lundi 29 novembre 2010

Ségolène Royal candidate ? beuh beuh beuh...

Mon iPhone m'a réveillé... Ségolène Royal est candidate aux primaires socialistes... Nicolas en fera un billet demain. Pour l'instant, ma seule réaction, c'est celle là...

Et de me dire que si c'est elle la candidate socialiste en 2012, et ben c'est pas encore demain que je voterai pour le parti à la rose... mais ça c'est personnel...

Matin froid et dur...

Des semaines sont parfois difficiles à commencer... Surtout quand une des premières actions est de gratter un pare-brise gelé, après une nuit difficile, où ventre et courbatures ont nuit à un repos nécessaire...
Oui, il fait froid. Oui, l'information est ridicule, évidente. L'hiver arrive... Oui, ce soir les télévisions ouvriront sans doute leur JT là dessus, provoquant les hurlements de ceux qui regrettent que l'on ne traite pas les "vrais problèmes"...

Oui, il fait froid. Et aujourd'hui je n'arrive pas... Le brouillard vient à peine de se lever, mais le paysage demeure encore blanc.

Je n'y arrive pas ce matin, et visiblement cela ne sert à rien de lutter... Alors plutôt que d'essayer de me battre contre ces douleurs qui parcourent mon gros corps fatigué, je vais plutôt piquer une photo de la gentille Shaya. Son billet du jour, où elle s'est perdue dans les fraiches traboules de Lyon, m'a beaucoup touché... Comme une sorte de baume apaisant sur les maux qui m'étreignent...Cette vue, je l'ai eu pendant 5 ans. De ma chambre d'étudiant, ou de la salle de cours... Combien de fois mon esprit s'est il perdu dans les rues de Lyon, pendant que le professeurs de math nous expliquait les espaces vectoriels ou les ensembles dont j'ai oublié les noms...

Je ne serai pas bien brillant aujourd'hui... Demain ça ira mieux. Normalement...

dimanche 28 novembre 2010

Fédération Française de Foot : les meilleurs s'en vont, les incompétents restent...

La Fédération Française de Football est un monde merveilleux. L'école du mérite, où la compétence est dignement récompensée... Je plaisante bien sur...

Dernier épisode, la démission hier du directeur général de la FFF Jacques Lambert. Avec le démissionnaire Jean-Louis Valentin, ce n'était pas le plus mauvais de ces dernières années... De l'avis général, s'il y en avait un dans la place qui tenait la route, c'était lui, principal artisan dans le dossier de l'organisation de l'Euro 2016... Dixit Noel Le Graet, Jacques Lambert "en avait marre de ce milieu d'intrigants". Où garder sa bien chaude place est plus importante que de faire du bon travail, on l'a vu...

D'après l'Equipe, un responsable fédéral "qui n'a pas souhaité être identifié" explique qu'à la FFF, nous sommes chez les Borgia en ce moment... Le bon président Duchaussoy à la légitimité douteuse s'offre les services onéreux de directeurs de cabinets et conseillers en communication. Jean-Pierre Escalettes, président démissionnaire, siège toujours au conseil fédéral. Et les autres, tous responsables de ces derniers fiascos, tous ravis de tout mettre sur le dos de ce Domenech qui va finir par devenir sympathiques, ne s'occupent que d'une chose : garder leurs douces places...

L'incompétence est une maladie qui est loin d'être bénigne... L'incompétence... C'était une belle imitation de Thierry Le Luron l'incompétence... On pourrait la dédier à la Fédération Française de Football et ces chers dirigeants, cette chanson...

samedi 27 novembre 2010

Il était une fois l'homme...

Mon ami Homer, qui doit aujourd'hui fêter l'anniversaire de sa charmante amie (que j'embrasse), nous avait parlé de ces souvenirs d'enfance. Ces génériques ou images qui, furtivement, nous reviennent en mémoire...

Hier soir, un instant, ce générique, cette musique, est venue dans ma tête. Et je revoyais Maestro, Pierre, Pierrette, le Gros, Pierrot, Petit Gros, et les deux vilains le Teigneux et le Nabot.
Non, je ne me suis pas souvenu des noms comme ça. Je voyais les images des personnages, mais les noms... Quand j'étais enfant, Wikipédia n'existait pas... Et si ma maman aurait pu me dire que la musique était tiré de Jean-Sébastien Bach, elle aurait été incapable de me dire que c'était compositeur japonais, Yasuo Sugiyama, qui avait signé l'arrangement...

Ensuite, il sera une fois l'espace. Merveilleux générique là encore, pleins d'émotions. Et il sera une fois la vie... Mais ça, on le garde pour des prochaines fois, d'accord ?

A propos d'Audrey Pulvar...

Je ne savais pas trop comment réagir à cette histoire de mise à l'écart d'Audrey Pulvar. Qui me concerne sur plusieurs points. Parce que je suis citoyen, parce que je ne suis pas fan de son compagnon, parce que je suis client d'Itélévision, et en particulier de son émission d'information le soir entre 19h et 20h (que j'aime beaucoup, les débats et ensuite l'interview politique).

Je ne savais, et ne sais toujours, pas trop quoi dire. J'ai le souvenir qu'après une interview de Sarkozy un peu punchy sur France 3, Audrey Pulvar était pour certains l'égérie de l'objectivité et du vrai journalisme... Cela m'avait amusé... Plus tard, on apprend que son compagnon est Arnaud de Montebourg...
Entre temps, elle rejoint ITV. Je suis friand de cette chaine, j'ai appris à la connaitre, Audrey Pulvar. Et aussi à l'apprécier. Elle, et ses lunettes qui, j'avoue, ne me laissent pas de glace... Malgré son mec, malgré son coté égérie chez certaines personnes...

Et puis arrive la candidature de Montebourg aux présidentielles, et sa mise à l'écart sur ITV. S'en suit une série d'indignation, ci et là. Audrey Pulvar, elle, reste digne. Qu'importe ! Ségolène Royal, jamais la dernière pour réagir sur tout et sur rien, va jusqu'à travestir quelque peu la vérité et la réalité. Mais non, Audrey Pulvar corrige, mais là encore reste digne... Et pourtant, ça déferle...

Pour ma part, j'aurais été plutôt favorable à son maintien. Comme disait Guy Birenbaum en révélant la relation Schoenberg - Borloo, ce qui parait important, c'est d'être informé des relations entre les gens, et de ceux que sont les journalistes et ceux qui relaient l'information. Ensuite, on analyse, on prend, on jette. Je n'étais pas fan de la mise à l'écart de la délicieuse Marie Drucker ou de Béatrice Schoenberg aussi, en relation avec des hommes de droite cette fois.

J'aurais été favorable à son maintien, mais voilà... J'avoue que pour une fois, je suis très d'accord avec Arnaud de Montebourg, quand il dit "peut être que le problème d'Audrey Pulvar, c'est moi". Lorsqu'on donne de partout des leçons qu'on est incapable de s'appliquer, et qu'on joue ce chevalier blanc aux mains pas si blanches que ça, les retours peuvent être désagréable...
Renaud Revel rappelle le moment où Arnaud de Montebourg dénonçait le cas Schoenberg, en des termes assez violents... Du Montebourg dans le texte quoi, on donne des leçons de bonne conduite avec le verbe haut...

J'aurais envie de défendre Audrey Pulvar, et de continuer à la voir animer son émission sur ITV. Je pense que son impartialité ne peut être mise en doute (je souhaite avoir raison...). Mais son compagnon, ainsi que ses amis, ont politisé cette histoire. Jusqu'au dégout. Audrey Pulvar restait calme, avec des déclarations d'une rare sagesse... Elle n'a pas été aidé par ceux qui prétendaient l'aider...
Aujourd'hui, je crois en effet que vu le pataquès qui a été fait par des soit-disants défenseurs de je ne sais quelle cause, ça me paraitrait difficile qu'Audrey Pulvar reste à l'antenne pour commenter les non primaires socialistes et interroger ceux que combat son chevalier de compagnon... C'est mon sentiment.

Enfin, comme je souhaite qu'Arnaud de Montebourg ne soit pas choisi par les militants pour représenter le PS (qui mérite mieux), et que j'espère que son rôle national restera autant limité que sa manière à s'appliquer les leçons de morale qu'il dispense aux autres, j'espère qu'Audrey Pulvar reviendra vite à l'antenne...

vendredi 26 novembre 2010

Nicollin, Montchamp, anniversaire ou métro parisien... Allons lire des blogs avant le weekend

Le weekend arrive… Je n’arrive pas à écrire. Alors plutôt que de raconter des conneries, allons faire un tour sur d’autres blogs.

Allons fêter les deux ans du blog de Corto.

Allons lire antidote, qui pond deux excellents billets.

Allons lire notre ami Eric, qui propose un guide du blogging, dont voilà la préface


Allons voir le plan du Métro parisien, et lire ces délicats petits morceaux de vie.

Et enfin allons voir notre ami FreeCasaBabylon qui se lance dans l’aventure du blog. Parfois je suis d’accord avec lui. Parfois beaucoup moins. Mais un blog qui né est toujours une bonne nouvelle.

(bientôt le weekend, courage…)

jeudi 25 novembre 2010

J'ai quelque chose sur le nez...

Dans le même genre de photos woufwoufement jolies, Elstir qui a un os...

La blogosphère de gauche en 2012 (et le Portugal aujourd'hui)

Globalement, la blogosphère qui traite de politique peut se classer plutôt à gauche. C’est un constat qui n’appelle pas de commentaires de ma part. C’est comme ça, c’est très bien. Le classement Wikio politique valide ce fait : sur les 20 premiers, plus des ¾ sont de sensibilités de gauche (content de voir le copain Hashtable dans le trio de tête). Je ne dis pas « socialiste », je dis de gauche. J’ajoute que, comme toujours, ce classement me plait. Et je heureux, et fier, de son numéro 1.
En ce qui me concerne, j’ajoute que dans sa grande globalité (pas tous), ces blogs de gauche sont tenus par des tauliers qui, personnellement, me sont sympathiques. Avec qui la discussion est non seulement possible, mais aussi souhaitée. Certains sont devenus des bons copains, ou des copines.

Le copain Yann, qui fait parti de ce top 20, a posé une question que je trouve très pertinente. Il part d’un postulat fortement envisageable que la gauche pourrait gagner en 2012. Je ne ferais pas des roulades arrières de joie, mais c’est comme ça.
Yann se pose donc la question de la mort des blogs de gauche après 2012. Il se demande ce qu’ils deviendront après que DSK (il suppose la victoire de DSK) ait gagné le droit d’habiter à l’Elysée. Que diront-ils ? Que dénonceront-ils ? Quand on a écrit une paire de fois sur la nullité de l’opposition, on a vite fait le tour… Le pilier de la Comète disait à Yann « qu’il y aura toujours à dire et à écrire », mais quand même…
Ceux, nombreux, qui ont fait de leur blog une tribune contre Sarkozy et l’UMP, et un levier pour mettre leur copain au pouvoir, à la place des vilains à place, que diront-ils ?

Je me demandais si la blogosphère de gauche, très virulente et toujours à l’affut pour dénoncer des choses provenant (parfois futiles, parfois insupportables), gardera cette liberté de ton et cette volonté de dénoncer ce qui est n’est pas acceptable. Ou bien si nous aurons une force militante de blog, « à la botte du pouvoir ». J’avais employé, à dessein, cette expression.

La question de Yann me semble d’autant plus intéressante, à l’image de ce qui se passe, par exemple, au Portugal. Pays dirigé par un socialiste, Socrates (qui n’a rien à voir avec le frère de Rai). En ce moment, au Portugal, c’est grève générale… Et pas contre un gouvernement affreusement sarkozyste non…
Le budget 2011 voté au Portugal sera un vrai budget de rigueur. « Le budget 2011 réalisera une économie de 5 milliards d'euros qui sera financée pour deux tiers par une coupe des dépenses et pour un tiers par une hausse des recettes, notamment fiscales.
Hausse de deux points de la TVA à 23%, gel des retraites, baisse des salaires des fonctionnaires, plafonnement des aides sociales et des déductions fiscales sur les dépenses de santé, d'éducation et de logement : ces mesures provoqueront, selon le gouvernement, un ralentissement de la croissance l'an prochain à 0,2% et une hausse du chômage à 10,8%. ».

Il y a quelques temps, c’était le premier socialiste espagnol, José Lui Zapatero, ancienne égérie des socialiste français (ah, le surnom de Zapatera pour Madame…), qui avait pondu des mesures pas forcément porteuse de progrès social. J’avais demandé, en Mai 2010, si ce dernier restait toujours un modèle pour les socialistes français, après notamment avoir baissé les salaires des fonctionnaires de son pays de 5% pour résister à la crise.

Il n’y a pas, dans ces exemples de rigueur mis en avant, une volonté de me moquer de mes amis socialistes. Au contraire, même si j’ai toujours de la gène de voir que les politique de rigueur s’attaquent d’abord à la classe moyenne (qui pour moi n’est pas celle responsable de crise et des déficits des états), je trouve Zapatero et Socrates courageux. Davantage que nos dirigeants, droite et gauche confondus.
Et je rebondis sur cette bonne question de l’ami Yann. Si la gauche au pouvoir devait proposer de telles politiques, quelle serait la position des blogs qui aujourd’hui hurlent contre la retraite à 62 ans et la « politique ultra libérale de rigueur du gouvernement Sarkozy » ?
Demain, après 2012, quel sera le paysage de la blogosphère politique ?


(J’ajoute, en petit, en conclusion, un commentaire personnel. En 2002, j’ai cessé de renouveler mon adhésion à des partis politiques. L’UMP se créait. Et au sein du RPR, je me rendais compte combien le fait de défendre forcément ceux que l’on est censé soutenir m’exaspérait… J’avais l’impression d’être davantage libre sans carte politique dans le portefeuille. Ce qui est sans doute une fausse idée, mais c’était la mienne.
J’ajoute aussi que quelque part je suis jaloux de mes amis blogueurs de gauche. Ils croient, sans doute sincèrement, que la gauche au pouvoir sera porteuse d’espoir et que ça sera mieux. Pour eux bien sur, pour le pays aussi. Ils croient en quelque chose. Aujourd’hui, je ne crois en pas, ou plus, en grand-chose… En politique, et pas que…
Mais ça c’était la partie personnelle du billet…)

mercredi 24 novembre 2010

Ecoutez... cette histoire... de Samos...



(... ça va pas moi...)

Martine Aubry et les journalistes : tout comme Sarkozy ?

La dernière histoire entre Sarkozy et journalistes, et la mise à l'écart d'Audrey Pulvar compagne du candidat Arnaud de Montebourg (le chevalier blanc qui compare sans rire son histoire avec celle de Raymond Domenech et Estelle Denis...) repose quelque peu la question des relations (parfois incestueuse) entre journaliste et hommes politiques. Connivence, coucherie, pression, etc... En la matière, la blogosphère de gauche, qui sera toujours active au moins jusqu'en 2012, n'est pas la dernière à critiquer cet état de fait quand il s'agit des liens UMP - médias.

Un autre point de vue de notre ami Chafouin, blogueur du Nord. Un billet : "Martine Aubry et les journaux locaux". Un point de vue sur la première secrétaire du Parti Socialiste et ses relations avec les médias. Son billet commence comme ça :
On dit souvent de Martine Aubry qu’elle est autoritaire et entretient des rapports complexes et tendus avec les médias. Au niveau local, c’est peu dire que la maire de Lille joue le chaud et le froid vis à vis des médias locaux. La première secrétaire du PS ignore largement la presse régionale, mais n’hésite pas à l’attaquer à la moindre virgule qui lui déplaît. Le tout, dans une ambiance de verrouillage et de centralisation de l’info, accompagnés d’une ultra-communication qui rappelle un certain… Nicolas Sarkozy.
La suite, c'est sur Pensées d'Outre Politique.
Cela n'apporte pas plus de commentaires de ma part. Sinon une confirmation, pour moi, que cela n'est pas forcément mieux dans le camp d'en face...

mardi 23 novembre 2010

Chic ! Nicolas Sarkozy a dérapé...

C’est un rituel pour certains. L’attente d’un dérapage… Dans le camp de l’UMP évidemment (taisons les insultes et phrases lamentables prononcées à gauche, ni discréditons pas ceux que l’on soutient non plus). Et là, c’est festival, champagne, fromage et dessert, cognac et verveine… Nicolas Sarkozy insulte un journaliste. Youpi !

Les faits, rapportés brutalement ? Nicolas Sarkozy traite un journaliste de pédophile. Ah oui, quand même… Bon, c’est pareil qu’avec un Mélenchon, un Montebourg, un Peillon ou un Frêche, il y aurait toujours un militant zélé qui viendra avec la sacro-sainte phrase : « il faut remettre la phrase dans son contexte ». Il n"aurait pas forcément tort...
Le contexte, c’est Karachi. Ca aussi il faudra en reparler. De l’obstruction du gouvernement pour donner accès à des documents qui permettrait de faire de la lumière, mais aussi de cette instrumentalisation que je trouve nauséabonde et fétide de cette affaire dramatique. Enfin, c’est un autre sujet. Là on parle du « dérapage du président ».

CC (qui remarque qu’à présent c’est Bigard et non Guaino qui écrit les textes de Sarkozy) relate l’intégralité du propos. Et met en avant le coté « second degré » de la réplique du Président. « Vous êtes un pédophile, j'en ai l'intime conviction, j'ai vu les services secrets mais je ne vous dirai pas lesquels, j'ai vu quelqu'un mais je ne vous dirai pas qui c'est, et c'était oral… »

Personnellement (mais ce n’est que mon avis), je trouve ça lourd, grossier, et pas brillant. Je trouve que dans la bouche d’un Président de la République qui se veut « nouveau », c’est nul. Je n’imagine pas ça dit dans la bouche de Giscard, Chirac, Mitterrand (je ne parle pas de Pompidou ou de Gaulle…). Mais je trouve que ça ne mérite pas ce buzz qui commence (et auquel je contribue...). Et me dis que pour s’opposer au chef de l’Etat et promouvoir (de fait) ses petits copains de l’opposition, il y aurait peut être des angles d’attaque plus profitables. Plus nobles aussi, ça éviterait de travestir parfois la vérité pour l’arranger à sa douce sauce…

Yann remarque que Sarkozy se berlusconise. Il a raison, mais pour moi, ça ne date pas d’hier. Je l’ai toujours qualifié de représentant d’une droite berlusconobushiste, mot qui ne veut rien dire mais qui est le plus proche de ce que je ressens. Sur cette phrase, je trouve plutôt que Sarkozy se rapproche d’un Lefebvre, ou de ces personnalités de gauche qui manient l’insulte et la violence verbale tout en donnant des leçons de morale politique
Mais en tous cas, qu’il est bien loin de ce que l’on est en droit d’attendre d’un Président, en terme de comportement. Ca plaira à certains. Moi, je trouve ça dommage…

dimanche 21 novembre 2010

6 ans déjà...

Etait ce un dimanche post vin primeur ? Sans doute... J'étais à Saint Quentin, en Picardie, sur le PC de Falconette, lorsque j'ai crée ce blog. Le 21 Novembre 2004.

C'est idiot, mais j'aime bien me souvenir du début de ce blog. A l'époque où ma blogosphère n'existait que peu. Mes contacts virtuels provenaient de l'univers de Saint Seiya, les Chevaliers du Zodiaque dont la suite vient de sortir en manga...
Les blogs que je fréquentais n'existent plus aujourd'hui, ou bien me sont interdits. Et l'objectif qui était le mien n'avait rien à voir avec ceux que je parcours aujourd'hui. C'était une autre époque...

Aujourd'hui, 6 ans après, je suis marié, professionnellement tout va bien merci, et personnellement aussi. Restent quelques fantômes qui parfois reviennent à la surface, quand une chanson ou une image apparaissent à la surface, mais ils sont moins présents, merci. Mes nymphes ont fini de danser dans mes bois, laissant la place à un chaud soleil sur ma blogosphère... Même si des fois...

Cela fait 6 ans que je blogue. Toujours cette impression d'avoir croisé bien des gens, bu bien des bières. Certains ne sont plus là. D'autres les remplaceront. 6 ans que je blogue, un petit morceau de vie.
Continuons un peu...

Melenchon et Montebourg candidats. D'autres en parlent mieux que moi...

Billet court. Pas envie. Et puis bon, à quoi bon parler quand d'autres font les choses mieux que moi... J'aurais eu envie de dire tout le pas forcément bien que je pense de Jean-Luc Mélenchon et d'Arnaud de Montebourg, candidats à la candidature pour 2012.
Le premier est "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". J'ai bu un primeur pas bon ce weekend : j'aurais du prendre la même chose que le chef du PdG, ça a l'air bon... Le deuxième est dans la modestie poétique, et propose "des rêves et des idées"... Mais où vas tu, petit papillon ? Lire le livre du cumulard qui dénonce le cumul des mandats des autres... oh...

J'aurais pu en écrire des lignes, et finalement non. Hashtable a résumé ce que je pense de ces deux candidatures, dans deux excellents billets, tout en douce ironie...
Et petite phrase sur le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, à propos de Mélenchon : "Jean-Luc Mélenchon, en congrès au Mans, s'est trouvé un nouveau slogan (...) Oui, bon, d'accord, et alors? Le bruit, ça dérange; la fureur, ça fatigue; le tumulte, ça énerve; le fracas, ça indispose. Et le tout ferait des voix? Faut voir..."

Une campagne électorale sert aussi à ça. A présenter ses idées, sa personne. A fracasser les autres aussi, mais c'est le jeu. Et pour l'électeur lambda que nous sommes, à faire un choix. Le mien n'ira probablement pas sur ces deux candidats.

Je pense que les deux seraient des candidats redoutables. En tous cas légitimes. Mais tout sauf rassembleur, ni porteur d'une idée de république apaisée et respectueuse.
En tous cas, la campagne commence. 2012, c'est demain...

samedi 20 novembre 2010

La fable du petit oiseau et de la merde... (Mon nom est Personne)

Mon Nom est Personne est un de mes films cultes. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais je l'ai vu pléthores de fois étant plus jeune... Adorant la musique, adorant Terence Hill... Et cette scène mythique ou Jack Beauregard combat, seul, la "Horde Sauvage"...

"Tu auras ton nom dans les livres d'histoire...". Je mentirais en disant que cette phrase ne m'a jamais profondément touché... Aujourd'hui, je sais que cela ne sera pas le cas me concernant, mais j'avoue : ce film m'eut troublé plus jeune. Cette phrase aussi...

Il y a dans ce film un passage culte. Celui où Personne raconte la fable du petit oiseau dans la merde... Philippe Méoule en a parlé aujourd'hui sur son blog. En ce jour d'automne pluvieux où je n'ai finalement peu de choses à dire, j'avais envie de la mettre en avant, cette merveille scène, et cette jolie fable...

J'adore le rugby... (et les timbres)

L'Equipe Mag de samedi dernierBeau match ce soir. Avec du primeur, de la charcuterie et des amis, ça devrait être sympa...