mercredi 11 août 2021

Fiction présidentielle et sanitaire acte 4-2 (intervention présidentielle)

 La suite du 11 Aout. 

Mercredi 11 Aout, 20 heures. La Marseillaise a été écourtée. Le mot "direct" est présent. Le TShirt de Brégançon a laissé place au costume. Le ton est grave. Solennel. Comme le porte parole d'en Marche, Emmanuel Macron semble avoir pris de l'âge depuis son entretien du dimanche avec l'âne Trotro. Certains verraient quelques cheveux blancs, comme Sarkozy en fin de mandat.
 
Le début est un état des lieux sanitaire. Il est à la fois Olivier Veran et Jérôme Salomon. En même temps qu'il parle, des Powerpoints et des cartes défilent. La France est rouge. L'Europe est rouge. Le monde aussi l'est. La Chine, nous explique t'il, est repartie dans son cauchemar. 
Bien sur que les choix du 12 Juillet étaient bon. Oui, ceux qui manifestent sont irresponsables et portent le poids des morts ces derniers jours. Il n'hésite pas à faire le lien entre les manifestations anti pass sanitaire et la mort de notre champion du monde de football 1998. 
 
Il confirme la mort d'un manifestant à Nantes. A cause de cette même irresponsabilité de manifestants qui ont "voulu aller au delà des limites", bravant les interdictions de manifester.
 
"Oui, les vacances sont finies" soupire t'il en dodelinant de la tête. Le couvre feu, le retour du temps de guerre, le plan blanc qui rappelle les soignants de leurs vacances. Il constate que les plages se vident. Il rappelle que dans une heure les restaurant devront fermer leur porte. Sinon, "nous aurons le destin de la Belgique qui a repris la route du confinement". 
 
"J'ai accepté la démission de Monsieur le Ministre de l'Intérieur, dont je salue le travail au sein de nos gouvernements patati patata...". Il confirme également le départ de Gabriel Atal, dont il loue la fidélité, la loyauté, la pédagogie. Etc...
Il annonce qu'il a également accepté la démission d'Olivier Veran. Nous sommes autour de 20h20 quand arrive cette information qui fait exploser les compteurs des telex d'informations. Aucun mot pour Alain Griset mais le départ est officiel. Par contre, il remercie Roselyne Bachelot qui quitte le gouvernement pour "convenance personnelle". 
 
'j'ai décidé de confier les missions de ministre de l'intérieur au préfet Didier Lallemand" embraie le président. Il laissera au premier ministre le choix proposer des remplaçants aux ministres démissionnaires. 
 
Concernant Pfizer, le président attaque "l'irresponsabilité morale de Pfizer de lancer une communication anxiogène". Dans une série de phrases avec un mot sur quatre qui sortent du vieux Littré, le président accuse les laboratoires (sans distinction) d'être les responsables de ce chaos qui secoue le monde depuis le début de semaine. Non sans noter que "le coupable principal a maintenant plusieurs visages, ceux des variants...". 
 
20h30, cela fait une demi heure que le président parle sans filet. Le texte a t'il été écrit ? En tous cas, le ton calme prend de l'énervement lorsqu'il revient sur les manifestants et sur ceux qui étaient contre le pass sanitaire. Des "révisionnistes qui ont joué avec les symboles  pour des intérêts politiciens". Sont épinglés également les oppositions républicaines. A noter une attaque cinglante contre son prédécesseur qui "avait pourtant connu le poids de la fonction et celui de la vie". 
"Je vous le dit les yeux dans les yeux : l'histoire retiendra de vous que vous avez sur sang sur les mains et êtes responsables de la mort de Nantes et de ces nombreuses nouvelles victimes de différents Covid". Le texte était il écrit ? En tous cas, sans citer de nom, il accuse "ceux qui étaient aux premiers comme au dernier rang des manifestations d'avoir tué notre champion du monde 1998". 
 
20h35 lorsqu'il termine son réquisitoire par un "la république gagnera contre ses adversaires : le virus et ceux qui lui permettent de muter et de perdurer. Vive la République, vive la France...". 
 
Le retour aux chaînes informations est particulier. Les bars se vident au même moment qu'une foule commence à se rassembler dans certains endroits stratégiques. La Place de la République est en train de noircir. Le forces de l'ordre, qui connaissent leur nouveau chef, n'ont pas vraiment d'ordre. Mais chacun se doute que la nuit sera difficile. 
Les réactions politiques ? Chacun en a pris pour son grade, elles sont d'une violence rare. Par contre, côté la République en Marche, peu pour défendre le président. D'ailleurs, il paraitrait que Stanislas Guérini est démissionnaire (ou démis) de ses fonctions de chef de LREM. Mais tout le monde s'en fout.

La suite demain

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