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mercredi 18 juillet 2012

Montebourg versus la Loi Chatel (et les consommateurs) ?


Comme toujours, Numérama pond un article très intéressant et incisif, à propos des tergiversations du gouvernement sur la loi Chatel. Excellente loi qui assurait notamment gratuité des consommateurs au temps d’attente des hotlines des opérateurs, et certaines protections au consommateur. Tout n’était pas parfait, loin s’en faut, mais c’était déjà un excellent début.
Mais apparemment, le gouvernement, via les ministres de Montebourg et Pellerin, souhaiterait remettre à plat une loi qui a fait du bien au consommateur.

Aujourd’hui, Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin avait convoqué invité les dirigeants des 4 opérateurs mobiles. Cette réunion faisant suite à l’annonce de divers plans sociaux dans le milieu.
Tous sont venus, sauf Xavier Niel. Comme le rappelle Numérama : 
« Free est accusé par le ministre Montebourg d'être responsable de la destruction d'emplois dans le secteur des télécoms par sa chasse aux prix forts, alors que l'opposant Montebourg s'était félicité de l'effet de l'arrivée de Free sur le pouvoir d'achat des Français. ».
Arnaud Montebourg, la sincérité à l’état pur…

D’après Numérama :
« Le gouvernement voudrait remettre à plat la loi Chatel qui, depuis le 1/06/2008, impose notamment la gratuité des temps d'attente des hotlines des opérateurs. « L’intention du gouvernement est de remettre à plat, de détricoter la loi Chatel et d’alléger les contraintes des opérateurs à l’égard des consommateurs » indique une source proche du dossier à La Tribune. Dans ce cadre, le gouvernement pourrait aussi rayer l'article qui permet aux consommateurs de se libérer avant terme de leur engagement de 24 mois, en ne payant que 25 % du montant restant dû après la première année.
En contrepartie, les opérateurs s'engageraient à re-localiser en France leurs centres d'appel, pour (re)créer environ 12.000 emplois en France. »

Le consommateur que je suis commence à l’avoir mauvaise… Très mauvaise. Et j’espère qu’il ne s’agit que de rumeur, parce que ça me paraitrait assez grave. Un « redressement productif » au détriment total du consommateur, est ce bien moral ? (nouveau sujet pour la commission Yoyo)

Le reste de l’article de Numérama se passe de commentaires… Oui, c’est caustique. Mais c’est pas eux qui ont commencé…
« Mais il faut aller plus loin ! Tout cela manque terriblement de courage politique.

Pour le redressement productif en France, il faut obliger les opérateurs mobiles à livrer des services de piètre qualité, buggés jusqu'à la moelle, pour contraindre les consommateurs à appeler plus souvent leur hotline, désormais payante. Ainsi non seulement les emplois seront recréés en France, mais en plus de nouveaux emplois seront créés pour répondre à un nouvel afflux d'appels. Et tant pis pour les emplois qui seront détruits dans d'autres secteurs sacrifiés par les économies que devront faire par ailleurs les mêmes consommateurs, au pouvoir d'achat limité. Qu'importent les arbitrages, tant qu'ils sont faits au bénéfice des opérateurs mobiles et de leurs employés de plateformes d'appels au travail aussi stressant que sous-payé.

Nous proposons aussi que les forfaits illimités à bas coût soient interdits et que les opérateurs mobiles aient l'obligation de dégager davantage de marge opérationnelle pour payer leurs salariés et leurs actionnaires. Songez qu'au premier trimestre 2012, SFR seul n'a dégagé que 561 millions d'euros de résultat ajusté, ce qui ne lui permettrait d'embaucher qu'entre 100 000 et 150 000 salariés au SMIC si tout était réinvesti dans l'embauche. Dans ces conditions, il est logique de faire payer la perte d'emplois aux consommateurs.

Il faut aussi interdire les forfaits à moins de 10 Euros. Comment peut-on accepter qu'en France, un opérateur vende un forfait de 2 heures à 2 euros par mois, alors que les titulaires du RSA ont un forfait social de 10 euros par mois généreusement négocié par le gouvernement ? C'est faire de la pauvreté avec la pauvreté que de faire payer aux pauvres moins que ce que les pauvres peuvent se permettre.

Et si l'on cherchait bien, nous trouverions ainsi plein d'autres idées, pour relancer la France !

Allons, monsieur Montebourg, Madame Pellerin : du courage ! Allez au bout de vos convictions et de vos idées. »
Le citoyen que je suis n'était pas forcément optimiste de l’arrivé de ce nouveau gouvernement. Le salarié non plus. Quant au consommateur...

jeudi 24 mai 2012

Changements de postes


A chaque alternance, les postes changent. Les gens changent. Et les positions de chacun changent. Ceux qui combattaient le pouvoir en place, usant parfois d’arguments censés et touchant justes, parfois de mauvaises foi et mensonges, se retrouvent à présent aux commandes. Et ceux qui avaient le pouvoir prennent leur place.
Ainsi, pareillement à leurs successeurs qui les avaient précédés dans leurs nouvelles fonctions, ils reprennent les promesses du nouvel élu. Sarkozy en avait 15 d’engagements, Hollande 60. Et chacun, avec son objectivité toute relative, tente de prouver ce qui l’arrange.

Lors du mandat précédent, nous avions Lefebvre d’abord, Copé ensuite, qui était des représentants merveilleux d’une pravda gouvernementale rarement atteinte. Ils se fatiguaient davantage à démonter l’opposition, forcément nullissime, qu’à défendre l’action gouvernementale. De l’autre, j’ai le souvenir d’une mauvaise foi assez caricaturale d’un Benoit Hamon par exemple, que je considérais comme être le parfait frère siamois de Frédéric Lefebvre. Tous deux applaudis dans leurs camps, et détestés par l’autre.
Dans la série des gros sabots et petitesse d’action, Nadine Morano restait une des meilleures. J’ai, pour ma part, souvent raillé les prises de positions à la limite de la bienséance d’une Ségolène Royal par exemple, ou d’une Martine Aubry à qui l’insulte ne faisait pas peur.

Dans le gouvernement passé, Claude Guéant représentait le mal pour l’opposition. J’ai dit tout le mal que je pensais de certaines attaques indignes et nauséabondes d’une certaine gauche. Par exemple une première page de Libération. A un degré moindre, Brice Hortefeux, Eric Bessoin ou Gérard Longuet ont pu être des cibles préférés de la gauche.
Aujourd’hui, dans le nouveau gouvernement, j’ai l’impression que Christine Taubira sera celle qui remplacera Claude Guéant dans le « cœur » de l’opposition. Elle a tout pour réussir à représenter tout ce que déteste une grande partie l’électorat qui n’a pas voté François Hollande. Qui est aussi nombreux que ceux qui n’ont pas voté Sarkozy en 2007, et pas moins respectable.

J’imagine également que les donneurs de leçons Montebourg et Peillon remplaceront efficacement Besson et Hortefeux. Je prédis beaucoup plus d’indifférence pour Cécile Duflot par contre, que je vois rentrer dans le rang bien gentiment.

A droite, Copé et Morano sont ceux qui cristalliseront les flèches de la majorité à mon avis. C’était Royal et Hamon il n’y a pas si longtemps. Hier certains hurlaient toutes les cinq minutes à la démission de tel ou tel ministre, tel ou tel secrétaire d'état, ou carrément le président. En attendant un "No Hollande Day" qui sera au moins aussi ridicule, les demandes de démission (pour l'instant sur des actes insignifiants mais qui politiquement signifient quelque chose) commence d'une nouvelle opposition, qui part sur des bases aussi "haut niveau" que la précédente...
Si le résultat au final est la victoire en 2017, on pourra dire qu'ils auront réussi. Mais c'est loin...

Un avis comme ça en passant, le mien. Ce serait bien que l’UMP se sépare très vite de Copé et Morano, qui ont contribué à exaspéré jusque dans leur propre camp, et à le faire perdre. Mais c’est un avis qui ne fait que représenter l’avis d’un électeur de droite : les militants de la nouvelle majorité prendront pour cible qui que ce soit qui représente une droite qui n’est tolérable que dès lors qu’elle se tait, ou qu’elle n’existe pas.

Changement de poste. Changement de majorité. Le changement c’est maintenant, comme disait le futur président. Voilà déjà quelques changements. Qui se retrouvent aujourd’hui, entre autre, dans la blogosphère.
Par contre, ce qui était violent au mandat précédent continue à celui-ci. Quelque chose me dit qu’ils risquent d’être longs aussi, ces 5 ans…

jeudi 1 mars 2012

Sarkozy, Montebourg... Une indignation identique

Hier, nous écrivions tout le mal que nous pensions sur ces cons qui ont agressé Arnaud de Montebourg et sa compagne Audrey Pulvar. Je trouve ça intolérable.
J'ai également dit mon écœurement devant l'intolérance assumé des militants du Front et de l'extrême gauche devant Nicolas Dupont-Aignan (qui n'a aucune leçon de tolérance à recevoir de la part de ces personnes là...).

Je trouve profondément minable et nauséabond ces militants qui ont insulté et chahuté la visite du candidat Nicolas Sarkozy. Certains s'en félicitent. Moi non : je n'ai pas envie d'une France dirigé par des gens soutenus par ces extrémistes qui se sont distingué dans cette merveilleuse ville de Bayonne (une des plus belles de France).

Certains ont brandi en étendard la photo de François Hollande. Ce dernier les a désavoué. De la même manière que Marine le Pen a condamné ceux qui ont insulté de Montebourg et sa compagne. On peut saluer leur démarche.

Par contre, on peut s'inquiéter de cette manière de concevoir la politique. Par l'insulte, par l'intolérance, par le désordre. Je ne conçois pas la politique comme ça. Et j'espère que ces gens là ne gagneront pas : j'espère une autre société.
Mais aujourd'hui, autant que hier et sans doute moins que demain, je suis inquiet pour mon pays... l'intolérance est en train de gagner... Ca sera simple de gouverner demain.

Petit bonus track-back : un clip que j'avais fait sur Bayonne et le Pays Basque. La musique est tirée du très beau dessin animé Seirei no Moribito. Les photos datent de 2008. Une belle année...

mercredi 29 février 2012

Ras les fronts de toutes ces agressions politiques et "militantes"...

Ce matin, les journaux en font leurs une. Le couple Montebourg Pulvar a été agressé par des militants FN. C'est déplorable, et insupportable. C'est une manière consternante et déplorable de la part de ces "militants", qui discréditent leurs combats, leurs convictions. Le sectarisme et la violence n'a jamais fait avancer aucune cause.
Et lorsqu'elle se traduit en violence vis à vis d'autrui, c'est hautement condamnable.

De la même manière, les pratiques de certains "militants" du Front de Gauche ou de l'Extrême Gauche sont hautement blâmables. Lorsqu'un Nicolas Dupont-Aignan se fait insulter et mettre dehors d'une manifestation par des militants du Front de Gauche. Lorsque des militants de cette gauche de la gauche font preuve de violence dans des manifestations pour s'opposer à des meetings d'adversaires politique, de droite ou d'extrême droite.
Cela ne fait pas la une des médias, les violences de la gauche de la gauche vis à vis du camp d'en face. Cela m'est autant insupportable.

Cette violence dans le militantisme m'est inacceptable. D'où qu'elles viennent. Et vis à vis de qui elles sont portées. Et de ce point de vue là, les Fronts sont très semblables dans cette manière de faire la politique du coup de poing. Cela n'apporte rien de bien positif à la politique...

vendredi 14 octobre 2011

Montebourg : "Hollande, c'est le principal défaut du parti socialiste"...

C'est toujours adorable de regarder le Petit Journal. La scène est à la 5eme minute...
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

François Hollande, qui était à l'époque le principal défaut de Ségolène Royal, était en 2007 le principal défaut du parti socialiste pour Arnaud de Montebourg. Aujourd'hui, Martine Aubry est, apparemment, un défaut encore plus gênant...

Vive la politique, n'est ce pas... ?

(en bonus track, un merveilleux document du Monde : "Arnaud Montebourg : 10 ans d'union et de désunion politique". Un modèle de parcours...)

mardi 15 mars 2011

Et aujourd'hui, je suis d'accord avec le PS, avec Hamon, même avec Royal...

La semaine dernière, j’étais en phase avec Montebourg sur les histoires nauséabondes de Marseille. Aujourd’hui, je suis d’accord avec le Parti Socialiste et Benoit Hamon quant à leur position sur le nucléaire français.

Et pompon de la pomponnette, je vois même que je suis même d’accord avec Ségolène Royal (j'écris ça en rouge et je souligne parce que ça le mérite), quand elle parle de « délai de décence »… . (merci de l’info Stef). Il y a des jours comme ça…

Bon, je rassure mes sympathiques camarades, je n’irai pas quand même pas voter à la primaire socialiste qui ne me regarde pas… Mais dans le cas où le PS continue dans ces positions là, et exclut certaines alliances gouvernementale, peut être que je ne serai pas étanche à certaines possibilités…
Mais ça, c'est un autre problème, nous n'en sommes pas là.

vendredi 4 mars 2011

Envie d'être d'accord et de soutenir Montebourg dans sa démarche...

... Sans doute parce que je suis malade. Mais voilà, l'action de Montebourg pour "moraliser" le Parti Socialiste dans ce cher département des Bouches du Rhône (qui m'est si cher) m'est sympathique. Le bonhomme, donneur de leçons devant l'éternel, ne me l'est pas du tout. Mais aujourd'hui, je n'ai pas envie de le casser : ce qui se passe au PS à Marseille contribue à dégouter les gens de la politique. De la même manière que les histoires de Michèle Alliot-Marie ou Bétencourt.

Et comme je disais plus haut que je suis malade, et que le crane me fait trop bing bang boung pour développer ma pensée, je vais citer des parties du dernier billet de Jean-Michel Aphatie, auquel je souscris globalement.

Le rapport d'Arnaud Montebourg décrit un système de pouvoir socialiste dans les Bouches-du-Rhône très éloigné des codes moraux de la démocratie. De deux choses l'une. Soit les affirmations d'Arnaud Montebourg sont justes, et alors la direction du PS doit prendre des décisions contre les gens qui représentent le PS à Marseille. Soit Arnaud Montebourg suggère et raconte n'importe quoi, et alors c'est lui qui mérite de faire l'objet d'une sévère remontée de bretelles de la part de sa direction.
Curieusement ou significativement, la direction du PS a opté pour une troisième attitude: ne rien dire et laisser faire, en l'occurrence la justice. Cette attitude ne semble pas appropriée à la situation. Arnaud Montebourg, dans son rapport, évoque des pratiques internes au PS, ou bien des détournements de fonction au Conseil général des Bouches-du-Rhône, sur lesquels la justice n'a rien à dire et ne dira rien. Ce que vise le rapport tient davantage de l'éthique et de la morale publiques. Et c'est là dessus que le PS doit construire un discours.

Sait-il le faire? Réponse: oui. Il l'a fait à propos de Michèle Alliot-Marie. Celle ci n'avait rien commis d'illégal. Son attitude était juste choquante, et elle l'a payé de son poste. Vérité au dehors du PS et non événement en son sein? Ce type d'attitudes n'est évidemment pas admissible.
(...)
Faire de la politique sans règles morales, on se condamne à fabriquer auprès de citoyens davantage de mépris et de méfiance que de confiance et de respect. Et il devient pratiquement impossible, dans un tel climat, de se faire entendre pour faire partager les solutions que l'on croit nécessaires à la résolution des problèmes.
Jean-Michel Aphatie conclue sur le scrutin de 2008, qui a vu Martine Aubry arriver au pouvoir au PS dans des conditions qui peuvent faire soupirer. Et il demande si les présumés coupables de la présumée fraude ont été "Identifiés ? sanctionnés ? écartés ?". La réponse, nous la connaissons...

Enfin, je n'ai pas envie de taper plus que ça sur le Parti Socialiste aujourd'hui, qui part les faits ne me montrent pas plus susceptibles de mettre en place une "République Irréprochable" que l'UMP en place aujourd'hui au pouvoir
(qui a clairement échoué dans cette entreprise). Mais simplement de voir avec un œil bienveillant la démarche d'Arnaud Montebourg.
Avoir de la sympathique pour lui, ou du moins pour une de ses initiatives qui consiste à mettre un peu d'éthique dans le monde politique, est suffisamment rare pour que cela mérite de ma part un billet...

lundi 24 janvier 2011

Et Montebourg repasse devant Le Pen...

Dans ce grand cirque de la politique, il y a un numéro que j'apprécie particulièrement, c'est la livraison du baromètre mensuel Ipsos/Le Point, qui prétend répondre à la question suivante "quel jugement portez vous sur l'action des personnalités politiques suivantes ?".
Ce sondage m'amuse toujours, car je me marre en soupirant devant les personnalités à la tête. Voir par exemple Jack Lang dans le trio de tête m'interpèle... "L'action de Jack Lang", l'action... Est ce le fait d'être un des barons de l'absentéisme dans l'hémicycle témoigne d'une action soutenue ?

Et la queue m'amuse aussi. Sans jeu de mots graveleux s'il vous plait merci. Je m'amuse à voir la lutte sans merci que se livrent Marine Le Pen, son copain de caricature Jean-Luc Mélenchon, et les donneurs de leçons Arnaud Montebourg et Benoit Hamon, entre autre. Les indispensables Hervé Morin et Brice Hortefeux terminent notre sixté de queue...
Et donc dans cette course à la popularité, Montebourg repasse d'une courte tête devant Marine Le Pen. Laissant Benoit Hamon à la dernière place de ce classement...

Si nous en restons à la question : "comment jugez vous l'action...", nous serions tentés de juger son action de porte parole du Parti Socialiste... Laissons les chiffres s'en charger. Et retrouvons nous le mois prochain pour la prochaine fournée de ce baromètre...

(et tiens ? Romain va me taper, mais je n'ai pas mis en avant que le n°1 ce mois ci était l'ami de Jean-Luc Mélenchon, le peut être mais c'est pas sur futur candidat socialiste à la présidentielle Dominique Strauss-Kahn. Félicitation à lui)

samedi 27 novembre 2010

A propos d'Audrey Pulvar...

Je ne savais pas trop comment réagir à cette histoire de mise à l'écart d'Audrey Pulvar. Qui me concerne sur plusieurs points. Parce que je suis citoyen, parce que je ne suis pas fan de son compagnon, parce que je suis client d'Itélévision, et en particulier de son émission d'information le soir entre 19h et 20h (que j'aime beaucoup, les débats et ensuite l'interview politique).

Je ne savais, et ne sais toujours, pas trop quoi dire. J'ai le souvenir qu'après une interview de Sarkozy un peu punchy sur France 3, Audrey Pulvar était pour certains l'égérie de l'objectivité et du vrai journalisme... Cela m'avait amusé... Plus tard, on apprend que son compagnon est Arnaud de Montebourg...
Entre temps, elle rejoint ITV. Je suis friand de cette chaine, j'ai appris à la connaitre, Audrey Pulvar. Et aussi à l'apprécier. Elle, et ses lunettes qui, j'avoue, ne me laissent pas de glace... Malgré son mec, malgré son coté égérie chez certaines personnes...

Et puis arrive la candidature de Montebourg aux présidentielles, et sa mise à l'écart sur ITV. S'en suit une série d'indignation, ci et là. Audrey Pulvar, elle, reste digne. Qu'importe ! Ségolène Royal, jamais la dernière pour réagir sur tout et sur rien, va jusqu'à travestir quelque peu la vérité et la réalité. Mais non, Audrey Pulvar corrige, mais là encore reste digne... Et pourtant, ça déferle...

Pour ma part, j'aurais été plutôt favorable à son maintien. Comme disait Guy Birenbaum en révélant la relation Schoenberg - Borloo, ce qui parait important, c'est d'être informé des relations entre les gens, et de ceux que sont les journalistes et ceux qui relaient l'information. Ensuite, on analyse, on prend, on jette. Je n'étais pas fan de la mise à l'écart de la délicieuse Marie Drucker ou de Béatrice Schoenberg aussi, en relation avec des hommes de droite cette fois.

J'aurais été favorable à son maintien, mais voilà... J'avoue que pour une fois, je suis très d'accord avec Arnaud de Montebourg, quand il dit "peut être que le problème d'Audrey Pulvar, c'est moi". Lorsqu'on donne de partout des leçons qu'on est incapable de s'appliquer, et qu'on joue ce chevalier blanc aux mains pas si blanches que ça, les retours peuvent être désagréable...
Renaud Revel rappelle le moment où Arnaud de Montebourg dénonçait le cas Schoenberg, en des termes assez violents... Du Montebourg dans le texte quoi, on donne des leçons de bonne conduite avec le verbe haut...

J'aurais envie de défendre Audrey Pulvar, et de continuer à la voir animer son émission sur ITV. Je pense que son impartialité ne peut être mise en doute (je souhaite avoir raison...). Mais son compagnon, ainsi que ses amis, ont politisé cette histoire. Jusqu'au dégout. Audrey Pulvar restait calme, avec des déclarations d'une rare sagesse... Elle n'a pas été aidé par ceux qui prétendaient l'aider...
Aujourd'hui, je crois en effet que vu le pataquès qui a été fait par des soit-disants défenseurs de je ne sais quelle cause, ça me paraitrait difficile qu'Audrey Pulvar reste à l'antenne pour commenter les non primaires socialistes et interroger ceux que combat son chevalier de compagnon... C'est mon sentiment.

Enfin, comme je souhaite qu'Arnaud de Montebourg ne soit pas choisi par les militants pour représenter le PS (qui mérite mieux), et que j'espère que son rôle national restera autant limité que sa manière à s'appliquer les leçons de morale qu'il dispense aux autres, j'espère qu'Audrey Pulvar reviendra vite à l'antenne...

dimanche 21 novembre 2010

Melenchon et Montebourg candidats. D'autres en parlent mieux que moi...

Billet court. Pas envie. Et puis bon, à quoi bon parler quand d'autres font les choses mieux que moi... J'aurais eu envie de dire tout le pas forcément bien que je pense de Jean-Luc Mélenchon et d'Arnaud de Montebourg, candidats à la candidature pour 2012.
Le premier est "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". J'ai bu un primeur pas bon ce weekend : j'aurais du prendre la même chose que le chef du PdG, ça a l'air bon... Le deuxième est dans la modestie poétique, et propose "des rêves et des idées"... Mais où vas tu, petit papillon ? Lire le livre du cumulard qui dénonce le cumul des mandats des autres... oh...

J'aurais pu en écrire des lignes, et finalement non. Hashtable a résumé ce que je pense de ces deux candidatures, dans deux excellents billets, tout en douce ironie...
Et petite phrase sur le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, à propos de Mélenchon : "Jean-Luc Mélenchon, en congrès au Mans, s'est trouvé un nouveau slogan (...) Oui, bon, d'accord, et alors? Le bruit, ça dérange; la fureur, ça fatigue; le tumulte, ça énerve; le fracas, ça indispose. Et le tout ferait des voix? Faut voir..."

Une campagne électorale sert aussi à ça. A présenter ses idées, sa personne. A fracasser les autres aussi, mais c'est le jeu. Et pour l'électeur lambda que nous sommes, à faire un choix. Le mien n'ira probablement pas sur ces deux candidats.

Je pense que les deux seraient des candidats redoutables. En tous cas légitimes. Mais tout sauf rassembleur, ni porteur d'une idée de république apaisée et respectueuse.
En tous cas, la campagne commence. 2012, c'est demain...

lundi 9 août 2010

Un été politique où on s'insulte... Et le français moyen attend

Arnaud Montebourg dans le Parisien : "Sarkozy est à ranger au rang des incapables". La phrase est belle. Venant d'Arnaud Montebourg, cela m'amuserait presque d'entendre le munster dire au roquefort qu'il sent un peu fort. Je n'aime pas Arnaud Montebourg, et ne le juge guère plus capable que les autres...

Frédéric Lefebvre, que j'apprécie autant qu'Arnaud Montebourg, se lâche dans une interview édifiante au Figaro : "je dénonce la faute lourde du PS". Faute lourde, ça ferait presque peur. Et ça ferait presque oublier que le PS, même si sur la sécurité ne propose rien et hurle beaucoup, n'est plus chef de la police et de la justice depuis un petit moment...

Je passe sur la Une du Marianne auquel je suis abonné : "Voyou de la République", avec photo de Sarkozy à la Une...

Bref l'été politique continue. Pendant ce temps, un proche ami a été cambriolé hier alors qu'il était allé faire une heure de vélo avec sa femme. Il habite à quelques minutes de chez moi à pied, et s'est fait piquer bijou et argent liquide... Un petit larcin estival, comme il y en a trop souvent.
Pendant que la classe politique s'insulte d'un camps sur l'autre, nous risquons toujours de se faire cambrioler pendant qu'on va faire du vélo ou qu'on va acheter le journal. Enfin... Acheter le journal pour lire les exploits de cette triste classe politique, est ce bien la peine ?

Rien ne change durant l'été. C'est bien dommage... C'est juste le français moyen, celui qui va payer son électricité plus cher et sauvera la nation par son travail et ses impôts, qui continue à s'en prendre plein les dents...
Mais tout va bien, c'est l'été...

samedi 5 décembre 2009

de Montebourg favorable aux votes des adhérents, sauf des fois...

Nous avons parlé en début de semaine du référendum en suisse, sur les Minarets. Et de cette manière détestable qu'ont certaines de nos huiles, toujours promptes à nous faire des leçons de démocraties, à ne pas accepter le choix des peuples lorsqu'ils ont à se prononcer.

Arnaud de Montebourg est de ces donneurs de leçons que, je confesse, j'ai du mal à supporter... Chevalier pourfendant le non cumul des mandats... mais qui finalement cumule à la première occasion "parce que tout le monde le fait" (bien sur). Défenseur intraitable du respect de l'intérêt général, mais s'abstient de voter contre HADOPI parce que sa femme fait parti d'un lobby pro HADOPI...
Et surtout, Arnaud de Montebourg est celui qui pense que ceux sont les sympathisants qui doivent choisir leur candidat à l'élection présidentielle : vive les primaires à gauche !

Par contre, Arnaud Montebourg acceptera t'il les résultats sortant des urnes de "ses" primaires ? Sa réaction quant aux désignations des têtes de liste PS régionales peut légitimer le doute...
Dépêche AFP : "Arnaud Montebourg juge "inacceptable" le soutien des militants PS à Georges Frêche". 80% des militants ont désigné Georges Frêche, Montebourg devrait donc en prendre acte. Mais là, non...

Deux remarques de ma part. La première revient aux primaires. Si Montebourg soutient un tel (ou se présente) et que c'est un autre tel que la primaire met en tête, que va dire Montebourg ? Va t'il faire comme Royal, partir quand même ? Va t'il bouder ?
Et puis ma deuxième remarque est que je suis quand même un sacré crétin... Je critique Montebourg, mais je pense comme Montebourg : je trouve ce soutien du PS à Georges Frêche scandaleux et insupportable. Ceux sont les mêmes qui ont voté "Frêche" lors de ce scrutin interne qui viendront après nous donner, dans le Languedoc, des leçons de morale ? Qui viendront critiquer "le coté raciste de certains à l'UMP" et le coté "dictatorial et petit baron de la gouvernance Sarkozy" ? De qui se moquons nous, franchement ?

Une chose est sure, je voterai sans aucun état d'âme pour le candidat UMP Raymond Couderc aux élections régionales du Languedoc Roussillon. De même si j'étais dans les Haut de Seine, je ne voterai jamais pour une liste UMP qui met Frédéric Lefebvre en position éligible.
Maintenant, la "question des minarets" peut aussi s'appliquer aux partis politiques. Peut on demander l'avis des peuples ou militants, et refuser ce dernier quand il est en désaccord avec nos positions ?

Arnaud Montebourg devrait il démissionner du PS, puisque ses militants ne pensent pas comme lui ? C'est un autre débat... Mais les militants ont choisi. L'électeur que je suis choisira également, je ferai tout pour faire battre le candidat issue des urnes socialistes dans ma région...

mardi 25 août 2009

Convaincre en utilisant le pied de biche ? (Montebourg)

La phrase est prononcée par l'inénarrable Arnaud de Montebourg. Encore un immense donneur de leçons, qui ne se les applique pas à lui même. Qui condamne le cumul des mandats en cumulant tranquillement député et conseil général (mais tout le monde le fait dit il... A gauche Ségolène Royal, pour qui je n'ai pas une immense affection, le refuse pour l'instant). Qui appelle au respect de l'intérêt général, mais s'abstient de voter contre HADOPI parce que sa femme fait parti d'un lobby pro HADOPI.

Arnaud Montebourg a lancé l'idée de primaire à gauche. Et la défend pendant sa riante fête de la rose. Benoit Hamon est de son avis. Ca met Martine Aubry dans l'embarras. Bienvenu dans le monde merveilleux du PS.
Sur les primaires à gauche, je n'ai pas grand avis. Je suis de droite, donc de prime abord je ne suis pas concerné ni par ses primaires, ni par ce rassemblement à gauche. Je regarde en observateur. Mais sur le fond, je trouve que l'idée est pas mal quand même... Même si je la suppose inapplicable. Si Ségolène Royal, pour ne parler que d'elle, n'est pas choisie par les sympathisants de gauche (ce qui est probable), rien ne dit qu'elle ne partira pas quand même. Et les communistes sont ils prêts à être absents de ce scrutin présidentiel ?Et les verts ?
Non, l'idée est belle. Je ne vois pas, vu la danse des égos, comment elle peut s'appliquer...

Et il y a donc la phrase de M. de Montebourg : "il faut convaincre... Et s'il faut, convaincre au pied de biche si vous voyez ce que je veux dire...". Ben ce que j'en vois, c'est que le verbe n'est plus "convaincre". Mais "imposer", à la rigueur. Et le pied de biche, pourquoi faire ? Un coup dans la gueule si tu n'es pas d'accord ? Forcer la porte en ouvrant Solférino par le toit et faire entrer en douce l'idée de primaire à gauche ?
J'ai toujours dit qu'en politique, je préfère convaincre qu'imposer. Rassembler qu'annexer ou exclure.

Montebourg est fan de ce genre de phrase. De là à le mettre dans le même wagon que les Lefebvre & Co, il n'y aurait qu'un pas... C'est dommage qu'il s'exprime de la sorte, et qu'il ait une pratique de la politique en opposition frontale avec ses paroles... C'est dommage.
Enfin, j'aurais appris un nouveau concept : convaincre avec un pied de biche. Je ne me serais pas levé pour rien aujourd'hui...