mardi 21 mars 2006

Multiples Trahisons

Cela pourrait être le titre d'un film ou d'un roman de Jonh Grisham. Il s'agit simplement d'un constat que je me suis fait, à midi, à la lecture du dernier Marianne, et suite à l'invitation de JF Copé hier soir au "Grand Journal" de Canal +. Ce dernier était triste de constater que, décidément, le politique avait mauvaise presse, et qu'il était difficile de s'engager. Il a raison. Etant moi même un militant (enfin, ancien, mais toujours avec des convictions que je compte défendre) et un modeste élu local, je constate la difficulté de la tache. Lors de mon engagement derrière mon candidat RPR aux cantonalles de 98', combien ais je vu d'anciens copains se détourner de moi ? De la famille me fermer leur porte, et des anciens parents de copains qui ne me serraient même plus la main quand j'allais acheter le Midi Libre...

Pourtant, force est de constater que, bien avant ce 21 Avril qui a été une baffe pour beaucoup, certaines personnes n'ont rien fait pour inciter les gens à respecter et à avoir confiance en la politique. Je pourrais parler de pleins d'hommes politiques, élus, ministres, qui ont dévoyé cette fonction. Le livre de FranzOlivier Giesbert qui montrent une classe d'élite dirigeante mettant plus d'énergie dans la conquete que dans l'exercice efficace du pouvoir en est un nouvel avatar.

Mais un homme, malheureusement, me semble caricaturale cristalliser tout ce que les gens ne supportent plus dans cette classe politique. Jacques Chirac, le premier d'entre eux... Quand je parle de multiple trahison, je ne parle pas des coups de couteaux qu'il a planté à Chaban, Giscard, Pasqua. Ca, c'est de la cuisine interne. Certes, cela ne sent pas bien bon, mais au final on s'en fout... Non, c'est la trahison du "peuple français" qui est un peu plus dure... Faisons une liste rapide :
  • Elu en 95' sur un thème "fracture sociale" qu'il dévoit en décembre en imprimant une politique de rigueur, critère de Maastricht oblige ;
  • Désavoué en 97' sur une dissolution ratée. Il n'en tirera aucune conclusion : on est parti pour 5 ans de cohabitation ;
  • Elu en 2002 à 82 %. Un "front uni". Quelle en est la conclusion ? Aucune : le gouvernement Raffarin sera un gouvernement malheureusement autiste et corporatiste (alors qu'il y avait la chance d'un renouveau de la politque... l'esprit de Mai cher à Raffarin se sera bien vite tari, réforme des retraites, canicules et Lundi de Pentecote, entre autre, passant par là) ;
  • Nouveau désaveux cinglant aux régionales de 2004. Sans conséquence...
  • Et encore une beigne : le référendum de 2005. De là, un nouveau gouvernement qui dit "avoir entendu l'appel du peuple", un retour à une politique gaulisto-sociale, que doit incarner Villepin... un CNE et un CPE plus tard, nouvelle trahison...
Finalement, Chirac est il l'unique responsable de ce dégout de tout le monde pour la politique ? Bien sur que non... Malheureusement, il accumule pas mal de casserolles politiques... Résultats, même les Fabius et StraussKahn se font huer dans les manifs, souvent par des abrutis d'extremes gauches n'ayant aucune idée, ni aucune envie de savoir, de ce que sont les "responsabilités", la responsabilité du pouvoir.

Bref, en cette journée pluvieuse, j'avais envie de déverser un peu mon fiel sur Chirac. J'ai collé pour lui en 95', et je portais, en réaction aux 'jeunes communistes' à l'entrée du lycée des Eyrieux, un sympathique TSHirt "les jeunes avec Chirac, mangez des pommes". J'aurais du choisir Balladur... Enfin, j'ai moi aussi été bien trahis. Un amour trahis, ce n'est jamais bon...

jeudi 16 mars 2006

En direct (différé...) de Bruxelles...

Bruxelles - 18h

A l'intérieur de l'aéroport de Zaventen. J'attends mon Bruxelles - Marseille de 20 heures, et en attendant, pendant que l'OM jour à Bruxelles, je bois une Leffe brune 50 cl (un vrai demi !) en mangeant des petits trucs apéritifs bien sympathiques... J'ai trouvé une prise de courant, et c'est chouette. je suis épuisé d'avoir presque traversé la Belgique (hier plein Est - Sud, aujourd'hui plein Ouest, il ne me manque plus que le Nord est Anvers et Liege, et j'aurais tout vu !). et c'est marrant.

Marrant et dépaysant. J'ai acheté du chocolat en parlant en anglais, et en payant par Carte bleu. Il a fallu que je signe le reçu et que je présente une piece d'identité. Ici, si France Football coute 20 centimes plus cher qu'en France, l'Equipe vous est facturé le double (les salops...). Par contre, les demis de bieres font vraiment un demi litre. Et les gens sont sympathiques et adorables. J'ai toujours adoré les belges, et j'ai eu des amis (un ami) belges merveilleux. Leur accent, outre le fait qu'il me le rappelait, est plein de chaleur. les belges sont des gens fabuleux, si les français pouvaient être pareils...

J'ai également vu le quatrieme roman de Dan Brown, dont le titre anglais est (de souvenir) Digital Fortress. Et puis je me suis baladé dans cette place que mon pere connait par coeur. D'ailleurs, dans le ring, j'y pensais beaucoup à mon papa, qui ne cesse de me parler de ce Zaventen qu'il fréquente mensuellement... Chaque fois, il nous rammene du chocolat. Je ferai pareil demain en allant voir ma maman. Oh, cela ne suffira pas à ce que mes parents soient fiers de moi (soyons pas idiot...), mais moi, ça me fait plaisir d'avoir le sentiment de marcher presque sur les traces de mon papa, dans un Pub où je l'imagine avoir déjà bu pas mal de bières... Ca me fait plaisir. Je l'aime bien, mon papa...

Sinon, je me sens quand même pas mal dépaysé... Passer Dunkerque, on change vraiment de pays et de langue. Autant Dinant et Namur m'évoquaient un peu la France, autant Bruges, Ostende, Aalst, me semblait vraiment un pays étranger. J'aurais voulu prendre les sorties Affligen et Grimbergen, qui m'évoquent presque autant qu'un Rasteau et Lirac de chez moi, ou un Pomerol et Gevrey Chambertin de plus haut. Mais non, j'ai pris le "Ring", le périphérique Bruxellois. Quand même, j'ai souris en écoutant mon papa me dire "avant 17 h 30, sinon tu ne bouges plus...". Diantres, les bouchons du Ring Bruxellois m'ont quand même paru bien léger par rapport à ceux du Périph parisien...

Finalement, ce soir je serais dans mon lit à minuit. Un peu crevé, mais content. Professionnellement, ce fut une journée de merde. Mais humainement sympa. j'aurais voulu exprimé une nouvelle fois un mécontement réel mais maintenant fataliste à mon chef, mais il sera en RTT. Je ne l'appelerai donc pas pour lui dire que franchement, maintenant, peut être pourrions nous songer à un licenciement amical. On attendra mardi, parce que lundi, ce sera moi qui serait en RTT. Avec de toutes manières la conviction que mon téléphone sonnera... Mais si je l'éteins... Merde quand même :)

Enfin, content de ces deux jours dans le Nord. Ardennes, Flandre, Belgique et PAs de Calais, des coins que je ne connaissais pas. Maintenant, c'est fait. Finalement, avant de partir de cette société, j'aurais voyager. Et c'est bien... Ca forme la jeunesse...
Avion : 20h
L'aéroport est incroyablement logn. en plus, la porte d'embarquement était à l'autre bout de l'aéroport. Presque 2 km de marches (avec les tapis roulant). Et maintenant, je regarde toute la Belgique illuminée... Presque plus beau qu'en plein jour de voir toutes ses lumières...
C'est con. J'adore la France, mais que j'aime la Belgique...
Marignane - 22 heures
Premier contact avec la France : les odeurs de pins et de chènes. Nous sommes en Provence. Il fait froid, mais ça sent bon... J'adore la Belgique, mais je préfère mon chez moi... Allez, au lit mainenant.

mercredi 15 mars 2006

Bonsoir du Nord

Soirée à Gravelines, dans le Nord, entre Calais et Dunkerque. Derniere Centrale Nucleaire EDF à visiter... Aprés, je peux "quitter" le milieu EDF. Mon Dieu, que j'aimerais le quitter, ça ce n'est pas une nouveautée. Mais quand même, c'est bien de se dire qu'on a fait toutes les Centrales EDF de France, et ça fait drole de se dire qu'il n'y en a plus à voir... A la fin du mois, je serai à coté de Cherbourg (Flamanville, qui accueillera l'EPR), et aprés... ? Aprés, j'espere que cela sera fini, du coté de la société où je suis en tous cas.

EN effet, une fois arrivé dans cette bourgage du Nord, nouvelle couleuvre à avaler. Nouvelles plutot... Des formations que l'on me propose pendant mes vacances, mises à l'écart d'un nouvel organigramme. Bah, je m'en fous (ils le paieront...). Et puis un de mes anciens chefs de chantier qui m'appelle pour me dire qu'il démissionne, suite à des coups de Trafalgar trés tordus de notre même direction, avec un arrêt maladie de deux mois pour cause de profonde dépression. Cela m'ennuit déjà plus. j'ai été malade en partie à cause du travail, mais ça va... Par contre, toucher à l'être humain, ça m'amuse moins, beaucoup moins... Ils vont un peu trop loin.

Enfin, je parlerai de ma société un autre jour... C'est vrai que je peux comprendre les jeunes et les gens dans la rue, lorsqu'on voit des Directions et des hierarchies avec aussi peu de principes, de vertues et de moralités humaines... C'est dommage.

Non, je vais juste finir mon coucou Nordique. Il fait froid, mais le coin est charmant. Quoique Gravelines ne soit vraiment pas une jolie ville. Enfin bon...

Allez, ce soir je retrouve un ancien ami de promotion. Peut être pour une "réconciliation", qui me ferait presque plaisir. Qui en appelerait d'autres, qui sait... Enfin, les cartes ne sont pas toujours dans mes mains. Là, elles le sont. Alors jouons !

mardi 14 mars 2006

PS au message de tout à l'heure

Depuis, j'ai fait un peu de route. Avec une Opel Astra immatriculée en Belgique, j'ai fait le "ring" de Bruxelles, jusque dans les Ardennes. Et j'ai vu ces panneaux Belges, j'ai presque senti Bruxelles qui me disait "tu te souviens ?". Oui, je me souvenais... Sur Bel RTL, les gens parlaient avec l'accent. L'accent de Liege, l'accent de Namur. L'accent de Mons, où je passerai demain pour aller à Dunkerque.

Si t'avais été là, je me serai arreté, pour que tu m'offres un peu de coca. Mais bon... Bisous mon ami d'OutreQuievrain. J'ai pas à traversé la France pour penser à toi (oh non j'ai pas besoin de ça), mais quand je passe la frontière, permet moi de te faire un petit coucou...
Bon, je vais me coucher maintenant...

Vu d'en haut (2)

Ou comme un écho à un message écrit il y a un an. Même endroit... Un cockpit d'avion... A combien d'altitude ? Aucune idée... La seule chose que je vois, c'est que je suis au dessus du Ventoux en ce moment... Ah là là, si seulement je n'avais pas ce soleil aveuglant, j'aurais pris une photo rare et belle... Mais non... Enfin, j'ai quand même pris quelques prises de vues en arrivant au dessus de la Drome des montagnes... Ca neige, et c'est vraiment beau.

Il y a exactement un an (ou presque), je parlais de ma discussion avec ce sénateur RPR qui allait modifier la constitution à Paris pour un référendum perdu par le Pouvoir en place. De Gaymard, et de mon travail insignifiant... Je pourrais parler aujourd'hui des alpes enneigées, que je viens de prendre en photo. Putain, que c'est beau... Que c'est beau.

Je vais à Bruxelles. Demain, je serai à Givet, en plein dans les Ardennes, pour une réunion avec un client. Pour "rendre service", car je ne connais rien au Dossier. Je l'ai lu ce matin avant de partir... Aprés que la date de la réunion ait été confirmée par le client... Bref, un départ un peu en fanfare, par préparé... Et je reviendrai jeudi soir, à minuit, aprés passage par Gravelines, à coté de Dinkuerque. Youpi.

Là, l'hotesse vient de m'ammener le "gouter". Jus de pomme (elle voulait me proposer du vin blanc... on est 17 heures... quand même), et un assortiment de trucs bizarres. Un Mars (!), un sandwich à la tomate (!!), et de l'eau en gobelet (ça, je prend en photo... nous en rirons plus tard). Enfin, le plus interressant se passe dehors. Merveilleux paysages, en écoutant des musiques de Yuji Kajiura qui me donnent des frissons, et me font vraiment penser que nous sommes petits... Alors qu'est ce qu'ils nous emmerdent au boulot, tous ces cons ? Qu'est ce que j'emmerde avec ces histoires d'amour d'enfance qui ne passent pas, ou de relations bizarres et idiotement passionnées avec des gens que j'aime vraiment, mais qui se trouvent des histoires par le plus misérables de mes actes... Au dessus du Lac Leman (..), justement, je pense que cela est bien ridicule. Au final, nous mourrons tous de toutes hmanières, et nous ne sommes vraiment pas grand chose en face de ce genre de chose...

Bon, c'est con ce que je dis. Mais c'est tellement beau ce 'Lac de Geneve'. Je ne vais pas revenir sur des souvenirs vieux de 4 ans, mais ca me rappelle le Marseille - Bale de Mai 2002... Je passais dessus cette mer Suisse, et bouh, déjà je ne me sentais pas fier. On est petit, mais c'est bien parfois d'être petit. Enfin, je me dis aussi que j'aurais de belles et jolies photos, youpi (oui chérie, ne cherche pas ton appareil photo, c'est moi l'ai... message personnel...)

Le thé vient d'arriver. Oui, avec le sandwich, c'est Tea Time. Et c'est toujours aussi beau dehors cette neige. Et cette foret enneigées. Suis je encore en Suisse ? Oh, surement... Mais bientot je devrias etre en Allemagne. Enfin, c'est trop joli. Bouh, dommage que je n'ai pris mon cable d'appareil, je ne pourrais mettre ces photos en ligne ce soir. Tant pis. Mais que je me sens ridicule avec mon appareil photo, et mon PC (et mon sandwich à la tomate..). Enfin, ridicule peut être, mais je m'en fous. C'est tellement agréable de voir ces paysages.

Finalement, je parlerais du CPE un autre jour. De mes frustrations au travail qui s'atténue devant des perspectives excitantes. Des gens que j'aime, qui em sont fidèles, et à qui je resterai fidèle. Et finalement je parlerai un autre jour de toute ces choses dont j'ai envie de parler, de reparler. Le Faucon revient et redéploie ses ailes... Je recommence à voir devant, à faire des projets, à retrouver une ambition et personnelle, et collective. Tant pis si certaines personnes ne veulent plus de mon amitié, je trouve ça et injuste et idiot, mais tant pis. j'avancerai. Tant pis si certains sont médiocres, égoistes, opportunistes. Tant pis si je travaille avec certains gens sans morales et qui continuent à me faire du mal, ils le paieront un jour. Je continuerai ma route dans changer de direction, ni de morale.

Bigre, c'est fou ce qu'un voyage à pleins de km d'altitudes fait dire des conneries. Mais bon, tant pis, ça sert à ça un blog aussi. A laisser s'épancher les conséquences morales d'une pressurisation peut être excessive de la cabine. Allez, l'hotesse vient de m'ammener un chocolat. Je vais regarder un épisode de Xenosaga (ou le premier episode d'Angel HEart, tiens...). Et puis suite la prochaine fois. Au retour peut être

lundi 13 mars 2006

Une soirée au Stade Velodrome

Le Stade Vélodrome est une enceinte magique... C'est magnifique. Hier soir, nous sommes allés voir Marseille - StEtienne. Mon cadeau de la Saint Valentin. Sympathique, non ? Romantique en tous cas...

Hier soir, le Stade était plutot plein malgré le vent glacial. Ah... Le Stade Vélodrome a été construit pour que l'on puisse voir la mer depuis les tribunes... Dommage que le soir, en hiver, il fasse nuit et il fasse froid. Parfois, certains décideurs devraient être baffés... Enfin bon. Malgré le vent glacé, et malgré les pieds tout froid en fin de partie, le Stade Vélodrome est un bel endroit. Et il est encore plus beau quand il se joue une belle pièce, et que les acteurs sont brillants. Hier soir, si les Stéphanois ont été médiocres, les marseillais ont joué, à mon modeste avis, leur meilleurs match de la saison. C'était pas la passion de la Corogne, mais c'était rapide, intelligent... Non, belle équipe. Enfin, je ne vais pas parler football là, mais plutot de ce que j'ai retenu "du Stade".

D'abord, un constat. Le "supporter marseillais de base" est au moins aussi con que le supporter lyonnais, parisien, stéphanois aussi, "de base". Dedans tout ça, il y a le terme "de base" trés fort. il faut voir ces kops, jolis, mais à la limite d'une secte. Tous ensemble à faire le même geste, télécommandé par on ne sait quoi. Bien sur, vous avez toujours la paire d'abrutis torse nu. Il fait - 2°C en plein vent, demain ils seront malades comme des chiens, mais c'est pas grave. Le pire est qu'ils en sont fier.

Devant nous, nous avions le "crétin" de base. Jeune, en jogging, et presque méchant. Un bon petit puceau crétin qui doit peut être se faire frapper la semaine au lycée, mais qui se défoule dans le Stade. Il était assez loin du terrain (cf les photos), mais il me faisait peur : j'avais l'impression qu'il voulait aller sur la pelouse mettre une mendale à l'arbitre, cet enculé (1ere fois) qui avait en plus été trés pro marseille hier soir... Derrière nous, il y a avait un vieux intelligent, mais trés con en fait. "C'est immanquable !" le pénalty aretté par le Gardien Stéphanois. "Immanquable" l'occasion stoppé par ce même gardien devant Maoulida. Et vas y que je commente fort, que je casse un Pagis qu'une heure avant j'avais encensé, et que je suis trés con. C'est marrant un stade, on a l'impression que tous (moi compris), notre QI diminue subitemment de 50 % lorsqu'on entre dans cette enceinte.

Aprés le puceau lycéen, un autre puceau, de 7 ans celui là. Normal là. Ce qui est moins normal, c'est qu'il y allait gaiment. UNe vraie petite racaille. Un visage d'ange, mais vas y que je te traite le pauvre défenseur de StEtienne qui réussit un tacle un peu brusque "d'enculé !". Je me suis demandé où avait il appris ce mot, et en entendant le père complimenter l'arbitre par des mots pleins de nuances et de tact.

Tout en nuance aussi les chants des virages. Le jamais surprenant, mais toujours vulgaire "oh hisse enculé !". Un peu plus d'originalité lorsque le kop chantait d'une seule voix, sur une musique entrainante : "la mère de Jannot -- est une salo - ohohpe" (pauvre dame...). Lorsque ces mêmes virages ont lancé le classique "Janot, Janot, on t'en--cule". A un moment, je me suis même surpris à enlever mon bonnet et à demander à mon amie "euh, ils enculent qui là ?". Je n'avais pas reconnu le nom du joueur. Mais en fait, c'était "les verts", qu'ils enculaient d'une manière générale. oh, ben on va faire un paquet global tant qu'on y est !

Les chants des supporters... C'est idiot, mais j'avais le souvenir de Vélodrome où les chants étaient plus originaux. J'ai le souvenir de la reprise du petit ane blanc (chanson que je chantais en primaire) qui, pour tirer la charette, il mettait tout son coeur. Reprise de jolies chansons comme "Go West", "Santiano", et pleins de classique, ou parfois originaux. Là, c'était plus du "on encule" à tour de bras (ou à tour d'autre chose...). Enfin, en tous cas, il y a risque de luxation ou de claquage, et pas du dos comme Barthez (à force d'honorer tout le monde pendant 90 minutes...).

Mais bon, le soir, en quittant Marseille, un petit pincement au coeur. J'ai vécu pendant plus de deux ans la tour en face du Stade. Le Grand Pavois... Et avant le match, j'étais à vider la bouteille de Whisky aux bons Enfants. Avec des souvenirs pleins le coeur, et une peine toujours pas effacée... Cette mutation forcée qui m'a fait quitter Marseille au début de 2004. Bah, tout se paye, et peut etre suis je en train de facturer certaines choses là... Mais ça, c'est une autre histoire.

PS : les deux photos. La premiere est aprés le premier but de Pagis. Et la deuxieme, c'est le pénalty loupé par ce même Pagis. Enfin, magnifique soirée...

samedi 11 mars 2006

Soirée ardéchoise, simple et agréable

Ce matin, en me levant, j'ai eu le désagréable constat de voir qu'un Jean vieux de deux ans m'allait que difficilement... J'ai eu beau faire un repas de midi frugal, un peu de courses à pied, la soirée a réduit à néant mes minables efforts. L'Ardeche est un merveilleux département. Sauf que les terrines, patés, soupes à base de lard, saucisson, et autre cremes de marrons, c'est violent. Calorique et violent.

Mais la soirée fut bonne, avec des gens que j'aime.

Demain soir, Marseille StEtienne au Vélodrome. Avec apéritif chez ma meilleure amie. Je vais retrouver mon whisky, et je sais que les glaçons sont au frais. Finalement, je me dis que peut être, en ce moment, la roue commence à tourner. Et que merde, tous ces gens qui n'ont reussi qu'à me faire de la peine et à me toucher au coeur, peut etre qu'un jour ils se trouveront en bas de la roue...

Enfin, je ne souhaite de malheurs à personne. Mais acceptions juste notre simple bonheur, à nous. De savoir qu'on est aimé et apprécié de gens qu'on aime et qu'on apprécie. Quand bien même cela soit caloriquement déplorable et diétetiquement scandaleux. Mais ça, c'est un autre débat...

jeudi 9 mars 2006

Soupirs... Fatigue et envie de partir

Plein milieu de l'aprésmidi, et la seule chose que je trouve à faire est de venir pianoter sur mon blog. Je suis au bureau, affalé sur ma chaise, et je n'ai qu'une seule envie : quel l'horloge tourne, et tourne vite. Pour rentrer à la "maison", et aller me coucher. Est ce les deux verres de blanc (pardon...) accompagnant la choucroute de midi qui m'assoment ? Même pas, puisque ce matin, je n'ai jamais eu l'impression d'emmerger, malgré quatres cafés. 4 cafés, + 2 l'aprésmidi, + 2 verres de blanc + 1 choucroute =... = j'ai envie d'aller me coucher.

D'où me vient cette fatigue ? Je ne sais pas. Lassitude devant un travail qui ne m'interresse pas ? Devant un avenir ici que je sais bouché, par ma faute, et par celle de gens sans éthique ni morale ? Il y a beaucoup de ça, c'est évident... Mais cela ne fait pas tout. Fatigue morale, devant des évenements personnels, des retours vers le passé et des présents parfois amers ? Il y a de ça sans doute, quand bien même je me sois fait à certaines réalités, dures à accepter, mais il faut parfois être fataliste. Fatigue physique sinon ? Ben oui, j'ai fait du sport ce weekend et cette semaine... Et mon pauvre petit corps n'est pas trés athlétique... Oui, il y a de ça.

mais il y a aussi le fait que mes nuits, quoique pleines, ne sont pas reposantes. Je ne fais pas de cauchemars : plutot même des reves agréables. Mais le matin,je me leve encore plus crevé que la veille au soir. Et les journées, forcément, je rame...

Alors je reve un peu à ces paysages marseillais, qui me manquent quand même. A ces moments où je me dis que mes jours dans cette société arrivent à leur terme peut être, je ne peux m'empecher de me revoir en 2002. J'arrivais à Marseille. Quelle chouette année. Des moments trés durs, mais au final, cette année restera une grande année pour moi. Même si une de mes meilleures amies que j'adore m'a dit qu'il fallait un peu que j'arêtte de trop me tourner vers moi même et vers mon passée... (mais on ne se refait pas quand bien même on essait...).

Enfin, ça ne change rien au soucis du moment. Je suis épuisé, je n'avance pas, et j'ai envie d'aller me coucher... Aller, encore une heure, et je m'en vais. En plus, ce soir, j'ai coiffeur. Bah, je somnolerai en me faisant tripoter les cheveux...

dimanche 5 mars 2006

les mots de la fin de weekend

Mon weekend dernier fut difficile. Celui là aura été calme. Mon amie est partie chez ses parents, et je me suis retrouvé seul. Face à moi même, face à quelques fantomes. Face aussi à un PSG - OM qui m'a redonné une certaine confiance en la nature humaine et en les qualités d'abnégations qui sont tellement souvent mis comme part négligeable... Mais face à moi même surtout.

Hier, je suis allé courrir une heure dans des massifs Vauclusiens. J'ai pensé à ces mots que je devais mettre dans ce blog... et aujourd'hui, 24 heures aprés, je ne sais pas quoi dire. Je me trouve tellement idiot.

En fait, je résumerai pas une seule chose. Cette semaine où je me suis encore une fois trouvé face à mes interrogations, j'ai vu que j'avais des gens qui m'aimaient. Ca tombe bien, je les adore aussi. De Roquemaure à Marseille en passant par Paris, j'ai des gens sur qui je peux compter. Moi l'idiot, le faible, le pas fort, je ne suis pas seul. Et au sein même de la maison dans laquelle je vis maintenant, je le vois tous les jours : je ne suis pas seul. J'aimerais dire aussi, à ces gens qui m'aiment, que eux non plus ne sont pas seuls. et que merde, un faucon, ça tombe pas comme ça.

Je ne suis pas un Minot de Marseille. Seulement un enfant de Provence, un gosse du Rhone. Et un couillon qui a toujours envie d'avancer. Et je sais, je ne suis pas seul. Alors fonce mon con, fonce, et ne t'arêtte pas.

La prochaine fois, je parlerai de Freche, de l'OM encore, de la Droite Gaulliste qui n'existe plus, du poulet, de SaintSeiya. Et du reste... La prochaine fois, je reviendrai. Là, je vais me coucher par contre. Désolé, mais j'ai un Dan Brown à lire, et une dure semaine à préparer.

Merci à toutes (toutes) et à tous.

vendredi 3 mars 2006

La solitude...

On va encore dire que je suis un sale idiot de mélancolique... j'écoutais cette chanson automne 2000. C'était avant que je connaisse des personnes merveilleuses de la Communautée SaintSeiya. Je sortais de l'école, et je roulais sous la pluie en écoutant ce CD de Florent Pagny que je venais d'acheter, un samedi de Novembre de Boom ECAM.

Ce soir, en pensant au weekend qui m'attend, je me dis que cette chanson qui vient de repasser sur Winamp tombe drolement...

J'devais avoir dix ans
Quand j'me suis dit maint'nant
A personne, je dirai plus rien
Même si ça me fait du bien
J'ai pas t'nu ma promesse
Et les soirs de détresse
Quand le blues a retrouvé mon adresse
A des paumés d'un soir
J'raconte mon désespoir
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
Combien d'fois j'suis parti
Seul au milieu de la nuit
Combien d'fois j'ai tendu les mains
Pour dire à quelqu'un
Je t'aime, à toi je tiens
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour le chagrin d'un enfant
La solitude
C'est comme la peur
On vit avec, mais on en meurt
La solitude
Je connais ceux qui veulent
A tout prix vivre seuls
C'est vivre dans un désert
Le cœur froid comme la pierre
Et moi j'veux pas
Non j'veux pas

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
C'est comme le vent
Quand c'est trop fort
Ça vous rend...
La solitude
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
La solitude

samedi 25 février 2006

Y a t'il quelqu'un... ?


Y'a t'il quelqu'un ici qui m'aime??

C'est la fin d'un rêve Austerlitz
La journée s'achève Austerlitz
Sur le flamboyant sacrifice
De tes fils Austerlitz

Un homme seul parfois est un homme de coeur
Les hommes sont des loups quand ils sont à plusieurs
Et quand de mon va-tout, et quand de mon banco
Je suis rentré vainqueur au soir de Marengo
Je n'étais plus le même.

Même mon frère Joseph avait vendu ma peau
Et des plumes de l'aigle il coiffait son chapeau
Et c'est d'un coeur déçu, vieilli que je revins
Et que le Général, dit place au souverain
Je ne suis plus le même.
A part le Dieu du Ciel
y'a-t'il quelqu'un qui m'aime

A part le Dieu du Ciel

Y'a-t'il quelqu'un qui m'aime..

Serge Lama a pris les traits de Napoléon dans de merveilleuses chansons. Ce soir, je ne suis pas Napoléon, mais j'ose presque me poser cette question. J'en ai honte, parce que je sais qu'il y en a, des gens qui m'aiment... Je n'ai pas eu d'Austerlitz, mais beaucoup de Waterloo. Quant à mon pont d'Arcole, je l'attends encore. Pourtant... Pourtant merde, je me la pose cette question.

Cette photo a été prise le weekend dernier au Musée d'Orsay de Paris. Napoléon filant vers l'éternité. Il en avait, des gens qui l'aimait lui... J'en aurais peut être été. Je ne sais pas. Je ne sais plus, mais bon ce soir y a foot, donc ne cherchons pas à savoir...

mercredi 22 février 2006

Envie de mourrir ?

En tous cas, c'est quasiment comparable à une volonté ou une tentative de suicide l'exercice auquel je vais me livrer dans quelques instants. La matinée a, une nouvelle fois, été difficile et éprouvante. Et j'ai faim. J'ai envie de manger un sandwich au Poulet, au Leclerc de Bollène. Visiblement, je ne tiens visiblement pas plus à la vie que ça, et en plus j'aime vraiment le poulet, la pintade, le chapon, le canard, et toutes ces volailles et oiseaux à plumes que je dévore avec plaisir.

Manger de la volaille, ce n'est pas interdit par le Coran. Pas de risque donc de déchainer des tombereaux de protestations dans certains pays en manque de raison. Par contre, manger de la volaille, cela risque d'être aussi mal vu que de dévorer cigarettes ou de boire du vin. Peut on manger un sandwich au poulet avant de reprendre le travail ? Est ce que je risque un dépistage ? J'en parlerai à mon médecin du travail, et probablement au CHSCT de ma société... Voilà un sujet important, peut on manger une aile de poulet à midi ? Sujet beaucoup plus important que d'autres, comme le moral au plus bas de certains employés, comme les arrêts maladies qui augmentent, comme les vagues de démissions qui témoignent de quelque chose qui peut s'apparentrer à un mal être.

Enfin, voilà, j'irai manger du poulet à midi. Et en plus, comme j'aime bien être seul, j'irai lire l'Equipe et le Canard en mangeant le long de l'étang de Pierrelatte. Avec un peu de chance, je me ferai piquer par un moustique, et je vais souffrir et de la grippe du poulet, et du virus du moustique.

A part ça, qui c'est qui a dit qu'en ce moment, j'étais un peu un gothique suicidaire ^___^ ? Bon, je vais écouter de l'Evanescence avant de partir manger... Bon appétit.

lundi 20 février 2006

Jour de RTT

Aujourd'hui, j'étais en RTT. Je parlerai plus tard, dans la semaine, de ce weekend à Paris. J'ai rencontré des gens que j'aime vraiment. D'autres que je ne connais que trés peu, mais que j'aimerais sans doute tout autant. Et j'ai rencontré aussi d'autres personnes qui n'ont pas d'autres soucis que leur propre égo, leur propre nombril. Bah, ce genre de personne, j'en rencontre tous les jours... Il n'empeche, le weekend fut magnifique. Nous avons visité le musée d'Orsay, qui est un bel endroit. Et nous avons, bien évidemment, fait crépiter l'appareil photo. Ici, une photo prise en noir et blanc (nous nous sommes pris pour des vrais photographes) de la Tour Eiffel. Photo que je trouve trés réussie... Comme ce weekend. Ce fut un beau weekend.

Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.

C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.

J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.

Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.

Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.

Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.

Petite reflexion sur Javier Solana

Javier Solana représente la voix de l'Europe à l'étranger. Un 'oui' à la Constitution l'aurait fait être nommé "Ministre des Affaires Etrangeres" de l'Europe. Et ce DousteBlabla des 25 a, la semaine dernière, présenté à tous les pays arabes les "excuses" de l'Europe, pour cette fameuse affaire des caricatures.

J'aurais souhaité imaginer un Couve de Murville exigeant des excuses de la part des autorités de pays qui ont vu leur population bruler et saccager - pour ne pas employer le terme "prophaner"- des ambassades danoises, françaises, ou plus généralement européenne. Mais non, le représentant à l'étranger de l'Europe va se "coucher" en se confondant d'excuses au nom de l'Europe, pour des dessins franchement minables (Cabu, Plantu et Petillon n'ont aucun soucis à se faire) qui ont déchainé des colères fanatiques et totalement irationnelles.

Des députés UDF s'en sont émus au parlement européens. Personnellement, cette repentance permanente commence à m'énerver sérieusement. Notamment parce que j'estime n'avoir aucune excuse à présenter à personne, en particulier au peuple arabe et musulman. J'estime par contre, en tant qu'européen, mériter quelques excuses pour ces déferlements de colères et de haines injustifiées. Je n'ai commis aucun crime, et l'Europe n'a commis aucun crime.

L'auto-flagellation continue avec le groupe Carrefour. Qui, dixit le Canard Enchainé, va jusqu'à afficher des pancartes en Egypte présentant 'ses excuses au nom de l'Europe', et venez acheter des pates dans non magasins quand même.

Je trouve cela humiliant. Et cette auto humiliation se paiera de toutes manières à un moment ou à un autre. Et j'avoue avoir peur de ce moment. Car entre les "faucons" (désolé...) américains qui ne réflechissent qu'avec les armes et la forces, et les mulots européens qui se répendent en excuses et en repentace, demandant presque pardon d'exister, cela serait bien qu'il y ait une voix médiante. Une voix raisonnable, mais néanmoins ferme. Enfin, lorsque l'on a plus ni morale, ni idéal, sur quoi rester ferme ? Pessimiste ? Oui, c'est vrai.

jeudi 16 février 2006

Bientot le weekend, retour sur GundamSeed

C'est drole comme ce soir, j'ai à la fois envie de parler, et de ne rien dire. La semaine, professionnellement, aura encore une nouvelle fois été trés dure. Plus de brimades cette fois ci, mais beaucoup de travail. Pour ma société, avec la remise d'offre qui engagent mon entreprise pour presque 8 ans, avec des chiffres qui font mal à la tête. Et puis à coté, des petites merdes de machines qui ne marchent pas à Blayais, ou de reunions que l'on veut m'organiser en début de semaine prochaine à Cherbourg.

Enfin, demain c'est le weekend. Je vais reprendre le train pour la premiere fois depuis plus de 6 mois. Pas pour le travail, mais pour un weekend à Paris. Je verrais une de mes meilleures amies, celle qui a fait les quelques dessins que je poste souvent. Et je dépenserai les points "grand voyageur" accumulés pendant mes voyages l'an passé.

Sinon, juste un sujet que je vais évoquer rapidement. Je viens de finir de regarder un animé (dont une des chasons passe en ce moment dans Winamp) : Gundam Seed. Une nouvelle fois, je me rend piteusement compte de la tristesse de mon vocabulaire. Mais ne pas voir passer 50 épisodes comme ça, avoir les musiques en tête toute la journée, et ressentir des frissons en voyant certaines scènes qui donnent des larmes, cela veut dire que j'ai vraiment aimé.

Mon amie voulait voir Gundam Seed car je lui ai dit que c'était l'animé qui fut remplacé par le merveilleux FullMetal Alchemist. Et elle voulait voir ça, ce que c'était ce truc qui avait tout rafflé dans les animésgrandprix au Japon. ON a vu, et ouf ! C'est du trés trés bon.

Et pour moi, ben j'ai trouvé ma nouvelle idole. Avant, je restais amoureux de la petite Kirika de Noir (que je ne draguerai pour rien au monde : une balle perdue est si vite arrivée...). Là, la petite Kagari, je monterai dans les plus puissants Gundam pour elle (mais je ne dois pas le dire trop fort, je risque de me faire engueler aprés ^__^). Il n'empeche, cette petite blondinette impulsive mais mignone et avec un coeur gros comme ça, je l'ai adoré. Et quand je repense à elle, bouh... (elle me fait pas le même effet que Lucie de la Stat Academy, mais bon).

Enfin, courage, bientot le weekend...

dimanche 12 février 2006

Les reflexions du dimanche soir...

C'est fou ce que Internet rame ce dimanche. Un beau dimanche d'ailleurs, où le vent est tombé en basse vallée du Rhone. Il fait plus chaud, quand bien même je frissone un peu. Hier soir, nous avons mangé des crepes avec quelques amis. Et aujourd'hui, nous sommes sortis à ChateauNeuf du Pape, dans le jardin d'un ami. Et là, je vais sans doute regarder quelques épisodes de l'excellent animé Gundam Seed, avant la fin de journée, et l'apéritif devant OM - Toulouse.

Finalement, je n'ai pas grand chose à dire je me rends compte. La semaine a été dure, mais la prochaine promet aussi de valoir le détour. Et je pourrais recommencer à me mettre en mode plainte. Allez, je ne vais pas commencer à stresse à 16 heures pour la semaine prochaine. Mon ami Xav se facherait à juste titre, et ça serait pas profitable pour moi, et pour cette fin de journée, qui aura été ensolleillée. Je pourrais par contre juste m'exprimer (exercice que j'aime bien), sur quelques "évènements" qui m'ont marqué cette semaine... Allons y, pour les commentaires du Faucon...

* Audition du Juge Burgaud, ou la méthode du bouc émissaire

Sur cette adresse, dans un forum que j'aime bien, j'ai essayé d'exprimer en "live" ce que j'ai ressenti. Quelques jours aprés, le malaise reste perceptible chez moi. Certes, beaucoup veulent faire "payer" cet homme, mais je me rends compte combien je suis moins radical qu'avant, et comme cette pratique du bouc émissaire, du lynchage terrible, me gène. Un journaliste de Marianne a exprimé son même dégout quant à la méthode, rappelant que même le pire des criminels ne subit pas ce type d'humiliation en direct, 7 heures durant, devant la France entière.

Trouver le procédé insupportable n'empeche pas d'avoir énormément de compation pour les acquités, et d'être horrifié par leur sort. Néanmoins, combien d'Outreau en France ? Combien d'innocents ou présumé innocents en prison ? Combien de coupables en liberté ? Et combien de Juge Burgaud, gosses inexpérimentés, jeunes "cons" se la jouant seulement parce que, diplome en poche, l'humilité ne leur a pas été apprise à l'école. Combien dans les Tribunaux, dans les industries, de partout, ces "jeunes loups" avec les dents longues, voulant tout "casser", et qui finalement se cassent la gueule tout seul. Coupable de leurs fougues et de leurs ambitions, ou victimes de leurs inexpériences ?

Non, mal à l'aise. Mal à l'aise, car aprés ce beau spectacle de lynchage sur ce gamin frèle et palot, orchestrés par quelques députés qui n'ont aucune légitimité pour se comporter en procureur inquisiteur, qu'aurons nous ? Une "réforme" du système judiciaire ? Certes. Cela n'empechera le systeme de l'éducation nationale d'envoyer de jeunes profs ou instituteurs sortants de l'école, puceaux de profession, d'aller se frotter à des caids dans des quartiers difficiles. Cela n'empechera pas ce système qui fait que l'on envoit des gosses au casse pipe. Mais bon, nous aurons fait un exemple. Le juge Burgaud sera encore puni. Ce n'est plus de la doubl peine que l'on va lui infligé, c'est de la multi-peine, un système inventé par une caste de loups hurlants qui aime l'odeur du sang.

Finalement, on voit là tout le mal français. Lorsque nous avons un problème, aussi grave qu'il soit, avant de trouver une solution, nous cherchons un coupable. Aprés, la machine médiatique, ou locale, se met en branle. La rumeur au début, jusqu'au Show parlementaire de mercredi. Beau pays, belles mentalités.

* Les caricatures du prophètes : chox des civilisations ?

Je saute du coq à l'ane... Mais la lecture du Canard et ensuite de Marianne (pas de Charlie, je suis plus "Canard" que "Charlie", quoique la une de ce numéro star est merveilleuse) me donnent envie de parler de ce sujet. Mais deux points, me semblent ils, ont été mis en avant durant cette quinzaine danoise.

- la liberté de la presse. Le mot "liberté" a bon dos. Lorsque cette même presse, sous couvert de liberté, se permet, de manière abjecte, à lyncher ses victimes expiatoires (cf Outreau), est ce mieux ? Maintenant, qui sont ces fanatismes encagoulés qui décretent 'leurs' règles. Les Guignols ont le droit de caricaturer Jesus, et on aurait pas le droit de caricaturer Mahomet ? Certes... Dans certains pays sans doute. En Europe, on a le droit, et on le prend. Ensuite, que certains crétins à l'autre bout de la terre en profitent pour bruler des ambassades, cela peut peut être se faire poser des questions.

- Choc des civilisations ? Voilà une des questions à poser... De manière calme et sereine, sans exacerber des grands débats. Je crois que c'était Max Gallo qui avait dit une chose juste. Le christiannisme a environ 2000 ans. L'Islam, en gros, 1400 ans. Où en étions nous, nous chrétien, y a 600 ans ? On faisait les croisades, on évangélisait, d'une manière un peu radicale, les non chrétiens. Et si Galilée venait nous prouver par A + B que la terre tournait, nous le brulions. Obscurantisme total... Et si l'Islam avait simplement son age, et si il lui fallait faire SA révolution, SON époque des lumières ? Tout simplement. Sans haine, mais simplement en voyant les choses comme elles sont. Car notre histoire peut peut être nous permettre de regarder ces évenements d'un autre point de vue.

Mais tout en restant ferme, car tolérance ne signifie pas lacheté ni abandon. Nous sommes en France, en République, et nos règles sont nos règles. Innégociables.

Je terminerai simplement cet article par un copier-coller de JeanMichel Apathie, justement, suite à son entretien avec Max Gallo :
<< A contrario, on peut noter, et condamner, la faiblesse des réactions politiques et gouvernementales, en Europe et aux Etats-Unis, des déprédations des derniers jours. Les caricatures en question ne valent pas l'expression d'une solidarité avec Al Quaïda, une évidence qui n'a pas été formulée de manière très audible, par exemple, par le gouvernement français. Du bon sens quand les boussoles s'affolent.

C'est ce qu'exprimait Max Gallo, lors d'un rapide petit-déjeuner, ce matin, après l'interview. Il racontait une conversation récente avec Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM (conseil français du culte musulman). "Dans les villages de France, il y a partout des églises et pratiquement pas de mosquées", regrettait Dalil Boubaker, selon le récit de Max Gallo. Et ce dernier de lui répondre: "Mais enfin, nous sommes un pays judéo-chrétien."

Une banalité qu'on a parfois tendance à oublier
>>
Sur ce, je vais prendre un bain, et aprés zou, foot à la télé. En tous cas, ce que j'aime dans cet exercice qu'est le blog, c'est qu'il me permet, de manière certes maladroites (je ne suis pas Eric Zemour dans le talent d'écriture) d'exprimer ma modeste pensée. Et je me relirai dans 5 ans, et ne serais peut être plus d'accord avec moi. C'est la vie d'une pensée qui, comme le vin, évolue avec le temps. Je ne prétends pas etre un grand Bordeaux. J'espere ne pas finir en piètre vinaigre apre et sans gout.

jeudi 9 février 2006

Mode plainte (was : journée de merde)

/mode je vais me plaindre on

Bon, si vous ne voulez pas entendre (ou lire) pleurer, merci d'aller voir ailleurs. Car là, je ne vais ni parler de l'audition du Juge Burgaud (quoique que j'en ai des choses à dire là dessus), ni de football. Comme j'ai mis plus haut, je vais me plaindre.

J'ai eu une journée de merde.

Ce matin, le harcélement des petites phrases assassines qui donnent envie et de pleurer, et de mettre sa main dans la gueule de l'agresseur (au demeurant deux grosses erreurs), m'a encore une fois touché. Je suis dans une société où des gens mauvais et arrivistes sont à la tête en ce moment. Ils veulent, pour la plupart, me faire démissionner. Mais je vais me battre.

Ensuite, je suis monté à Lyon pour une réunion qui ne servira qu'à me donner un surplus de travail. Encore une fois pour ma société. Dans quel but ? Voir ses mêmes enfoirés toucher une grassouillette prime au mois de Mai ? C'est la regle du jeu...

Et en descendant, sur les coups de 19 heures, je vois l'effet que peux avoir un flash sur la route... Une portion sur autoroute limitée à 70 km/h, j'étais à 90... Bon, ben 90 € une nouvelle fois offerte à ma boite... Et je suis arrivé chez moi à 20 heures, profondément dégouté.

Résultat ? Rien... J'ai bu du Merlot, je vais regarder Gundam Seed, un suppo, et au lit. Journée de merde...

Demain, je parlerai de la Coupe d'Afrique des Nations, ou alors je ferais une caricature (mais à part la tête à Toto, je ne sais pas dessiner...)

/mode je me suis plains off

mercredi 8 février 2006

Constat : Pessimisme Eternel...

" la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne le serait-il pas ? "
Le cynisme de cette phrase n'enleve malheureusement pas le bien fondé de celle ci... Elle a été prononcée par la nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Et elle est malheureusement autant dure que juste. Nous pouvons être attaché à notre "modèle social" (ou soit disant modèle social), et pourtant, peut on encore longtemps continuer à fermer les yeux et à vouloir conserver des acquis utopiques et malheureusement qui n'existent plus ? Bonne question...

Je saute du coq à l'ane avec le débat du moment, le Contrat Premiere Embauche. Il ne me concerne pas, je n'ai plus 26 ans. Mais quand même, comment ne pas être concerné par le débat ? Par contre, ma position n'est pas tranchée.

Elle n'est pas tranchée parce que, en premier lieu, je comprends et je ne trouve pas choquante la phrase citée plus haut. Par conséquent, pourquoi pas finalement... ? C'est de ma part une marque de fatalisme désespéré, mais soit. je soupire, je tombe les bras, et pi voilà, "c'est-comme-ça".

Mais surtout, je comprends la nécessité de tenter quelque chose. Actuellement, le "modele français" ne produit que du chomage, de la precarite, des "petits boulots". Et ne produit plus la richesse suffisante permettant a la République de donner la sécurité et "une belle vie" à chacun de ses concitoyens. Le "libéral républicain" que je suis pense que pour protéger les gens, et faire ce que "ceux qui sont contres" appellent avec mépris "du social", il faut en avoir les moyens. Et en ce moment, nous n'avons pas ces moyens... Peut être faut il alors tenter quelque chose de "nouveau". Peut être...

Par contre, je me mets ensuite dans la peau du jeune sortant de l'école... Et je me remets dans la mienne de peau. Je me souviens combien je n'ai pas trés bien vécu ma période d'essais de 3 mois, à 23 ans. Devais je prendre un appartement ? Devais je voir "au delà" de la période d'essais ?

Et même maintenant. Je suis en CDI. Protégé en plus, parait il, par un mandat "CHSCT". Et je ne parviens pas à voir 'au delà' de quelques semaines. Je peux, à tout moment, me faire licencier. Si la charge de travail baisse. Ou si vraiment ceux qui veulent m'abattre, il y en a beaucoup, y parviennent. Je suis protégé, et pourtant je me sens en insécurité permanente, en "CDD renouvelable tous les mois". Je serais sous CPE ? Personnellement (je dis personnellement), je le vivrais trés mal. Aujourd'hui, j'ai du mal à faire des projets, j'épargne plus que de raison "au cas où", et sans doute je ne profite pas assez. Si j'étais en CPE ? Boudi...

De plus, un point me gène, seulement un point. C'est de pouvoir se faire licencier sans motif. Le paramètre humain ne peut être négligé. Les patrons ou supérieurs hierarchiques ne sont pas tous des enfoirés. Par contre, ceux sont tous des hommes. Et le paramètres relationnel, humain, n'est pas rationnel.

Le Directeur Général de ma société ne peut pas m'encadrer car, il y a 5 ans, j'ai refusé de signer mon contrat avec lui pour préférer travailler pour quelqu'un d'autre de ma société. Depuis, il m'en veut, et tous les efforts que je fais, tous les résultats que j'ai, n'y font rien. Je serais sous CPE, je ne serais plus dans cette société.

Alors, oui, c'est "mieux que rien". Je sais que je le vivrais difficilement, que je vivrais difficilement le fait d'avoir une visibilité nulle. Mais je vivrais encore plus difficilement d'être chomeur, innactif. Entre les deux, que faire, quelle position adopter ? Le "c'est mieux que rien" peut permettre, évidemment, de nombreux abus. Est ce une raison pour ne rien faire ?

Finalement, je me rends compte, en réflechissant sur ce CPE, que le libéral que je pense être aime bien la sécurité. J'aime être rassuré, en confiance. J'aime la stabilité. Et pourtant, Laurence Parisot a raison. Un cancer peut m'arriver sans que je m'y attende, et ce soir je pourrais me faire rentrer dedans par un camion 8 Tonnes en rentrant à la maison. Demain, je pourrais apprendre le déces d'un proche que j'adore, et ce weekend ? La vie est instable, pourquoi pas finalement ce qui m'occupe une grande partie de ma vie ?

Vue comme ça, les choses paraissent logique. Trés dure, mais logique... D'où, pour finir finalement un post pleins 'd'espoirs' et d'optimisme, une phrase d'un auteur britannique dont j'ai oublié le nom :

"Life is hard, and then you die"
Enfin, ce soir on regardera l'audition du Juge Burgault à la télé, on ira voir notre agence immobiliere qui nous escroque comme c'est pas permis, et puis on se fera une cure de Xanax - Whisky - Eau de vie... (soupir).

PS1 : Je me rend compte combien mes jeux de mots (cf titre à deux francs) sont médiocres... Je ne serais pas demain chroniqueur au Canard Enchainé moi...
PS2 : Je viens de me rendre compte de la photo que j'ai mis, tirée du site photo de l'AFP. "Gauche, unis toi", mouarf... Même la LCR avait été invitée... (A quand une réunion UMP - UDF - FN tant qu'on y est ? ). Quand je pense que ce matin, j'ai encore entendu un commentaire de la merveilleuse ex ministre des affaires sociales et du travail Elisabeth Guigou sur le CPE... Non, c'était la partie "humour" de ce post, cette photo...

jeudi 2 février 2006

Lettre à...

Message de Dijon. Je ne suis pas plus en Egypte que je ne suis Napoléon. Mais bon, écoutant le Napoleon de Serge Lama, j'avais envie de réécrire, ou plutot recopier, cette chanson.

Si je pense à quelque chose ou à quelqu'un en particulier ? Evidemment...

Lettre à Joséphine
Ecris-moi Joséphine
Apaise mon chagrin
Ton absence est un crime brûlant
Un poignard dans mes reins

Si tu as besoin d'argent
Fais-en part à mon frère
Il porte deux cents louis pour toi
Tu ne m'as pas parlé de tes affaires

Dieu, que c'est loin Paris

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Junot vient à Paris
Rapporter vingt drapeaux

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Reviens-moi avec lui

Est-ce bien vrai, Murat m'écrit
Que tu ne viendras pas
Que tu es enceinte d'un petit
D'un tout petit soldat

Je ne verrais donc pas
Ton joli petit ventre
Et tes pauvres yeux là
Mais saches que Joséphine

Est le centre, le cœur du combat

Et que je t'aime tant
Que je t'aime trop
La victoire volera comme un porte drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Jusqu'au fond de tes draps

Ecris-moi Joséphine
Ecris à ton ami
Ecris à ton amant
Que l'absence assassine

Ecris, écris
Ecris même tant pis
Si ta plume me brûle, me brise, me tue
Ecris-moi des mots fous, violents, ridicules

Ecris-moi des mots crus

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton image est plantée
En moi comme un drapeau

Ah que je t'aime tant
Que je t'aime trop
Ton corps, c'est mon épée
Ma vie..., mon cœur..., ma peau...

mardi 31 janvier 2006

Il le dit tellement mieux que moi

Je m'en veux des soirs d'etre incapable de dire les mots que j'aurais aimé savoir dire ou savoir écrire. Finalement, citer ceux qui savent parler, c'est tellement mieux que de dire de longs discours, qui n'ont que pour seule finalité de mettre en évidence sa petitesse. Ecrire des fictions sur les Chevaliers du Zodiaque ou des discours 'de droite', pour ça il y a du monde. Pour dire à quelqu'un des choses peut être un peu plus personnelle, là y a plus personne. Les gens fuient. Clap clap clap le talent...

Allez Jean-Jacques, exprime ce que je ne suis pas capable, ni ce soir, ni de toute maniere jamais, d'exprimer. Et chacun y lira les mots qu'il y a lire.

Et demain, ou aprés demain, je parlerai de cette audition des avocats d'Outreau que je viens de voir ce soir. Je parlerai du Hammas, du CPE, de la belle société dans laquelle nous vivons, de la pluie, de la neige, de Gundam Seed ou Saint Seiya, un autre moment. Là, merci bien, je vais me coucher...

Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m'manques

dimanche 29 janvier 2006

Et la neige fond à présent

Je viens de fermer les volets de ma maison. Plus de neige qui tombe, juste de la pluie. une pluie qui emporte la blancheur de la neige, et qui enporte finalement l'innocence d'un weekend agréable. Demain, la semaine reprend. Et demain, je monterai peut être à Dijon. Je me ferai insulter par Bordeaux, et peut être Montellimar se passera mal. En tous cas, mon amie sera à Lyon. Elle y est déjà ce soir. Et je vais me retrouver un peu seul. Ca ne me fera pas de mal.

Pourtant ce soir, je suis comme tous les dimanches soirs. Avec une différence quand même, je me retrouve seul, comme un idiot... L'apéritif ? Bah, je bois un verre de blanc de Sérignan, devant un match de foot, en mangeant deux ou trois bretzells, et en appelant une amie. Mais je suis quand même seul ce soir. Serge Lama chante sa lettre à Joséphine dans mon Winamp, les andives aux jambons cuisent dans le four, et l'UDF range ses tréttaux. Et la neige, elle, continue de fondre.

Allez... Je vais clore ce message un peu idiot. Je ne vais pas me demander 1 heure ce qui est le plus triste entre la neige qui tombe et la neige qui fond. Je vais me mettre devant la télé. Je ne regarderai pas d'épisodes de Gundam Seed ce soir, mais peut le Monaco - Lyon me donnera quelques raisons de vibrer et d'espérer. Bizarrement, j'ai l'impression que cette semaine va etre affreuse. Mais heureuse, ce weekend, je n'y ai pas pensé. J'ai seulement pensé à être bien et heureux, chez moi, chez nous. Ensuite, adviendra ce qu'il adviendra.

samedi 28 janvier 2006

Jour de neige

Weekend sous la neige, avant une semaine prochaine qui me fait un peu peur, entre projets et échances professionnels qui s'annoncent mal, et une semaine tout seul. En tous cas, chouette weekend. De la neige de partout, des enfants (et des chiens) qui s'amusent comme des fous dans les rues. Pas une voiture, mais des cheminées qui fonctionnent. Toute la Provence qui tourne au ralenti... J'adore la neige, et là c'est génial.

Bien sur, hier au travail, quand cela a commencé à méchamment tomber, il me tardait de rentrer à la maison... Son doux chez soit quand dehors il fait vilain... Finalement, c'est un weekend au ralenti, comme le Sud Est, pour moi... Quelques photos des paysages provencaux sous la neige, des vignes qui dorment. Et quelques commentaires tout de même, sur deux, trois sujets, cette semaine, qui m'ont touché. Mais j'en reparlerai sans doute plus tard, plus longuement.

* Retour de Valencienne - OM : on refait le match 13 ans aprés.

Je vais être clair et pas du tout objectif : j'aime Bernard Tapie. Je ne vote pas pour son parti, mais j'aime le personnage, j'aime sa vision de la société et du football. Et je ne cherche ni à la défendre, ni à disserter sur lui. Mais quand même. De la défense de Bernard Tapie (qui passera finalement beaucoup de temps à se défendre), je ne retiens que cette phrase, prononcée en ouverture de l'emission "on refait le match" sur RTL :
"Je ne sais pas si certains gens ont cherché à me faire du mal, mais je vais les rassurer, ils ont réussi".

Cet homme, mine de rien, a fait 8 mois de prison pour un match de foot. Peut être on peut aretter là, non ? Car l'accusation de dopage, finalement d'empoisonner des gens, c'est ignoble quand même... Et puis pour ceux qui ont vu Marseille - Milan, si les Marseillais étaient dopés, il faudrait changé le produit : à part le quart d'heure du but de Boli, Milan les a bouffé pendant tout le match.

* La peine de mort : un article sur le Figaro - des condamnés français à perpetuité demande qu'on les condamne à mort.

Cet article dans les pages "sociétés" du Figaro m'ont mis en face d'un drole de sentiment. Je n'ai pas eu l'age de débattre sur l'abrogation de la peine de mort en France. Et le Faucon que j'étais 10 ans plutot, en MathSup, n'aurait tenu aucune nuance sur le débat. J'étais pour la peine de mort. Sentence absolue, carton rouge de la vie, aller simple vers les enfers pour ceux qui le "méritaient".

Aujourd'hui ? Aprés Outreau, je me demande qui a le droit sur cette terre de décider de la vie et de la mort d'un individu. Certes, si mes parents, si mon amie, si l'enfant que j'aurais plus tard, si les gens que j'aime, étaient torturés et assassinés par un enculés, je ne supporterai pas, même aprés un procés, de le savoir au chaud, dans une prison en train de suivre un match sur Canal + dans sa cellule. Et peut être crierai-je comme Sardou "je veux ta peau, je suis pour".

Mais pourtant... Pourtant je parle souvent du temps qui passe sur ce blog. Mais voilà un point où ma pensée a franchement évolué. Bien sur, le débat n'a plus lieu, la peine de mort est abrogée, et c'est peut être tant mieux. COmme ça, on a pas de débat à avoir, et... Et ça m'arrange.

* Ségolène Royal.

Et pourquoi pas Elisabeth Guigou ? Non, bien sur que je plaisante, je ne souhaiterai jamais ça à mes amis socialistes... N'étant pas une fashion victim et ne supportant pas l'air du temps qui encense et détruit les gens, j'attend paisiblement que le feu cesse, et qu'aprés l'idolatrie, l'opinion publique et médiatiqueige (ou l'inverse plutot) ne passe à l'hallali. Généralement, c'est comme ça que ça marche.

Allez, je vais prendre l'apéritif. Un bon vin chaud devant le foot, miam. Aprés, du Gundam Seed (un grand classique tout bon). Et puis au final, un "Bonne soirée à tous" bien sincére. la mienne de soirée sera bonne (si Marseille ne font pas le coup d'Ajaccio, ça sera une merveilleuse soirée).

PS : jour de neige, ce n'était pas une chanson à texte chantée par la douce Elsa Lizarazu ? il me semble...

mardi 24 janvier 2006

Etre un chien

J'adore les chiens... Deux simples photos de deux chiens heureux. Parfois, j'aimerais être un chien... (enfin, 14 ans de vie pour vivre "une vie de chien", c'est largement suffisant pour prendre pleins de bonheur et d'amour entre les dents... C'est chouette un chien).

Enfin, un chien a surtout une qualité que les hommes n'ont pas. C'est gentil, c'est plein d'amour, c'est fidèle... Et pour trouver une once de vice ou de trahison dans un chien, il faut se lever de bonne heure. Comme je suis un lève-tard... Enfin, quand chienvelu court vers moi en couinant, quand Vanille vient me lécher le visage jusqu'au narine, je me dis que merde... Heureusement qu'il y a des chiens.

dimanche 22 janvier 2006

Dis papa, c'est quoi l'humilité ?

Quand j'aurais un fils qui me posera cette question, je lui parlerais de ce match de l'Olympique de Marseille chez le dernier, Ajaccio. Je lui parlerai de cette semaine où, sur tous les sites consacrés à l'OM, dans la presse locale, entre supporters, une seule question : "l'OM gagnera t'il ses 6 prochains matchs contre les mal classés pour prendre la deuxieme place ?". Seule interrogation, et presque, en écoutant tout le monde, seule possibilité.

Seulement voilà. Aprés un match pénible contre Rennes, un autre minable contre Lens, le football a rappelé ce qu'était l'humilité. Garder les pieds sur terre, car le dernier, hier soir, a surclassé, a bouffé Marseille. Donc la série de 6 victoires est déjà morte dans l'oeuf. Et aujourd'hui, l'entraineur, les dirigeants, clament à qui veulent l'entendre que trop d'ambition n'est pas d'actualité... Encore une fois...

L'humilité. C'est simplement cette difficile nouvelle apprise hier soir, d'une amie malade. Malade d'un mal qui m'a pris un de mes plus proches amis l'automne dernier. L'humilité, c'est peut être ne pas oublier que le bonheur ne repose sur pas grand chose finalement. La vie aussi. Tout est précaire... Ne pas oublier cela, c'est peut être ça, ma définition de l'humilité. c'est ce que je répondrai en tous cas.

vendredi 20 janvier 2006

Commentaires "de fête" et de weekend

Aujourd'hui, c'est ma fête. Et ca a été ma fête aujourd'hui, bigres... Enfin, c'est le weekend, youpi.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus que mercredi soir, dans mon message qui n'avait que pour seul but de dire que je n'étais pas encore totalement totalement absent de mon blog originel. J'avoue que cette journée a été trés violente professionnellement parlant, mais bon... Le weekend qui se prépare risque d'être bon. Tentons de le prendre avec plaisir et surtout avec sérénité. Demain soir, je reçois des amis à la maison, ce soir normalement des copains passeront boire un coup pour débuter cette fin de semaine. Et demain encore, je vais déguster du ChateauNeuf du Pape dans un Caveau Roi de ce petit village en face de "chez moi".

Je pourrais revenir, dans ce message de fin de semaine, sur ma semaine "professionnelle". Elle s'est terminée par la violence dont on peut être victime en milieu professionnel. Je suis un peu dans les vaps encore, mais bon... Le weekend sera là pour faire en sorte que cela aille mieux... Enfin (soupir...). Non, j'ai plutot envie de revenir sur deux, trois petites choses qui m'ont "interpelées" dans cette semaine. La semaine dernière, c'était "l'affaire Magalie de la StarAcademy" qui attirait mon attention (Magalie qui attire les hommes comme un aimant, comme le titre l'hebdomadaire d'investigation "France Dimanche"). Cette semaine, c'est plutot les poitns suivants.

* Outreau et la justice : peut on être arbitre, attaquant et défenseur en même temps ? Le rôle du Juge d'Instruction.

Sur ce, juste une phrase entendu à midi par un député, ancien juge et membre de la commission d'enquête. "Il est impossible pour un homme d'avoir une conviction et de tout faire pour se déjuger la minute suivante... En gros, il est impossible pour un juge d'être à la fois accusateur et défenseur, d'instruire à charge ET à décharge". Et depuis hier, on entends "2002 s'est joué sur la sécurité, 2007 se jouera sur la Justice...". Si je voulais être taquin, je dirais que si on parle autant de justice aprés ses auditions d'Outreau (qui sont poignantes) que l'on parle d'Europe aprés le vote du référendum, certains risquent d'être déçu. Mais je dirais simplement qu'autant la violence (le terrorisme) est effrayante car tout le monde peut en être victime, autant "l'erreur" judiciaire l'est aussi. Parce que pareil qu'un attentat terroriste, elle peut vous frapper, vous détruire... Vous, nous, moi, n'importe qui... Non, ca fait peur. Et ça fait reflechir, c'est déjà ça.


* Arsenal Nucléaire Français : où comment terroriser les terroristes en 2006 par Jacques C.

Pas grand chose à dire... Je suis gaulliste, donc. Mais quand même... Jacques Chirac hier, il était trés offensif. Et ce matin, le général en chef des armées qui, sans prendre de gants diplomatiques, accuse l'Iran. Et pendant ce temps, l'ami Oussama qui se rappelle à notre bon souvenir. Et le vice président des EtatsUnis répondre un cinglant "on ne négocie pas avec les terroristes, on les extermine" !

Le pire, c'est que cela ne me dérange même pas, et cela me plait plutot. Charles Pasqua m'avait dit un jour ; "j'avais dit cette phrase célèbre (il faut terroriser les terroristes) car à l'époque, ma seule arme en tant que Ministre de l'Intérieur, c'était la parole...". Là, certes, on est une dizaine de cran au dessus. Mais bon... Oui, l'idée est là. Il faut terroriser les terroristes. En brandissant l'arme ultime ? Ben pourquoi pas... Mais bon, peut être que ces deux jours, il s'est joué une escalade verbale dont on ne mesure pas de suite les conséquences. Qui aurait parié sur 10000 voitures brulées aprés l'épisodes des racailles karschérisées ?

* Date du premier tour des élections présidentielles : le 15 ou le 22 Avril 2007.

A un jour près, c'aurait fait un drole d'anniversaire (c'est balop).

Voilà, c'est tout... Bonne soirée, bon weekend. Moi, je vais faire valider une grille d'EuroMillions, je vais prendre un bain, puis un petit Chardonnay bien frais. Et puis... Et puis merde, c'est le weekend ! (youpi)

mercredi 18 janvier 2006

Petit commentaire de milieu de semaine

Le pire est que je n'ai rien à dire... Il fait pas super beau, il fait encore nuit trop tot. En plus je recommence à beaucoup de travail. Et puis bon... Fatigué je suis un petit peu quand même.

Parmis les choses notables, l'ouverture de ma cave du Faucon que j'aimerais bien voir sous forme de site (ou de blog un peu plus évolué) un jour. Enfin, j'apprends un peu à voir comment marche le code HTML de Blogger, et à ce propos je remerçie toujours celle qui m'a aidé à faire évoluer ce blog (et qui m'a un peu beaucoup donné cette envie de l'ouvrir, ce blog).

Bon que dire de plus ? Rien... Donc suite la prochaine fois. Je vais bientot aller sous cette couette qui est si gentille avec moi...

mardi 10 janvier 2006

Amourettes politiques et staracademiques

Si j'avais osé, j'aurais titré "destins croisés", mais ça aurait quand même fait un peu trop...

A ma gauche, Magalie Bonneau, vainqueur de la Star Academy V. Je suis un bon gros beauf moi... J'aime le foot, j'aime le vin, je vote généralement à droite, et en plus je suis la Star Academie... Bon, je m'auto-flagellerai dans la bonne tradition de libérale un autre jour, là je veux simplement parler de Magalie, de la Star Academy. Magalie, au début, je l'ai vraiment beaucoup aimé. Non, elle n'a pas surplanté dans mon pauvre coeur d'artichaud la merveilleuse Lucie de l'an dernier, seule personne avec le Général de Gaulle qui m'a fait payé un SMS payant pour un vote surtaxé à la télé. Lucie, ses yeux... Brrr, rien que d'y repenser, je vais trembler de partout, revenons sur Magalie.

Magalie avait tout pour me plaire. Non, ce n'était pas une top model, mais bon, entre les nichons de bronze de la petite Maud et ce regard plein de mélancolie mais d'une joie réelle de la petite Magalie, mon coeur n'a même pas eu à flagollé et à réflechir. Et en plus, sur le premier prime, sa version du sur-chanté "je viens du Sud" a fini par me mettre d'accord. Magalie, malgré le fait qu'elle n'ait rien pour être le sex symbol de ce début de siecle, avait tout pour me faire chavirer. La suite n'a rien éteint de mon enthousiasme. Cette modestie, cette envie de progresser, artistiquement bien sur, mais surtout humainement... Et puis une analogie toute bête : si je ne savais pas chanter à 17 ans, je n'avais pas non plus le physique et la stature d'un Apollon qui allait faire frémir tout le lycée de Bagnols/Ceze. Non, bien la petite Magalie, bien bien...

Et puis premier écueil : un coup de téléphone d'1 minute, et un "je t'aime mon bébé" qui m'a montré ma dure réalité. Non, Magalie n'était pas un coeur à prendre à la différence de la petite Lucie. Ca tombe bien me dirait mon amie en tenant au dessus de ma tête un couteau servant à diviser une carcasse en deux : toi non plus tu n'es plus un coeur à prendre. Mais quand même, ca faisait chier... Bon, le Côte du Rhone Village d'Uchaux a des vertues curratives méconnues mais efficace, et finalement la fin de la saison s'est bien passée. Avec un regret : artistiquement, une finale Emilie - Pascal m'aurait enchanté, et je n'aurais pas fait pété la soirée annuelle de ma société pour un triste spectacle. Mais bon...

Et puis est venu l'objet de mon post ce soir... En plus d'avoir pleins de tares culturelles, je lis Public (quand mon amie l'achete, oui c'est sa faute). Et là, à la Une de Public, le titre qui tranche comme Excalibur. "Je quitte mon bébé !". Et je lis l'interview, qui range les entretiens de Mitterand et Elkabach au rang de bibliothèque rose... "J'ai muri et lui n'a pas changé". "je suis rentrée au chateau en étant une fille, je suis maintenant un petit bout de femme", "je souhaite faire un break". Jésus Marie Joseph... A ce moment de l'interview, je me dis "y a quelqu'un, c'est pas possible...". Je vais même jusqu'à songer à l'intrusion dans sa vie amoureuse du "petit Puceau Malicieux" qui n'a plus envie de le rester (pas malicieux je l'entends), c'est à dire Arno (avec un "o" comme zozo)... Il y a quelqu'un d'autres dans sa vie...

Même pas... Non, elle ne ressent plus rien. Elle l'a chialé au téléphone et se raccrochait à lui comme un gecko se raccroche à un mur baigné par le soleil en plein mois de Décembre, et ce durant les 4 mois de cures à Damary-le-Lys. Et une fois sorti, aprés une semaine de photo de partout, elle le quitte parce que 'elle a envie de faire un break', et ci et mi et ça... Et une baffe dans la gueule et ça remet les idées en place. Moi, sérieusement, ça m'énerve...

Et alors que j'aurais une facheuse tendance à me jeter sur du saucisson et sur une bouteille de rosé pour me calmer, le brin de soleil vient de BFM TV : Cecilia revient Place Beauveau... Et apparement pas pour faire les vitres...

J'avais en Mai, quelques jours avant le résultat du 29 Mai, fait un petit post sur ce début de rupture entre Cécilia et Nicolas. j'avais exprimé ici tout mon dégout et mon mépris en face de ces cancans nauséabonds. Et qu'on aime ou pas Nicolas Sarkozy, on ne peut pas souhaiter, même à son pire ennemi, même à la personne qu'on hait et qu'on vomi le plus au monde, de voir son coeur saigné. C'est attroce, et même si on a des ambitions suprèmes, c'est inhumain ce genre de souffrance. Je suis peut être ridicule dans mes écrits, mais je le pense trés sincérement.

Finalement, triste pour le petit Ludovic... Il aura été le con de la grande gagnante de la Star Academy... En face de lui, le président du premier parti politique de France retrouve apparement un semblant de bonheur et de quiétude intérieure. Destin croisé ? Je ne sais pas, mais... Mais pour les coups de pied au cul, je laisse à Pascal, JeanLuc et Emily, qui semble avoir plus qu'un grain dans le cervelle, le soin de le faire à la petite Magalie... Enfin, on a pas tous les jours 18 ans...

dimanche 8 janvier 2006

Mon hommage à François Mitterand

Le 8 Janvier 1996, j'étais à l'ECAM, c'était un lundi. J'écrivais, tous les soirs, sur mon cahier, mes impressions. J'ai écris 8 cahiers A4 de 200 pages durant mes deux ans de classes préparatoires. Retour sur le passé. J'ai 18 ans depuis peu à ce moment là où je découvre Lyon et la vie en dehors de chez papa-maman. Voilà ce que j'avais écrit ce 8 Janvier 1996, à 22h15.

"François Mitterand est mort,

Je revois M. Lavaure (NDFaucon : notre gardien du foyer, un auvergnat Giscardien) me l'annonçant en souriant. Et moi de ne rien dire. 14 ans de ma courte vie s'en vont avec cet homme. A la tête de mon pays durant toute ma jeunesse. Enfant, Mitterand était le "président". Le "père". Le "tonton"... Avant de voir en cet homme l'adversaire qu'il fallait affronter. Puis la maladie a eu raison de lui. Il s'en va, mon enfance aussi.

Quelle période difficile en ce moment, où je vois mes références partir. mes amis proches me quitter, mon enfance s'envoler. 18 ans. Le permis de conduire, et maintenant l'icone de la France de ma jeunesse partir. M. Pinaroli (NDFaucon : prof de math de sup) nous a parlé de ce changement que nous connaissons tous. Il nous a parlé, en souriant, comme nous parlerait un père. Il m'a impressionné. "l'heure du choix". Il parlait d'études, de femmes. Moi, je parle betement de politique. Et notre rempart contre qui il faut se battre qui s'en va. Mitterand n'est plus.

Dure journée où je vois mes espoirs d'avoir une bonne note en Technoligie INdustrielle s'envoler avec ce 9,5 (NDFaucon : avec le recul, cette faculté que j'avais de tout mélanger m'impressionne...). Mon DS de math de samedi s'est révélé être une catastrophe. J'aurais 2 ou 3, pas plus. Oh, que je suis triste... Mitterand, les maths, dure rentrée. Vivement le weekend devrais je dire. Je verrais S. et R. (NDFaucon : deux amis de Montfaucon). Et tous les autres. Je ne verrai pas, par contre, la mairie de Montfaucon portant le drapeau en berne Jeudi, et j'en suis triste de ne pas entendre les cloches de mon cher village sonner le départ d'un grand homme. de Gaulle - Mitterand, les deux grands français qui se sont affrontés en 65 pour la premiere élection. Que de chemin parcourue par la France depuis.

Et moi d'attendre les notes de math et les autres difficultés qui m'attendent... Blindé. Je ne sais pas, j'ai envie de démissionner des Carmes (NDFaucon : le pensionnat) pour me consacrer à Montfaucon. Et battre mon ancien meilleur ami. Il sait que face à moi, il perdra ! Il veut me cogner de coté ? Ma victoire sur F (un jeune de Montfaucon lors d'une réunion publique) l'a ne l'a pas convaincu ? Pas grave, il n'a qu'à attendre, et il va me le payer. Il en est conscient...

Et moi ? Je suis fatigué d'une première difficile journée. Le DS de math, la belle illusion (comme ces 14 ans de Mitterandisme). Je pensais l'avoir réussi, et non, rien. Des regrets et une grosse boule dans la gorge.



J'ai envie de souffrir ce soir je vois... 1 an et 8 jours que j'ai quitté A. (NDFaucon : mon premier amour... j'en parlais beaucoup déjà à cette époque) et j'écoute Oasis. A. dans mes bras chez sa cousine à Roquemaure, sur son canapé, sur cette chanson... C'est tellement vieux c'est si beaux souvenirs. L'amour parfais ? Ephémère en tous cas. Et maintenant, que fait elle ? Pourquoi ne composerais je pas le 90.33.**.** ? Je le sais pourquoi. Un appel au secours ? J'imagine un jour l'avoir au bout du fil et lui dire "A. ?". Puis d'ajouter derrière "C'est le Faucon...". Ce serait chouette, et c'est inespéré. En suis je capable ? Je ne crois pas.

Je suis épuisé ce soir. Je vais me coucher. Pour le président, je mets "la Marseillaise". Mitterand, de Gaulle, Pompidou, ils se bousculent au portillon de l'histoire ces grands hommes. Clémenceau, Foch, Napoléon, ces hommes qui ont fait mon pays. Pays que j'aime malgré tout. de Gaulle - Mitterand, je serai curieux d'entendre le verdict de l'histoire. Le créateur et le pérénisateur de la Veme République reposent au panthéon des grands hommes, sur la place des grands hommes. Vive la République, Vive la France...

Que Dieu protège la France"

Bon, pas grand chose à ajouter... C'était mes pensée il y a 10 ans, réécrit sans modifier rien du tout, sinon les prénoms qui étaient inscrits en toutes lettres. J'ai l'impression de me revoir dans cette chambre en bout de couloir...

Pour finir mon hommage à moi, le plus bel hommage à Mitterand a été écrit par Renaud, et c'est une de mes chansons préférées. Pour finir l'histoire... Baltique, c'était en plus un beau chien.

"Baltique, du nom du chien de Mitterrand, rappelle qu'il n'a pas pu entrer dans l'église le jour de l'enterrement de son maître..."

Ils ont peut-être eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Me voilà devant la chapelle
Sous cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t'atteint pas
L'émotion c'est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans le cœur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir sur le pavé mouillé
En échange d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens

mercredi 4 janvier 2006

C'est reparti

Le boulot, le football, le froid et le vent aussi, bref c'est reparti. Bizzarement, ce soir, j'ai pas grand chose à dire. La journée s'est passée normalement, presque agréablement. Ce soir, mon amie m'a préparé des escargots, que je mangerai en ouvrant une bouteille de Riesling. Et ce soir y a Marseille-Lens à la télévision.

Juste un probleme : ce n'est pas en pétant la gueule à une bouteille de vin et à des escargots tous les soirs que je ferai frémir les filles sur la plage cet été par un corps de rève... Enfin, si finalement, ce soir mes soucis se résument à ça, ça veut dire que cela ne va pas si mal que ça.

Cyclotimique moi ? Comment ça ?

mardi 3 janvier 2006

Une vie merveilleuse

Je viens de changer mon fond d'écran ce soir. Cette fois ci, c'est MadLax. Voici le fond d'écran, récupéré je ne sais même plus sur quel site.

Et ce soir, j'ai bu une bonne bouteille de vin blanc liquoreux merveilleux : un Chateau des Noyers (un Bordeaux) à pleurer. Et j'ai même reçu un cadeau ce soir : un Mouton Cadet 2003, un Chateau Rotschild de que je ne pensais jamais avoir l'occasion de voir en vrai... Dans ma cave direct, et ouverture quand ma fille que je n'ai pas encore aura son premier petit copain (avant que je le frappe) !

Bref, il a presque raison le Xav : ca vaut pas le coup de se faire chier pour le boulot (mais j'ai un peu mal au ventre quand même...).

PS : on regarde en ce moment l'animé GunGrave... C'est surprenant, je n'aurais jamais pensé que cet animé était si bien... Vraiment, un trés trés trés trés bon !

Et comme toutes les fins de vacances...

Quelle est la différence entre le minot d'environ 10 ans, anxieux, qui, un soir du début de mois de Septembre, se prépare à aller se coucher tot avant sa première journée de collège, et moi ? Aucune. Tous deux ont un mal de ventre et sont angoissés. Une fois de plus, je vis, en ce mardi soir, un "dimanche soir" puissance 3, avec un mal de ventre qui m'a commencé ce matin, et qui n'en finis pas.

Lors de ma rentrée du 1er Septembre, j'avais appris que j'avais changé de bureau, que je changeais de "secteur", que toutes les affaires sur lesquelles je m'étais battu comme un chien m'étaient enlevés, au profit d'autres qui sont moins reluisantes et plus rébarbatives. Bref, j'avais été traité comme un moins que rien. Bienvenue dans ton entreprise. Demain, quelle sera la teneur ? A quelle sauce vais je être accueilli et mangé ?

Bien sur, j'aurais droit au "meilleurs voeux" pleins de sincérité et de générosité à chaque poignet de main. J'avais déjà écrit un texte là dessus il y a un an sur cette hypocrisie du nouvel an. Mais demain... Demain, j'aurais mon ancien chef qui m'a poignardé qui me souhaitera ses voeux... Quelle sera ma réaction ? Bah, je suis presque lache sur les bords, donc je ne dirais rien... Enfin, est de la lacheté de se retenir de mettre une main dans la gueule de quelqu'un qui nous a maltraité ? Garder un peu son calme, ce n'est pas une tare.

Enfin, quoiqu'il en soit... Ben faut bosser pour avoir des sous, manger, être heureux... Quitte à avoir mal au ventre le soir quand on rentre, quitte à ne pas savoir de quoi sera fait demain, quitte à dormir mal. Mais bon, je progresserais... Pas le choix de toutes façons.