mardi 23 août 2022

Travailler même pendant la nuit (c'est Macron qui l'a dit)

Je suis en train de lire en retard le Point de la semaine dernière. Il parle des "nuits d'Emmanuel Macron", qui sont destinées à travailler. Faire une seconde journée. Il veut que ça se sache et le fait savoir. Des "nuits studieuses".


Je suis encore en vacances dans les Alpes et je lis ça avec douleur et mal au ventre. Plus de deux semaines que je suis en vacances, je reçois quelques nouvelles du travail. Mais je me souviens, avant mon déclassement, cette faculté qu'avait ma chef de département de nous envoyer des mails à 2 heures du matin.
C'est d'ailleurs suite à un de ses mails qu'elle avait envoyé à mon ancien chef, à 2h du mat, que j'ai eu mes problèmes. Mail crypté, mon chef n'a pas pensé à me le faire suivre, donc j'ai fait différement de la volonté divine. Et la foudre s'est abattue sur moi. J'ai encore 1 an et demi pour déclarer un accident de travail : la cause sera facile à trouver. 

Une inversion des valeurs. A un moment où on parle de "grande démission", le message qui nous est donné par certains zélés est : "travailler à fond, pendant les vacances, jusque pendant vos nuits". Et surtout "faite le savoir". Ca me terrifie, car je me souviens de ces télétravails confinés où quand j'ouvrais mon PC à 7h45 j'avais la boule au ventre d'un mail que j'aurais pu recevoir. 
Emmanuel Macron, qui dit à qui veut l'entendre aussi à propos des députés battus LREM "on n'en laissera aucun sur le carreau" (par contre mon ami LR qui a été battu, démerde toi...), montre ce contre exemple. 

Au final, cela fait que le travail devient toxique. Sans doute qu'être président de la République est plus épanouissant que cadre moyen. Mais quand je vois dans mon entreprise comment cette logique "En Marche" est mise en place... Le copain du chef, faire savoir qu'on "travaille dur" et "qu'on est fort" (Eric Berne les 5 drivers, "faire plaisir" n'est bon que pour en haut). Dur.
Bon, je pars marcher. Moins toxique...

samedi 20 août 2022

Carte postale d’Orcières Merlette

Petite entorse à mes vacances low cost et citoyennement écolo en CO2 : 200 km pour rejoindre à 1850 mètres Orcières-Merlette. Vacances en altitude, sous un chaud soleil quand celui ci daigne briller, comme c'est le cas depuis hier.

Quand le ciel gronde, on se prend des grosses averses. 


Je vous ai parlé des vacances avec les mots croisés d'été d'Aujourd'hui en France ? C'est typiquement ça et ici. Je terminais, avant d'écrire ce billet, un bouquin à la terasse de notre appartement. Après 12 bornes de randonnée avec Mme et les enfants, qui ont bien mangé les 500 mètres de dénivelés. 


Pas grand chose à dire. Juste à partager. Ce soir, je mettrai OM Nantes sur la tablette. J'imagine que chez moi, la boite aux lettres doit avoir reçu ou attendre le roman de mon ami Guy, la nouvelle revue de l'after foot, mon PV d'excès de vitesse. Les impôts locaux (oui nous on paie les deux, et l'impôt sur le revenu : ça offre des allocation de rentrée scolaire à ceux qui seront, comme c'était le cas l'an passé, les premiers à gueuler sur l'école et le reste...) aussi. 


A part ça rien. Fatigue. On dort bien à la montagne...






vendredi 19 août 2022

Un petit déjeuner à Saint Gilles, dans le #Gard

Je vous ai parlé de mes vacances CO2 low cost... Le plus que j'aurais dépensé aura été l'hotel à Arles, la veille de ses prises de vue.

Pourquoi Saint Gilles ? Et pourquoi pas ? Envie d'une terasse avec un café long, des croissants, l'Equipe en vrai (pas la version que j'ai numérique, pour pas cher par mois mais ça ne vaut pas le papier). Et parce que Saint Gilles, avec son canal, sa vieille ville, au milieu de rien (de la Camargue), c'est un joli village. 


Pendant les vacances, j'achère Aujourd'hui en France. Pour le mot croisé de l'été. Pour aussi un geste "militant", celui d'acheter la presse. Même si l'été rien ne se passe, et la lecture est rapide. Si, la mort d'un béluga... Je le voyais sur une plancha géante ce béluga...

Avant, j'achetais l'Equipe papier. Mais le prix est scandaleux. J'ai eu une offre quand France football, dont j'étais abonné, est passé mensuel (là encore le temps change, pas pour le mieux...). 2€20 par mois les l'Equipe en numérique. Sur la tablette ça se lit très bien. 


Je vais aller passer quelques jours dans les Alpes. Les photos seront moins gorgées de soleil. Après les "il fait chaud", nous avons les "il pleut". Et oui, le cycle des saisons, après le 15 Aout...

Je lis. Je fais semblant que tout va bien. Quand on me demande de faire quelque chose à la maison, je le fais avec le sourire à la Chirac qui apaise tout le monde. Par contre, je marche beaucoup tout seul. Trop. 

La fin de l'histoire quand même... Lors du retour, on passe par les bords du Rhône, Aramon. Une ligne droite insupportable. Devant moi une camionette, impossible à doubler. Et un moment, ligne droite, personne en face, visibilité au top. Une zone DRS me dis-je.
Le dépassement était beau. Je pense que le radar en face aura fait une belle photo, je la demanderai. Bon, j'étais à 90-95 au lieu de 80. Ca me fera un point et quelques dizaine d'euros qui n'iront pas dans des cadeaux pour mes enfants...


mardi 16 août 2022

Carte postale de Nîmes et soupir de vacances

J'avais parlé de vacances avec peu de dépenses en CO2... Après Avignon, Arles, voici Nîmes. Visite du musée de la romanitée, joli et bien agencé. Qui méritera son propre billet.

Non, là je poste ci et là quelques prises de vue très touriste. Vue d'en haut de ce musée par exemple.



Ou alors, vu que le parking des arènes était plein, cette délicieuse église Saint Baudile à coté de la porte d'Auguste. 


Le parking nous a permis quelques déambulations dans le rues fraiches de Nîmes. Et de voir que la cathédrale de Nîmes était en travaux.



A part ça, pas grand chose à dire. Le temps est à l'orage. Dans le coin et dans ma vie. Il fait chaud mais des fois les nuages arrivent sans qu'on s'y attendent. Il pleut un orage qui ne fait même pas du bien à la terre, une pluie violente n'hydrate rien. Et le soleil revient, donnant à l'atmosphère quelque chose de suffoquant. 
C'est un peu ce que je ressens. Des vacances low cost, avec beaucoup de lecture et de visite locale. Deux petits enfants qui sont adorables. Mais il manque un truc. 


Je suis au tiers de celles ci. J'ai complètement oublié le boulot. Mais depuis que je suis passé en deuxième division, dans une indifférence générale qui générera forcément une aigreur qu'il faudra que je gère (elle a déjà débordé dans le cadre privé), je déconnecte facilement. Je n'ai rien à connecter.

Nîmes est sinon une ville magnifique.



samedi 13 août 2022

Une bière à Arles


Une journée a Arles. 35 minutes de chez moi. Un hôtel pour passer la soirée à boire une bière et manger de la gardienne de taureau et un morceau du béluga de la Seine à la plancha.

Le soir, après une journée où le soleil a chauffé les pierres des arènes et où nos pieds ont été mis à rudes épreuves pour aller voir de l’art normal et du bizarre (contemporain) entre Reatu et la Tour Luma, un moment de rêve.

Une table libre à « l’affition », le bar en face des arènes. Et boire une bière devant ça. 


Le reste c’est une ville où pleins de choses restent à découvrir. La plus étendue ville de France Arles. 


Et on embrasse M. le maire Patrick de Carolis, qui est passé de Racines et d’ailes à l’administration de cette ville. Joyaux de la Camargue.



Cet été, nos vacances seront CO2 pas énormes. Redécouvrir son chez soi.

mardi 9 août 2022

Le réchauffement climatique chez moi

La conscience de l'urgence climatique n'est pas l'apanage des activistes qui gueulent beaucoup mais ne font et ne proposent rien. Je voyais sur le net des connards qui bloquaient, en se foutant par terre ridiculement allongée sur l'asphalte d'un périphérique parisien. Et devant l'énervement des automobilistes, Yann Arthus Bertrand qui a fait de superbes documentaires, mais pas avec une montgolfière véhiculé par une éolienne, jouait le moralisateur. 

On peut faire des stands up et faire chier les gens, pendant qu'on mets la France au Tribunal, on tourne les yeux devant une Allemagne qui balance du CO2 sans scrupule (pauvre nucléaire), et ne disons rien à Bolsonaro qui détruit l'Amazonie, aux Chinois et aux puissances qui seraient moins tolérantes envers ces "sauveurs de l'humanité" en T Shirt qui s'allongent sur le périph parisien pendant que des cons rentrent de bosser. 

Ce matin je suis allé courir tôt. .Cette première photo date de cet automne. Un coin délicieux de Roquemaure, un petit ru qui, lorsqu'il déborde lors des orages cévenols, fait des dégats.


Là, en ce moment, des dégâts il ne risque pas d'en faire. 



Je lisais une très belle interview du directeur des énergies du CEA sur les systèmes énergétiques du futur. Il parle assez vite d'un rêve que j'ai : le SMR (Small Modular Reactor). Durant la campagne législative que j'ai mené (le résultat n'a pas été brillant), nous avons porté ce projet du SMR

Nous avons un problème : celui d'une énergie propre, fiable, sure, bon marché et répondant à la demande. Nous avons un autre problème : l'eau. Je le rappelle toujours aux donneurs de leçons qui veulent sauver la planète, les premières victimes du réchauffement climatique sont ceux qui n'ont accès ni à l'énergie, ni à l'eau potable. Triple peine. C'est bête : avoir la lumière permet de lire des livres et d'avoir d'autres choses que des obscurantistes qui viennent vous modeler le cerveaux. 
Le SMR permettrait de désaliniser l'eau. C'était un projet de Sarkozy à l'époque Khadaffi avec la Lybie. Je pense que deux SMR en France dédié à la désalinisation (Méditerranée et atlantique) rendrait beaucoup de service. Le Pont du Gard a montré ensuite que transporter l'eau, c'est du gâteau. 

Sinon pour ceux qui ne l'ont pas vu : il fait affreusement chaud. 

vendredi 5 août 2022

Débuts de vacances autour d’une pizza


J’avais écrit un billet sur le bleu carotte. Il a renaît de ses cendres : le 217, a l’entrée de Roquemaure. Et après la forte pluie débuts de vacances autour de pizza et d’un rosé simple mais agréable.

C’est de la pizza simple. Mais bonne. Falconette a tenté une à l’ananas. Notre mariage tiendra quand même un début de treizième année ce mois ci

J’en rigole, mais cette année le boulot aura fait du mal…








jeudi 4 août 2022

A propos du drame industriel de Bergerac

L'accident de Bergerac est une catastrophe. Une chance : seulement des blessés. Ce site SEVESO était une poudrerie qui fabriquait des produits pour des explosifs, mais du genre lourd. 


Il ne s'agit pas de comparer les dangers, mais je discute souvent avec des gens qui me saoulent sur les risques du nucléaire. Du genre "tiens, regarde, il y a un incident de sûreté sur Tricastin et tu dis rien ?". Ben non, je lis le site de l'ASN car tout incident est tracé et répertorié, et je vois que la fuite de tritium est tellement minime que l'ASN n'a même pas classé cet incident comme dans leur échelle. Ils en parlent (transparence), mais bon. Et certains m'ont fait un foin : j'ai clos la discussion en leur disant que je ne leur dirai pas combien de litre de Rhône il devrait boire pour arriver à une absorption d'un taux qui pouvait prêter à danger, mais comme boire trop d'eau est mortel, le risque est ailleurs.

"Tu bosses dans le nucléaire, tu n'as pas peur que la centrale de Marcoule explose ?". Combien de fois n'ai je entendu cette double connerie... Ce n'est pas une centrale, et l'explosion...

Non, mais par contre depuis que suis petit, j'ai peur que le barrage de Caderousse cède. 

Je donnais une conférence sur le démantèlement en Mars (malgré l'acceptation de ma hiérarchie, mais ça a rendu jaloux certains et elle m'a couté ma place cette mise en lumière, mais bon la nature humaine est humaine...). Forcément un antinucléaire dans la salle. Pas le plus malin. Oui, on produit des déchets, on en est tellement conscient qu'on en parle librement et qu'on maitrise ces risques. Le déchets nucléaires a été l'invention pour commencer à décrédibiliser le nucléaire. Puis on a démontré qu'on pouvait créer un réacteur qui se nourrirait des déchets. Et de toutes manières, parler aussi mal d'une industrie qui revalorise et recycle plus de 99% de ces déchets et ne produit pas de CO2, on devrait plutôt nous féliciter.
Mais soit, oui nous avons des problèmes. Qui sont connus. On y travaille, et plus ça va plus on avance. 

Et la personne de suite arrive avec Tchernobyl et Fukushima. Deuxième point refusé : c'est la vague qui a tué des gens, et en effet si un météore de ceux qui ont éliminé les dinosaures de la terre, nos centrales ne sont dimensionnés. Mais l'humanité non plus. Tchernobyl oui l'homme a merdé.

Par contre la Provence avait titré sur ce qui inquiétait le préfet de PACA. Je lui ai demandé. Il m'a dit "c'est surement Cadarache". Bah non. Le gros danger industriel en PACA est un de mes coins de vacances préférés : le Lac de Serre Ponçon et son barrage. Serre Ponçon qui donne à boire à une grande partie de PACA, et jusqu'en Espagne (et oui). Ben le danger principal, c'est lui. 

Et en PACA y a un deuxième gros danger. Sur le Google Maps en haut, il est pile en face de chez moi. A vol d'oiseau, trois km de là où j'écris, de l'autre côté du Rhône. Eurenco, encore eux, leurs usines de Sorgues. Des AZF en puissance. Une autre catastrophe industrielle. 

On peut faire peur avec le nucléaire. A Rouen, le nuage noir il y a quelques années n'avait rien de nucléaire. Mais plutôt que de faire peur, travaillons. Il y a des ingénieurs qui, dans le nucléaire et les industries en général sont là pour limiter les risques. Les accidents, c'est pas top. Nous avons des autorités de contrôle : dans le nucléaire, la transparence et la sûreté sont nos premières exigences. La performance arrive après.
Peut être faut il augmenter les effectifs des organismes de contrôle des DREAL (qui contrôles les activités des industries types SEVESO) ou de l'ASN. Je me ferai taper dessus par mes copains, mais je n'ai aucun problème à être contrôlé : ça m'oblige à être irréprochable.

Cet accident de Bergerac reste un drame industriel. 

(en fin de billet, un vilain schéma avec les quelques endroits dont j'ai parlé)


mardi 2 août 2022

Irritants & résilience

Des choses ne sont pas graves. J'ai toujours en tête l'adage de Montaigne qui rappelle que le pire peut succéder au pire. Il a raison, j'en ai encore été témoin ce mois de Juillet où personnellement, familialement et collectivement, nous avons passé un step supplémentaires. Une proche qui nous apprends être très malade, les incendies à deux pas de chez moi. 

Moi, au boulot le placard est sympa, merci. Plus dur les attaques dont j'ai fait l'objet, d'endroits que je n'imaginais pas. 

Le soir, rentrant à la maison, deux irritants. Un bib de rosé qui a coulé jusqu'à ce vider. Ca puait le vin, y en avait forcément plu, et Falconette de me laver la cave à vin...
Et la pompe de la piscine qui fuit. Mais on ne voit pas de fuite.
Rien de grave. Mais après une longue journée, ça fait beaucoup...


"Do you know Resilience" demandait Denis Charvet à un joueur de rugby, dans un franglais qui fait un générique du Moscato Show. La résilience, de fait, je l'apprends.  

J'ai été marqué au fer rouge : faible. Plutôt le terme au boulot était "hypersensible". Mais face à la facilité d'esprit et mettre des étiquettes, disons "faible". Le RPS n'a pas eu lieu, j'ai été "accompagné" vers la sortie. La cause du RPS est toujours en poste et continue son travail destructeur. Mais c'est une personne "forte". Sans humanité. Qui envoi des gens à l'hôpital. 
Professionnellement, les 20 ans qui me restent, si je reste dans ma boite, j'aurais cette étiquette. C'est mort. C'est long 20 ans de placard quand on commençait à prendre de l'envol. 

Quelqu'un m'a dit de ne jamais montrer aucune faiblesse. Facile à dire, mais sans doute est ce vrai. J'utilise ce blog comme un exutoire. Quand je vois que depuis un mois je n'écris plus rien sur Facebook de peur que ça soit mal interprété, heureusement qu'aucune connaissance ne connais ce blog.
"Lisse, dur et froid comme la glace". A l'époque bénie des fanfictions où j'écrivais des fictions sur Saint Seiya (les chevaliers du Zodiaque), j'avais idéalisé le chevalier du Cygne, Hyoga. Un hypersensible aussi. Qui, sur un combat contre un Dieu, avait décidé (dans ma fiction) de se geler le coeur et de devenir "lisse, dur et froid comme la glace". 

Deux possibilités. Inexpressif. Ne pas répondre. Rien. Ou alors "le sourire Chirac" plaqué sur le visage. Je ne sais pas. Sauf que le soir, je n'ai plus d'endroit pour être moi même. Protéger aussi Falconette et les enfants, qui en ont marre. Plus que moi. 

Devenir résilient face aux irritants. Perdre une part de son humanité. Peut être le faut il ? La règle de la vie en société, de cette "nouvelle société" où Macron et son surpuissant Kohler sont montrés en modèle (des forces de travail), ne sont peut être pas pour moi ? C'est possible. 

dimanche 31 juillet 2022

Une envie de plage et de vacances

Je deviens vieux. J’aurais adoré aller à la plage aujourd’hui. Temps superbe. Ce matin j’ai couru 15 km : je trouve mon corps pas si deguelasse que ça. Mais marié, deux enfants et ,es 45 ans qui arriveront si rien de m’arrivent, j’ai préféré regarder le très bon Grand Prix de Hongrie cet après midi. 
Meilleur que l’horrible match de Marseille ce soir 

Ça brûle chez moi. Ce matin je courais au bord du Rhône, on a le droit. Tout est sec.

Sinon ce dimanche soir n’est pas ouvrage de veines. La rétrogradation a eu lieu. En parlant de ça, St Étienne et Nîmes devraient se bouger parce que hier merde.

J’ai appris une sale nouvelle. Une de nos meilleures amies, qui nous a fait du mal. La meilleure de Falconette qui a été triste de la voir se détourner de nous.
Elle est très malade et mettre en sourdine le whattsapp quand nous n’avons pas de réponses fait que l’on raté des choses.

Je me suis fâché et détouné de pleins de gens. Mais au final, on finira en poussière…

Sinon il fait chaud 


jeudi 28 juillet 2022

mardi 26 juillet 2022

"Ce qui est passé est passé"

Ce n'est un secret pour personne que j'ai une affection personnelle et une admiration pour Guy Birenbaum, l'homme et son travail. En plus de sa fidélité, de sa loyauté et de sa bienveillance, j'aime ses formules. Il ne m'en voudra pas de dire que ce n'est pas du Audiard, mais j'aime la simplicité de celle ci. Et l'histoire qu'elle raconte.

"Restons en là" par exemple... De souvenir, elle date de quand il collaborait avec RTL dans l'émission que j'écoutais (après les avoir enregistré...) "On refait le monde". Je ne sais pas si l'émission existe toujours, je n'écoute plus RTL. J'ai le souvenir que c'était un "On refait le match" de l'inestimable Eugène Saccomano qui traitait de l'actualité, avec Nicolas Poincaré à la présentation. 

"Restons en là" est l'histoire d'une rupture. De mémoire, Guy Birenbaum, qui avait dans ses "Délits d'initiés" révélé la liaison entre le ministre Borloo et la présentatrice principale du 20 heures de France 2 Béatrice Schönberg. C'était une information, qui permet au citoyen de mieux, peut être, comprendre et appréhender les choses. Et les remettre dans son contexte : qu'Audrey Pulvar soit aujourd'hui une égérie du PS parisien et hier une journaliste en liaison avec Arnaud Montebourg, ça pouvait rendre le message audible ou pas.

"Restons en là" est, de mémoire encore, ce qu'aurait dit Nicolas Poincaré à Guy pour lui signifier la fin de leur collaboration à On Refait le Monde. Guy avait révélé que l'icone de RTL, Duhamel, avait indiqué qu'il voterait Bayrou. Ca a fait des vagues. "Restons en là" était une phrase simple. On pourrait en écrire une chanson, de rupture.
Si Falconette décide vraiment de me quitter, j'espère avoir plus d'explications. Mais peut être, la douleur étant là, j'y mettrai fin à un "Restons en là". 

Oui, y aurait une chanson à écrire.

"Le présent d'abord" est une super chanson de Florent Pagny, en concert elle est superbe. Mais je reste sur Guy Birenbaum.
Suite à mon billet de dimanche, qui fait parti des billets dont je suis fier, je me suis laissé aller à une mélancolie coutumière. Je regrettais la période passée des blogs, autour du Domaine d'Extension de la Lutte d'abord, du Wikio et son numberwane Jegoun ensuite. Guy m'a répondu avec une bienveillance et, je l'imagine, un tendre sourire au moment d'écrire le tweet, "Ce qui est passé est passé".

Certains trouveront la formule plate comme une limande. Mais j'aime ce sens de la formule. "Ce qui est passé est passé", oui. J'écrit ce billet dans mon nouveau bureau, que je partage. Nouveau boulot, après ma rétrogradation "administrative". 

Je devrais rester au "présent d'abord". "Hier était hier, déjà au passé dépassé, Hier n'est plus à refaire ou à ressasser, Alors rien ne sert de s'encombrer". Une chanson à écrire je vous dis...

(la photo, la ZX que j'avais de 1999 à 2003... Avec chargeur CD Alpine à l'arrière... Dans la maison de mes parents, bien dans son jus de début 2000)

dimanche 24 juillet 2022

Mes billets de blog

6 billets en Juillet, c'est presque beaucoup. Je n'arriverai pas à égaler le simplement 9 billets de Juin, preuve que décidément j'ai du mal à remonter sur le vélo de l'écriture. Pourtant, avec la parole, c'est un médicament sans effet secondaire, sans besoin d'une ordonnance sécurisée... 

Ecrire, ça fait du bien. 

Alors y a plusieurs manières d'écrire. L'an passé je m'étais tenté à la fiction mais je continuerai l'exercice, il m'a plu et j'ai des idées, des scripts, mais j'ai besoin d'aide, de temps et de méthode. Je ne suis pas encore mur pour ça.



Il y a mes écrits de blogs. Ceux là par exemple, des billets personnels. Parfois, je pousse sur l'analyse que je fais de ma propre analyse, des rencontres avec des médecins, des psys, des coachs (je ne dis pas "mes" car y a pas que ça), mais aussi de l'aide que j'apporte. Et des relations que j'ai avec autrui. Tout ça en mettant en perspective avec des discussions et des lectures. 

Il y a les billets d'idées et d'opinions. Rares. Nicolas a émis beaucoup d'idées et d'opinions, sur lesquels on peut rebondir, discuter. J'en ai fait peu. Sans doute aussi car j'ai immodestement réservé ma "prose" au service de celles (c'étaient deux filles) pour qui je me suis engagé. Et avant pour un ami.

Il y a billets "soupirs du Faucon". Ceux là, je vous en abreuve. Je vais vous faire une confidence. La personne qui m'a dit que les psys c'était "pour les pédés et qu'ils étaient là que pour prendre de l'argent". Je n'ai pas le répondant, mais mon blog m'aura aidé dans la gestion de "ma" souffrance. Les billets des dimanches soirs qui commencent après le déjeuner de midi. Je vais un peu mieux depuis que j'ai "changé de poste", mais j'ai été rétrogradé, et c'est difficile à vivre.
Pour autant, je parlerai de cette notion que je me suis inventé sur les priorités : "famille - santé - boulot" et l'inverse : le boulot qui impacte la santé et bouleverse l'équilibre familial, jusqu'à le rompre. Mais ça sera l'objet d'autres billets. 

Les billets "carte postales". Mes préférés, je les écrits quand je vais bien, pour partager des bons et beaux moments. Je partage, l'idée même du blog. Partager, un plaisir, une opinion, un ras le bol... Des fois, je profite de photos pour mettre un peu de fond, et il y a un peu d'opinion, de ras le bol, de réflexion sur les blogs.

Les billets "vie professionnelle" au sens large. Pas dans le sens "ras le bol", mais des billets sur la vie en entreprise ou ailleurs, et les changements depuis le Covid. Le management, les relations, et postures. La comédie inhumaine de l'entreprise. J'adore réfléchir dessus. Je me suis parfois mon propre laboratoire, mais pas que. Le délégué syndical, qui était manager au 30 Juin, a beaucoup réfléchi. Et continue encore. Une société. Est ce qu'un groupe professionnel se gère comme une classe d'école ou une famille ?

Les billet "#Betise". Une connerie. Envie de partager une connerie. Une rareté. 

Les billets de rien. Concept inventé par Nicolas. Un morceau de vie à partager. Rien de plus. Une rareté, aussi. Souvent écrit avec l'iPad ou l'iPhone.

Il faudra m'y remettre à l'écriture. Il faut pas le laisser seul ce blog. Il sera triste sinon. 

lundi 18 juillet 2022

Carte postale d’Uzes un 14 Juillet

Ce 14 Juillet, vers 7h30 alors qu'on se réveillait devant BFM TV qui était en promenade pour préparer à la parade nationale, nous nous sommes posés une question : "on fait quoi" ? 

Deux vieux mariés. Les enfants chez les grands parents. L'an passé, sur un coup de tête, on s'est dit "si on allait prendre le petit déjeuner ailleurs". Et nous sommes allés à Saint Rémy de Provence, une série de photos dans mon grenier.

Cette année, c'est moi ai décidé : Uzes. 

Douche rapide et nous voilà partis dans ce Duché où nous avons signé notre PACS en 2004. Ou 2005 je ne sais plus. Une ville "Doudou", où on se sent bien. Une ville pas "gavée", où les prix des restaurants ne sont pas excessifs. 

Une ville qui s'est parée de ces couleurs nationales. 

La Place aux Herbes est le point central d'Uzes. Photo de dessous. Sinon, il y a la cathédrale Saint Etienne d'un côté (pas dans billet, mais cherchez Uzès dans mes libellés vous trouverez). De l'autre coté, la magnifique cathédrale Saint Théodorit et la tour Fenestrelle, que l'on voit plus bas dans ce billet. Le tribunal est juste à côté (pour le PACS) et y a un joli musée. 


Y a beaucoup à voir à Uzes, mais aussi à déambuler. Et quand on déambule, on déambule aussi dans sa tête. Quand je suis silencieux, Falconette me demande à quoi je pense. Mais je n'ai aucune réponse à donner, c'est comme quand une personne proche me demande "pourquoi tu vas voir un psy ?". Mon dernier billet...
En fait je pensais un peu à mes derniers billets. Des billets pas très rigolos mais pourtant avec du fond. De ma propre expérience et des expériences que j'ai lu, vu (et fatalement vécu), on en tire des leçons.

Je parlais de ma tendance au pardon, et à défendre même la personne que je déteste le plus s'il mérite d'être défendu. Certains, se prétendant chrétien et bienveillant, m'ont fait un mal de chien, à moi et ont tué d'autres personnes. Ils sent tirent car protégés par des gens aussi salopards qu'eux. Je n'ai pas cette prétention, je ne suis qu'un connard de droite. 
Pourtant, quand je discute avec un ami avec qui les discussions sont profondes et passionnantes, il est surpris de voir que je peux m'inquiéter de mon bourreau. C'est parce que je l'ai fait que je suis capable de venir en aide à une personne qui s'est comporté en vrai salop avec moi si elle en a vraiment besoin

Aucune fierté. Au contraire, c'est pas loin d'être très con. Et prétentieux parce que je l'écris. Etre capable de venir en aide à quelqu'un qui nous a vraiment du mal ? Je l'ai fait. Celle qui fait que je commence le lundi à écrire un billet, en étant seul dans mon couloir sans boulot à faire ? Je le ferais sans doute...

On continue la promenade. La Tour Fenestrelle, que l'on voit de loin. Dessous, le donjon du Duché d'Uzes. il se visite, comme les jardins médiévaux. Mais ça, nous le ferons avec les enfants.

Des vacances "responsables" comme dirait les pires de NUPES. Comprenez plutôt dans mon jargon : comme je ne n'aurais aucune aide, que j'ai deux enfants à élever et que je ne compte pas les lâcher vendre de la drogue, je ferai peu de kilomètres. Des vacances locales. Lowcost sans doute. 


Nous sommes partis quand est parti le cortège depuis la mairie. J'avais soutenu Chapon en 2002 aux législatives mais il ne doit pas s'en souvenir. Un maire sympa. Je ne sais pas si c'est toujours lui. 


J'allais envoyer le mail dimanche soir. Je le fais lundi matin. Longue semaine. J'en soupire déjà. Mais au moins je sais que des proches ne lisent pas mon blog : je peux donc le dire que je soupire et que j'en ai marre ? 
Non parce que en ce moment j'ai une "police de la pensée" qui vient lire le deuxième degré. C'est assez pénible...