Aujourd'hui, j'étais en RTT. Je parlerai plus tard, dans la semaine, de ce weekend à Paris. J'ai rencontré des gens que j'aime vraiment. D'autres que je ne connais que trés peu, mais que j'aimerais sans doute tout autant. Et j'ai rencontré aussi d'autres personnes qui n'ont pas d'autres soucis que leur propre égo, leur propre nombril. Bah, ce genre de personne, j'en rencontre tous les jours... Il n'empeche, le weekend fut magnifique. Nous avons visité le musée d'Orsay, qui est un bel endroit. Et nous avons, bien évidemment, fait crépiter l'appareil photo. Ici, une photo prise en noir et blanc (nous nous sommes pris pour des vrais photographes) de la Tour Eiffel. Photo que je trouve trés réussie... Comme ce weekend. Ce fut un beau weekend.
Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.
C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.
J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.
Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.
Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.
Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.
Aujourd'hui, lundi, j'étais donc en "RTT", aprés un début d'année vraiment difficile. J'ai pris le train ce matin, et je suis arrivé dans ma Provence vers 14 heures. Et là, tout a commencé. Ou plutot tout a recommencé.
C'est d'abord des clients ou des fournisseurs. Qui appellent sur mon téléphone portable professionnel. Je laisse sonner. Demain, je rappelerai. Mais déjà, le mal de ventre, je l'ai eu plus tôt qu'un dimanche soir. Je pense que demain sera une dure journée. Puis, sur mon téléphone personnel, le directeur général de ma société. Un de ceux qui me fait vivre des vilains moments. Pourquoi ais je décroché ? Pour apprendre des choses pas agréable.
J'aurais pu répondre : "euh, vous appelez sur ma ligne personnelle, je suis avec mon amie, et accessoirement...". Mais non. Sois je suis lache, sois je suis con (je n'utilise pas l'hypothèse comme quoi je serais "professionnel", voyons...), mais j'ai répondu, et j'ai travaillé pour essayer de "rendre service". Ou de m'en sortir. Ou je ne sais pourquoi. Et le soir, j'étais crevé. Je suis allé faire les courses hebdomadaires à Carrefour, bien sur. Mais quand même. Il restait dans ma gorge le soir de l'amertume, et un mal au ventre trés fort. Car je sais que ma semaine sera dure, que des jalons ne seront pas atteints, et qu'une nouvelle fois, les gens qui me jugent me jugeront mal. Ou me jugeront comme ils ont l'habitude de faire. En partant du principe que 'c'est mauvais'.
Et surtout, j'ai mal au ventre devant ce métier où finalement il faut le vivre à 100%. Sauf que je n'adhère pas au projet de ma direction. Et je suis donc (logiquement devrais je dire...) absent lorsque les revalorisations de salaire, les grattifications, et autres avantages et remerciements, sont de rigueurs. Comme toujours. Bon, soit. De là à ce que l'on me traine dans une boue qui ne rajeunit pas, cela devient moyen.
Enfin, là encore je me plains. Disons que je vide mon sac. Et avant que mon ami Xav me dise "casse toi", je vais lui répondre. Il a raison, et je sais qu'il a raison. En ce moment, mon énergie est plus à voir ce qu'il y a ailleurs. La Direction actuelle ne changera pas, et je ne pense pas pouvoir changer. Pas pouvoir faire plus, ou pas pouvoir agir de cette manière ironique et cynique qui serait bien vu par certains pontes de chez moi. Donc le Faucon s'envolera. Mais avant, il se battra.
Car j'ai peut être mal de partout ce soir, au ventre et au coeur, mais je compte me battre. Avec mes armes, des armes modestes. Je tomberai sans aucun doute, des plus forts que moi n'ont pas résisté. Par contre, le soir, je peux me voir dans une glace. Parfois avec des yeux mouillés, mais avec une petite fiertée qui me fait dire "merde...". Merde, c'est le mot.
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