dimanche 12 novembre 2006

Gonzalo Higuain : mon idée de la France

Plus qu'un simple sujet footballistique. Gonzalo Higuain, le Français de la Pampa, 18 ans, attaquant star du grand River Plate de Passarrella. Pour les observateurs, ce garçon est aussi fort que Messi aujourd'hui, et c'est le futur Diego Maradona. Un "9 et demi", capable de transpercer une défense d'un coup de rein, et de mettre le ballon sous le ventre du gardien de but d'un maitre plat du pied. Une future star.

Higuain est né à Brest, ville du Finistere dont le club de foot fut un chouette club français. Son pere jouait au stade Brestois, fin des années 80. A ses cotés, Le Guen, Ginola, Cabanas. Le bébé Gonzalo, de part le "droit du sol", possede donc ce passeport français. Il restera... 10 mois en France, avant de grandir sous le drapeau ciel et blanc.

Mais voilà, Gonzalo a reçu une convocation pour porter le maillot de l'équipe de France... On s'y attendait presque, vu le charivari médiathique sur ce garçon que je n'ai jamais vu joué. Mais il est trés fort parait il. Sauf que... Sauf que Gonzalo n'est pas français. Et je suis choqué, parce que ce sujet dépasse largement le simple sujet sportif. Et je ne parle pas là de Ludovic Giuly qui se retrouve à nouveau blackboulé par le sélectionneur, ce débat est pour moi secondaire.

Higuain, en premier lieu, ne connait pas la langue française. On parle d'intégration française, et la base de l'intégration, avant de connaitre les lois, les coutumes, les traditions du pays, c'est de connaitre sa langue. Higuain ne parle pas français. C'est con, mais déjà de là on va donner le maillot tricolore à un garçon qui ne connait rien de ce pays, sinon Zidane et peut être la Tour Eiffel.

Ensuite, l'équipe de France représente pour moi la France. J'en avais parlé ici au début de la coupe du monde, où j'avais exprimé mes doutes sur la "représentativité" de certains joueurs. Pour moi, un Louis Saha qui a fait la majeure partie de sa carrière en Angleterre ne représente pas ma France. Pour moi, un Nicolas Anelka qui s'est permis de cracher sur le maillot et sur le drapeau, ne représente pas "ma" France. Pour moi, un Karembeu à l'époque qui se disait plus NéaCalédonnien que français, ne représentait pas ma France. Un Zidane qui aime ce drapeau, un Viera qui parle de la France avec amour alors qu'il est né à Dakar, un auvergnant comme Sagnol ou un congolais comme Makélélé, eux, représentent ma France,ils l'aiment et le disent. Je ne partage pas les opinions de Thuram ? Et alors, c'est un français qui aime ce pays, quoiqu'en dise Philippe de Villiers. Mais Higuain ?

On parle de nationalité, on parle de respects de la nation et de nos couleurs. On parle d'intégration. On se pose tous la question "qu'est ce qu'être français", cette question existencielle sur ce que nous sommes. Et un des plus grand symbole de la France, l'équipe nationale de Football, va faire jouer un garçon qui n'est pas français, sinon par un papier qu'il a dans la poche de son blue jean... Un garçon qui ne connait pas la France. Qui est brillant, sans doute un des plus grands footballeurs des années 2010. Mais ce n'est pas un Français.

Raymond Domenech prend une responsabilité nationale. On dépasse le simple cadre du foot. Mais il y a là une braderie de la nationalité française, au profit d'un interet particulier. Si on veut tuer les représentations nationales dans le sport, on ne s'y prendra pas mieux. Déjà que l'idée de nation (et de république, en France c'est lié) est mal en point, je crains que cette décision soit malvenue.

Pour finir, je souhaite qu'Higuain refuse la sélection. Et qu'il fasse une belle carrière en Argentine. La céleste est une belle équipe aussi, et c'est un beau maillot.


samedi 11 novembre 2006

Aprés chien velu

(c'est lui pour ceux qui se rappelent plus de ce chien érrant amis de tous les habitants de Sérignan du Comtat), je vous présente chat velu. Le même, mais en chat.















Miaou

jeudi 9 novembre 2006

Je ne l'aurais jamais connu...

Tant pis, me reste qu'une icone et des statues.

Je vais vite aller me coucher. Avoir entendu Nicolas Sarkozy se revendiquer du Gaullisme, ça m'a fait autant mal que de voir Chirac s'agenouiller devant cette tombe tellement modeste et grande à la fois...

mercredi 8 novembre 2006

Pourtant, nous ne sommes que le mercredi...

J'ai appris en regardant la merveilleuse et délicate Louise Bourgoin qui présente la météo sur Canal +, que demain serait le 17eme (déjà...) anniversaire de la chute du Mur de Berlin. J'avais 11 ans, j'étais un petit collégien de 6eme inconscient de la jeunesse qu'il allait vivre. J'étais gros, j'étais pas beau, je bégayais, et franchement j'étais plutot un dindon qu'un faucon. Qu'importe, le mur est tombé, et je me dis aujourd'hui "putain, 17 ans...". Et je soupire devant ce temps qui passe. Ma Clio au moins, quand j'appuis sur la pédale du milieu, elle s'arrête. Mais le temps... ? Ben il avance lui, il s'en tape de mes états d'ame. Pas de stop, pas de feux rouges, il fonce... Et il a tous les points sur son permis. Le temps passe, et nous... Ben on écrit sur notre blog.

Résumons. Sur mon premier paragraphe, je parle de la présentatrice météo de Canal, du Mur de Berlin, du Faucon qui ressemblait à un dindon, et je finis par me prendre pour un philosophe qui disserte sur le temps qui passe. 4 idées principales en un seul paragraphe ? C'est pas demain que je publierai un livre.

Enfin bon, l'idée principal de ce post de "midweek", c'était pour dire que si le temps passe attrocement vite à l'échelle d'une vie, à l'échelle d'une semaine, c'est long... Professionnellement, j'ai déjà outrepassé ma dose de stress, et le Séroplex hebdomadaire ne fait plus effet. Je suis un vilain élément, un pollueur... Ouh là, quand je vois ce que je vois, je j'entends ce que j'entends, je suis presque fier d'être celui que je suis. Ca veut rien dire ? Et alors, je suis en colère, ça se voit pas ^__^ ?

Non, ce qui est dur avec le temps, c'est qu'il est inconsistant. Quand la vie est belle, il passe vite. Et quand on s'emmerde, qu'on attend ce contrat qui est quelques part entre le bureau du DRH et sa propre boite aux lettres, il est long. Le froid est encore plus froid. Et les cons autour de soit sont encore plus cons. Le temps s'étire comme une pate à modeler qui n'arrive pas à se fendre. Et on est là , au milieu. L'escalator de Paris - Gare de Lyon. On a ce putain de train à prendre, sauf que devant nous, derrière nous, y a deux cons qui vous empechent d'avancer... Alors, avec sa grosse valise, on attend que les kilometres qui vous séparent de la lumiere du quai de gare se passent, se passent. Et on fait rien, on ne peut rien faire, on attend.

Il est long mon escalator. Actuellement, on est que mercredi. Demain ca sera jeudi. Où sera mon contrat ? Je sais pas... Mais il fera toujours froid. Le Parti Socialiste n'aura toujours pas son candidat, et je serai toujours gros. Et le temps passe, mais en ce moment, pas assez vite.

On est que mercredi.

lundi 6 novembre 2006

Petite phrase du jour...

C'est notre amie Céleste (allez voir son blog : il est beau) à qui je dois cette phrase... Relevé sur le trés bon DEL de notre autre ami Guy Birenbaum (tellement merveilleux, tous mes amis sont là...). Phrase que je n'aurais jamais osé mettre sur un blog si j'en avais fait un voilà 6 ans... Mais comme quoi l'age aidant, peut être que je deviens un ChateauNeuf du Pape... Je m'adouçie (j'ose pas écrire que je me bonifie... je ne le pense pas suffisament ^^).

"Oeil pour oeil et le monde deviendra aveugle"
(Gandhi)

dimanche 5 novembre 2006

Zéro absolu pour une fin de weekend

Ce titre n'est un hommage ni à Hyoga & Camus, ni à mes propriétaires qui jugent normal de mettre et enlever l'heure d'aprés notre chauffage, sous prétexte que malgré le 10°C dehors, il fait soleil... (ceux là... ils vont savoir ce que ça vaut la poussière de l'ADIL dans la gueule... Crétins). Par contre, je viens de voir sur TF1 en finissant mon verre de Côtes du Rhône, quelque chose d'affligeant. Jack Lang sur TF1, c'était décidément le Zéro Absolu de la politique...

Le coup de Paris renouvelé... On se présente, puis non... Puis ensuite on soutient Ségolène Royal parce que : "il faut qu'elle passe dés le premier tour (MM. Sofres et IFOP, le cocktail c'est premiere porte à droite), elle est la seule à pouvoir battre la droite, et surtout c'est une femme". Ben mon couillon, t'as tout pigé à la politique toi... Les sondages, c'est bien. Le vote par contre, et le débat surtout, non, pas important... A propos, entre Blois et Boulogne, la similitude, c'est quoi, sinon un poste bien au chaud ? Embrasse Elisabeth Guigou de ma part...

Ensuite, quand Claire Chazal le qualifie de "dernier Mittérandiste", j'ai mal pour mes amis socialistes... Fabius est donc un clown. Et ceux qui ont une vision un peu noble de la politique et de la France sont des babouins. Merci Jack Lang, grace à vous j'ai encore moins envie de voter socialiste. Mais pour mes collegues qui aiment ce parti et ses valeurs, et pour ceux, nombreux, qui aiment la politique, j'ai un peu mal au bide... Et aprés on s'étonne des Le Pen, des NON au référendum... Je vais boire du Rasteau ce soir.

Allez il m'a énervé Lang. Autant que mes propriétaires. Mais j'ai eu un beau weekend. Aujourd'hui j'ai acheté des Figatellis (ben oui, hier c'était "non", hein ma petite Bonne Enfant ^__^ ?), et hier j'ai bu du vin à Marseille. On restera sur ces belles images... C'est mieux.

vendredi 3 novembre 2006

Couleurs de l'automne


Encore du Haut Forez... Sur ces montagnes qui surplombent la Loire, quelques photos qui montrent que l'heure d'hiver est arrivée. Hier, nous avons lancé la chaudière. Un 2 Novembre, lendemain de Toussaint. La température a baissé de 15 degrés en un rien de temps. L'hiver est bientôt là, mais pour l'instant c'est automne. Et même si la luminosité baisse alors que 17 heures n'a pas encore sonné, même s'il fait froid et si les arbres se déshabillent pudiquement, et bien... Et bien j'aime l'automne. J'aime ce rouge et ce gris. J'aime l'automne.


Normalement, en cette fin de semaine, je devrais faire le bilan de ce que j'ai pensé, ressenti. Mais bon, les débats du PS ont stoppé, et ma semaine ne fut que de deux jours de travail. Le reste, c'était repos dans ces doux Monts du Forez. C'était chocolat chaud à Nimes avec Guy Birenbaum, ou pizza chocolat - banane un soir d'Haloween en Avignon. Que dire alors ? Parlez de cette pauvre fille (dont le regard m'a transpercé le coeur) qui a simulé de perdre un bébé qu'elle savait mort ? Non, pas envie, trop laid, trop moche. Trop triste... Parlez de ce bus à Marseille ? C'est déjà fait...

Non, j'ai envie de proposer des photos de ce coin de France, à la limite de l'Auvergne, ou bizarrement je me sens bien. Moi qui ait ma source auprés du Rhone, j'ai trouvé de la beautée à la Loire. La source de mon fleuve m'a été cruelle. Et la Loire m'a accueilli... Ses gorges accueillantes dans une région qui l'est moins. Et lorsqu'on monte dans le Pilat ou dans le Forez, on est moins haut que les Alpes. On ne surplombe pas les Côtes du Rhone qui seront toujours meilleures que celles de la Loire. Le Muscadet et l'Anjou n'égaleront jamais le Condrieu ou le Lirac. Et alors ?

Ce coin, Saint Hilaire Cusson la Valmitte, j'y ai pris parmi mes plus belles ivresses de soirée. J'étais déguisé en mort vivant Jacksoniens, en footballeur de plage brésilien... Mes amis de l'ECAM étaient là. On a cassé des portails électriques, on a fait des vogues. Le vin chaud coulaient à flot dans nos gosiers, avec les cocktails vodka citron... La glace pilée se cassaient dans le drap de maman et le jambonneau était à point. J'étais pas vieux, je croyais encore en Chirac.

Maintenant, Saint Hilaire Cusson la Valmitte n'est plus synonime de beuverie festive. C'est ma maison de "famille", celle que je construis. Je ne crois plus en Chirac depuis longtemps, je ne crois plus en personne d'ailleurs. Même pas en moi... Par contre, je crois en ceux que je ne déteste pas et qui, je sais, m'apprécient un petit peu.

Tout ça pour dire que c'est beau l'automne dans le Forez. C'est beau tout court.

Demain, je suis à Marseille (enfin, dés ce soir chez mon parrain Istréen). Un autre paysage. Voir ma plus chère amie, et commencer un cours d'initiation à l'oenologie... Ca va changer. Un weekend de seulement deux jours... Soupir...





jeudi 2 novembre 2006

Des mots, toujours des mots, rien que des maux

  • Ca a commencé par JP Chevènement : "sauvageons" (bouh les vilains) ;
  • Ensuite, Nicolas Sarkozy : "racailles" (et deux semaines de violences urbaines, deux...) ;
  • Puis François Rebsamen (n°2 du PS) : "Barbares" (merci Guy Birenbaum d'avoir relevé...) ;
  • Et enfin Laurent Fabius : "Salopards" (boudiou) ;

Maintenant, il reste "enculés" (vulgaire quand même) ou "fils de sa mère" (trés dans le ton "urbain"). Sinon, peut être demander des conseils à M. Materrazzi, défenseur central de l'Inter de Milan et proche ami de la France, qui serait trés à même de conseiller la communication de nos hommes politiques sur les évenements dans les banlieus chaudes de notre douce France.

Bon, ne soyons pas bête. Sur le fond, je suis d'accord avec Laurent Fabius : les trous du cul (tiens, je l'avais oublié celui là) qui ont mis le feu à ce bus à Marseille et à cette pauvre enfant sont plus que des salopards. Il n'y a pas de mots pour qualifier leurs conneries. je pense la même chose, je dis la même chose.


Sauf que, personnellement, je ne prétends pas à la fonction supreme à la tête de l'Etat. Donc je peux le dire...
L'an passé, j'étais choqué par les réactions suites aux propos du Ministre de l'Intérieur. Surtout car le terme "racaille" me paraissait léger pour désigner ceux qui empechent des pauvres gens de vivre tranquillement. Plus par ces actes que par les mots du Ministre. Pourtant, aujourd'hui, voir cette escalade verbale me gène... Car Nicolas Sarkozy et Laurent Fabius concourrent pour être Président de la République. Bon, on a certes eu Chirac qui fut un beignet fris, mais cette place est prestigieuse. C'est à cause du prestige de la fonction que je suis géné de voir les prétendants cul-nus ou en bikini, et que je suis géné de les voir employer des termes insultants et franchement pas appropriés. Sur le fond, totalement d'accord. Sur la forme, mince... Un peu géné le Faucon.


Il n'empeche pas que même si de ma part c'est dérisoire, démago, cucu la praline, tout ce que l'on veut, ben... Ben je souhaite vraiment bon courage à Mama Galledou qui en ce moment lutte pour vivre, brulée qu'elle est... Une victime qui ne demandait rien à personne, sans doute une personne fort sympathique, juste coupable d'une chose. Etre là au mauvais endroit, au mauvais moment. Juste coupable de ne pas avoir eu de chance. Ca ne vaut pas de mourrir...


Et que ces salopards qui ont fait ça (ben mince je le dis...) payent trés trés trés trés cher.

mercredi 1 novembre 2006

La semaine se finit un mercredi...

... et par la force des choses, elle reprendra donc un jeudi. Et vendredi ce sera le weekend. Super...

Que va t'il m'arriver ? Demain, je trouverai le bureau à coté du mien un compagnon de promotion de l'ECAM. Le pauvre, qu'est il venu faire dans ma galère... ? Je vais essayer de l'aider tant que je suis encore là. Mais ca ne devrait pas bouger ces deux prochains jours : Marcoule est fermé...

Sinon, le long weekend de 5 jours (j'aime la semaine de 2 jours... beau programme électoral) m'aura quand même fait du bien. Les monts du Forez sont jolis, Saint Hilaire Cusson la Valmitte est un joli village. Et bon... Quand on est avec des gens sympas, la vie est toujours plus agréable. Un seul regret : ma forme physique sur un vélo est triste... Heureusement, je me suis rattrapé sur le vin (Rochegude et Roucas Blanc pour les fournisseurs du weekend), la Tartiflette, le Get 27, et bien sur la brioche tréssée qui est décédée à présent. Pauvre Faucon...

Ce weekend de Toussaint aura également vu l'arrivée de l'heure d'Hiver. Je vais prendre l'apéritif du dimanc... euh pardon du mercredi soir de fin de weekend, avec la nuit tombée, et un froid qui m'obligera à demander à mon adorable propriétaire (que j'apprécie autant que ma Direction... je sais chef, "problemes de communication"...) qu'il mette le chauffage en route.

Enfin, une nouvelle fois, ce weekend aura validé mon amour de l'Internet. J'ai eu ce bonheur de rencontré Guy Birenbaum dans un café à Nimes. Moi, pauvre petit Faucon, j'ai pu rencontrer quelqu'un que j'appréciais "professionnellement" parlant. Humainement, c'est remarquable aussi... Merci Internet, et merci Guy de ce bon moment. Je n'en parlerai pas en faisant des lignes car je serais vraiment cuculapraline, mais bon, la rencontre avec Guy Birenbaum me fait poser toujours cette même question...

Pourquoi ceux sont toujours ceux qui finalement ne sont pas grands choses et n'ont pas grand chose intellectuellement à proposer qui sont les plus prétentieux et les plus désagréables ? Ces "petits chefs"qui polluent les entreprises, qui polluent les associations, et la vie en communautée. Qui viennent polluer les blogs et les forums. Intolérants, méchants, cassants, au final quand on gratte un peu incompétents et interressants... Des nuls. Zéro. Mais diable, ils ne se sentent pas à ce faible niveau que j'ose les mettre...

Et puis on rencontre des gens comme Birenbaum. Des gens comme Pallas, comme Mumuse, comme mon Directeur Technique dans ma société... Des gens énormes, dans tous les sens du terme. Des gens qui ont du talent (ils en ont tous là), des gens qui sont respectés, qui sont reconnus. Mais qui sont humains. Qui s'interessent aux autres, qui sont humbles, modestes... Bref, humain... Des gens biens. Y en a pleins des gens biens. Ca donne envie de se lever le matin... Et ça donne envie de se dire : "merde, je dois être comme eux...". Ne pas paraitre, simplement être. Et ne pas aussi penser qu'on ne peut et ne doit que recevoir : donner, c'est quand même chouette aussi...

C'est con ce que j'écris. Mais quand je sais que demain je vais voir des petits, mais qui sont mes supérieurs hiérarchiques, et dont leurs seuls buts sera d'enculer (oui c'est pas beau le mot) le client ou le fournisseur d'à coté pour que la marge de fin de trimestre leur permette de faire un beau cadeau à maman, cela m'amuse presque... Allez, va, j'ai passé un chouette weekend. C'est le plus important.

Et le prochain, je suis à Marseille... Entre un cours sur le vin et une ballade aux Bons Enfants, et la veille chez mon parrains, normalement je ne devrais pas être malheureux... Parce que même si je me plains sur ce blog (et je me plains souvent), même si j'ai des emmerdes avec ma famille, même si je me leve triste le matin d'aller au boulot, ben... Ben putain, je suis pas malheureux en fait. Combien sont dans des situations précaires et pas moi ? Moi, j'ai ma petite amie qui est adorable (et qui va se dépecher de me le verser mon whisky glace hein ! ^^), j'ai des amis, rencontrés grace à Internet (Skat, Pallas, Mumuse,et les autres...), grace à l'ECAM, et puis aussi que j'ai depuis longtemps. Je suis pas seul au final. Donc merde, envole toi crétin de Faucon, envole toi !

Pas ce soir, y a trop de vents... Et puis c'est l'heure de l'apéritif. Mais j'ai passé un beau weekend. Merci...
Vallée de la Loire depuis les Monts du Forez... Il va bientot faire nuit, on rentre...

mardi 31 octobre 2006

Wouaff waouff

Toujours des gens adorables et interressants à ma table...


J'ai des problèmes de communication, pas avec tout le monde :) En tous cas, aujourd'hui je suis en vacances encore. Je rencontre ce soir un gars super (vive le net, merci les suisses du CNRS d'avoir crée cet outil), et puis je ne suis pas malheureux.

Si, un problème : je n'ai pas envie de parler politique aujourd'hui... Tant pis

vendredi 27 octobre 2006

Avant ce weekend

Bon comme tout les weekends, ma petite chronique à deux balles du Faucon. Je sais que j'ai deux, trois personnes qui le lisent, donc c'est bien. Et puis ça me plait...


Le débat du PS : ce soir là, j'ai commencé, puis j'ai vite bifurqué sur un nouvel animé, "Kurau Memory Phantom". C'est une merveilleuse série, qui faire rendre l'ame à tous les clichés sur le dessins animés japonais. Ken lu Survivant ou Dragon Ball sont des exceptions mes amis...

Plus sérieusement, pour la France, pour un débat intelligent, je souhaite que Segolene Royal ne soit pas investie. DSK, on aurait une gauche européenne. Fabius, une gauche mittérandienne, traditionnelle. L'un ou l'autre, je voterai Bayrou ou Sarkozy en deuxieme tour. Mais là n'est pas la question. Sommes nous enfin adulte pour avoir un vrai débat ? Un choix ? Et si la France est de gauche ? Je l'accepterais, je l'aimerais quand même ma France. Et avec mes amis socialistes, on bosserait quand même ensemble. On serait pas d'accord, et alors ?

J'en ai marre de cette hémiplégie politique qui fait que mon canton est séparé en deux pour causes de Maires prépuberes qui ne savent pas se mettre d'accord. Mes meilleurs amis sont de gauches : je suis de droite. Et alors, on est des cons ? Non... Alors merde...

* La commémoration de Clichy : cf mon post de hier...


* Ma semaine professionnelle : je trouve pour quelqu'un qui n'a aucune capacité de communication, je ne me suis pas trop mal démerdé... Comme quoi...

* Mon weekend : c'est le point le plus important... Le reste, c'est pour parler. Ben c'est les photos qui arrivent. Un de mes plus proches compagnons de promotion ECAM était de StHilaire Cusson la Valmite. Un village entre la Loire et la HauteLoire, entre Rhone Alpes et Auvergne. La premiere FNAC ? On y va pas à pied, ne cherchez pas...

Mon amie est aussi originaire de ce village. Et maintenant, on profite de sa maison d'enfance. Pour elle, c'est génial. Pour moi, c'est super...


Là, c'est le village un lendemain de 'Vogue'. Tout le monde a fait la fete. Le vin chaud est même pas à un euro. Et c'est génial. Délinquance ? C'est quoi ce mot ? C'est super comme ambiance...

















Un cheval et un bar. Un chouette village...





Et pour finir, une petite vue de la Loire. Prise de Saint Bonnet le Chateau. Sans doute qu'on voit (tant pis) Montbrison. Peut être aussi les belles Roanne et Saint Etienne...

Enfin, d'en haut, la vue est belle. Et quand on est avec des gens qu'on aime et qui vous apprécient, putain que la vie est belle !

Bon weekend à tous.

jeudi 26 octobre 2006

Les paris sont ouverts

Donc ce soir, combien de voitures brulées en France ? Combien d'interpellés ? Combien de condamnés ?

C'est nul ce post. Je vous l'accorde. Mais On Refait Le Monde, n'Ayons pas Peur des Mots... Cette semaine, le journal du soir de RTL en direct de Clichy, TF1, le Monde... L'Equipe et Rire & Chansons ont eu la bonne idée d'éviter de nous le rappeler : demain, c'est l'ANNIVERSAIRE. Pas de la victoire en coupe du monde, pas de mes 4 ans de vie presque commune (c'était y a exactement une semaine ^^), pas de mon premier baiser, non. Mais... Mais j'ai même pas envie de dire de quoi tellement ça m'énerve.

Allez... Demain avec toutes les cérémonies et rappels et tout et tout et tout, on aura le temps de s'énerver et de se lasser vraiment... (soupir)

mercredi 25 octobre 2006

Ce soir pas envie

Toujours à voir dans mes liens, le superbe texte du jour de Guy Birembaum. Beau, trés beau texte. Et belle discussion ensuite.

Ce soir, j'ai pas envie de parler politique, de parler de mon boulot. Juste mettre un dessin de mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. En plus, ce dessin m'évoque pleins de choses. Une amie que j'adore et qui est restée la même depuis que je l'ai connu lors de mes années d'études (bon, elle est maman depuis, mais elle reste adorable). Un dessin animé aussi qui m'a rendu Internet divin. Grace aux Chevaliers, j'ai transformé ma vie, et je ne cesserai de le dire, de le clamer : Internet, c'est une ouverture sur le monde, sur les gens. Et pour continuer la discussion chez Guy, sans Internet, je n'aurais pas connu cette dessinatrice qui est maintenant une de mes plus cheres amies, je n'aurais jamais connu les joies des Bons Enfants à Marseille où j'ai une des personnes les plus chères à mon coeur. Je n'aurais pas connu la Belgique, la Lorraine. Je n'aurais pas connu des joies, et aussi des peines, qui forgent une vie.

Non, ce soir pas envie d'autres choses que de me dire qu'il y a des gens magnifiques. Des gens supers. Et que même si j'ai des problèmes de communication comme me dit mon chef ou mes parents, y en a avec qui j'en ai pas. Ca tombe bien, c'est eux que j'aime.

Un blog ça peut aussi servir à rappeler ce genre... d'évidence.

mardi 24 octobre 2006

Reflexions sur le stress professionnel

Le lettre reçue aujourd'hui par mon syndicat (CFE-CGC) m'a amusé... Mon responsable hiérarchique m'a dit que je supportais mal le stress, ce qui est mal pour un cadre. Visiblement, je suis comme pas mal de mes collègues cadres.

L'édito de Bernard Van Craeynest (président du syndicat) commence comme il suit : "Le travaux de la CFE-CGC pour lutter contre le stress sont éloquant à plus d'un titre. Ils mettent en lumière la persistance et l'agravation d'un phénomène qui se révèle être une véritable maladie professionelle. Ils posent une question de fond quant au type de société dans laquelle nous vivons, à savoir la place de l'homme dans les processus économiques à l'origine de tout progrés". J'appelle cela, en langage "Arts et Métiers", l'humanisme.

L'édito se poursuit sur "l'ampleur des conséquences du stress en termes de coût pour le budget national : 3% du PIB, soit 51 milliards d'euros, c'est à dire encore 5 fois le montant consacré par nos institutions et les contribuables aux accidents du travail et à la maladie professionnelle !". Forcément, M. Van Craeynest ne peut que "s'étonner de l'indifférence des pouvoirs publics, qui devraient s'emparer de la question du stress à la hauteur de l'enjeu de santée publique qu'il représente".

Pour finir son édito, M. Van Craeynest montre sa perplexité, même son inquiétude, devant le débat politique qui commence. Ce soir, le PS débat sur les questions de société... En parlant de ces débats du mardi soir, il "constate l'absence dramatique de pragmatisme chez les dirigeants nationaux qui sont les intermittants des ministeres depuis 25 ans". Bref on blablatte, mais en concret ? RAS.

L'article à l'intérieur de ce fascicule que je prends interet à lire présente ensuite un résultat du sondage. Amusant la réflexion suivante : "le président de la CFE CGC estime que les cadres "aiment leurs boites, mais pas leurs dirigeants" ". Comme je me sens moins seul... 82 % des cadres estiment que le stress n'est pas pris en compte par l'entreprise. Et à l'origine de ces stress, on trouve pele-mele des objectifs irréalistes (c'est pas mon cas), l'accélération des rythmes de travail et l'accroissement des charges de travail (je n'ai pas à me plaindre), le manque d'information sur la stratégie de l'entreprise (déjà je me sens plus proche), le peu de reconnaissance des efforts, mal rétribué, et l'absence de perspective de carrière. Là déjà je me sens plus en phase.

On travaille, mais pourquoi ? Pour qui ? Pour soit, pour une entité qui s'appelle "entreprise", ou pour un ou deux supers dirigeants qui tiennent les rennes ? Ou encore pour deux trois vieillards qui ont placé l'argent de leurs héritages en bourse comme on le place sur la roulette... Sans se fatiguer trop, mais en pressant ceux qui bossent. Ce n'est pas un discours de gauche que je tiens, mais travailler pour une ou deux personnes tout en haut qui ne font rien sinon s'en mettre pleins les poches, ce n'est pas du libéralisme mais une application du système soviétique : suez pendant que je m'enrichis. Donne moi ta montre camarade, je te donnerai l'heure.

Finalement, qu'il y ait, pour le CFE-CGC, la nécessité pour les direction d'un changement comportemental est évident. Des débats de sociétés sont actuellement en cours. Présidentielle oblige. Mon discours, qui reprend finalement celui d'un syndicat dont je me sens proche, n'est pas de gauche. Il n'est pas de droite non plus, c'est vrai, et il peut surprendre mes amis les plus libéraux. Mais mon libéralisme, il est républicain. Le mérite, le travail, doit être reconnu. Si le travail réalisé par une personne ne lui est pas rétribué, c'est de l'exploitation. Mon postulat de base est con comme la lune : tout travail mérite salaire juste. L'inverse vaut aussi : si tu ne fais pas d'efforts pour la société, la société n'a pas à en faire pour toi.

L'article se termine comme suit : "Le stress professionnel doit être un thème majeurn in faut faire preuve de persévérance et replacer l'homme au coeur de l'organisation : nous interpellerons les candidats à se propos". Le Général de Gaulle voyait une "troisieme voie" entre le communisme soviétique idiot et le capitalisme sauvage. Je l'appelais "libéralisme républicain", ou "libéralisme humain". Comment le définir ? Je ne le sais pas moi même... Mais je crois que c'est à la base d'une réflexion qu'on doit tous mener. Un combat et un débat que je trouve interressant...

vendredi 20 octobre 2006

Une semaine de plus

Je faisais ça l'an passé... J'écrivais peu, et je faisais, en fin de semaine, un digest de ce qui m'avait marqué. MA revue de presse, hebdomadaire. Allons y... Je sors (enfin, j'ai mangé depuis) de mon entretien annuel avec mon responsable hiérarchique. Bon, j'ai un problème de communication. Mon bonheur à entrer le matin dans cette entreprise où je me suis fait bouffer et laminer par deux trois enfoirés déteint sur mes "camarades" de bureau. Beaucoup se sont plaint auprés de mon chef de mon volume d'air expiré dans une journée.

Enfin, quand on dégoute quelqu'un, et qu'on se plaint aprés qu'il soit un peu dégouté, c'est spécial. Si c'est ça le libéralisme, je voterai à gauche l'an prochain... (non, je déconne). Mais bon... J'ai rien entendu qui m'a choqué. Je ferai un bon responsable de projets si seulement j'avais cette flamme qui m'a été enlevée. Techniquement, je suis bon, je suis ouvert, j'ai de l'esprit d'initiative... Mais voilà, je suis mauvais en communication. Mouais... C'est drole, mais je m'en fous. Je n'ai pas envie de sourire à cette société qui m'a fait du mal. J'y ai apporté des choses, elle m'a payé, pas forcément au prix de mon investissement, bon, ça va. A ce prix là, non, je ne mettrai pas la langue. Mais bon, passons un peu à la semaine du Faucon.

* Le débat socialiste : Ahhhhhhh, on en a parlé de ce débat qui n'en était pas un. Je ne l'ai pas vu en direct, un conseil municipal dans mon village (où là aussi j'ai probleme de communication... comme avec mes parents, j'ai vraiment un probleme de communication : que j'aime me sentir exclus de partout... vite, le numéro de téléphone de mon psy, mais... non, trop tard...).

Ben pas grand chose à dire... Sur le peu que j'ai vu, j'aime bien StraussKahn. J'ai de l'affection pour un Fabius que je trouve trés démago, mais je pense que de la bande des trois, c'est le seul (et plus que Sarkozy...) a la carrure d'être président de la République (et tant pis pour MA France...). Et Royal... Non, je n'y arrive pas. Je me dis que si le 21 Avril 2002 accouche d'une Royal, autant aller pécher à la ligne. Enfin, je ne suis pas militant socialiste.

Mais quand même... Les militants socialistes avaient "approuvés" la constitution européenne à 60%. On a vu combien ils étaient en phase avec les "sympathisants", et électeurs, socialistes. Qui ont plébiscité les positions nonistes Mélanchonnes et Emmanuelienne. Et si le Parti n'était plus en phase avec la société ? Je sais pas, je n'ai plus de cartes politiques, je pose seulement la question...

* Le CV anonyme : dis, ça sert à quoi un Parlement ? Pour résumer la situation, dans le cadre de la lutte contre la discrimination, l'Assemblée Nationale (dont la représentativité est encore à démontrer) a voté la mise en place du CV anonyme. C'est à dire qu'un recruteur verra les compétence du gars, qu'il s'appelle Mohamed ou Gérard. Aprés, bien sur il le verra en vrai... Mais la question n'est pas là, il parait que ca permettra de lutter contre les discriminations. Je trouve ce procédé louable (trés), mais con aussi (au moins autant). Là n'est pas la question.

L'assemblée le vote. Le gouvernement ne délivre pas le décret d'application, parce que finalement non. Question : à quoi sert le Gouvernement ? Si pour des questions importantes (CPE, politique étrangere de la France...), on le zappe ou on ne le consulte pas ? Et en allant plus loin, la démocratie, ça existe vraiment ou c'est pour faire discuter au café du coin ?

Je ne reviendrai pas sur le 21 Avril 2002, mais merde (là c'est le vin, j'écris mal... probleme de communication me dirait mon chef...), quand est ce que nos dirigeants prendront conscience que le peuple (et sa représentation en l'occurence) en a marre d'être pris pour des beignets ? Et quand est ce que les députés arreteront d'être des gentils labradors à leur maimaitre ?

* L'anniversaire des émeutes en banlieues : un rapport des RGs indique que attention ça va péter, veuillez garer vos voitures dans votre garage s'il vous plait... Là encore, j'hurle... Toutes les heures, à chaque bulletin info, on parle de ça. On voudrait mettre de l'huile sur le feu, on ne s'y prendrait pas autrement.

Je me demande des fois si les médias ont une quelconque "déontologie" ou responsabilité. Si les émeutiers de l'an passé ne se souvenait plus de la date, là ils sont servis. Je propose même que TF1 ou Europe 1 leur offre un plein d'essence : en Jerrican de 5 litres, moins difficile à porter, et efficace pour bruler des Clios... Pauvre France...




Bon, je vais pas dire plus ce soir... J'ai l'impression que le Faucon est grognon. Mais bon... Je me dis que déjà ici je vais essayer de 'soigner ma communication'. Les choses m'emmerdent... ? Ben je ne le dirai plus... Des choses oud es personnes me rendent affreusement triste ? Plus un mot... Je vais peut être le fermer ce blog même...

N'en revez même pas ^______^ !