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vendredi 9 décembre 2011

Les doux parfums de Jean-Luc Melenchon

François Bayrou est un réactionnaire parfumé.
Je ne sais pas ce que ça veut dire. Probablement rien. Mais je trouve la phrase drôle. Juste drôle. C'est du Jean-Luc Mélenchon. Qui en réactionnisme en connait un bout. En parfum aussi je suppose (je n'en sais rien).
Bah, il doit au moins connaitre le parfum "Coco" (oui je sais c'est con mais ça me faire rire ^_^).

Un réactionnaire parfumé... Faudra que je pense à la sortir à l'apéro celle là pour me moquer d'un collègue. C'est drôle.

D'ailleurs en parlant de parfum, à (re)lire le billet de Guy Birenbaum : "Le Pen, Mélenchon, Montebourg, l'étrange parfum des années 30". Il est toujours à l'avant garde notre ami Guy Birenbaum : il parlait déjà de parfum il y a deux mois (notre maitre à tous Guy ^^).

mardi 28 juin 2011

Faucon ou colombe ? Pas mélenchoniste en tous cas...

La paternité me donne des absences : cela faisait un paquet de temps que je ne suis allé consulter le pourtant indispensable Backtweet.
Un ustensile du blogueur indispensable, qui permet de savoir qui, quand et à quelle occasion un gazier à balancer un de vos liens dans Twitter. Et ce qu'il y a dit.

Et donc ce matin, j'ai vu ce délicieux gazouillis.

Ce tweet plein d'amour et de tolérance m'a donné envie d'écrire un billet. Pourtant, il ne m'est pas adressé : je ne suis pas un bobo PS, mais un affreux gars qui vote généralement à droite, et qui ne pense que pas grand bien du délicieux parti socialiste. Il est donc lancé à l'attention des "bobos blogueurs du PS" (lesquels ?). Qui auraient donc tendance à penser, les bêtas, que je suis une "colombe".

Alors je souris. Devant d'abord l'appeau à trolls bien lourdingue qu'est Mélenchon et le Front de gauche. C'est un peu comme Royal : il suffit d'en parler, pas en bien, pour que se déchaine les supporters, quand ce n'est pas les fanatiques... Bah, ça nous fait rire...
Non, je n'aime pas Mélenchon. Je ne le déteste pas (laissons la haine à d'autre) mais je ne l'aime pas. Je n'aime pas sa manière violente, clivante et haineuse de faire de la politique. Et je l'écris, par qu'ici j'écris ce que je pense. Ce n'est pas la vérité, mais juste la mienne, celle d'un petit blogueur qui est tout sauf une blanche colombe.
Et je souris devant l'interpellation des "bobos blogueur du PS". Je me demande s'ils ont répondu, s'ils ont même vu que la grande force mélenchonnienne de la "vraie gôche", celle qui s'écrit avec un "ô" parce que c'est bô, les interpellait.

Et je me dis que décidément Backtweet est un outil merveilleux, amusant...

Et une conclusion quand même. Je lisais le très bon (et digne) billet de l'ami Disparitus. Cela nous est arrivé de ne pas être d'accord, et frontalement. Pourtant, lui et moi partageons, je pense, une certaine idée de l'échange sur les blogs, et de la politique d'une manière générale.
Je reprends son billet : "Je crains une atmosphère délétère dans les moins qui viennent, et du coup des blogowars qui me saoulent d'avance, mais carrément. Etant nowhere, je sens que je vais m'en prendre plein la tête, ce qui en fait ne m'intéresse pas. En fait l'approche des Élections Présidentielles me donne l'envie d'abandonner ce blog."

Je suis d'accord avec lui sur un point. Une certaine blogosphère, pas la plus tolérante ni la plus ouverte, contribue à une ambiance détestable sur les blogs. Ce n'est pas un drame : ceux qu'ils soutiennent contribuent à une ambiance délétère dans la société, ce qui est plus grave. Et puis bon, personnellement, je ne me plains pas : je fais simplement ce constat, et puis basta...
Oui, il y a des intolérants, des sectaires. Il y a des gens qui pensent que pour défendre une idée ou une conviction, on peut insulter, on peut détruire une propriété privée, séquestrer un cadre, faire du collage sauvage d'affiches moches et toutes rouges marquées Front de gauche partout dans la verte nature. Et parce qu'ils pensent défendre une juste cause, la leur, ils se croient tout permis...
Il y a des gens comme ça...

Maintenant, faut il s'arrêter de bloguer et d'échanger pour autant.? Si ces derniers ruinent le plaisir que l'on peut avoir dans cet exercice, évidemment qu'il faut calmer le jeu avant de tomber malade. De toutes manières, nos blogs ne changeront jamais le monde, même si on passe notre temps à le refaire : ils nous permettre de s'exprimer, de discuter, de s'amuser. Si on ne s'amuse plus, passons à autre chose...
Pour l'instant, je m'amuse encore. Même si le temps me manque. Même si des fois je soupire devant la bêtise de certains commentaires, ici et chez mes copains. Mais bon, c'est comme ça. Je me dis qu'on est toujours le crétin de quelqu'un, et je le suis de bien des gens (la preuve ce billet).

Je passe d'une réflexion sur les animaux ailés à une sur les blogs. Mais finalement ce twitt est évocateur d'une drôle d'ambiance... Et finalement, il me confirme dans mon sentiment qu'il est peut être bien que certains restent dans l'opposition, et le plus longtemps possible...
Quand bien même des fois, ils font que bloguer est peut être un peu moins intéressant et enrichissant par moment...

jeudi 16 juin 2011

Le baromètre de l'impopularité...

Les Grandes Gueules d’RMC Info nous proposent leur nouveau « baromètre de l’impopularité ». Où il s’agit de désigner la personne la plus impopulaire et la plus détestée de France… Magnifique sondage, pleins d’amour et de bons sentiments. Mais plutôt amusant finalement…

Sont donc nominés, parmi les 10, les personnes suivantes :
  • Nicolas Anelka ;
  • Michelle Alliot-Marie ;
  • Jean-luc Delarue ;
  • Dominique Strauss-Kahn
  • Claude Guéant ;
  • Marine Le Pen ;
  • Bernard Henry-Levy ;
  • Jean-Luc Mélenchon ;
  • Eric Woerth ;
  • Eric Zemour.

Plusieurs constats. Pour ma part, j’aurais volontiers sélectionné Ségolène Royal (avec quelques-uns de ses fanatiques et bien drolatiques et insupportables soutiens), ou le donneur de leçon Arnaud de Montebourg. Mais bon, visiblement pour RMC, ils ne représentent plus grand-chose…
De la même manière, je suis surpris que Nicolas Sarkozy, qui est le mal absolu pour bien des personnes, ne soit pas représenté... Et je constate, non sans une certaine tristesse, que l'on entend plus trop le terrifiant Frédéric Lefebvre : la ministritude l'a rendu silencieux... (par contre son frère siamois Benoit Hamon parle souvent, pas que pour du bon, mais il est amusant aussi...)

Je suis, à contrario, surpris de voir Eric Woerth. Après son lynchage et lessivage de l’été dernier, il me semble qu’il ne représente plus grand-chose, sinon à la rigueur un trophée de guerre pour certains… Détesté et impopulaire ? J’ai plutôt l’impression que maintenant, ceux qui lui crachaient à la figure l’an passé dans une posture politichienne qui donne foi en la politique s’en foutent maintenant…

Pour ma part, mon vote ira à Nicolas Anelka. Pour l’ensemble de son œuvre, et pour ce qu’il représente. Cet irrespect permanent, ses crachats répétés sur la France et son peuple, entre autre…
Ensuite, Jean-Luc Mélenchon aura, pour une fois, mon vote.

Sur le reste, je ne me fais aucun soucis pour Le Pen, Guéant et Zemour, qui auront pléthores de voix. Remarquez que sur Guéant, avec ses positions délirantes et qui me sont peu supportables sur la « sécurité routière » (on enlève les panneaux, on interdit les avertisseurs radars, et on brule les pieds de celui qui roule à 52 km/h au lieu de 50 sur la 2x2 voies qui sort de son boulot), je lui aurais bien mis une perle à celui-là…
Mais il aura des voix. Forcément, ministre de l’intérieur, de droite en plus, et de Sarkozy pour terminer, il ne m’étonnerait pas qu’il gagne le pompon…

Enfin, on verra ça lundi normalement. On en reparlera...

lundi 25 avril 2011

Jean-Luc Mélenchon enceinte lui aussi ?

Après Carla Bruni, Anne Sinclair et même Martine Aubry, nous apprenons que Jean-Luc Mélenchon serait peut être aussi enceinte... Ou alors il a mangé trop de croques-monsieur en compagnie secrète de François Hollande, en négociant son ralliement d'entre deux tours en échange d'un dodu ministère ?

Sinon, en parlant d'histoire de grossesse, il faudrait quand même que je me bouge à préparer la chambre de mon nouvel arrivant... J'en connais une de grossesse qui risque de me toucher beaucoup plus directement (moi qui ne suis candidat à rien, sinon à un bon barbecue à midi...).
Mais bon, les histoires de grossesses de chacun ne nous regardant pas, allons passer une bonne journée de Pacques sur la terrasse, avec des saucisses, du rosé, et un jeu de boules pas loin...

Et attendons les prochaines rumeurs... (il paraitrait que François Bayrou...)

(source photo)

vendredi 25 février 2011

L'action politique de Jack Lang est félicitée en Février... (baromètre Ipsos - Le Point)

Je m’amuse toujours à lire les baromètres mensuels de popularité dans le Point. Même avec une semaine de retard, je découvre avec plaisir celui du mois de Février.La surprise pour moi sera de voir qu’à la question « Quel jugement portez vous sur l’action politique des personnalités suivantes », c’est Jack Lang qui arrive en tête des suffrages, avec 53 % d’opinion favorable… Lorsque l’on connaît le pedigree du personnage (taux d’absentéisme indécent à l’assemblée nationale, opportunisme, mensonges, parachutisme, et donneurs de leçons par-dessus le marché), il y aurait plusieurs questions à se poser. J’en vois deux.
Soit le sondage est mal fait (possible), et dans ce cas j’écris encore des billets dans le vide. Soit la classe politique française est d’un tel niveau de médiocrité que le « sympa Jack » peut se permettre de donner l’image qu’il donne, il arrivera quand même en tête des personnalités politiques dont l’action est louée. Non, ce n’est pas source d’optimisme de voir que peu de personnalités dépassent les 50% d’opinions favorables quant à leurs actions

Après avoir soupiré devant cette prime donnée à ce type de personnage politique, j’aime aller voir la queue (sans commentaires grivois, merci).
Benoit Hamon pourrait cette fois encore hurler « je dis stop ! et tout de suite stop », avec la petite voix qui s’éraille d’indignation. Il est dernier. 23 % d’opinion favorable sur son action, qui est quand même de porter la saine et immaculée parole du Parti Socialiste… Comme quoi ils devraient mieux donner la place à Jack Lang (au point où nous en sommes…).

Le pas forcément supportable Jean-Luc Mélenchon est avant dernier (24% d’opinion favorable). Insulter tout le monde n’est pas forcément payant, mais nous verrons ça l’an prochain dans les urnes (ou au gouvernement si la gauche repasse : il y aura bien un ministère pour la copie de Marchais).
Jean-Luc Mélenchon sera ravi de voir qu’il est dépassé par mon idole Arnaud de Montebourg, et par le pire ministre de l’intérieur depuis bien longtemps (oui, pire que Daniel Vaillant pour moi), Brice Hortefeux. Manuel Valls fermant la marche des 5 derniers.

Et nous remarquerons que Marine Le Pen les dépasse tous les 5, avec 29% d’opinions favorables sur « son action politique ». Toujours revenir à cette question, dont la pertinence peut vraiment se discuter. Je ne relèverai pas que Ségolène Royal ne recueille que 2% d’opinion favorable de plus que Marine Le Pen. 2%, c'est énorme vus les faibles écarts...

Ensuite, parmi les stars, DSK recueille 51% d’opinion favorable. Aubry, 45%, Juppé 43%. Sarkozy et Michèle Alliot-Marie, quant à eux, n’en finissent pas de couler. Mais on s’en doutait…

En conclusion sur ce sondage qui m’amuse quand même toujours, nous verrons que Bernard Kouchner, dont l’action n’est pas frappante au premier abord, recueille 45% d’opinion favorable. A chacun d’en tirer une morale…
Qui veut peut être que l’adage Chirac n’est pas si faux que ça. Etre loin et ne rien dire (ne rien faire non plus), ça monter dans les sondages, et dans la sympathie des gens.

Peut être est ce ça, le secret de la réussite en politique...

(Une remarque quand même. Nicolas J., malgré sa déclaration de candidature qui a fait un ramdam (vive la langue française) certain dans les milieux autorisés, n’apparaît pas dans ce sondage… Il est vrai réalisé avant sa déclaration solennelle…)

lundi 14 février 2011

Des petits poings musclés de Mélenchon, contre Le Pen fille...

Je n'ai pas écouté ce matin le débat entre Mélenchon et Le Pen fille. Il parait que cela a été un duel de petites phrases, et que le débat a été animé.

Je retiens les phrases suivantes (que je découvre). De la part de Mélenchon : "Dominique Strauss-Kahn ne sera pas candidat et s'il l'est candidat, je serai en tête au 1er tour". Chiche ? Je retiens aussi ce « Dans ce pays, il n'y a pas de problème avec l'islam » du président du Parti de Gauche. Qui pourrait faire parler...

Je retiens aussi cet échange qui veut dire, je trouve, beaucoup de choses. Mélenchon : « Ça fait 40 ans que vous existez et vous n'avez jamais servi à rien ! » Réponse du tac « Et vous ? ». Oui, c'est vrai... Match nul.

Je retiens enfin et surtout cette photo, prise sur le site d'RMC. Et qui présente le débat.Je ne jouerai pas à commenter des photos comme Bruno Roger-Petit (et pas Bertrand, merci Zette... BRP qui parle du débat aussi). Chacun ses talents. Mais je relève vraiment cette mise en scène permanente du personnage Jean-Luc Mélenchon. Le petit théâtre, ou cirque, ou les deux, de la politique. Avec deux acteurs, ou clown, ou les deux, qui se considèrent vraiment comme tel.

Et cette photo montre aussi la raison pour laquelle je ne peux pas soutenir une personne comme Jean-Luc Mélenchon. J'ai toujours pensé que l'on gagnait une élection en cherchant à convaincre le plus grand nombre que son projet, sa vision, ses valeurs, étaient meilleurs que le projet, la vision, les valeurs, de son adversaire. J'ai toujours pensé que l'on gagnait une élection en rassemblant le plus grand nombre.
Et j'ai toujours pensé, à contrario, que la violence et que chercher à combattre celui qui n'est pas d'accord avec vous par les poings, l'invective, les boules puantes, ou tout ce qui consiste à détruire, n'est pas profitable. Et surtout ne fait pas gagner une élection.

Une photo bien parlante, réussie. La mise en scène, toujours. Et ses petits poings musclés donc... C'est bien les petits poings musclés, attention juste à ne pas se faire trop mal au scaphoïde en frappant celui qui pense qu'on peut penser différemment...


Edit de 11h14 parce que certains sont surpris que je ne parle pas de Marine Le Pen. Alors on va reprendre les questions posées par les copains dans un petit édit.
* L'objet du billet, au début, était de parler de la photo. J'ai trouvé Le Pen banale sur cette photo. Bourdin est gentil d'être là. Par contre c'est Mélenchon, avec son petit poing musclé, qui m'a attiré l'œil. Donc je parle de Mélenchon.
* J'ai lu les petites phrases, et aucune de Le Pen ne m'a fait réagir. Qu'elle pense que l'Islam soit une plaie, on le savait déjà. Que Mélenchon trouve à contrario qu'il n'y a aucun problème peut amener à débattre ;
* Enfin, je considère que Mélenchon copie les Le Pen en invectivant tout ce qui n'est pas d'accord avec lui, et en cherchant constamment l'opposition frontale, violente et insultant. Par conséquent, j'aurais très bien pu changer le nom dans la phrase de l'antépénultième paragraphe. En réponse à une question qui m'a surpris (mais je suppose que c'est le jeu...)

dimanche 21 novembre 2010

Melenchon et Montebourg candidats. D'autres en parlent mieux que moi...

Billet court. Pas envie. Et puis bon, à quoi bon parler quand d'autres font les choses mieux que moi... J'aurais eu envie de dire tout le pas forcément bien que je pense de Jean-Luc Mélenchon et d'Arnaud de Montebourg, candidats à la candidature pour 2012.
Le premier est "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". J'ai bu un primeur pas bon ce weekend : j'aurais du prendre la même chose que le chef du PdG, ça a l'air bon... Le deuxième est dans la modestie poétique, et propose "des rêves et des idées"... Mais où vas tu, petit papillon ? Lire le livre du cumulard qui dénonce le cumul des mandats des autres... oh...

J'aurais pu en écrire des lignes, et finalement non. Hashtable a résumé ce que je pense de ces deux candidatures, dans deux excellents billets, tout en douce ironie...
Et petite phrase sur le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, à propos de Mélenchon : "Jean-Luc Mélenchon, en congrès au Mans, s'est trouvé un nouveau slogan (...) Oui, bon, d'accord, et alors? Le bruit, ça dérange; la fureur, ça fatigue; le tumulte, ça énerve; le fracas, ça indispose. Et le tout ferait des voix? Faut voir..."

Une campagne électorale sert aussi à ça. A présenter ses idées, sa personne. A fracasser les autres aussi, mais c'est le jeu. Et pour l'électeur lambda que nous sommes, à faire un choix. Le mien n'ira probablement pas sur ces deux candidats.

Je pense que les deux seraient des candidats redoutables. En tous cas légitimes. Mais tout sauf rassembleur, ni porteur d'une idée de république apaisée et respectueuse.
En tous cas, la campagne commence. 2012, c'est demain...

jeudi 4 novembre 2010

Le populisme... (Melenchon, Huchon, et les autres...)

J’avais fait la semaine dernière un modeste exercice de réflexion (/mode prétention pédante on) sur la démagogie. La définir, et savoir ce qu’était ou non une pratique du pouvoir démagogique. Petite discussion derrière, joli billet. Youpi vive les blogs.

Aujourd’hui, j’apprends que Jean-Luc Mélenchon est invité à se faire servir la soupe par Michel Drucker ce dimanche. Olivier Besancenot y est allé, alors pourquoi pas le chef du Parti de Gauche… Il n’a pas insulté Drucker, donc il aurait tort de ne pas l’inviter.
Recherchant des réactions sur ce futur grand moment de télévision (devant lequel je serai absent…), je suis tombé sur Jean-Paul Huchon : « Son langage est proche de celui de l'extrême droite, mais c'est plus grave que Le Pen ! Il incarne le populisme d'extrême gauche ». Si Jean-Paul Huchon, un honorable président socialiste, le dit, je n’oserai pas dire le contraire (en plus je le pense aussi)

Une réaction quand même : l’utilisation du mot « Populisme »… Y aurait il du Xavier Bertrand dans les paroles de Huchon ? Puisque « populisme », pareillement à « démagogie », n’est ce pas un mot galvaudé, sur-utilisé ?

Dans sa définition Wikipedia, il est défini le populisme comme suit :
« Le populisme met en accusation les élites ou des petits groupes d'intérêt particulier de la société. Parce qu'ils détiennent un pouvoir, le populisme leur attribue la responsabilité des maux de la société : ces groupes chercheraient la satisfaction de leurs intérêts propres et trahiraient les intérêts de la plus grande partie de la population. Les populistes proposent donc de retirer l'appareil d'État des mains de ces élites égoïstes pour le « mettre au service du peuple ». […]
Les populistes critiquent généralement les milieux d'argent ou une minorité quelconque (ethnique, politique, administrative etc.), censés avoir accaparé le pouvoir ; ils leur opposent une majorité, qu'ils prétendent représenter. S'ils accèdent au pouvoir, il peut leur arriver de supprimer les formes traditionnelles de la démocratie, au profit d'institutions autoritaires, présentées comme servant plus authentiquement « le peuple ». »
J’aime bien le dernier paragraphe. Critique d’une minorité quelconque, et volonté de supprimer les formes traditionnelles de démocratie. C'est, à mon sens, ce que prétend faire Jean-Luc Mélenchon et ses amis. C'est aussi pour ça que je n'ai aucune envie de voir remplacer le pouvoir sarkozyste par un pouvoir mélenchoniste.
Mais dans le sens de la définition, oui, Nicolas Sarkozy aussi représente un certain populisme. Nous voyons la "critique forte de certaine minorité", et une" prétention de représenter une majorité" (la France qui se lève tôt, ou la majorité silencieuse). Et, pour certains, une suppression certaine d’une part de démocratie. Je dirais plus un exercice personnel, autoritaire (autiste ?) , et monarchique du pouvoir.

Mais allons plus loin. François Bayrou aussi a été qualifié de « populiste », lorsqu’il critiquait le pouvoir concentré dans les mains de quelques uns. Le cercle de Nicolas Sarkozy notamment. TF1 aussi. Si nous voulions être grossièrement caricaturaux, son livre « abus de pouvoir » (bon bouquin) ne serait il pas une anthologie populiste ? Et Ségolène Royal ? Sa « démocratie participative » et cette prétention de parler « au nom des gens », n’est pas aussi une autre forme de populisme ?

Mince, j’ai l’impression de légitimer les paroles de Xavier Bertrand, quand il voit du populisme de partout… Notre classe politique ne serait elle finalement pas entièrement « populiste » ? Des partis modérés traditionnels aux extrêmes, tous prétendent parler au nom du peuple (celui qui manifeste, celui silencieux qui ne manifeste pas, celui qui se lève tôt, celui qui souffre…), et souhaitent combattre des « minorités qui chercheraient la satisfaction de leurs intérêts propres et trahiraient les intérêts de la plus grande partie de la population » (les syndicats, les patrons, le medef, la gauche, le parti sarkozyste, les roms, les sans papiers, la classe moyenne, ceux qui ont plus de 4000 € de revenu par mois)
Et dans ce cas, puisqu’on parlait de lui au début, Jean-Luc Mélenchon, l’insulte facile en plus, ne serait il pas finalement « qu’un populiste parmi les autres » ?

Je voulais écrire un billet pour critiquer Jean-Luc Mélenchon. Et finalement, je me rends compte qu’en réfléchissant un peu (je ne devrais pas…), la critique que je voulais lui faire s’applique à l’ensemble de notre classe politique. Non, ce n’est pas une gloire…

Quelque part, j’en reviens à cette critique que je fais globalement de notre classe politique, pouvoir contre opposition. Cette tentation à toujours vouloir opposer les uns aux autres. Cette volonté de mettre en place des politiques catégorielles, favorisant telle ou telle classe, et en sanctionnant d’autre. Une courte vue dans les positions prises et les actions entreprises : que sera la France dans 10 ans en gouvernant à la petite semaine, à la réflexion immédiate ? Et enfin, une volonté de davantage protéger les intérêts de « son clan » que l’intérêt général : je m’en moque que le prochain premier ministre serve les intérêts du pouvoir en place, je veux qu’il serve ceux du pays.
Et cette crainte que la course du populisme ne conduise à des résultats pas très marrants. Je parle souvent du 21 avril ici… Et je pense que le peuple français est suffisamment mature pour entre un autre discours, davantage responsable. Moins manichéen.

Enfin, je suis parti d’une émission de Michel Drucker pour en venir à un soupir global sur la classe politique… Finalement je n’avais pas besoin de faire un si long chemin pour en venir à ce soupir là…

lundi 11 octobre 2010

Temps gris... (soupir de début de semaine)

Il y a des jours comme ça, où on a envie de rien. Rien. On vient au boulot, on boit un café, et on cherche la lumière. Les courbatures dans le dos et les épaules ne proviennent pas de l’absence de sport du weekend, mais plutôt d’un début de grippe qui prend son temps pour s’installer dans le corps. On est épuisé alors même que la journée n’a pas encore débuté.
Bref, tout va bien, c’est l’automne.

On écoute la radio le matin, en arrivant. Et rien ne nous sort de sa torpeur. J’entends qu’deux tiers des français serait favorable à un mouvement de grève reconductible (enfin, pour le Figaro, c'est juste un tiers...). C’est pas mal. Ca fera plaisir à tous ceux qui rêvent d’une lutte farouche et féroce, la rue contre les parlements, le peuple contre cette affreuse droite sarkozyste au pouvoir.
En ce qui me concerne, je ne sais pas quoi penser. Demain, je ne me manifesterai pas plus que hier. Mais je regarderai. Ce qui me parait toujours dommage, c’est que chaque camp recherche « la défaite de l’autre ». De la rue et de la gauche pour les uns, du gouvernement et de Sarkozy pour les autres. La victoire pour le peuple français, personne ne semble s’en préoccuper par contre. C’est dommage…

On continue à écouter la radio. Et on entend la voix pleine de tolérance et d’humanité de Jean-Luc Mélenchon, qui était invité au Grand Jury hier sur RTL. « Salaud » n’est pas une insulte d’après Sartres. Il faudra que je pense à la ressortir cette là…
Et une question, qui méritera un billet plus tard. Ais je vraiment envie de remplacer Sarkozy, Hortefeux, Lefebvre, par Melenchon, Montebourg, Peillon ? Je ne suis pas sur. Et ne suis pas sur que le probable candidat Front de gauche à la présidentielle soit un Président plus « convenable » pour notre pays que celui du jour…

Et puis c’est au moment où j’entends que « Michelle Alliot-Marie est prête pour Matignon » que je coupe, dépité et affligé, la radio. Pour mettre un podcast du Moscato de vendredi soir depuis mon iPhone, ou un peu de musique. Les Cranberries sont en train de chanter au moment où je me gare sur le parking de mon bureau, cela ne nous rajeunit pas…

Je sors de la voiture, il pleut. Le soleil n’est pas venu ce matin. Il doit être resté au lit, avec ma forme, mes espoirs aussi. Un jour de pluie, un jour d’automne comme il y en a tellement.
Un jour où la Terre continue de tourner pourtant…

jeudi 23 septembre 2010

Etre d'accord avec Jean-Luc Mélenchon...

Cela fait drôle d'être d'accord avec le sénateur député européen Jean-Luc Mélenchon. Il ne m'était pas antipathique comme aujourd'hui il y a quelques années, mais depuis j'avoue gouter assez peu sa violence transpirante et son sectarisme. Il me ferait passer le terrifiant Frédéric Lefebvre pour un démocrate modéré, et ça me fait peur.

Pourtant, ce matin, dans la délicieuse épicerie de l'ami Guy Birenbaum, je suis tombé sur cette phrase de Jean-Luc Mélenchon...
"Moi je suis totalement opposé à la politique du président de la République, mais pour autant je ne suis pas d’accord pour ‘tout ce qui est contre Sarkozy est bon’. Et quand cette Mme Redding prend à partie la France comme elle le fait, et je le redis à ceux qui m’écoutent, y compris à ceux de mon camp qui ne comprennent pas toujours ce que je dis du premier coup. Je dis qu’ils ont tort de donner raison à un personnage pareil (...) La France est pas occupée et le président Sarkozy, si détestable qu’il soit, n’est pas un nazi. Ça a pas de sens. On n’a pas besoin de ce genre d’idioties pour mener notre lutte"
Ce n'est pas un affreux libéral forcément proche des thèses d'extrême-droite qui le dit, c'est le bon Jean-Luc Mélenchon, sur Europe 1.
Rien à rajouter.