimanche soir aura un goût amer.

Merci, on t'embrasse à René. Du fond du coeur

dimanche 12 septembre 2021

Fin d’été

Cette après midi, après la victoire en Formule 1 de l’idole de mon fils (il est fan de Ricciardo), un des derniers jours de piscine.
Nous n’avons pas eu d’été. Temps pourri. Ambiance tendue. Au boulot, la reprise a été pire que je ne l’imaginais. 

Heureusement Mme Faucon et les enfants sont supers. Fortnite change de saison cette nuit. Marseille joue super bien. Le reste…


lundi 6 septembre 2021

Adieu Jean-Paul…

Triste de voir nos icônes partir 

Le Professionnel reste mon film culte. La scène du duel avec Robert Hossein est fantastique. Celle du bar qui brûle aussi.

Des idoles…


mardi 31 août 2021

La reprise

Mes derniers billets ont eu des tonalités sombres... Demain je reprend le boulot. Dans un environnement toxique, mais la ministre du travail a décidé.

C'est délirant. Période estivale le Covid était à nous faire peur. Vacances de merde. Retour au boulot : tout va bien. Et on retourne dans les métros et les cantines... 

A titre personnel j'ai quelques jours fondamentaux. Pas sur de tenir...



lundi 30 août 2021

Le télétravail n'est plus obligatoire... #Covid19

Je me faisais une remarque pendant la campagne de publicité pour la vaccination du gouvernement. Me faire vacciner pour retourner dans un enfer de l'entreprise "start up" en open space, avec les téléphones qui sonnent, une machine à café déguelasse, et un salaire à la con, très peu pour moi merci.

Mon entreprise a réglé les choses : suppression de tout le "superflu", hier sur prétexte écologique (les gobelets plastiques), aujourd'hui sanitaire (suppression des points de convivialité). Plus de machines à café, chacun amène la sienne. 

J'étais surpris de l'absence de réflexion sur le télétravail durant cette période estivale. Pass sanitaire, des chiffres pas bons, mais côté travail rien.
Le ministre du travail Elisabeth Borne a attendu la semaine de la reprise pour dire que les jours de télétravail minimum, c'est fini ! Y compris pour les boites qui peuvent permettre le télétravail, elles pourront demander à leur salarié de se taper les bouchons et le reste pour venir dans l'open space. Et c'est bien compris, on ne se contamine pas en entreprise ! (les 5 cas dans une zone où je travaille ne sont que vue de l'esprit...)

Nicolas a écrit d'excellents billets sur le télétravail. Je prendrai du temps cette semaine (je reprends le boulot mercredi et je pense que je vais écrire syndicalement sur ce travail qui rend malade) pour reprendre et mettre en avant certains de ces billets.

L'économie gagne toujours à la fin. Il y a bien deux Covid, le méchant, celui des plaisirs, et le gentils, celui du métro et du boulot

Je pense que la prochaine vague ne sera pas sanitaire, mais morale. Travailler dans des ambiances abjectes, avec des managements fait de terreurs, d'infantilisation et de culpabilisation, ça ne marche plus. Le télétravail avait ses défauts, notamment apporter le stress à la maison, le mail écrit à la serpe. 

Je vais me rajouter des indicateurs dans ma boite. Celui des arrêts maladie sera amusant à suivre... D'autres le sont moins...


samedi 28 août 2021

Barrage sur la Loire et réflexion sur le suicide et le boulot

Quelques photos d'une promenade sur les gorges de la Loire, pas loin du barrage de Grangeant. Dans la commune de Saint Victor sur Loire, qui en fait appartient à Saint Étienne. De cette promenade sur un passage des gorges de la Loire, je vais parler de choses un peu plus dures. A quelques jours de reprendre le boulot.




Je suis dans une situation particulière. Décidé de reprendre un mercredi. Encore un weekend plus deux jours d'oxygène. Oui mon travail me rend malade. Oui je ferai quelque chose. Et oui aussi je reste dans le syndicalisme humaniste pour que le travail ne soit pas une douleur.
Nous avons aujourd'hui des hauts managers qui ont été éduqué aux trois managements : terreur, infantilisation, culpabilisation. Continuons.



A titre personnel, je n'ai pas envie de mourir de manière volontaire en me jetant du haut du pont de  l'autoroute car ma N+2 a décidé que je n'étais pas suffisamment servile, efficace, etc...

D'ailleurs, ce barrage de Grangeant a été le lieu d'un drame personnel. L'ouvrier de mon beau père s'y est donné la mort. Comme tant d'autres avant lui...



C'était Lynda Lemay qui avait chanté une chanson "elle y pense", quelque chose comme ça... Elle parlait d'une fille qui pensait tous les jours quand elle passait sur le pont du train à savoir ce qu'il se passerait si...


Je rassure mes copains copines. Trop chrétiens pour avoir la prétention de m'enlever ce que m'a offert Dieu. Et surtout, j'ai pas envie de rendre triste mes enfants et ma femme. Enfin, je suis sans doute trop lache mais des fois être lâche est bien.

Par contre, je n'ai pas envie non plus de mourir à cause du travail. Cette année, deux collègues sont morts pendant la nuit. Crises cardiaques les deux Ils envoyaient un mail une heure avant de mourir. 


Sur un billet très Loire, j'évoque un sujet qui me touche. Il y a un an, j'ai eu un reportage photo de mon trou du cul (coloscopie). Bon, je passe les gens qui vous demandent si vous avez bien chié liquide 15 fois alors que vous avez la combinaison cul nu... Je me souviens de l'anesthésie, depuis mon appendicite à 10 ans (j'an avais 42) je n'ai pas connu l'anesthésie générale.
Le "on off" de l'anesthésie m'avait marqué. Me dire qu'en un rien de temps on peut tout arrêter...

Il y avait aussi la peur de savoir ce qu'on trouverait dedans... Rien de méchant finalement


Bon l'histoire est jolie. J'ai une belle beauté intérieure, et je montrerai les photos à qui le veut bien. C'est intime, mais un trou du cul est un joli écosystème. 

Le billet est à lire peut être avec plusieurs versions. 

Sinon aujourd'hui c'est mes 11 ans de mariage...




mardi 24 août 2021

Carte postale de chez Spirou en #Provence (et soupir de boulot)

Au pied du Mont Ventoux nous a offert un parc d'attraction. Découvert en privatisé (merci Renault) un soir de canicule en Juin 2019. Je garde en souvenir les images du soleil brulant couchant.

Nous sommes retourné chez Spirou cette semaine, en famille. Plus de monde, forcément. Sur la première photo, un "coming out" assumé. Je suis de cette secte que l'on appelle "l'International Kikadi Fédération", et c'est avec fierté que je fais voyager la carotte un peu de partout. 



Quelques photos prises ce jour. Je pense que mes prochains billets seront moins "littéraires". Davantage "carte postale". 



J'écrirai aussi sur le boulot je pense. Je reprends le 1er Septembre. Ce qui n'empêche pas ma N+2 de me gonfler par sms car un problème pour saisir des demandes de formation. Pour mon unité, on m'octroi une misère...
Mais voilà, en ce moment la logique professionnelle, c'est le management par la terreur, l'humiliation et l'infantilisation. Et lorsqu'en plus nos managers ont cette répartie "tu aurais du le faire nous n'en serions pas là" (culpabilisation pendant que tu es en vacances), sur un point dont tu n'avais aucune idée qu'il fallait le faire (mais que tu as fait d'une autre manière), c'est...

Bah, le sms est pris. Réponse où je rappelle que je suis en vacances et que désolé, je ne peux rien faire. Je n'ai pas mon PC. Et le droit à la déconnection n'est pas pour les idiots.
Mon syndicat a reçu les copies du sms. Et mon médecin du travail aura à la rentrée et ça, et une série de mails d'avant vacances qui font que bon...



Je préfère profiter de Spirou avec mes enfants. Je suis malheureux de voir que malheureusement nous avons une logique professionnelle détestable...



Je termine ce billet par deux photos prises en 2019 que j'adore. Qui donne au Lucky Luke un aspect vraiment top.



Sans doute j'écrirai quelques billets carte postale d'ici la fin de mes vacances. Et j'écrirai sur le boulot et la vie professionnelle. En mettant en avant le bienfait du télétravail : fuir un environnement malsain. Malheureusement en le ramenant chez soi. 

jeudi 19 août 2021

Eléments de langages, et gens fiers et heureux

Je n'ai jamais caché mon aversion pour la bande à Macron. Casa del papel est une blague, quand on voit combien cet homme et ce clan ont volé l'élection de 2017 et kidnappé le pouvoir. Merci les frondeurs et le Canard Enchainé.

Au final pourquoi ? Pour avoir un ministre "socialiste", Le Drian, qui dit que les Talibans bon... Peut être pas des méchants. On a un électorat local à ne pas trop froisser. Et que bon... 

Pour avoir un ministre de l'intérieur qui vient de la droite et qui est excellent en communication. En actes c'est zéro plus zéro, pas la tête à Toto car Toto mérite du respect. Le traitre Darmanin, qui a échoué dans tout, non....
Alors si. Il tweete. Il porte plainte contre une association. Il s'insurge. Souvent. Il ne fait rien.

Si. Quand un prêtre se fait assassiner par une personne qui est judiciairement pas nickel, il fit pouce. Je suis en vacances en Berck sur Mer. Et nous n'avons honte de rien à LREM. Envoyons le garde des Sots. Faute d'orthographe assumée. Et vraiment faisons un doigt, à défaut de montrer notre cul, à ceux qui ont été choqué par notre système judiciaire...
Abject. Jusqu'au bout.

Et sur le Covid, lançons le petit Attal, qui se "félicite" d'un peu tout. Lui, le melon est arrivé et il faudra lui rappeler un jour qu'il n'est ministre de rien, sinon l'interprète de ces éléments de langages dont on ne peut plus.

Ils sont heureux. Ils ont pris le pouvoir par une effraction. Non, ceux ne sont pas des Talibans, n'exagérons pas. Mais j'aurais aimé une élection saine. 
Aujourd'hui, nous avons des satisfaits. Nous souffrons. Marre. Nous nous faisons insulter par ces personnes au pouvoir.

Macron s'énerve quand on n'est pas d'accord. Que 2022 soit un moment normal. Un Roi Soleil et sa cours, décidément je ne peux pas. 

samedi 14 août 2021

Fiction politique fin

Fin de ma fiction 

Vendredi 13...
La Une du Parisien était sans équivoque. Elle rappelait un vendredi 13 où des bars et des salles de concerts se faisaient fusiller un soir de Novembre. Barré d'un filigrane rouge "fermé"
 
Le pays n'a plus de gouvernement. Sur El Pais ou sur CNN, certains parlent d'un "roi fou". D'autres ironisent sur une nation des lumières qui a les a éteintes. Plus de gouvernement. Les belges ne rigolent pas : ils comptent leur mort. L'Espagne est gênée. L'Europe est gênée.
Le photo de Jean Castex, l'inconnu de Matignon, est le symbole de Epsilon. Qui a continué à bosser et à démanteler. A la une des journaux étrangers. La rumeur dit D'Oprah Winfrey l'a invité en Septembre pour parler aux USA de ce qui s'est passé cette semaine d'Aout.
L'histoire s'accélère. Ce vendredi 13, Le Grau du Roi, Orcières Merlette et tous les lieux de vacances ont fermé leur porte. Les entreprises ont repris. Le PDG de Pfizer a été remplacé par celui de Nutella. 
 
Même le ciel a décidé de s'y mettre. Météo France a mis toute la France en alerte orage - inondation. Une "goutte froide" est en train de s'amuser dans les Alpes. 
 
Vers 11 heures, l'Elysée a décidé d'être à l'heure du 13 heures. Un nom est sorti du chapeau. 
Une dépêche. "Je démissionne du mon poste de président de groupe à l'assemblée nationale" indique Christophe Castaner. Le F5 n'a pas le temps marcher que déjà la rumeur arrive plein badin : "Castaner à Matignon". 
A côté la recomposition politique se prépare. Olivier Veran et Gabriel Attal sont confirmés à la tête de LREM pour organiser tout ce joyeux bordel.
Griset part on ne sait où mais personne ne l'avait vu arriver. Bachelot et Le Maire ont envie de partir un peu respirer. Darmanin...Nous saurons demain. La première analyse ; il a été lâché. Par tout le monde. 
 
13 heures. Christophe Castaner. Le fidèle des fidèles sera le dernier premier ministre de ce quinquennat en masque. 
 
Au moment de la sortie de piscine pour ceux qui ont piscine, Alexis Kolher vient sur le perron de l'Elysée et donne le nouveau gouvernement. En parallèle, Marseille Nantes Toulouse Lyon et Paris brulent. 
Christophe Castaner est le troisième premier ministre d'Emmanuel Macron. Son numéro deux est Jean-Michel Blanquer, dans un poste hybride sécurité santé éducation... Le préfet Lallemand est confirmé ministre de l'intérieur. Bruno Bonnel ministre de l'écolonomie, des industries et des finances. Retour de Benjamin Grivaux au budget. A qui le smartphone a été supprimé. La culture a été offerte à Marlène Schiappa. Son amitié avec Hanouna est précieuse...Carlito est un de ses secrétaires d'état. McFly n'a pas été retenu. La santé a été offerte au médiatique docteur Karine Lacombe. 
Le porte parole est la fille de LREM dont on a zappé le nom. Elle parle bien. L'homme aurait refusé. 
 
Eric Dupont-Moretti n'est plus garde des Sceaux. Il paraitrait que l'avocat Di Vizio a été contacté par l'Elysée, mais qu'il aurait raccroché en insultant son interlocuteur. Le ministère de la justice est occupé finalement par l'avocat au conseil d'Etat Frédéric Thiriez. Plus connu quand il avait une moustache ancien président de Ligue de Football Professionnel. Il n'avait pas laissé un grand souvenir, sinon celui d'un désastre dont l'épicentre à été Knysna et 2010. Pour l'After Foot qui continue le soir sur RMC, cette nomination est une provocation, l'ancien international décédé ayant eu après sa carrière des mots très durs contre la gouvernance du football français. 
 
Les surprises ont été le retour de Jean-Vincent Placé sur un poste de ministre de l'Europe, au service du ministre d'Etat Ségolène Royal dans un Quai d'Orsay aux compétences élargies. Alexandra Bennala a été nommé secrétaire d'état à on n'a pas trop compris quoi, auprès du ministère de l'intérieur. 
 
Alexis Kohler termine en expliquant que le président s'exprimera à nouveau ce soir. Trois fois en une semaine, sans parler de l'échange du dimanche avec l'âne Trotro. C'est beaucoup. 
 
Une interview de François Hollande est prévue à 19 heures sur LCI. Pas Nicolas Sarkozy, ce dernier reste silencieux. Le RN et LFI ont balancé leurs avis, Jean-Marie Bigard aussi (le mot "enculé" était présent), mais la cacophonique est générale et le flot de tweet se cogne comme des forces de l'autres et des manifestants en tongs. 
Le virus continue à s'étendre. Des célébrités annoncent leur maladie, y compris des ministres du premier gouvernement. PS et LR reste silencieux, ils attendent. 
 
Le dernier chapitre sera donc la déclaration d'Emmanuel Macron. Ce 13 Aout à 20 heures. 
 
Un évènement notable qui aura dispersé naturellement les manifestations, le déluge qui s'est abattu sur toute la France. Premières gouttes vers 15h30, puis la foudre a été accompagnée de torrent. Le 14 Aout, il y aura peu de place pour titrer sur les catastrophes naturelles dans notre pays. Comme quoi même le ciel est en colère...
*
** 
 
Vendredi 13 Aout, la fin de la journée.
C'est sous un déluge qu'Emmanuel Macron prend la parole. Dans chaque chaumière, les coups de tonnerre et le son de la pluie qui déferle oblige à monter le volume. Pourvu qu'il n'y ai pas de coupure de courant... Le Lorient Monaco de ce soir en Ligue 1 a été annulé, comme les deux matchs du lendemain.
 
"Mes chers compatriotes" ouvrent un discours enregistré. Les premières minutes donnent le ton, il ne change "aucun mot, aucune ligne" à ce qu'il a dit il y a deux jours. Se contentant s'afficher les derniers chiffres de l'épidémie en France et dans le monde. Il indique que "la France ne fait plus mieux que ses voisins". Et de fait, avant même d'en venir à la partie politique, il annonce le retour du confinement dès le lundi 16 Aout, pour une durée de quatre semaines.
"Le ministre Blanquer vous fera une communication sur la manière dont le gouvernement prévoira une rentrée scolaire d'ors et déjà décalée". 
 
La partie politique. Remerciement aux vrais républicains qui l'ont soutenu. "Le reste, mes chers compatriotes, me laisse le gout de l'amertume que peut laisser dans la bouche un fruit pourri". 
 
Il annonce que l'état d'urgence sanitaire serait prolongé au delà du 31 décembre. Et qu'en l'état actuel des choses, il ne voyait pas la possibilité que la France se déchire dans une campagne présidentielle. Aussi, il annonce qu'il demandera aux assemblées le report des élections présidentielles et législatives au minima à la fin de l'année 2022, voire plus tard. Selon ce que l'épidémie sera ou non endigué. 
Il y a de la pluie sur les vitres et dans les yeux du président quand il annonce "ne pas prendre ces décisions de gaité de cœur. Mais pour sauver des vies".
 
Puis... Plus rien. Panne de courant. Les trois quart de la France sont plongés dans l'obscurité vers 20h20. La pluie continuera longtemps de tomber. 



La suite... ? La suite chacun peut l'écrire. Ou pas. Nous sommes dans le "What If" de Marvel. Un multiverse. Un univers alternatif. J'ai écrit ce texte le samedi 7 Aout, alors que justement la pluie ne cessait de tomber. L'équipe de France Olympique en hand et en volley m'a donné une belle journée, et le soir Nîmes Olympique m'a fait plaisir.

J'ai relu ce texte le dimanche. Il n'a aucune prétention. Il restera dans "mes Documents" sous le titre "2021-08-07 - Fiction Aout 2021".

 

En tous cas, sympa à écrire. Très imparfait, j'ai oublié pleins d'idées que j'avais. Mais un jour peut être j'écrirai une suite, ou je reprendrai le texte.  

jeudi 12 août 2021

Fiction sanitaire et aujourd'hui ministérielle (part 5)

  Le 12 Aout était une journée chargée. En me relisant je dis que j'ai peut être exagéré mais ça m'a amusé...

Jeudi 12 Aout. La France se réveille après une nuit d'émeute. Le nombre d'éventuelles victimes n'a pas fuité.
"Je suis peut être un meurtrier d'après toi Manu, mais franchement je vais te dire ce que je pense...". La vidéo montre un gars qui se filme en gros plan en colère. Ses spectacles sont annulés depuis le début de la semaine, et Jean-Marie Bigard fait un zoom sur son T-Shirt. "Je ne suis pas un meurtrier mais toi tu es un enculé...". Bon, ce n'est sans doute pas la réaction qui va rester dans l'histoire...
 
Stanislas Guérini a en effet quitté la présidence de LREM. Par contre, la classe politique hors LREM parle d'une voix assez commune. "Honteux", "des mots qui ont dépassé l'entendement", "besoin de revenir à une vraie démocratie". Dans une matinale, Xavier Bertrand est très dur, en gardant une posture digne. Il faut écho à beaucoup qui, dit il, ont "été choqué des attaques contre l'ancien président de la République". Mais au delà de ça, comme le précisent Olivier Faure et Laurent Wauquiez, c'est la critique insultante que ceux qui critiquent la politique sanitaire seraient responsable de l'explosion de la pandémie.
Jean-Vincent Placé, dans un tweet, félicite le courage du président de la République. De même que Ségolène qui vante le grand homme d'état. 
 
Mais l'intervention marquant a été sur RTL. François Hollande est invité de cette radio dans laquelle il venait souvent. Il a la voix grave, celle des jours de Dimanche de Janvier. D'un côté, il dit qu'il "ne comprend pas" la dureté des mots. De l'autre, il explique avoir conscience de la violence de la tâche, et explique que sans doute "son ancien ministre" (pour reprendre ses termes) est dépassé par la situation. "C'est une explication, en aucun cas une excuse". 
 
Cela parle énormément politique. D'ailleurs, LREM annonce que son nouveau chef est Olivier Veran, qui a accepté la charge de reprendre le parti présidentiel. LREM annonce également que le numéro deux du parti et porte parole est Gabriel Attal. Le communiqué se termine en indiquant que le duo aura la charge de défendre le bilan présidentiel et d'accompagner le projet qui sera présenté au français en Mars 2022. 
 
Pendant ce temps, dans beaucoup de pays le variant Epsilon est majoritaire, suivi par Zéta et Delta qui sont à touche touche. Pratiquement toute l'Europe est reconfinée. La France faisant presque office d'exception. 
Un chiffre est notable. La chute sans précédente du nombre de vaccination. Mais il fait finalement peu parler. 
 
Car après les matinales informations sort un communiqué de Jean Castex. L'accent est audible dans ses quelques lignes : "Je viens de présenter au Président de la République la démission de mon gouvernement et par là même la fin de mes fonctions". En bref, Jean Castex vient de donner sa démission. Qui est "acceptée" apprend t'on quelques instants plus tard. Cette dernière était elle prévue hier soir ? Personne ne le sait. Un éditorialiste vient de twitter que les livres d'histoire expliqueront plus tard ce qui s'est passé en quelques heures, mais que pour l'instant il est préférable de vivre heure après heure...
 
Les microtrottoirs dans les rues montrent une France abasourdie. Dans les villes côtières et de vacances,  les marchés sont vides. Les bars sont fermés. 
 
Les manifestations continuent malgré les interdictions, et en hommage au mort de Nantes. Il y a une colère réelle envers les propos. Les syndicats, des associations, l'ensemble des partis de gauche, sont solidaires des manifestations. Les sondages montrent un soutien. La droite républicaine rappelle que le combat se passera dans les urnes. "Comme l'a dit Xavier" est une phrase qui revient beaucoup au sein des partis de droite. 
Depuis dimanche Marine Le Pen n'a pas parlé. Son silence n'est pas remarquée. Florian Philippot parle mais personne ne l'entend vraiment. Ou ne l'écoute ? 
 
Le calendrier politique s'accélère. Par Twitter ou des confidences, la France comprend qu'il y a de grandes chances de Blanquer soit toujours ministre. Par contre Le Maire jette l'éponge. Personne ne se souvient que Pompili ou Le Drian sont ministres, mais à vrai dire tout le monde s'en fout. 
 
Ce 12 Aout se termine dans la confusion générale. Les manifestations sont violentes. Des appels à la grève. Arrêt de toute circulation. Les avions cloués au sol. Pleins de pays ferment leurs frontières. Le soir aux heures des débrifings de l'actualité, personne ne sait comment se terminera la semaine. La France n'a plus de gouvernement. François Bayrou, silencieux, est un recours possible, en tous cas numéro 1 des bookmakers. Alain Juppé revient également. 
Dans un communiqué lapidaire rendu public vers 19 heures, Nicolas Sarkozy confirme qu'il ne soutient pas le discours du président de la République. Néanmoins, il appelle chacun à "revenir à la raison et appelle au calme". "La République doit être plus forte que la folie et que le virus". 

La suite demain

mercredi 11 août 2021

Fiction présidentielle et sanitaire acte 4-2 (intervention présidentielle)

 La suite du 11 Aout. 

Mercredi 11 Aout, 20 heures. La Marseillaise a été écourtée. Le mot "direct" est présent. Le TShirt de Brégançon a laissé place au costume. Le ton est grave. Solennel. Comme le porte parole d'en Marche, Emmanuel Macron semble avoir pris de l'âge depuis son entretien du dimanche avec l'âne Trotro. Certains verraient quelques cheveux blancs, comme Sarkozy en fin de mandat.
 
Le début est un état des lieux sanitaire. Il est à la fois Olivier Veran et Jérôme Salomon. En même temps qu'il parle, des Powerpoints et des cartes défilent. La France est rouge. L'Europe est rouge. Le monde aussi l'est. La Chine, nous explique t'il, est repartie dans son cauchemar. 
Bien sur que les choix du 12 Juillet étaient bon. Oui, ceux qui manifestent sont irresponsables et portent le poids des morts ces derniers jours. Il n'hésite pas à faire le lien entre les manifestations anti pass sanitaire et la mort de notre champion du monde de football 1998. 
 
Il confirme la mort d'un manifestant à Nantes. A cause de cette même irresponsabilité de manifestants qui ont "voulu aller au delà des limites", bravant les interdictions de manifester.
 
"Oui, les vacances sont finies" soupire t'il en dodelinant de la tête. Le couvre feu, le retour du temps de guerre, le plan blanc qui rappelle les soignants de leurs vacances. Il constate que les plages se vident. Il rappelle que dans une heure les restaurant devront fermer leur porte. Sinon, "nous aurons le destin de la Belgique qui a repris la route du confinement". 
 
"J'ai accepté la démission de Monsieur le Ministre de l'Intérieur, dont je salue le travail au sein de nos gouvernements patati patata...". Il confirme également le départ de Gabriel Atal, dont il loue la fidélité, la loyauté, la pédagogie. Etc...
Il annonce qu'il a également accepté la démission d'Olivier Veran. Nous sommes autour de 20h20 quand arrive cette information qui fait exploser les compteurs des telex d'informations. Aucun mot pour Alain Griset mais le départ est officiel. Par contre, il remercie Roselyne Bachelot qui quitte le gouvernement pour "convenance personnelle". 
 
'j'ai décidé de confier les missions de ministre de l'intérieur au préfet Didier Lallemand" embraie le président. Il laissera au premier ministre le choix proposer des remplaçants aux ministres démissionnaires. 
 
Concernant Pfizer, le président attaque "l'irresponsabilité morale de Pfizer de lancer une communication anxiogène". Dans une série de phrases avec un mot sur quatre qui sortent du vieux Littré, le président accuse les laboratoires (sans distinction) d'être les responsables de ce chaos qui secoue le monde depuis le début de semaine. Non sans noter que "le coupable principal a maintenant plusieurs visages, ceux des variants...". 
 
20h30, cela fait une demi heure que le président parle sans filet. Le texte a t'il été écrit ? En tous cas, le ton calme prend de l'énervement lorsqu'il revient sur les manifestants et sur ceux qui étaient contre le pass sanitaire. Des "révisionnistes qui ont joué avec les symboles  pour des intérêts politiciens". Sont épinglés également les oppositions républicaines. A noter une attaque cinglante contre son prédécesseur qui "avait pourtant connu le poids de la fonction et celui de la vie". 
"Je vous le dit les yeux dans les yeux : l'histoire retiendra de vous que vous avez sur sang sur les mains et êtes responsables de la mort de Nantes et de ces nombreuses nouvelles victimes de différents Covid". Le texte était il écrit ? En tous cas, sans citer de nom, il accuse "ceux qui étaient aux premiers comme au dernier rang des manifestations d'avoir tué notre champion du monde 1998". 
 
20h35 lorsqu'il termine son réquisitoire par un "la république gagnera contre ses adversaires : le virus et ceux qui lui permettent de muter et de perdurer. Vive la République, vive la France...". 
 
Le retour aux chaînes informations est particulier. Les bars se vident au même moment qu'une foule commence à se rassembler dans certains endroits stratégiques. La Place de la République est en train de noircir. Le forces de l'ordre, qui connaissent leur nouveau chef, n'ont pas vraiment d'ordre. Mais chacun se doute que la nuit sera difficile. 
Les réactions politiques ? Chacun en a pris pour son grade, elles sont d'une violence rare. Par contre, côté la République en Marche, peu pour défendre le président. D'ailleurs, il paraitrait que Stanislas Guérini est démissionnaire (ou démis) de ses fonctions de chef de LREM. Mais tout le monde s'en fout.

La suite demain

Fiction présidentielle et sanitaire acte 4-1

Partie 4 comme les Avengers, en deux parties. Le texte est long. Dans ma fiction, le mercredi 11 Aout, en plus d'être la date de sortie de "What If" sur Disney + (je ne pensais que Messi parlerait), est une grosse journée

Le Mercredi 11 Aout commence par une déclaration de Pfizer qui annonce un doute sur l'efficacité de son vaccin contre le variant Epsilon. Il ne parle pas du variant Zêta mais la sphère complotiste indique que les vaccins ne lui font ni chaud ni froid. Les chiffres sanitaires sont alarmants. Le plan blanc est annoncé sur toute la France, au même moment où est annoncé une grève des services hospitaliers et des forces de l'ordre. Les rassemblements se font dès midi.
 
Le conseil des ministres a été réuni le matin. Les mines sont graves quand arrivent les ministres dans la cour de l'Elysée. Les masques ne cachent rien de l'absence de sourire. 
 
Le décès foudroyant d'un ancien international de football, champion du monde France 1998, a été annoncé tôt le matin. Il était en pleine forme, mais a été fauché par un de ces deux variants. Il était doublement vacciné. Les informations annoncent que "son état s'est dégradé en 48 heures", et qu'il est passé d'un weekend à assister à un match de Ligue 1 au stade à une entrée en hôpital dès le lendemain. "I will survive" est triste. 
 
A 12 heures, les journalistes attendent le porte parole Gabriel Attal à la sortie du conseil des ministres. La seule information qui a filtré est que le soir, Jean Castex et ses ministres parleraient normalement. Mais c'est tout. Et encore ce n'est pas confirmé. 
 
13 heures, toujours rien. Les éditorialistes parlent sur les chaines infos. Les journaux de 13 heures de TF1 et France 2 se terminent plus tard que prévu, et toujours pas de Gabriel Attal. 
14h30 le conseil des ministres va se terminer. Mais tous les regards sont tournés vers le perron de l'Elysée où se monte, à la hâte, un pupitre et des micros. La salle de presse de l'Elysées se vide, un bruit a indiqué que l'information ne se passerait pas là. Le ciel est gris sur Paris.
 
Les manifestations ont commencé dans la confusion, et les arrêtés d'interdiction ont bon dos. Affrontement entre manifestants et force de l'ordre. Le bon préfet Lallemand avait pourtant sa casquette sur la tête quand le matin il jurait que rien de rien non on ne verrait rien. 
15 heures un ministre sort. Du mal à se rappeler mais apparemment certains reconnaissent Alain Griset qui s'enfonce de suite dans sa voiture avec chauffeur. Plus vif qu'au moment de prendre un café en terrasse 48 heures plus tôt. Les questions fusent, mais tous les ministres sortent les uns derrière les autres comme une meute de moutons, silencieux. Les voitures sont parechocs contre parechocs.
 
Moment de silence, mais aussi de stupéfaction. Les journalistes font état de pleins de suppositions, on ne comprend plus rien. Lorsqu'arrive le secrétaire général de l'Elysée, le calme revient. Alexis Kohler parle, pour ne pas dire grand chose. Il annonce que le président de la République s'exprimera ce soir pour faire des annonces. Plus de Jean Castex et sa bande donc...
Les journalistes en veulent plus mais ils n'auront rien. Alexis Kohler précise simplement que le gouvernement et le président de la République appellent solennellement au calme. 
Pendant qu'il dit ça, ça casse des vitres et des abris bus quelques centaines de mètres plus loin...
 
Ce 11 Aout est particulier. Les chiffres du nombre de manifestants est d'autant plus édifiant que les manifestations, interdites, ont été rejointes par des membres d'organisations syndicales. Elles ne se sont pas faites huer.
 
Vers 18 heures, à 3 heures du couvre feu et au moment où commence à couler le rosé et les alcools un peu plus forts pour rendre plus courte la journée tombe un push. Suivi de dépêche AFP. Annonce de la démissions de Gabriel Attal du porte parolat du gouvernement. Sur BFM, LCI et CNews, revenus en mode "normaux" (les journalistes stars sont revenus de la plage), les analystes de la vie politique rivalisent d'hypothèses. 
Mais ils n'ont pas tellement le temps de tergiverser. Vers 18h30, une rumeur prend corps de la démission de Gérald Darmanin. Au même moment où les réseaux sociaux diffusent la rumeur d'un mort dans les manifestations à Nantes... Cette deuxième information est consolidée à 18h45. Suivi de l'annonce officielle de la démission de Gérald Darmanin mais aussi d'Alain Griset. Cette dernière passe inaperçue...
 
Le président parlera en direct, c'est ce qui est annoncé à 19 heures. Les caméras Place Beauvau filment un ministère de l'intérieur comme un bunker. Silencieux. Les rues sont par contre en feu. La mort du manifestant à Nantes ont provoqué un émoi terrible. La gauche et l'extrême gauche sont prises de cours, elles qui auraient bien demandée la démission du ministre de l'intérieur. 
Jean-Luc Mélenchon, dans une prise de parole improvisée et théâtrale, demande la démission du gouvernement et la dissolution de l'assemblée nationale. Silence à droite. Un communiqué en provenance de LR, signé de Christian Jacob, est lapidaire. Aucune déclaration ne sera faite à chaud. Visiblement les ténors de la droite respectent. A gauche c'est pareil. Au Rassemblement National, les prises de parole sont assourdissantes de vide. En fait, personne ne semble comprendre ce qui se passe.
 
On revoit sur BFM le porte parole de LREM qui y a quelques jours était venu. Il a l'air d'avoir pris 15 an de plus. Les éléments de langage se perdent dans une émotion feinte, et les condoléance faite à la victime et les appels au calme. Il aurait envie que 20 heure arrive vite.
 
Pendant que la classe politique s'énerve, la situation sanitaire dans le monde est catastrophique.
L'Italie parle de reconfiner. Les images de Bruxelles vide n'ont pas fait le tour des télés françaises, mais en Europe elles ont choqué. L'Europe de l'Est se prend de plein fouet ces nouveaux variants. Ils sont qualifiés de "violents" et "virulents". Le R0 revient une mesure à la mode et il dépasse les chiffres de l'année passé. 
 
Côté bourse, les actions Pfizer se sont effondrées, entrainant avec elle les autres laboratoires. 
L'état sanitaire est passé sous silence pendant que la classe politique a fait son psychodrame et que la rue s'est embrasée et s'est tuée. Les chiffres sanitaires sont pourtant horribles, et le nombre de mort est en nette augmentation. 
 
Avant 20 heures une pancarte passe en boucle sur les chaines infos en fond d'image. Une pancarte qui dit "merci" à l'infirmière qui aurait du se faire virer dans un mois, mais qui aujourd'hui "sauve des vies". Les conseillers médicaux des chaines informations et les médecins présents mettent des bémols à cette pancarte. Et rappellent l'importance des gestes barrières. La vaccination ? Oui, si, elle permet quand même d'éviter que le alpha à delta ne fasse encore plus de ravages. 
 
20 heures. Emmanuel Macron arrive...

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