vendredi 31 août 2012

Marseille : que reviennent nos vrais couleurs

Hier soir, Marseille jouait sa place en Coupe d'Europe contre une modeste équipe moldave. Le stade était quasiment vide. Et le jeu était médiocre.

Mais ce qui m'a le plus gonflé, c'est encore ce maillot noir et orange qui insulte les couleurs de mon club.
Il m'est inadmissible que l'Olympique de Marseille joue la Coupe d'Europe, vitrine du club au delà de nos frontières, avec des couleurs qui ne sont pas les siennes. Qui ne sont pas les notres.

Nos couleurs sont celles qui nous ont permis de devenir champion d’Europe. Nos couleurs sont celles portés avant par Papin, Deschamps, Waddle, Drogba, et tous ceux qui nous ont fait rêver.  
Surement pas ce noir et orange abject.

Et que l'on ne vienne pas me parler de cet "hommage aux winners", ces "supporters" qui ont fait honte à Marseille et qui ont fait énormément de mal au club.
D'ailleurs, c'est surprenant, ces "supporters" qui arborent des couleurs qui ne sont pas celles du club qu'ils prétendent supporter... 

Marseille en orange et noir en Coupe d'Europe, ça devient pénible, ça devient navrant. On continue à être ridicules, ou on change un peu... ?

mardi 28 août 2012

Il faudrait que je m'y remette... Mais non

L'été se termine. J'ai repris aujourd'hui le boulot. Et les activités à la mairie. Avec des moments difficiles : il y a vraiment des soirs où ça pèse d'être un élu, et où on doit prendre, ou assumer, des décisions qui font mal au ventre. 
C'est comme ça. Et il en faut, des élus de village qui ne gagnent rien, sinon des regards pénibles, des trahisons de gens qu'on aime bien, et des maux de ventre qui rendent la nuit difficile. Il en faut, parce que sinon, malgré la démagogie à la con de certains (y compris à droite, ce qui a offert le Sénat à la gauche soit dit en passant), la vie en société serait juste un peu plus délicate. La boucherie chevaline du farwest ploucasse n'a jamais provoqué une grande victoire de l'humanité...

Il faudrait que je reprenne mon blog. J'ai tellement de choses à dire...

Chez moi déjà, à droite. J'ai déjà dit ici qu'à mon avis, la droite était aujourd'hui inaudible. Quoiqu'avec la médiocrité (je trouve) de la gouvernance actuelle, si d'autres voix que les assez pitoyables Morano ou Lefebvre s'ouvraient, il y aurait de la place pour de la critique...
A droite donc. Fillon affrontera Copé. J'ai toujours critiqué la stratégie de Copé, qui a contribué à ce que la gauche gagne tous les pouvoirs. Copé est, pour moi, une copie d'une ancienne cassette audio de Nicolas Sarkozy. Pas d'image, le son est moins fort, mais encore plus insupportable que l'original.
J'aime François Fillon. C'est ma famille de droite. Mais je crois, là encore, que son temps n'est pas maintenant. Il a été premier ministre : il veut reprendre un pouvoir et la lumière trop tôt. Et ça m'ennuie : il risque de se griller, et je crains que cela soit un gâchis pour son camp (mon camp), mais aussi pour la France.

Hollande est un exemple politique à suivre. Mouillé et souillé jusqu'au cou suite à la supercherie Royal(e) de 2007, il a fait silence. 5 ans après, il ressort et il est élu. Alors qu'il a été premier secrétaire pendant le tsunami Jospin de 2002, pendant le ridicule du référendum de 2005, et pendant la blague Carambar du Royal 2007. 
Le silence et le recul... Quand je gueule pour que la droite officielle et sérieuse apprenne la vertu du silence, et laisse le pouvoir actuel gueuler que "c'est la faute à la droite, patati patata", je n'ai pas l'impression de ne dire que des bêtises. Je suis juste l'exemple d'un Chirac ou d'un Hollande, qui ont montré que le peuple n'est pas forcément des agités du bocal qui ne savent pas faire profil bas quand ils se sont pris un coup de semonce démocratique dans les alibofis.
D'ailleurs, l'attitude actuelle de Sarkozy pourrait être louée dans quelques temps... On verra.

Donc voilà, il faudrait que je reparle. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas envie. Je pourrais parler du prix de l'essence et des promesses intenables, basées sur des hypothèses que tout le monde savait irréalistes, mais à quoi bon ? Le camp Sarkozy savait autant que le camp des vainqueurs que la campagne électorale a été le bal des promesses à la con. Il y avait Bayrou qui ne disait pas des conneries, mais quand on n'est pas clair, c'est difficile...
Mais je n'arrive pas...

Alors je vais faire ce que me reprochais le copain de gauche de la Drome. Je vais poster des photos. Parce que finalement, c'est encore ce que je préfère faire en ce moment... Mettre des images de paysages que j'aime, ou que j'ai aimé.

Dans ce billet, les vignes de Morgon dans le Beaujolais s'amuseront avec les vues des domaines du Puilly Fuissé depuis la Roche de Solutré, et du merveilleux village de Julienas, qui donne mon Beaujolais préféré.

Des photos de vins ? C'est ce soir mes deux ans de mariage, et l'anniversaire d'un an du baptême de bébé Faucon. Je vais boire un coup quand même...
Je m'y remettrai demain. Ou plus tard...

dimanche 26 août 2012

Journée à la plage

Plage de Sainte Croix, à Martigues... Une petite plage magnifique, sur cette merveilleuse Côte bleue...
La route est belle. D'un coté l'immense pont de Martigues, à l'issue de la traversée de la Camargue et de la Crau. Pour partir en passant par cette merveilleuse Côte bleue. Sausset les Pins, Carry le Rouet, et des paysages qui me rappellent des merveilleux moments. 

Et en plus Marseille gagne ce soir, et se retrouve en tête avec 9 points en 3 matchs. Plaisant. 

Par contre le point très négatif. L'immense et terrifiant incendie à Orgon, à coté de Sénas. Paysages catastrophiques et apocalyptiques en roulant sur l'A7. Point très noir : les dégâts dureront longtemps...

samedi 25 août 2012

Mangeons grec à Avignon

Je suis un provençal. La cuisine du sud, de la Méditerranée. Cette cuisine qui sent la mer, le vent, la chaleur et les cailloux chauds. J'aime ça...

Avignon. Place des Carmes. Un coin délicieux, calme. On est loin de la Rue de la République. Le palais des Papes est à deux pas.
La Taverne Avedis est un restaurant que j'adore... Une fois par an, au moins, nous aimons passer une soirée sur cette place, à manger de la charcuterie arménienne, ou des plats grecs.

Hier soir, c'était un moment délicieux. La grande assiette, un régal avec que des choses que j'aime. Dont le soudjouk, un saucisson épicé que je vénère...
Mon entrée était divine. Une assiette arménienne. Je n'ai laissé que la peau du citron...
Et la classique Moussaka. Mais j'aime tellement...
Pour répondre à mon ami Homer, oui, nous avons payé l'addition. Malgré tout l'argent que nous avons donné à la Grèce, ils ne nous ont pas fait le tatsiki gratuit ^___^

Mais quand on paye avec plaisir, c'est génial... Quand la cuisine est merveilleuse, et que les filles qui nous servent sont adorables, c'est chouette.

Une belle soirée...

mercredi 22 août 2012

Un cours d'économie (reçu par mail)

Je ne sais pas ce que penseront mes camarades libéraux ou gauchistes de ce petit cours d'économie que j'ai reçu au hasard des mails de bêtises que l'on s'envoie ici et là... Pourtant, je l'ai trouvé d'une rare pertinence...

En tous cas, ce mail m'a suffisamment amusé pour en faire un billet...

Objet : cours d'économie
En fait c'est comme cela qu'on devrait faire !!!!

Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de l’Irlande…

Il tombe une pluie battante et les rues sont désertées. Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit.

Là-dessus arrive un touriste allemand, riche. Il arrête sa belle voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre. Il pose un billet de 100 sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d'en choisir une pour la nuit.
Le propriétaire de l’établissement lui donne les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.
Dès que le touriste a disparu dans l’escalier, l’hôtelier prend le billet de 100 , file chez le boucher voisin et règle la dette qu'il a envers celui-ci.
Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 100 et rembourse sa dette.
L’éleveur à son tour s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.
Le barman, glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment.
La fille, qui occupe à crédit les chambres de l’hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez l’hôtelier.
L’hôtelier pose le billet sur le comptoir là où le touriste lavait posé auparavant.

Là-dessus le touriste descend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet et sen va…

Personne n'a rien produit, personne n'a rien gagné, mais plus personne n'est endetté et le futur semble beaucoup plus prometteur…

Serait-ce ainsi que fonctionnent les plans de sauvetage au profit des pays de l’Europe en difficulté !!!


samedi 18 août 2012

Le soleil se coucha aussi dans le Beaujolais

Et je trouve ça joli.


Après une journée à marcher sous la cagne des Côtes de Py (qui font plus de 3,1416...), c'est agréable de boire du champagne au bord de la piscine du Château de Pizay...

C'est joli le Beaujolais...


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Un village à chier

Petit panneau trouvé dans des cabinets d'un sympathique bistrot de l'Arbresle, au pied du Beaujolais.


J'ai souris.

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mercredi 15 août 2012

Mon équipe de France

Ce soir, l’Equipe de France joue son premier match de l’ère Deschamps. Le soir où Gold passe dans mon village, soit dit en passant…
Premier match de Didier Deschamps, à qui j’accorde toute ma confiance et tout mon soutien. S’il fait le même boulot qu’à Marseille, le football français en ressortira grandit, et nous aurons de belles soirées à passer.

J’avais préparé, pendant l’été, mon équipe de France que j’aimerais voir sur le terrain. Je suis un des 60 millions de sélectionneurs que compte notre joli pays. Mon avis ne compte pas plus qu’un autre. Mais c’est le mien.
Et j’avais donc fait ma propre équipe de France. Avec des joueurs que j’ai envie de voir. Par opposition, j’ai mis dehors ceux que je n’ai plus envie de voir avec les couleurs de mon pays sur les épaules.

De fait, la première liste de Didier Deschamps m’a déçu. Disons le franchement…

En défense, la présence de Raphael Varane me rappelle bien des choses que je détestais chez Raymond Domenech. Prendre un jeune joueur (19 ans) qui compte peu de match en Ligue 1 (une demi-saison à Lens,  sanctionnée par une relégation), et qui a préféré partir dans les ors de l’étranger pour cirer un banc. Sans n’avoir rien prouvé. Et donc, sans n’avoir rien prouvé, sinon une descente en Ligue 2 et le courage de partir dans un grand club étranger, se retrouver en équipe de France. Je déteste ça…
Je n’aime pas non plus la présence de Mamadou Sahko. Footballistiquement parlant, je ne suis pas convaincu par le joueur. Et humainement parlant, encore moins. Je passerai la baffe à un journaliste (il était jeune, et quand on est jeune…). Moins les déclarations cet été, qui témoigne d’un état d’esprit spécial. « Je veux être titulaire, et si je n’ai pas la garanti je veux quitter le PSG ». Grand esprit de conquête…
Enfin, je ne dirai rien sur Patrice Evra. J’ai déjà suffisamment écrit sur celui qui fut le pire capitaine de l’équipe de France de foot, et sur le mal qu’il a fait à notre sport…

Sur le reste, je désapprouve la sélection des lyonnais Briand et Gonalons. J’aurais sélectionné le deuxième, mais ses chants insultantvis-à-vis des stéphanois, qui n’ont pas été sanctionnés par une ligue de football incompétente, me restent à travers de la gorge. On cherche l’exemplarité, on en est loin. Quant à Gomis, bel attaquant, son été compliqué dans la rubrique des faits divers me donne plutôt envie de le revoir, mais plus tard.

Enfin, j’aimerais une sélection autour des lillois. Pas forcément de Payet, qui n’a pour l’instant rien prouvé. Sinon un caractère très limite, en témoigne son ingratitude vis-à-vis de Saint Etienne, club qui a fait de lui le joueur qu’il est devenu.

Dans ma sélection, j’aurais rappelé Toulalan. Il a été le seul à avoir payé Knysna, je trouve ça aberrant et choquant. Quand on donnait le brassard à Abidal, qu’on accueillait bras ouverts Ribery et Evra, qu’on virait Gourcuff et qu’on ignorait Toulalan, j’étais assez scandalisé…
Forcément, je rappellerai également Gourcuff. Même si Martin est assez proche.

Au milieu, je donnerai volontiers les clefs aux lillois. Mavuba, Balmont et Cabaye, ça aurait de la gueule. Je ne comparerai pas à Busquet Xavi Iniesta, mais dans un moment d’enthousiasme…

Dans les joueurs nouveaux, j’appellerai Planus, qui m’a prouvé l’an dernier qu’il est un des meilleurs défenseurs de Ligue 1. Pour doubler Debuchy, j’apprécie Jallet. J’avais mis plutôt Clerc et Perrin, pour l’esprit de ces deux jouers. A gauche, Matthieu, Tremoulinas, à la rigueur Beria, me paraitrait être des visages rafraichissants.
A gauche, j’apprécie Matuidi. Et j’adore Mounier, que je regardais avec envie à Nice. Un joueur à l’esprit irréprochable, qui irait merveilleusement bien avec une équipe de France en quête d’un nouveau visage.

Et pour doubler Giroud, j’aime bien Gameiro et Hoarau, qui seraient titulaire dans n’importe quel club sans Ibrahomovic. Un Rémy en forme et pas blessé ferait bien l’affaire également…

Voilà quelle serait mon équipe de France. Celle que j’aimerais aimer. Je crains de ne jamais la voir, et c’est bien dommage…
Mais vu les résultats des pseudos « grands joueurs » que nous avons, je me dis qu’elle ne fera surement pas pire.

dimanche 12 août 2012

Supporter l'OM, malgré tout...


La Ligue 1 a commencé ce weekend. Enfin, aurais-je envie de dire…Pourtant, entre l’Euro, le Tour de France, les Jeux Olympiques, je n’ai pas vraiment eu le temps d’être en manque de sport. Mais quand même, la joie de revoir Marseille la semaine dernière en coupe d’Europe, c’était autre chose qu’une finale d’Euro ou un 100 mètres de JO.

Mon titre : « supporter Marseille, malgré tout… ». J’insiste sur le « malgré tout », qui ne doit pas être mal interprété. De la même manière que tous les ans, je suivrai avec intérêt et affection Marseille, Saint Etienne, et Nîmes Olympique. Mes clubs de foot. Ceux où je me sens chez moi. Avec un problème : je me sens aujourd’hui davantage chez moi auprès des amoureux de Nîmes ou des verts qu’auprès des nuisibles pseudo-supporters de l’OM…

Je fais grandement confiance à Elie Baup (même si j’aurais préféré que Deschamps continue), à Anigo, à Dreyfus, à Labrune, aux joueurs. Je leur fais confiance. Sans doute ne seront-ils pas champion, mais ce n’est pas ce que je leur demande. Je leur demande qu’ils me donnent du plaisir, et un motif de me sentir fier de voir ce club que j’aime, et qui respire pleins de souvenirs de mon enfance.
Je fais confiance à ceux qui, comme moi, aiment vraiment ce club. Le supportent quand ça se passe bien, mais aussi quand ça se passe moins bien. Quand il fait beau ou quand il pleut. Sont présents aux mariages, mais aussi  aux enterrements. Je pense à des gars comme le supporter n°1 René Malleville, qui sont des exemples, et des vrais supporters (et dont je me régale à lire le blog). Ceux à qui je pense quand je pense à l’OM… Ces vieux supporters du café de Mazargues ou de l’Estaque (quand j’étais à Marseille) qui refont le match en buvant un pastis à 11 heures. Ceux du café de Caderousse, de Bedarrides, de Pujaut, de Villeneuve, ou de tous ces petits villages autour de chez moi. Je pense à mon papy quand il était là, et quand il refaisait le match avec ses copains. Loin de Marseille, mais qui l’ont dans le cœur.
Quand ça va bien, et quand ça va pas bien.

Je ne fais aucune confiance à ces pseudos supporters qui, malheureusement, deviennent de plus en plus nombreux.
Sur les forums de supporter ou les sites sur l’OM, on en voit un paquet. Des crétins qui écrivent avec trois fautes d’orthographes par mots. Et attention, du haut niveau. Et, avec toujours ces trois fautes par mots, ces petits puceaux haineux s’en donnent à cœur joie. « MLD vent le club et kasse toi » par exemple, suivant la meute de ces quelques pseudos supporters qui, pendant 20 ans, ont craché sur Robert Louis Dreyfus (qui a juste sauvé l’OM) et l’an passé sur Didier Deschamps (qui a rapporté pléthore de titre).

Des gens qui font honte à l’OM, et qui l’an passé m’ont fait honte d’être marseillais. Je pense évidemment aux South Winners, qui ont fait un mal énorme à l’OM. A part demander à Dreyfus de se casser, à Deschamps de se casser, ils n’ont rien fait. Si, ils ont dansé torse nu dans les travées du stade en insultant les parisiens et les lyonnais. Mais sinon ? Rien…
Par contre, ils ont donné honte à tous ceux qui, comme moi, aiment Marseille. Par une attitude haineuse. Par cette bêtise de « grève des supporters » un soir de ¼ de finales de Coupe d’Europe. Tous ceux qui aiment l’OM auraient rêvé d’être dans ce stade : eux y étaient et nous ont fait honte… Il y avait les mutins crétins de Knysna ? Il y a aussi des « supporters » dans le lot des indécents qui font du mal au football…
Non, ce n’est pas à Margarita Louis-Dreyfus de partir. Ce n’est pas à Anigo, ou à Deschamps, ou à Baup, de partir. C’est à eux, à ces pseudos supporters qui n’apportent rien, sinon du discrédit et du déshonneur. Que les travées du Stade Vélodrome soient remplies par des gens qui aiment vraiment l’OM : pas obligé de gueuler des saloperies torse nu pour aimer ce club, au contraire… Parce que le titre de « meilleur public de France », avec ces bandes là, ça fait longtemps qu’il est parti dans d’autre club !

Cette saison encore, je supporterai l’OM. Si ça marche bien, si ça marche moins bien. J’encouragerai Elie Baup, même si j’ai quelques réticences personnelles vis-à-vis de lui. J’encouragerai les joueurs. Gignac notamment, qui est un mec qui j’aime bien même s’il a été la tête de turc facile de ces quelques pseudos supporters cités plus haut.
Et j’espère que ceux sont ceux qui aiment vraiment Marseille qui auront la parole. Pas ceux qui nous ont fait mal.

A part ça, j’ai bien aimé le multiplex hier soir. La défaite de St Etienne m’a fait de la peine, mais la victoire de Lille m’a ravi. J’ai adoré voir Ibrahimovic. Et malgré ceux que peuvent penser les amoureux de la médiocrité qui révéraient d’un pays avec que des pauvres et surtout pas de riches. C’est un immense joueur, qui est beau en plus. Par contre, que PSG commence par un faux pas me ravi aussi.
Et le reste, c’est une saison qui commence. Avec peut être une médaille de plus pour le handball français. Si Marseille réussi son entrée à Reims, ça sera une belle journée…

vendredi 10 août 2012

En passant...

Je viens d'entendre cette douce chanson de Goldman ce matin, sur le winamp de mon ordinateur du travail... Elle me fait toujours un effet terrible, cette chanson. Une douce mélancolie qui adoucie la déjà forte chaleur d'un début de journée...
Je serai en vacances tout à l'heure. Oh, pas de grandes vacances. Deux semaines. J'espère que j'aurais le temps de me reposer un peu, de me changer les idées.

jeudi 9 août 2012

Un autre regard sur les Jeux Olympiques...

Ces jeux Olympiques me régalent. Même si les filles en handball m'ont fait de la peine, je redécouvre avec plaisir le frisson d'une course d'athlétisme ou en piscine. Je me régale avec le hand et le judo, je découvre le basket. Je me marre aussi devant des sports improbables, que je ne reverrai plus pendant 4 ans (la lutte ou le BMX par exemple...), mais qui parviennent à m'exciter pendant deux semaines.

Par contre, je commence aussi à découvrir les à-coté de ces jeux. Notamment la lecture d'un billet très riche et instructifs, du blog S.I.Lex, "au croisement du droit et sciences de l'information".

J'ai lu ce matin ce billet : "Comment la propriété intellectuelle a transformé les Jeux Olympiques en cauchemar Cyberpunk". Pas loin d'être juste effrayant...

Il n'empêche que je me régalerai ce soir devant la finale du 200 mètres et demain avec le demis-finale de handball et le prochain doodle de Google
Mais quand même...

jeudi 2 août 2012

Tirer (un peu) le rideau...

Petits morceaux de vie personnelle. Il y a 20 jours, un matin, je me suis levé avec un mal de dos terrible… Je croyais au retour d’une sciatique. En fait, quand une heure plus tard le thermomètre que je m’étais délicatement introduit à un endroit qui ne regarde personne m’a indiqué une température supérieure à 40°C, j’ai vu que c’était un peu plus qu’une sciatique…
Rien de grave. Une laryngite virale, comme il y en a eu beaucoup dans mon coin durant ce mois de Juillet. Et deux jours cloués au lit, avec une température oscillant entre 40° et 41°C.

Depuis ? Depuis, à la fois pleins et pas grand-chose… Je n’ai recouru qu’une paire de fois depuis, et je suis épuisé. Il ne croyait pas si bien dire, mon ami Homer, quand il a mis le lien de mon blog derrière le mot « fatigué ». Ce virus, je l’ai un peu transmis à Falconette, qui n’est pas dans un meilleur état que moi. Bébé va bien par contre, si ce n’est les dents qui poussent. Il est adorable, mon bébé…
Le reste, c’est un été qui se passe difficilement. Comme dans toutes vies, il y a des soucis, ceux du quotidien. Certains que l’on prend bien d’habitude. Aujourd’hui, je les supporte comme autant de poids qui s’accumulent sur un dos douloureux. A coté de ça les évènements qui, chez des proches que j’aime beaucoup, familles, amis, semblent se liguer. Des mauvaises nouvelles. Beaucoup. La dernière hier soir. Qui faisait suite à un mardi qu’il faudra que j’oublie. Et des jours avant qui étaient d’un même niveau. Période difficile.
Et le boulot. Et la vie personnelle. Et mes activités d’à coté, ceux où j’arbore le plastron d’élu local. Trop de choses. Trop… Et un constat clair et personnel : ça ne pourra plus durer longtemps comme ça.

Oui, je me plains dans ce billet que je n’arrivais pas à écrire depuis 20 jours. Je me plains. Bah, je n’oblige personne à rester le lire.

Pourquoi écrire ce billet ? Je ne sais pas. C’est le problème du blog, on écrit souvent ce qu’on ressent, dans savoir pourquoi on l’écrit. Une chaine sur l’inspiration qui nous fait écrire un billet s’est baladée ci et là. C’est une part de ma réponse. Je ne sais pas d’où elle vient… Mais ce n’est pas l’objet de ce billet…
A-t-il un objet d’ailleurs ?

Il y a deux semaines, j’ai cherché un bouton, dans Blogger, que je n’ai jamais trouvé. J’ai trouvé le gros bouton rouge « suppression du blog ». Je n’ai pas trouvé celui qui m’aurait permis de le suspendre. Sinon, j’y aurais cliqué dessus.
Je n’ai pas envie de « supprimer » mon blog. Je l’aime bien, mon blog. 2701 billets, 8 ans d’une petite vie. Rien dont j’ai foncièrement honte. Sans doute des avis et des opinions qui ont changé, évolué, sans aucun doute… En 2004, j’étais moins européen que je ne le suis devenu. En 2004, les fantômes de quelques nymphes qui courraient dans les bois me polluaient mon cœur et mon esprit. En 2004, j’avais 8 ans de moins, tout simplement… J’ai évolué. Progressé peut être pas. Changer évidemment.
Je n’ai pas envie de supprimer mon blog. Parce que peut être que demain, j’aurais à nouveau envie d’écrire dessus. Mais aujourd’hui, j’ai envie de le suspendre. J’aimerais bien disparaitre un peu. J’aimerais bien que Falconhill s’efface, derrière le vrai bonhomme qui est derrière, qui rigole avec ses amis sur Facebook, qui prend une bouffé’ d’oxygène vitale quand il retrouve ses amis proches dans une maison au Nord de Montélimar.

Le blogueur n’est pas uniquement ce militant qui va défendre ou pourfendre, avec sa propre objectivité, deux mois de gouvernement. Ce n’est pas uniquement ce pseudo qui va aller s’amuser à cracher sur un tel ou un tel. C’est aussi et surtout, le blogueur, un être humain qui a des fois des réactions d’être humain. Des joies d’être humain, ou des souffrances d’être humain.
Des fois, il a envie et besoin de faire autre chose. C’est mon cas aujourd’hui…

J’en ai marre de m’emmerder à polémiquer bêtement politiquement. Non, je n’aime pas cette présidence Hollande. Les éléments de langage « c’est la faute aux 10 ans d’avant » me gonfle autant que quand Sarkozy ressortait Mitterrand ou les 35 heures tous les deux discours. Mais aujourd’hui, je n’ai pas envie d’avoir une armée réquisitionnée pendant l’été pour porter la bonne parole gouvernementale qui viendra me donner la leçon et me faire comprendre que je suis un con. Je n’ai pas envie d’avoir une gauchiste mélenchoniste qui va venir m’emmerder.
De même que je ne supporte pas la stratégie de l’UMP Copéosarkozyste, qui a gentiment réussi à donner tous les pouvoirs à des socialistes que je juge hypocrite et en qui je ne fais aucune confiance. Mais je n’ai aucune envie de supporter les leçons à mon égard des tenants de ceux qui se considèrent « la vraie droite ». Qui continuent à promouvoir, dans leurs écrits, une somme de valeurs et une stratégie qui a juste été une catastrophe électoralement parlant. On peut se foutre de la gueule de Chirac et des valeurs défendues par la droite d’avant. On peut se foutre de leurs gueules : ils étaient aux manettes, et ils gagnaient les élections locales et nationales. Aujourd’hui, elle a beau être « populaire » ou « forte », la droite. Elle a tout perdu, félicitations. C’est dommage, et de la part de ceux qui ont permis ce désastre et la mise en place des gens que l’on a aujourd’hui, c’est coupable.

Mais de tout ça je n’ai pas envie de parler. Je n’ai plus envie de parler. Bloguer en Aout, peut être plus tard. Mais aujourd’hui, non. Je n’ai pas le cœur à ça, je n’ai pas l’envie de ça.
On reviendra plus tard. Mais là, pour l’instant, on va tirer un peu le rideau.