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samedi 4 avril 2009

Balade tranquille dans le Forez

Quand apparaitra ce billet, je serai en week-end dans le Forez. Saint Hilaire Cusson la Valmitte ça s’appelle. Et là bas, y a pas de WiFi… Je n’aurais donc pas de risque de me faire prendre par les fourches caudines d’HADOPI (bouh). Et je n’aurais que mon téléphone portable pour lire mes mails, allez voir si mes copains boivent des canons sur Facebook, et suivre le championnat de France de football.
Avec ce week-end, un dramatique Saint Etienne – Marseille. Qui va, de toutes manières, me fendre le cœur et me rendre triste dimanche soir quoiqu’il arrive… Mais passons…

Quelques photos du Forez. Saint Hilaire Cusson la Valmitte. Son église, ses prés, ses vaches.


Et quelques souvenirs d’étudiants aussi. Un ami de promotion originaire de ce village. Je ne savais pas, à l’époque, qu’était née aussi celle qui deviendra quelques années plus tard Falconette. Non, à l’époque, on buvait des canons. C’était pas du grand vin ou des grandes bières, je ne suis devenu épicurien gourmet qu’un peu plus tard. Non, à cette époque là, les 20 ans, c’était du vin chaud à 2 francs le verre. C’était des cocktails estudiantins.
Connaissez vous le Pisang Ambon ? Miam l’alcool de banane avec de l’orange. C’était les vodka citrons dans des grands saladiers avec de la glace pillées. C’était, parce que le copain partait au Brésil, des alcools de là bas jusqu’à point d’heures. Au final, on cassait le portail automatique des parents parce qu’on était déchiré comme des draps de pauvres. Ca fait des souvenirs. C’était enfin les leçons apprises en pays basque les soirs de féria. Bayonne nous aura appris le Calimucho. 2/3 coca, 1/3 vin rouge (du pas bon). Ca à l’air déguelasse ? Si seulement ce n’était qu’une impression… Mais quand on est jeune, et que Roselyne Bachelot n’a pas décidé de s’occuper de notre bien malgré nous, on boit n’importe quoi…
Et franchement, quelques cuites quand on est jeune, ça vaut pas le coup de mobiliser un parlement pour ça.


Le Forez avant, c’était donc ça pour moi. Réminiscence d’une entrée dans l’âge adulte qui aura été, au final, heureuse. Je souhaite à tout le monde d’avoir 20 ans au moment où la France organise et gagne sa Coupe du Monde de foot. Quand je vois ce qu’est devenue l’Equipe de France et le Football, grâce à des fossoyeurs comme Domenech, Escalettes, et toute cette bande d’incompétents illégitimes, je suis vraiment malheureux. Parce que pétard, c’était génial Juin 1998’. J’avais 20 ans à Lyon. C’était génial…
Et donc je venais prendre des parpaings alcoolisés et vineux dans le village d’enfance de ma future Falconette… Dans ce village dans lequel je viens me reposer maintenant, au milieu des vaches et champs de rien…


C’est vraiment un billet assez simple que je publie aujourd’hui. Pas forcément la peine de refaire le monde ce soir. Pas forcément la peine. On a suffisamment parlé d’HADOPI comme ça cette semaine. D’ailleurs, le Google Analytic que j’ai installé s’est affolé. Visiblement, ma phrase « Christine Albanel est en train de faire un sans faute en matière d'arrogance et de mépris vis à vis de l'ensemble des internautes français » a fait la une d’un fil spécial du Monde.fr sur HADOPI. C’est sympa, et valorisant. Il manquerait plus que je sois publié dans Vendredi tiens ;-)
Mais quand même il subsiste ce gout amer dans la gorge, qu’HADOPI soit passé. Que l’opposition n’ait pas été présente : 16 députés pour faire passer ce texte qui met la France au niveau de la Chine. Encore merci au courageux député UMP Lionel Tardy.
Et surtout un tombereau d’insultes et d’amalgames insupportables vis-à-vis des internautes. Je repose cette question : qu’aurait on dit si Albanel ou un autre ministre s’était exprimé de la sorte vis-à-vis des fonctionnaires, des ouvriers, des jeunes des banlieues ? Qu’aurait on dit ?

Finalement, aujourd’hui, je serais allé faire du vélo. J’aurais sans doute pris des photos : attendez-vous à une prochaine balade qui parte dans tous les sens. Le printemps arrive sans doute dans le Forez, ça doit être surement sympa.
Et aujourd’hui, vous voyez, je n’ai pas une mélancolie trop désagréable. A 20 ans, je n’étais pas encore passé par la frontière genevoise, et mon Tchernobyl n’avait pas encore eu lieu. C’est d’ailleurs à Saint Hilaire que j’ai fini de penser mes plaies de 2002. Amusant, comme en 4 ans les choses changent. Le 12 Juillet 1998’, la France était en fête. Le 12 Juillet 2002, la France venait de voir passer une coupe du monde coréenne affligeante. Et moi de me rendre compte que les anges n’étaient pas toujours angéliques, et que derrière se cachait des ombres… Ce que le futur m’aura confirmé.

Mais aujourd’hui, quelque part, je m’en fous. Je sais ce que j’ai perdu, mais j’ai gagné tellement à coté. Des personnes formidables. Et quelques leçons. Dont la principale est que les actes valent tellement plus que des mots. J’en avais fait un billet ici. Les actes valent tellement plus que les mots que certains manient avec un talent remarquable. Des sentiments merveilleux pleins les lignes, et des actes qui montrent le contraire…
Quelques parts, dans ma vie professionnelle, politique, affective, j’essais (modestement) de mettre ça en application. Même si j’aurais eu mal, très mal, j’aurais appris. Beaucoup. Là, dans le flot de cette balade, je positive. Il n’y a pas si longtemps, la nouvelle mort d’un blog que je croyais revenu m’avait plongé dans une réelle et douloureuse tristesse. L’équilibre est instable, profitons des bons moments où la tête est hors de l’eau.
Et puis ça arrive de se tromper sur les gens après tout. C’est pas un drame quelque part, même si on s’en veut… C’est pas un drame.

Ce soir, normalement, Falconette prépare des bujitos. J’adore ça. Avec ça, je ne sais pas quoi ouvrir. J’ai prévu, de toutes manières, de monter du vin là haut, dans la cave. On ne devrait pas mourir de soif… Le Côte du Rhône, c’est parfait et ça va avec tout. Mais je ne sais pas… J’hésite aujourd’hui entre la puissance d’un Lirac de la Cave Coopérative de Roquemaure. C’est bien de boire un peu de chez soit chez elle. J’ai monté aussi un Corbière que je trouve en tous points remarquable, et qui s’appelle délicieusement « Cuvée Florence » , du château les Ollieux-Romanis. C’est avec ce vin que nous avons baptisé notre maison… Allez savoir pourquoi ^__^

Voilà, c’était vraiment un billet probablement inutile. Il ne fera pas la une de Wikio.fr comme mes derniers. J’ai eu une belle semaine de blog. E je confesse ne pas détester les billets que j’ai écrit… Mais celui là, non, agréable à écrire. C’est bien de se souvenir. Et j’aime bien les balades.
Pas de musique pour l’accompagner. Dominique ne m’en voudra sans doute pas. Et un simple appel à souhaiter aux quelques gens qui ne me détestent pas et qui me font l’honneur de passer me faire un coucou un bon week-end. (sentiments transmis aussi si y en a du coté des forges de Bourgogne qui me détestent et qui viennent quand même ici)


lundi 9 mars 2009

Arrière Pays Basque (Seirei no Moribito - Nahji no Utah)

Mon premier film... Réalisé avec Picassa... Un simple essai.

Qui mérite quelques explications aussi. Cet été, nous avons passé quelques jours dans l'arrière pays Basque. Et j'ai trouvé le coin merveilleux... Et lors d'une ballade en voiture, entre Saint Jean Pied de Port et Irouleguy, cette chanson est arrivé dans mon autoradio. Avec les lecteurs qui lisent les unités USB, on récupère toute sa discothèque dans sa voiture, parce que c'est rare qu'NRJ ou MFM passent des chansons japonaises...
Et avec les nuages noirs qui se posaient sur les contreforts des Pyrénées, le paysage nous a vraiment fait frissonner. J'ai voulu essayer de retrouver ces sensations par ce petit montage, tout bête, tout simple...
Une promenade entre Bayonne, Espelette, Saint Jean Pied de Port, Irouleguy, et le divin village d'Ainhoa.

La chanson est tirée du dessin animé Seirei no Moribito. C'est un des meilleurs (sinon le meilleur) animé que j'ai vu en 2008. Le genre de dessin animé qui donne ses lettres de noblesse à l'animation japonaise. Magnifiques images et musique, une belle histoire, et quelque chose qui remue les trippes. Adulte, et émouvant. Une merveille, vraiment.
La chanson, Nahji no Uta, est une contine chantée par des enfants. Onirique et envoutante je trouve. Chanson traditionnelle ? Dans l'animé, peut être. Dans la vraie vie...

Finalement, poster (en différé) des images des Pyrénées alors qu'on se repose quelques jours dans les Alpes, c'est sympathique... Retour bientôt. En attendant, bonne ballade...

jeudi 12 février 2009

Saint Valentin à Roquemaure, ce weekend

Ce weekend, la Saint Valentin tombe un samedi. Ca tombe bien, comme tous les ans, ce weekend, mon village de Roquemaure fête la Saint Valentin.
C'est en hiver, donc souvent il fait soleil, mais froid. Les arbres sont nus. Et la Tour Carrée est magnifique... Quelques photos du weekend de la Saint Valentin de 2008, pour illustrer un billet, une balade dans mon village.
Vous avez vu la place de la Pousterle, la principale, celle qui est noire de voiture en semaine (sauf le mardi jour du marché) le samedi. Vide. Pourtant, une animation gentille, sympathique, dans les villes.
La photo qui arrive dessous est la même le dimanche. Jour du défilé en costume, où chevaux et costumes d'époque rivalisent dans un flot de nostalgie qui parfume particulièrement l'air des bords du Rhône...
Parce que nostalgie et mélancolie est vraiment un sentiment qui me domine, ces weekend de SaintValentin. J'imagine le Roquemaure de ma grand-mère quand elle était petite. Elle vivait dans les rues intérieures de Roquemaure. C'était avant la guerre.
C'est un peu un rêve que l'on a tous eu je crois. Revenir dans le passé. Voir le lieu dans lequel on vit, on évolue, au début du siècle dernier. Quand tout n'était pas encore goudronné. Quand le Rhône débordait plus souvent qu'à son tour. Quand le classement Wikio ne rithmait pas les début de mois.

Revenir dans le temps. Quelque part ce weekend de fête le permet. Et la nostalgie qui embaume les lieux est agréable, belle. Avec le froid de février, ça la colore de quelque chose de particulier. Un peu comme le bon chocolat chaud de quand on était petit, qui nous était servi à quatre heures avec quelques Pépitos...

La fête de la Saint Valentin, c'est donc principalement un saut dans le passée. Je me souviens des premières Saint Valentin, où tous les commerces de Roquemaure changeaient leurs devantures. Le coiffeur redevenait barbier, par exemple. Et le bois remplaçait les stores en aluminium.
Et le weekend, des carrousels, et jongleurs, des machines à musique, et pleins de forains, viennent animer les rues du village. Avec le dimanche, donc, la parade. Qui draine du monde.
J'ai une relation assez spéciale avec la Saint Valentin. Qui est une fête géniale quand on est amoureux, quand la vie sentimentale est ce beau fleuve tranquille au pied duquel le soleil se couche dans des clartés magiques... Mais quand il fait gris, que le fleuve est sec, et que le froid et le brouillard remplace la divine clarté, le weekend de la fête de la Saint Valentin est le moment où il faut être loin, très loin. Du moins c'était mon sentiment il y a quelques années, et pendant un moment...
Donc j'ai passé des weekends de la Saint Valentin... A Lyon, ou alors à Lyon. Et encore à Lyon. Si, une fois, à Marseille. Ou alors, et là c'est le pire, préparez les couteaux; les cordes, et les bouteilles de cyanure, dans sa chambre quand je vivais chez papa maman. Un bonheur. Les parents vont à la fête de la Saint Valentin. Et moi ? Ben j'essaie de me connecter avec le modem, pour... Pour rien, rien à faire. Et le dimanche, à la télé, si c'était pas Drucker, c'était Jacques Martin. Où ais je mis ma corde déjà ?

Bref, lapalissade facile et convenue. La Saint Valentin est une fête merveilleuse, mais il faut avoir le coeur qui va avec. Si celui ci est radieux comme le ciel bleu d'aujourd'hui, tout va à merveille. S'il a la froidure de la saison, avec des nuages gris qui viennent rajouter à la désespérance du paysage, c'est différent...


Je crois que c'est à l'intérieur des murs de Roquemaure que le paysage est le plus touchant et mélancolique. La place de la Mairie, souvent désordonnées par la somme des voitures anarchiquement posée sur le bitume, se révèle grande et belle. Légère. Des forains, comme à l'époque où le marché du mardi se passait à l'intérieur. Avec les odeurs du poisson que ma maman me préparait le mardi à midi, avec de la purée dans laquelle j'aimais à rajouter du citron.

Les arcades du Crédit Agricole sont le lieu d'accueil des marchands de bonbons anciens, ou de ménestrels divers. Balade dans le temps, toujours. Comment était cette place du temps de ma grand mère ? Toujours ces questions, mais on en a parlé plus haut...
Je profite de la boite à musique plus haut pour parler justement musique. La chanson qui accompagne ce billet est une chanson de Serge Lama que j'aime beaucoup : les jardins ouvriers. Là encore, je trouve un souffle de mélancolie dans cette chanson qui me touche beaucoup. Un coté peut être vieille France, qui peut énerver certains. Mais quand le texte est écrit avec cette justesse, je trouve que la magie s'opère facilement. Et divinement.

Pas facile, par contre, à mettre sur bloggueur. Deezer évolue. Parait il, c'est merveilleux et le monde s'en trouve changé. Deezer est ravi, fier. Excellent. Sauf que, une nouvelle fois sur le web, ça recule, ça recule. Les chansons japonaises que je trouvais sur Deezer n'existent plus, parce que non éditées en France. Et l'outil pour blogguer automatique a disparu du nouveau player qui fait leur fierté.
Apparament, les majors ont gueulé. Une fois de plus. Comme l'histoire Wizzgo, c'est une partie de ce qui fait le net qui est touché. Rubin appelle à lutter contre la loi Hadopi, je crois en effet qu'il faudra être d'une rare vigilance. Nous ne sommes pas encore en Chine, mais bon les virages sont toujours délicats à prendre quand les pneux crissent.

Non, pas de critique de Nicolas Sarkozy sur ce coup là. Parce que les taxes sur la copie privée qui touchent les médias vierges ont été crée sous Jospin. Je crois que la gauche et la droite, vis à vis de ces questions médias, internet, informatique, ne sont pas très friands de liberté tous les deux. Avec un degré différent de l'un à l'autre, c'est vrai. Mais cette volonté de criminaliser l'internaute, qui est automatiquement un "pirate", elle est présente dans les deux camps.
Maintenant, c'est Nicolas Sarkozy qui est aux commandes, et c'est son gouvernement qui propose la loi Hadopi, et qui fait un peu régner sur le net un sentiment qu'on est tous présumé coupable. Je constate le silence assourdissant de l'opposition sur la question. Assourdissant.

Et donc on revient à Deezer. Si on veut illustrer son blog par une musique, récuperez sur vos anciens messages le code du player blog. Il marche toujours. Et il faut récupérer l'adresse web de là où est le fichier musical du Deezer, et la magie du web s'opère. Avec un début de cauchemar pour ceux qui ne supportent pas Serge Lama. La prochaine fois je mettrais autre chose, promis.
Vite venir au pied de l'Eglise de Roquemaure, pour se calmer un peu. Parce qu'énervant ces discussions sur les lois qui veulent réglementer tout, tout, tout. Y compris Internet qui n'est pas non plus cette zone diabolique que les Olivennes ou Pascal Nègre se plaisent à décrire... Enfin, certains ont des intêrets personnels. Les lobbies, soupir...

L'église de Roquemaure donc. Appelé Collégiale Saint Jean Baptiste de Roquemaure. Un édifice qui possède en son sein les reliques de Saint Valentin. L'histoire dit qu'elles ont été achetées par Maximilien Richard pour conjurer un mauvais sort qui a ravagé les vignes de Roquemaure. Le phylloxera. Beurk.
A l'intérieur, un orgue remarquable. Et le buste du pape Clément V, époque où Avignon était la capitale de la chrétienneté. Clément V est venu mourir à Roquemaure, désolé pour sa famille...

Donc au pied de l'Eglise, là encore, il se passe des choses. Ca jongle, ça chante, ça prend de photos.
L'année dernière, je n'avais pas encore les clefs de la Mairie. Cette année, j'essaierai d'aller prendre des photos depuis le bureau du Maire ou des adjoints : on a des vues magnifiques tout en hauteur...
La balade se termine bientôt. En Février, quand l'après midi se termine, il fait froid... Très froid. Mais ça ne dérange apparemment pas les chevaux, qui ont un énorme travail en ce moment.

Mais bon, une balade sur mon blog nous donne l'occasion d'aller ci et là dans l'actualité et dans les méandres de ma pauvre cervelle. Argentine - France, hier soir au Stade de France... Les argentins ont gagné, soit. Domenech est ce qu'il est. Je ne l'aime pas. Je trouve assez scandaleuse l'appel de Dabo en sélection (Chalmé, Bonnart, Cheyrou, attendrons...), mais soit encore.
Par contre, article de l'Equipe : "un Stade Vélodrome sélectif". Je trouve les sifflets du Vélodrome envers les joueurs de Lyon cons, trés cons. On ne va pas demander à un ane de participer au prix d'Amérique remarquez...
Mais je trouve scandaleux l'amalgame qui est fait "public marseillais = gros cons sectaires". Ils ont sifflé des joueurs lyonnais, c'est con, c'est nul, d'accord. Mais quand Cissé, ou tout autre joueurs marseillais, entre sur la pelouse du Stade de France, les sifflets qu'on entend, ce n'est pas quelque chose d'aussi con et d'aussi "sélectif" ? Je ne reviens pas sur les sifflets de France Tunisie, match qui ne s'est pas joué en Provence méditerranéenne. Non, je trouve ce débat, cette discussion scandaleuse. Du moins de la manière dont les termes du débat sont posés. C'est simplement malhonnête.

Après, les sifflets pour Raymond Domenech ? Escalette et l'ensemble de la Fédération Française mériteraient d'être sifflés et hués eux aussi. Ceux sont eux qui laissent une personne arrogante et impopulaire à la tête de ce qui devrait être soutenu par tout un peuple. Et qui au final est sifflé, raillé. Je ne parle pas du ridicule spot "Yes we can" de la FFF, qui est un moment de foutage de gueule exceptionnel.
Raymond Domenech sera sur le plateau du Grand Journal ce soir. Quand il vient sur Canal +, on enlève du plateau ceux que le sélectionneur ne veut pas voir (Deschamps, Lizarazu...). Et comme il ne veut pas discuter avec ceux qui le critiquent pas, il ne passe ni par RMC, ni par Stade 2. C'est un choix détestable. Mais plus détestable est Canal + qui accède à ce caprice.

Hier soir, la France du foot qui a regardé le match a regardé Diego Maradona et une superbe équipe d'Argentine. Par contre, majoritairement, la France du foot n'aime pas l'Equipe de France. De ce désaveux et ce désamour, des conclusions auraient du être tirées de la part des responsables de ce fiasco. Mais non, Escalette s'est représenté en automne 2008, et a été réélu sans problème. Et Domenech s'accroche à sa place.
La fierté, et se regarder dans une glace sans honte. Les scrupules ne sont pas l'apanage de tout le monde...
Mais les chevaux s'en foutent de tout ça. Ils seront à nouveau de sortie ce weekend. Moi aussi. Pas en tant qu'élu, mais en tant que roquemaurois qui aime son village et ses traditions.

J'espère juste qu'il fera beau. Et si vous, amis de ouèbes et autres, vous passez par là, faite signe au Faucon. Il y a toujours un verre de vin à partager.

mercredi 24 décembre 2008

Balade en Avignon pour féter Noël...

C'est Noël ce soir. En Provence, cette fête est un peu plus qu'une fête religieuse, ou familiale. Y a ce quelque chose en plus, les 13 desserts ou je ne sais quoi, qui rend ce moment spécial. Depuis toujours.
Avignon est, quelque part, un peu le symbole de Noël. Avec son marché provençal, qui veut évidemment copier les marchés de Noël alsaciens ou belges. Mais avec ses odeurs de Provence que l'on ne trouve pas plus à Strasbourg qu'à Bruxelles, et qui donnent ce coté particulier à cette période de l'année.

Aujourd'hui, je copie Brigetoun, et je parle un peu d'Avignon. Balade en capitale du Vaucluse, c'était un lundi 22 décembre...
Le Palais des Papes, évidemment. Aussi brillant en plein décembre qu'au beau milieu de l'été. Aussi imposant. Rien à voir à Saint Pierre, que l'on a visité quelques semaines plus tôt. La différence de ces deux royaumes de la papauté présente autant de différence que l'Olympique de Marseille à Lyon et celui contre Nancy dimanche soir. Grosses différences.

Et un petit regret quand même. Cela aurait été magnifique un marché de Noël sur l'esplanade du Palais des Papes. Ombragé certes, et en Décembre ça glace. Mais quand même, quel bel endroit...
Au bout de la Rue de la République se trouve la place de l'horloge. Celle avec le théâtre, la Mairie. Et donc en cette période le marché de Noël, qui trouve son entrée par ce porche. La lumière naturelle est celle d'un mois de décembre, lumière froide mais forte. Les arbres sont tous nus. Et on se promène tranquillement, simplement guidé par l'odeur d'une brioche qui cuit, ou de marrons qui gisent au dessus d'une poêle avenante...
C'est presque Noël, on est en vacance...

En plus, cette année, les cadeaux et courses de Noël ont été faite bien à l'avance. Donc pas de stress, aucun. Nous recevons parents et beaux parents en terre roquemauroise, et nos frigos sont pleins.
Par contre, vous me faites penser à ce que je descende à la cave préparer le vin de demain... Merci du rappel.

C'est finalement simple un marché de Noël en Avignon. Une place, jolie de préférence. Des petites maisons en bois, avec dedans des marchands de saucisson (beaucoup), de santons (un wagon), d'herbes de Provence et autres choses qui sentent bons le Midi (en majorité). Et bien sur, le marchand qui n'existe sans doute pas en pays alsacien : le marchand de chocolat à l'huile d'olives ! Le vendeur marque en gros "spécialité marseillaise". Je demande à Mumuse qui connait mieux Marseille que moi, mais quand j'habitais à Marseille, ça m'avait pas sauté aux yeux, le chocolat à l'huile d'olives :)))

Enfin, c'est un joli marché. On ne sent pas trop le froid mistral qui souffle en ce jour d'hiver. Et on est bien...

Petit passage devant la Mairie. Marie-José Roig, bonjour. Non, pas envie de faire parti du Grand Avignon encore, parce que je pense que les villages de la Côtes du Rhône, entre Avignon et Tricastin, ont vocation à faire des choses sympas sans être affilié à une grande bourgade dont son intêret, légitime, et de privilégier une centre ville fort, et le reste on verra demain...
Enfin, petit coup de serpe politique : je préfère encore, de loin, l'avignonaise Marie-José Roig, à la je ne sais pas quoi sinon parachutée et à la sincérité exemplaire Elisabeth Guigou (qui représente une grande partie de ce que je déteste dans les pratiques politiques...)

On parlait politique. Je préfère encore ce joli petit manège. Ou carrousel serait le terme plus juste. Joli, avec musique de Noël et enfants dessus... Par contre, on sent plus le vent ici...

A ce moment du billet, de la balade, je me demande si je dois parler, ou pas, de politique, d'actualité. Réagir sur le suicide de cet homme d'affaire français, ruiné par l'affaire Madoff. Sur cette tentative de suicide de la brillante et remarquable Claudie Haigneré, qui m'inspire tristesse et respect pour cette grande dame.
Il serait facile, un peu trop, de soupirer devant ces fêtes de fin d'année qui ne marquent pas pour autant la trêve dans les drames et désespoirs humains, et personnels. Sur l'affaire Julien Dray, je me suis vu reprocher par le sympathique Aurélien mon "sentimentalisme inattendu" quand au destin de cet homme politique, dont je ne partage ni le positionnement, ni beaucoup de ces idées (et encore moins sa manière particulière de donner des leçons de morale à tout un chacun, surtout s'il est de droite...).

Je crois qu'il y a quelque chose de bête en moi. Qui fait que je ne supporte pas l'acharnement. Qu'il soit judiciaire, médiatique, tel qu'il soit. Que la personne s'appelle Hervé Gaymard (j'ai été terrifié par cet acharnement sur cet homme il y a quelques années), Bernard Tapie, ou aujourd'hui Julien Dray. Est ce que je souffre du fait que je sais que j'aurais été personnellement incapable de résister à ce genre d'attaque si j'avais du être personnellement la cible ? Je me souviens avoir été cible de quelques petites piqures de moustiques durant la campagne municipale. Je me souviens aussi, à ma grande surprise, et un peu peine je l'avoue, avoir eu du mal à dormir... Avec cette tristesse de voir que ma cuirasse était finalement bien peu épaisse...

Et quelque part, toujours en filigrane de tout ça, c'est con mais c'est vrai, le syndrome Bérégovoy. J'avais 15 ans à cette époque. J'étais sur le canapé de Montfaucon, de chez mes parents. Allongés, comme toujours, à regarder le 20 heures. Il faisait jour, on était en Mai. Et je ne me souviens plus qui était le présentateur de ce JT, Ladizlas de Oyos peut être ? Un autre ? Je ne sais pas... Mais j'ai entendu cette nouvelle. Et je crois que cela m'a marqué particulièrement.
Je ne sais pas, mais le geste "suicide" ne me laisse vraiment pas indifférent. Il me glace. Et je me dis, sentimentalisme inattendu c'est vrai, que tout être humain peut être amené à ce genre d'extrême. Je ne sais pas comment cela s'appelle, mais je ne crois pas qu'une vie doit être faite pour acculer les gens, même ses pires ennemis.
Au final, on se retrouvera tous sous terre un jour. Alors d'ici là, se faire le moins de mal possible n'est pas scandaleux, et ce n'est pas faire preuve de faiblesse... Me semble t'il...
On quitte les pensées un peu sombre d'avant Noël. Parler de suicide, je suis un crétin des fois... Et revenons sur la Rue de la République.
Bon, les photos ne sont pas dans l'ordre de la promenade, les avignonais me pardonneront. Mais ils me permettent d'exprimer un peu ma pensée dans un ordre qui vaut ce que vaut ma pensée...

Un lundi, deux jours avant Noël. Un peu avant midi. Et une Rue de la République vide. Totalement vide. Pourtant, les magasins sont ouverts. Crise ? Apparemment, non, la consommation pour Noël est bonne, d'après ce que disent les ultras spécialistes... Et si le fait que la veille, dimanche 21 décembre, était ouvert dans les magasins, avait provoqué en parti le calme lundi ?
D'une certaine manière, il serait possible d'envisager que l'ouverture automatique des magasins le dimanche n'augmenterait pas fatalement la consommation. Le portefeuille des français est autant remplis si la semaine d'ouverture de magasin dure un jour de plus... Et il serait envisageable de penser que, dans ce cas, plutôt que d'avoir les magasins bondés le samedi auprès, la répartition des achats se ferait sur deux jours...

Je ne partage pas ce qu'avait dit un jour le copain Criticus, quand il avait dit que le réseau LHC était pro travail le dimanche. Parce que personnellement je n'en suis pas, un "pro". Je suis pro que chacun fasse ce qu'il veut. Et que personne ne vienne dire ce qui est bon pour l'autre. Quand un syndicat, à qui on a rien demandé, vient demander que le tribunal interdise les commerçants de Plan de Campagne d'ouvrir les magasins le dimanche, je me convainc que le sectarisme et le dogmatisme amènent à faire de grosses bêtises. Les syndicats ont mieux à faire que de s'occuper du bonheur de gens qui n'ont rien demandé...

Mais je suis, je crois, un français assez majoritaire sur les deux questions qui ont été posées. "Etes vous favorable à l'ouverture des magasins le dimanche ?". Comme plus de 70% des français, oui, je le suis favorable. Pourquoi pas ? Je ne suis pas de ceux qui pensent que le consumérisme est le pire maux de la société française...
Par contre, à la question "avez vous envie de travailler le dimanche", je réponds personnellement non. Comme beaucoup de français. J'ai de la chance d'être dans un métier où le travail le dimanche n'est pas de mise. Sinon chez soi, parce qu'on est jeune cadre dynamique et qu'on prend des dossiers à la maison. C'était le cas plus avant, plus maintenant.

Qu'on laisse faire ce qu'on veut aux gens, sans banderoles ni slogans à deux francs. Par contre, qu'on fasse gaffe que le choix ne soit pas qu'entre travail le dimanche et licenciement immédiat, comme cela semble être le cas. Je me méfie des pseudos libertés qui n'en sont pas.

On calme un peu la tension. Discussion politique, alors que c'est Noël. Un joli petit sapin devant une jolie petite église. Marchons paisiblement. Sans prendre en compte les dernières révélations sur l'affaire Julien Dray... Chut, c'est Noël demain.

Restons en Avignon, une rue toute simple. Rue marchande, mais dans laquelle j'ai tellement de souvenirs. La rue à coté, il y a une librairie qui s'appelle bêtement "la BD", et dans laquelle j'ai commencé à dépenser tellement, en mangas et animés japonais. Durant la fin des années 90', et particulièrement vers les Noël 2000 et 2001, retour vers cette passion de l'animation japonaise. Avec en plus un sentiment de solitude et une appréhension vers un futur proche, futur d'ingénieur solitaire, que je compassais tel un Julien Dray dans une frénésie d'achats de mangas et de DVD d'animés. J'en ai de pleins cartons dans la cave de mes parents. Et pas question que je les vende, ils sont une partie de mon histoire.

La chanson qui accompagne la balade du jour est évidemment tiré de l'animé Saint Seiya. Parce que pour moi, cela représente évidemment Noël. J'avais découvert l'ensemble des chansons et musiques de Saint Seiya en dernière année d'école d'ingénieur. Et je me souviens être monté pour le jour de l'an 2000, à Lyon, avec le "Hit Collection", 5 CD dans un seul boitier... La discographie de Saint Seiya, impressionante, sur le site Burning Blood de mon ami Arion. La chanson d'aujourd'hui, Best Friend, est tirée du 3eme CD de cet album.
Fin de cette balade. Non sans parler d'un plaisir personnel, très personnel... J'ai fait voté, en qualité de vice président de la communauté de communes, une création de poste lors du dernier conseil communautaire. Aujourd'hui, j'ai officiellement annoncé à une personne qui fait des remplacements dans nos services techniques de déchetterie que nous lui proposerons un emploi un CDI à partir du 1er Janvier 2009. Un homme d'un certain nombre d'année, vivant dans une précarité que quelque part nous cautionnons. Et à qui j'ai, nous avons, fait le plus beau des cadeaux.
Il y a pleins de moments pénibles dans une vie professionnelle ou d'élu. Mais il y a des moments où on peut être fier de soi, et en tous cas heureux. Je lui ai fait un beau cadeau de Noël. Mais comme on pense souvent à soi, je m'en suis fait un aussi... En enlevant quelqu'un de cette précarité que les mairies et autres institutions administratives s'évertuent à faire perdurer...

Un simple moment pour dire que je suis un peu fier de moi. Vous m'excuserez...

Bonne fête de Noël à tous les copains de ouèbe, anciens et nouveaux (futurs aussi ?). Et à bientôt (on fera des Best Of la semaine prochaine, hein... ?)

lundi 15 décembre 2008

Promenade à Londres... avec des morceaux de Carla et de salariés licenciés pour cause de blog

Il y a un an, j'étais à Londres. Aujourd'hui, il fait froid dehors, très froid. La journée a été dure, très dure. Début de grippe ? Je ne sais pas, mais j'ai froid derrière les yeux, et j'ai mal de partout. Je ne ferai pas de WiiFit ce soir. Mais je ne peux pas de toutes manières... Un bureau du conseil communautaire dont que je "vice préside"...
Et j'ai mal de partout... Donc la balade de ce lundi soir va se faire en marchant difficilement. Les courbatures rendent les jambes lourdes, dures...

Prenons l'avion pour Londres... Et mettons dans notre Archos le Kiss Me Goodbye d'Angela Aki qui m'avait accompagné l'an passé...
Dessous la nappe de nuage se trouve le Royaume Britanique... Le soleil se lève sur l'Angleterre... Mais l'Angleterre ne le verra finalement pas trop aujourd'hui... Nous sommes le 14 décembre 2007, un an exactement.

C'était un cadeau d'anniversaire, ce weekend à Londres. Il se jouait, se week-end avant Noel, un Arsenal - Chelsea qui excitait autant le Royaume que le Manchester United - Liverpool qui se déroulait un peu plus au Nord. J'aime le football anglais, et j'aime l'Angleterre. Que le Général me pardonne...

Notre hotel était dans le quartier de Kessington, à deux pas de la station de Métro Earl Court, et de Stamford Bridge, dans le quartier de Chelsea. De la gare, nous marchions avec valise à roulette et sac à dos. Humant cet air londonnien tellement particulier. Avec les voitures, ces couillones, qui roulaient dans le mauvais sens. Et ces devantures d'épiceries qui semblaient ne proposer que des tas de cholestérols dans une pochette des Beatles.

On passe devant le lycée Charles de Gaulle, et en face cette batisse dont j'ai oublié le nom. Muséum de quelque chose je crois... British peut être. Enfin, joli bâtiment. On marche en direction de l'hôtel, j'ai froid.
En même temps au boulot, on dépouille pour un marché de maitrise d'oeuvre à beaucoup de millions d'euros... Je loupe une journée. Je sais que les timings sont serrés, les objectifs pas évident : il faut contractualiser en Mars qui vient... Finalement, malgré nos efforts, une réorganisation qui passe par là et une consultation qui vient de repartir il y a un peu, un an plus tard... Finalement, j'avais raison d'aller à Londres...

Et puis bon, les retards dans les plannings... On apprend aujourd'hui que la mise en place des nouvelles plaques d'immatriculations est reportée jusqu'au 15 Avril 2008... Mais c'est aussi vrai que ce genre de révolution à deux francs, on peut s'en passer facilement... Il y a des priorités qui étonnent des fois.
Après l'hôtel, rapide lecture dans le métro sur le guide de Londres dûment acheté en France... Je ne connais pas Londres. Mais d'une manière générale, je ne connais rien des villes dans lesquelles je passe mes vacances. Et je ne me documente pas avant. Seulement dans l'avion qui m'amène à destination, comme ça je suis frais comme un saumon. Et de là, on voit...

Ce sera la City au départ. Vendredi midi. On verra des "vrais gens" en cravate qui travaillent. On verra le London Buisiness. Ce à quoi j'ai échappé à la sortie de l'école d'ingénieur, si j'avais par exemple commencé à la Défense à Paris... être un winner en cravate pour qui le demi du midi est le summum de la détente, et la boîte de cadre le soir, avec cocktail onéreux et musique de dingo à 22 heures le soir, représente ce qui fait de plus top. Et puis si tout va bien, peut être trouverais je un coup pour la nuit, qui sait... ?
Finalement, je ne suis qu'un modeste ingénieur dans le Gard. Petit village en bord du Rhône, entouré de vignes et de tous mes souvenirs. Un petit mandat local aussi, une petite femme gentille qui fait bien les crêpes, petite maison avec cave et jardin. Il ne me manque plus que le chien et les mistons, et la caricature peut être mise sous gouache...
Caricature contre caricature : je ne suis pas un salary-man de la Défense ou de la City, et je ne le regrette pas...

Enfin, quand mes bras se pose sur les rambardes de mes ponts sur le Rhône, je ne vois pas cette vue typiquement londonienne. Gris, avec le Tower Bridge en fond. Quelque part, quand je passe sur la Seine, la Loire (ou la Tamise), un constat toujours bête... Que j'aime le Rhône, que j'aime ce fleuve.

La City, coeur d'affaire de Londres. Où la modernité, parfois tapageuse à la limite de l'indécence ou du mauvais goût, cohabite avec la tradition, le vieux Londres. Cela aura été la première partie du séjour, la City. Je crois que, à cause du froid ou du dépaysement radical, cela aura été l'endroit que j'ai préféré de Londres. Plus que les traditionnels Buckingham ou Westminster.
Peut être, là encore, parce que je peux plus facilement m'identifier à ces jeunes hommes d'affaire en cravate et dents de loup qu'aux bons sujets de la couronne ou aux Lords...

Ce genre de billet me donne l'occasion d'aussi me balader dans les tortueux méandres de mon esprit... De la City, passer à Michelin et aux blogs. Comme ce salarié de Michelin licencié pour avoir critiqué son entreprise sur le net.
Il y a sujet à discussion. Je fais confiance à Eric Mainville pour en écrire un pertinent billet sur le sujet assez vite. Mais là encore, comment ne pas se sentir concerné par ce genre d'aventure, qui pourrait nous arriver à tous quelque part. Car sur le net, on laisse tellement de traces...
Quand j'évoque le management par la peur, ou un entretien annuel qui se passe mal, ne suis je pas dans ce cas de figure ?
Pour autant, et quand bien même la décision de licenciement de Michelin est ridicule, scandaleuse, et finalement porteuse d'une image pire que celle d'un salarié qui se plaint sur un média, peut être peut on avoir une position mesuré sur ce qu'est l'outil Internet. Michelin demande à son salarié d'être loyal, et je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux dans ça.
Quand j'ai une personne dont je suis supérieur hiérarchique, je lui demande un devoir de loyauté. Le même que je m'applique vis à vis de mes supérieurs et collègues de travail. Parce que sans ça, impossible d'avancer si le risque de se faire mordre par la vipère qu'on accueille en son sein est trop fort. Loyauté ne signifie pas servitude ou sujétion. Cela ne signifie pas censure. Mais ça signifie aussi un peu respect. Et dire les choses dans le cadre, dans les règles.

Maintenant, le cas Michelin est le cas extrême. Ridiculement extrême. Un commentaire dans un forum, et le licenciement qui arrive de suite... C'est sur qu'en ce moment, le gouvernement qui impose au président de France Télévision de mettre en place hic et nunc une réforme pas encore votée (et en laquelle lui même ne croit pas) démontre que le temps n'est plus à la discussion, au respect de chacun. Mais aux décisions tranchées, sans concertation, un peu dictatoriale par moment. Et finalement l'excessive réaction de Michelin n'est qu'une feuille morte qui se mouve dans un air du temps pas des plus agréables...
Et qui ne donne que plus de raison à ce management par la peur du 8 Janvier 2008...

On revient à Londres. Dans le Centre. La nuit tombe, il est 15 heures...
On est à deux pas de Soho, de Covent Garden, de Piccadily.

Je n'étais venu qu'une fois à Londres avant. En Mai 1992. Voyage scolaire. Je ne me souviens que d'une chaleur étouffante. Je me souviens aussi de mes copains d'enfance, j'en revois encore pas mal finalement. J'étais jeune con (gros et pas beau en plus), et Londres me paraissait immense. Je n'ai pas retrouvé l'an passé la vision que j'avais à 14 ans.

Finalement, j'aurais connu Londres avant Paris.
La National Galery de nuit. On vient de manger un Fish & Chip. Un pub au centre de Londres qu'on a eu tous le mal du monde à trouver : il y a peu de pubs traditionnels à Londres finalement ! Et quand on en trouve un, triste de ne se voir proposer en bière que de l'Heineken, 1664 ou encore Amstel... J'ai pris une Guiness, bon mais d'un classique triste.
Un constat quand même... Si les bières sont finalement les mêmes qu'on trouve dans le petit bar local franchouillard, les prix à Londres demeurent plus élevés qu'à Avignon...

Et un constat déjà. Deux jours et demi à Londres, c'est peu. C'est très peu. Cinq jours à Rome par contre, quand on est assez incultivé, c'est beaucoup.
La samedi matin, il faisait des températures au dessous de 0°C. A Saint James Park, outre des canards, nous voyons courir en petite tenue des joggueurs un peu fou. En ce moment, je cours avec quatre épaisseurs, plus bonnet, gants, pantalon et grosses chaussettes...

Big Ben nous salue bien bas, une grande roue qui domine la ville. Bref, samedi midi à Londres, avant d'aller se perdre dans les rues d'un Soho bourré de monde. Une grande ville avant Noël...

D'ailleurs, à ce moment là du billet, si mon mal de crane ne me donnait pas envie de mettre fin à l'exercice (je le sens mal le bureau de ce soir... j'espère au moins que mon toubib sera là), je parlerai avec le talent d'éléphant qui tape sur un clavier, du "temps qui passe". Parce que c'était y a un an, et j'ai l'impression que c'était hier. D'ailleurs, j'ai l'impression que 2008 n'est pas passé. Alors que j'ai été élu à Roquemaure, la France a été ridicule à l'Euro, mais Domenech et Escalettes en ont été récompensés, y a eu la crise, un été à Bayonne, mais... Mais impression que 2008 n'a jamais eu lieu.
Je m'inquiète un peu quand même : si à 31 ans tout me parait aller vite, qu'en sera t'il à 50 ans... Dois je commencer à me soucier de mes obsèques et des études de mes petits enfants que je n'ai pas encore ?
Au lieu de dire des conneries, finissons la balade. Qui sera un peu parti dans tous les sens. Pas ma plus réussie, cette balade à Londres. Dans les résolutions pour 2009, il y aura de ne pas bloggueur en début de fièvre. Et d'essayer de faire un peu moins de billet inutile : pauvre bande passante qui n'a rien demandé...

Nous avons eu plus haut les Champs Elysées londoniens qui nous amènent de Westminster à Trafalgar Square. Pensée émue à Serge Lam... euh Napoléon. Je me souviens d'une manifestation particulière, celle des papas Noel. Une vidéo à youtubiser au plus vite, c'était amusant... Nous sommes samedi après midi.
Là encore, la nuit tombera à 15 heures, parce que c'est comme ça là bas. Nous traverserons la foule consommatrice à Piccadilly et Soho. Nous verrons Notting Hill, c'est joli comme tout Notting Hill, ces petites brocantes. Et le soir, après une balade dans un cyber-café pour mon appel de Londres, retour dans un pub. Plus près de l'hôtel cette fois.

Le dimanche, ça sera balade vers Tower Bridge et les tours de Londres. Pour finir dans la grande roue...

Au même moment, à Paris, Nicolas et Carla s'affichent... Guy Birenbaum nous demande ce que nous faisions le 15 décembre 2007 ? Ben je me demandais justement ce que devenait mon bon Président, puisque trois jours sans en entendre parler, ça fait peur. J'aurais été servi une fois rentré en France...
Quand je dis que la politique à l'ancienne, celle de Jacques et Bernadette, de François Mitterand, mais aussi de Juppé, Pasqua, Fabius, Jospin, me manque, cela n'est pas un vain mot. Quand je vois que les finalistes de la dernière présidentielle côtoient ceux de la Star Académy sur Public et Closer, cela me désole. Et pas la peine d'aller chez mon copain Rimbus pour avoir de sérieuses réserves sur Rachida Dati. Marylise Lebranchu était de gauche, et ne se mettait pas en bikini dans Gala, mais je la pense plus convaincante garde des sceaux que la (ex ?) reine des peoples...

La promenade s'achèvera le soir. Marseille ira tenir Bordeaux en échec à Chaban-Delmas. Franck Sauzée n'aura pas commenté le match, il était dans l'avion le siège derrière moi (j'adore Franck Sauzée...).

C'était y a un an. C'était bien finalement...



mercredi 19 novembre 2008

Tibre & Travestere... Soupirs en différé

Je serai bien loin du Tibre romain quand apparaitra ce billet sur Blogger... Quelque part à Cherbourg, à préparer un départ pour Manosque...
Je ne sais pas si le ciel sera aussi bleu et chaud qu'un automne à Rome... Les rares expériences que j'ai de Cherbourg, c'était quand j'allais installer des appareils de mesure dans la centrale nucléaire de Flamanville... Et à chaque fois, je ne voyais rien d'autre que le froid brouillard, presque une caricature, qui cachait la vue du ciel et de l'horizon...

Je serai donc à Cherbourg quand apparaitra ce billet. Je ne sais pas si j'aurais accès à une borne WiFI quelque part dans la ville... Je ne sais pas si l'hotel sera équipé. Je ne sais rien...

Mais comme je n'ai pas envie de laisser le blog sans rien, un billet en différé... Pour quelques images... Quelques images et une chanson que j'aime bien quand je suis loin de chez moi.
Je n'ai jamais eu le bonheur de voir la comédie musicale "Napoléon", par Serge Lama. Je confesse, j'adore Serge Lama. Napoléon, je connais beaucoup moins, mais c'est de l'histoire. Histoire de France, donc ça m'intéresse, évidemment.
Mais j'adore les chansons de cette comédie musicale. Et j'imagine que Lama en Napoléon doit être plus percutant qu'un Christian Clavier par exemple, quand bien même ce dernier fut un efficace Napoléon sur France 2...

Cette chanson, "Lettre à Joséphine", est pour moi une des plus belles chansons d'amour du répertoire de Serge Lama. Pour tout ce qui se rapporte à cette dernière... Après, on peut discuter, disserter, polémiquer, sur Napoléon. Ca se fera sans moi, je ne connais pas suffisamment cette période, et puis ce n'est pas le but du billet.
Ni de cette chanson, que j'écoute ce soir à 1038 km de chez moi, et de la chouette et agréable cuisine de Falconette (compagnie aussi ^^).
Les photos qui illustrent cette promenade du jour proviennent une nouvelle fois de Rome, début Novembre. On a quitté le Vatican, et on longe le Tibre. Par moment, cette rivière m'aura évoqué le Rhône qui traverse Lyon et baigne mon village.
Ensuite, le Travestere, que l'on avait commencé à parcourir la semaine dernière... Les images que j'affiche aujourd'hui représentent un Travestere moins populaire. Et un Rome plus brillant, plus majestueux, fait d'églises et de bâtiments nationaux. Ce qui rend Rome plus proche d'un musée géant que d'une cité de vie.

Après, c'est vrai qu'à part ces quelques images de fleuve et d'églises, je confesse ne pas avoir grand chose à dire... Le Marseille - Lorient de samedi me reste autant à travers la gorge que la longue et triste période stéphanoise. Et, à priori, je peux écrire sur ces tristes sentiments d'être loin de chez moi...
Dans deux jours, le Côte du Rhône Primeur sera dévoilé (la veille des 4 ans de mon blog...), et je ne pourrais fêter de sympathique moment. Ca parait évident que je m'en remettrai sans grande difficulté. Et même si ce déplacement m'ennuie, même si cette formation me fatigue un peu, je suis aussi bien là, loin du bureau, que dans les mélasses professionnelles actuelles, dans lesquelles je me débats sans grande réussite...

Après, Cherbourg, c'est pas Rome, c'est sur... Mais bon, il faut travailler, un peu, aussi, des fois...
Je ne sais pas si la situation au Parti Socialiste sera plus claire quand paraitra ce billet... Mais bon, rien ne sert d'en parler. Pas un billet politique. Sinon que j'ai trouvé Aubry et Hamon assez percutants à la tribune, ce dimanche matin... Hamon surtout, qui a réussi, quelque part, à presque émouvoir l'homme de droite que je suis. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas trouvé chez lui cette agressivité gratuite et un peu détestable que je lui trouve habituellement... Non, bien...

Enfin, ce n'est pas un billet politique celui là. Du moins pas dans cette catégorie. Je profiterai, je pense, de la période d'absence pour travailler sur le tag que m'a transmis la gentille Dominique... Ben oui, si je ne veux pas mourir de milles morts comme promettent les textes, si je brise la chaine (mon Dieu...).

Mais pour l'instant, je suis loin. Je ne sais pas si le ciel de Cherbourg sera pareil à celui de Rome...

Ce message apparaitra donc mardi. Pendant que je visiterai le musée de la mer... D'ici là, peut être aurais je compris pourquoi Napoléon a sa statue en terre Cherbourgeoise ;-)



PS : il doit y avoir grève SNCF ce mercredi... Euh... Je rentre comment dans le Sud moi ? ^___^ (petit cheminot où es tu ? petit cheminot, pense à moi...)

lundi 10 novembre 2008

Promenade dans le Travestere, Saint Etienne, Goncourt, et bien sur Parti Socialiste...

Les petites balades du lundi... Le retour de Rome oblige que les divagations du début de semaine se passent dans cette ville sacrée... Et un petit quartier à deux pas du Vatican, et autant populaire que la place Saint Pierre est grandiose : le Travestere.


C'est sur la musique d'un animé à la fois "doux et violent", pour reprendre un qualificatif assez juste, que j'illustrerai cette promenade. Pourquoi Gunslinger Girl plutôt qu'un peu de Laura Pausini ? Peut être parce que je garde un excellent souvenir de cet animé qui se passait justement en Italie. Animé magnifique, quoique franchement dérangeant...

Et la musique est envoutante. Avec un générique de début du groupe britannique "The Delgados", qui surprend. On écoutera "The light before we land" un autre jour, promis...

Le Travestere de Rome... Un des rares quartier populaire du Rome intramuros. Peu d'église, peu d'histoire, peu de clinquant. Mais des quartiers, des petites rues propres et modestes, colorées d'orange et de vert. Ici et là, des trattorias et des pizzérias. Un chouette quartier... Avec des gens, des vrais.

Le reproche que je pourrais faire à la Ville Eternelle est aussi une qualité que je lui ai trouvé... Une ville "musée", mais dans un sens non péjoratif. Une ville d'histoire, énormément d'histoire. Celle de notre civilisation latine, chrétienne, occidentale. Des ruines, des églises, du grandiose. Et par moment, du romantique, en un seul mot.
Par contre, peu de "vrais gens". Beaucoup de touristes, même en semaine. Beaucoup d'institutionnels. Beaucoup de restaurant aussi, il faut bien nourrir tout ce beau monde. Mais coté shopping, culture, vie de tous les jours, non, ce n'est pas ça. Rome n'est pas Londres, ni Paris. Rome est Rome.

Mais ses défauts sont aussi des qualités. Passer cinq jours dans l'art et l'histoire, c'est agréable...
Dans la promenade du début de semaine, j'aime bien prendre à revers une des règles de base d'un bon blog. Un billet, un sujet. Pas trop long... Quand je fais ici mes balades, je parle de tout, de rien...

Mais quelque part, ne doit on pas se faire plaisir aussi en blogguant ? Quitte à transgresser certaines règles de l'art du blog... Et puis comme je ne suis pas un blog 'classé' dans les trucs Wikio et divers, et que je n'ai pas plus envie que ça de faire les efforts nécessaires pour en être... Autant continuer à faire comme je le sens. Et parler de tout et de rien...

Déjà parler du Parti Socialiste, encore... Et de la politicaillerie qui reprend de plus belle... Quitte à être caricatural au possible. Et quitte à faire le jeu des extrêmes et de ceux qui crachent avec plaisir sur les "partis politiques", coupables de tous les maux.
Je suis allé faire un tour sur le blog d'Henri Emmanuelli... Il est clair avec lui même, il prône ouvertement une alliance de tous contre Royal. Et tant pis si ça la victimisera un peu plus, la présidente de Poitou Charente.

C'est évidemment passionnant ce qui se passe au Parti Socialiste en ce moment. Même si je ne comprends toujours pas, comme mon copain Toréador, qu'on puisse parler de "victoire" de Royal. Une défaite de Delanoé oui, clairement. Une victoire de Royal, non. Clairement non. Faire 29% sur un taux de participation de l'ordre de 50 % des militants, ce n'est pas une victoire. Et cela montre aussi que plus de deux tiers des électeurs socialistes ont voté pour d'autres que Royal.

Je continue à penser que Ségolène Royal est, avec Nicolas Sarkozy, l'autre face de la peopolitique détestable... Et en allant plus loin, je pense Royal plus dangereuse que Sarkozy. Sur bien des points. Parce que la "fraternité" ne cache pas bien longtemps l'intolérance dans ses actes, et certains de ses propos.
Parlons tolérance et respectabilité politique : il paraitrait qu'elle veut réintégrer l'immense Freche au sein du PS...

Aussi, j'espère vraiment que les socialistes éliront à leur tête une personne qui redonnera une certaine noblesse à la politique...
Pour avoir une opposition crédible et respectable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Une petite pizzéria du Travestere... C'est pas le restaurant Drouant à Paris, dans lequel le Goncourt a été attribué à 13 heures à l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi.
Je parle du Goncourt bien que je trouve ces récompenses égocentriques d'un ridicule sans nom. Cela ne m'intéresse pas plus qu'en septembre je me contrefoutais de savoir la réponse à cette question qui stressait le Paris chichi panpan : qui était le coécrivain avec Houllebecque du livre événement de la rentrée ? On su que c'était l'inénarrable BHL ? Ben je préfère encore Miserere de Grangé, même si c'est moins intellectuellement de haute volée...

Non, juste amusée de voir qu'une fois de plus, le Goncourt échappe à une écrivain français. D'où une question : n'avons nous plus de bons écrivains français ?
Un sujet totalement différent : le football. Et l'AS Saint Etienne... Triste équipe que celle de Falconette, qui est en train de se déliter totalement.

J'avais déjà dit tout le mal que je pensais de Laurent Roussey. Normalement, il ne devrait pas échapper à la série de mauvais résultat de son club. Et surtout au niveau indigent de jeu proposé par son équipe. La première mi temps contre Rosenborg était une catastrophe. Aucun duel gagné, aucune relance, des joueurs statiques, qui avaient peurs. De quoi ? De cette dégringolade qui fait qu'aujourd'hui, si le championnat s'arrêtait, Saint Étienne serait en deuxième division ?

Et est ce la faute de Roussey ? Bon, c'est un opportuniste qui est arrivé à la tête de l'équipe première en poignardant l'entraineur en chef de l'époque, mais ce n'est pas le seul responsable... Est ce que le peuple vert mérite ce duo clownesque Caiazzo - Romeyer à la tête du club ? Sincérement... ?
Et pendant que j'écris, nous apprenons officiellement que Roussey est démis de ses fonctions d'entraineur. Staff compris (même la "pipe" Sonor...). Bon... Ben ça, c'est fait...

Pas la peine de faire mille et une analyses... Y a soucis, y a gros soucis. Et ça m'attriste personnellement. Parce que même si je chambre bien mon amie, j'aime Saint Etienne. J'aime ce club, j'aime surtout ses supporters et tout ce peuple, qui ressemble tellement au mien de peuple... Le peuple vert, ou le peuple marseillais, ceux sont les mêmes, sauf que les accents sont différents. Et il pleut un peu plus au dessus du Gier que sur l'Huveaune...
La balade touche à sa fin. Demain, on commémorera le 11 Novembre. Profitons en, un rapport préconise de réduire le nombre de commémoration... C'est fou ce qu'il existe des rapports sur tout, et surtout sur rien... Caricatural, là aussi.

J'aurais bien parlé aussi de Carla Bruni. Pour répondre un peu à mes copines Modem Hypos et Plume de Ciboulette, qui en ont parlé sur leurs blogs.
Cela ne les concerne pas, mes copines ModeM, mais je suis surpris de voir les attaques d'une certaine gauche, un peu caviar sur les bords, beaucoup bobo, sur Carla Bruni. Et une question que je me pose, lisant ci et là des tacles assez surprenants sur Bruni, sur Kouchner, sur d'autres... Si Bruni était restée l'égérie de la gauche intello parisienne, serait elle aujourd'hui autant attaquée par la droite libérale qu'elle ne l'est aujourd'hui par la gauche ?
Bah, on écrira un autre jour sur Mme la Présidente... (même si Bernadette Chirac me manque un peu... la politique sérieuse bien qu'austère ne me dérange pas plus que ça...)

Enfin, ne pas avoir travaillé aujourd'hui, c'était plutôt plaisant... Pas pressé de reprendre mercredi le chemin du travail.
Une dernière photos du Travestere. Et on reprendra une promenade dans Rome une prochaine fois...