lundi 4 septembre 2017

Carte postale de Meursault

Mon matin du 15 Août était une aventure. A la recherche de la boulangerie ouverte, du café accueillant. Et du petit déjeuner. Si en plus je pouvais trouver un dealer de l'Equipe, j'aurais senti que j'étais le Roi du monde. Du moins de Bourgogne.

Et puis je suis arrivé à Meursault. Ma grande vadrouille estivale m'a amené dans ce petit coin de la Côte d'Or qui porte bien ici son nom.

C'est tout petit Mersault. Mais quelle belle place de village. L'hôtel de ville ne mérite pas de commentaires. Elle se regarde. Simplement.

L'église est belle aussi. Placée au centre du village. Elle même entourée par des vignes apaisantes, chaleureuses. Mersault se vie et se sent aussi hors des murs.

Les vignes... si je devais faire un classement des blancs favoris, Mersault serait dans le haut du chapeau 1. J'ai eu des émotions fortes avec ce vin, notamment lors d'une dégustation en 2007 dans une cave de ce village. C'était y a 10 ans, mais je me souviens des images que j'avais ressentis en buvant ce vin.
A part ça, la rentrée de les enfants se sont bien passées. Le CP pour le grand est un grand moment.




dimanche 3 septembre 2017

Fin

Juste des vacances. Le coeur gros : le stress du dimanche soir et de la rentrée n'est pas que pour les enfants, et ce n'est pas une légende non plus...


Rien de grave. Je suis un cadre (vraiment) moyen qui reprend cette semaine. 
Une semaine où j'ai un cours à donner à St Etienne et un à Montpellier (je suis un cadre enseignant qui transmet mon savoir et mon expérience, mes élèves devraient prendre conscience de leur chance de m'avoir, et abuser de moi, surtout certaines). Mais une semaine qui franchement m'effraie.

Y a pas que la semaine qui m'effraie. Mon année m'effraie, la suite de ma carrière m'effraie. Ce soir, je suis une pub pour Prozac et Xanax (et je soutiens les vignerons qui souffrent cette année).

Et je le dis aussi, en tant qu'élu syndical dans un comité d'entreprise, que je vais en plus voir l'impact des décisions politiques sur mon boulot. Mais dans le secteur où je suis, qui a été massacré lors des années précédentes, je suis malheureusement tributaire de l'action politique.

J'ai peur ce soir. Mon grand bébé rentre en CP et il est excité et heureux à fond les ballons. Mon petit entre en moyenne section de maternelle et il a peur. J'ai peur aussi. On pleurera tous les deux tout à l'heure.

Le reste, c'est rien. On verra demain.

(Photos à St Hilaire dans le Forez, a Balaruc les Bains, et encore à St Hilaire. Joli non ?)

Carte postale de Volnay

Quelques kilomètres après Pommard, un village encore plus petit. Mais le nom du village évoque le "plus féminin des vins de Bourgogne". Il fallait s'y arrêter ce tôt matin du 15 Août.
Nous n'avons pas trouvé de boulangerie ouverte dans ce village. Mais une ambiance particulière de ces villages avec une belle histoire et une tradition basée sur un riche terroir, sur des femmes et des hommes qui ont vécu et construit ici. 
Carte postale courte, mais j'ai aimé passer à Volnay. J'ai adoré cette promenade dans la Bourgogne des villages et des territoires.


vendredi 1 septembre 2017

Carte postale de Pommard

Escale coup de vent (un matin de 15 Août pour chercher une boulangerie pour le petit déjeuner) dans un village qui sent bon le vin.

J'aime avoir une idée de l'endroit et des paysages quand je goûte un vin. J'aime voir l'église ou l'hôtel de ville en tête quand le vin est dans ma bouche. Je trouve qu'on le déguste et qu'on le découvre différemment. Et je l'apprécie mieux.

C'est petit Pommard. Mais c'est joli.

Par contre la boulangerie je la cherche encore. Mais je rassure les lecteurs de ce blog plein de suspense : dans un village plus au sud on a pris un magnifique petit déjeuner.


jeudi 31 août 2017

Carte postale de Cluny

La suite en Saone et Loire, après Paray-Le-Monial, était Cluny. Visite rapide, dans un village que je voulais voir. Absolument. 

Ce passage explique forcément le pourquoi de mon attachement à cet endroit perdu entre Bourgogne et Morvan. Un endroit que je n'aurais pas forcément connu si je n'avais eu un attachement à certains trucs qui sont que l'on est ce que l'on est. La phrase est longue et ne veut rien dire, mais je la comprends et la vis, et c'est l'essentiel. 


Nous avons une pause très (trop) rapide dans ce village. Il était midi, il faisait un soleil fascinant, qui rayonnait et embellissait toutes les rues et pierres de ce village. Forcément, il faudra que je revienne marcher dans l'abbaye.

J'y reviendrai. Je pense avec mes enfants : j'ai envie de leur transmettre ce patrimoine, qui est aussi personnel, et un peu intime. 


Cluny est une magnifique étape de mes vacances, qui m'auront fait faire pas mal de kilomètres. Si j'arrête de parler politique et football dans ce blog, j'aurais pas mal de cartes postales pour faire passer la pilule de Septembre. 

D'une rentrée qui m'effraie. Et ce n'est pas les nouvelles du jour sur les ordonnances Macron qui me rassurent. 


Alors je pense à mes vacances, et à mes villages. Cette halte à Cluny était délicieuse.

J'aime beaucoup mon dernier billet d’Août.





Le Point en fait un peu beaucoup

Réception de mon abonnement aujourd'hui. 20 pages d'interview de Macron. Je trouve que ça fait beaucoup.

J'avais trouvé énormément de Une sur ce candidat pendant les élections. Je n'aime pas trop quand des médias soutiennent autant et ostensiblement un candidat.

J'avais cessé mon abonnement à Marianne quand l'anti-Sarkozysme devenait l'alpha et l'oméga du journal.

Enfin, demander à un média d'être objectif, quand soit même on ne l'est pas... (et on ne l'est jamais objectif). Est ce bien raisonnable... ?

Mais ils en font un peu beaucoup le Point. Mon abonnement arrive à terme en Octobre, je verrai si je le renouvelle ou pas...

mercredi 30 août 2017

Carte postale de Paray-le-Monial

Ce village a été visité en début de mes vacances. Le 14 Août, veille d'une fête de Marie qu'il est important de célébrer pour nos valeurs et notre histoire. 

J'ai adoré ce village.

La matinée avait pourtant commencé par une attaque d'oies. Elles sont voraces et féroces dans cette Bourgogne des terres.
Mais à part ça, les monuments de Paray-le-Monial sont somptueux. Je regrette d'y avoir été un matin où le soleil ne permettait pas de jolies prises de vues. Mais qu'importe. 

Au delà du billet, en cette fin de vacances, je garde les images et les sensations du moment vécu dans mon cœur. On dit souvent que lire ou voir des moments n'ont rien à voir avec les mêmes qu'on aurait vécu.
Pourtant, j'aime bien partager mes bons moments. Et j'en ai eu, pendant ces vacances, des bons moments. De folles joies, d'étranges peines à vivre ensemble...


Ce soir, la carte postale est de Paray-le-Monial. Demain, on verra...

Un truc bête. Je suis bien ami avec une personne de Romorantin (dont le sénateur maire est une personne délicieuse, sa famille aussi). J'ai trouvé que Paray-le-Monial ressemblait beaucoup à la capitale de Sologne. Un village qui mérite aussi d'être connu et visité.


En bonus truck, j'ai adoré cette photo. Je la proposerai pour orner la machine à café à mon boulot, car j'ai adoré l'effet dans l'eau. Même si les proportions sont bof.
A part ça j'aime bien Abdenour et Mitroglou à l'OM. J'attends un milieu solide, même si Vainqueur m'irait bien finalement.


mardi 29 août 2017

Effrayante insoumission

Un tweet qui rappelle les outrances de cet homme. Et juste se rappeler que le vrai danger pour la republique a un groupe a l'assemblée nationale, des personnes dans les médias en tant que chroniqueur, et prétend vouloir "éduquer" le peuple. 

À Marseille, ils appelaient à dégager les médias et à ne pas attendre les prochaines élections pour renverser les gens en place. Parler de coup d'état en rêvant d'en faire un, de coup d'état...

Par rapport à ces gens qui ont leurs entrées dans les médias, le Front National sont vraiment des enfants et des tous petits joueurs. Le danger pour la république il est la, et à 600000 voix prêt nous sommes passés proche de la guillotine.

Effrayant.

lundi 28 août 2017

Septennat

Il y a 7 ans, nous nous marions avec Falconette. La mairie là où j'étais élu à l'époque. Mariés par les deux maires de mes deux villages. Plus un qui nous regardait de là haut.
L'église ensuite là où j'ai été baptisé, dans mon village d'enfance d'à côté, celui qui a donné le nom de mon blog.

Je me souviens de la salle du mariage. Un prieuré au village de Pujaut, de l'autre côté d'une des collines qui encerclent mon chez moi. A pied j'y vais souvent en courant de chez nous. A vol d'oiseau c'est à quelques km, mais en voiture faut contourner la colline de l'Aspre.


Un septennat plus tard deux bébés sont arrivés. Le premier a été baptisé le 28 Août 2011 pile un an plus tard. Un peu son anniversaire à lui aussi.
Les renouvellements de mandat se passeront sans primaires vues qu'elles ne servent à rien. 

Bon anniversaire à nous. Et j'espère quelques septennats de plus...


dimanche 27 août 2017

Morceaux de vie et vélo dans le village

Billet de rien, avec quelques morceaux politiques quand même. Même si les vacances sont encore présentes pendant une semaine, deux trois choses me donnent envie de parler.


Si j'avais envie de parler de politique, j'aurais pu revenir sur les propos haineux de la France Insoumise du guide Mélenchon à Marseille. 

Des propos outranciers, faciles, où il était appelé à ne pas attendre les élections et d'aller renverser l'etat avec son 10%. Appeler à "dégager les médias", comme ils ont fait au Venezuela. 
A 600000 voix près, nous avons échappé à la catastrophe. J'ai toujours considéré que cette gauche de la gauche était le risque vrai pour la Republique. Est il pire que le FN ou non n'est pas la question, même si je pense que Mélenchon et ses amis ont dépassé Le Pen père et fille. Ce n'est pas intéressant de savoir si c'est mieux de manger du cyanure ou de l'anthrax. Mais aujourd'hui Mélenchon et Le Pen sont à l'assemblée nationale. Et ça fait froid dans le dos.

En tous cas Melenchon et ses fanatiques ont fait froid dans le dos tout à l'heure.

La droite ensuite. Faudra que j'écrive un billet pour dire tout le mal que je pense de ces militants de droite qui ont trouvé leurs cibles sur les réseaux sociaux : insulter Juppé, Bertrand, Pecresse, et toute une partie de la droite qui veut être intelligente et qui pense que exclure c'est con. 
Fillon et sa bande ont réussi à faire fuir une partie de l'électorat. Je comprends qu'ils soient énervés et en colère : je le suis aussi. Mais je le suis après eux. Eux ils le sont contre le corps électoral. Qui ne leur a pas fait confiance, et ne leur fera pas confiance s'ils continuent à être dans cet état d'esprit de merde.

Les gens qui sont très à droite, ils voteront FN. Les autres, qui représente 95% de l'électorat de droite, n'a pas envie d'être représenté par des gens extrêmes et qui insultent les électeurs. La bande à Fillon a réussi à pousser au pouvoir Macron : ils devraient se faire tout petit, et s'obliger une période de silence. 
Le silence, c'est parfois très constructif, et ça permet d'apprendre, de grandir. Ça permet beaucoup de choses. 

Et à moi ca me ferait du bien. J'ai voté Fillon au premier tour, et je suis extrêmement en colère de cette bande qui après avoir poussé Sarkozy à faire fuir l'électorat centriste, a carrément réussi à faire perdre une élection imperdable. Ces gens peuvent en vouloir aux électeurs. La réciproque est vraie. 
Alors chut. Rassemblons. Et pour rassembler il faut dégager cette droite qui se prétend "vraie droite", mais qui est juste en train de préparer une droite républicaine très "Parti socialiste". Quand on sera à 6% d'électeur, et qu'on aura des 2eme tour FN - FI on aura tout gagné...


Mais à part ça c'est génial de voir mes bébés faire du vélo dans le village d'enfance de la maman. Au milieu du Forez. Une église magnifique. Un ciel forezien délicieux.

Et pas de moustiques...

Un billet un peu politique. Un peu personnel. Un billet de demi-rien. Mais qui au final ne fera pas grand chose d'autre que de me permettre d'écrire. Et c'est déjà pas mal




jeudi 24 août 2017

En marche dans le Forez et un peu en colère

Rassurons nous : l'opportunisme ne m'a pas gagné en début d'année. Toujours pas en cette bientôt fin d'été. En Marche je l'ai toujours été, mais pour aller marcher, de longs kilomètres. Pas pour prétendre à des postes pour ne rien faire, mais pour marcher, simplement. Voir des paysages, faire bosser le cœur et le mollets. Et ne surtout pas prétendre à "faire de la politique autrement", en se montrant pire que ceux qui nous ont précédé. 

Ce billet présente quelques photos de mon premier jour de marche dans le Forez. Il faisait beau. Un nuage menaçait sur la première photo, mais il n'a pas fait grand mal. 

Du village de Falconette je suis parti dans le Nord vers Estivareille. Ce village a été un haut lieu de la résistance dans le guerre 39-45. La vraie de résistance, celle où des grands ont risqué leurs vies pour nos valeurs. 

Pas la résistance de ces quelques clowns qui reviendront dimanche derrière leur grand Ducé Mélenchon, qui souhaitait nous faire entrer dans une alliance bolivarienne avec les enfants de Chavez s'il avait été élu. Pas la résistance de ceux qui vers 2010 avaient décrété un intelligent "No Sarkozy Day" sur le net : il m'avait marqué cette épisode de bêtise collective... La résistance d'aujourd'hui.


Ces beaux paysages me rappellent que ce matin le premier ministre a parlé chez Jean-Jacques Bourdin. C'était moyen. Je ne comprends, par exemple, toujours pas où est une justice qui fait qu'un impôt est injuste, mais pas pour les 20% qui continueront à la payer. Cette histoire de taxe d'habitation est une pure honte, mais qui passe. 80% seront exonérés, et ceux les mêmes 20% de cons qui paient et supportent ce truc qui s'appelle "solidarité nationale" qui continueront à trinquer. Mais ils bosses et ceux sont des nantis : continuons à les essorer.

Reprendre une phrase présidentielle d'aujourd'hui : "les français ne supportent pas les réformes". Ce n'est pas tout à fait vrai. J'aurais dit, si j'avais été président (mais je pourrais l'être dans 5 ans : je suis autant connu aujourd'hui que Macron l'était y a 5 ans), que "les français ne supportent pas les sacrifices inéquitables". 
Je la met en gras cette phrase, et je prends ma casquette syndicale et catégorielle. Quand l’impôt sur le revenu n'est payé que par 40% des foyer fiscaux, c'est que cet impôt est injuste. Quand l'effort national repose sur une petite partie de gens trop riche pour prétendre aux aides, et trop pauvres pour être des nababs pouvant défiscaliser à outrance et partir à l'étranger, c'est que système est injuste et inéquitable. 

On va fermenter la haine des "petites gens" (le peuple de Melenchon), et augmenter le ras le bol de ceux qui se lèvent le matin pour que le branleur qui zone dans sa cage d'escalier puisse aller à la MJC faire de la musique. Je caricature mais globalement je ne suis pas loin. 


Et devant ce vert paysage je prends l'exemple de l'ingénieur de base, au hasard. Après ses études et ses stages rémunérés au lance-pierre (si rémunérés), il va commencer un boulot. 35 h/semaine, mais les RTT c'est mal vu de les prendre. C'est pas du travail physique et à la chaine, mais mentalement c'est éreintant, c'est long, on y passe ses weekends et ses vacances. Si on calcule au taux horaire, le petit con qui zone dans la cage d'escalier à rien foutre (qui profite du boulot du jeune con qui paie ses impôts et va se faire piquer sa plage arrière de Clio) devrait le battre. 

Et à cet ingénieur de base (qui peut être jeune, mais dans sa carrière il continuera à être cette personne qui paie pour les autres), on lui dira "il faut continuer à faire des sacrifices". Il a profité un peu (quand même) des RTT, bien on va lui dire que non, il faudra qu'il bosse plus, pour rien. Mais que son sacrifice profitera à des "petites gens", ceux à qui il permet de ne pas payer la crèche, la cantine ou le centre aéré de leurs enfants, 

Et cet ingénieur de base qui voit un haut fonctionnaire qui n'a jamais eu peur pour son boulot lui dire qu'il faudra qu'il continue à trimer pour "la solidarité nationale", il en a marre. 

J'ai été cet ingénieur de base. Je ne vais mentir à personne, je gagne plus d'argent, et peut être suis je un peu moins de base. Mais en passant devant cette croix, je reste cette même personne. Et j'attends avec dédain mon premier courrier d'impôts locaux. Que je réglerai : je suis solvable. Je ne compte pas mes heures, même en bloguant, même en marchant, beaucoup.

Je me dis que cet ingénieur de base peut en vouloir à la droite républicaine. Fillon on a fini avec lui, même si cela aurait eu été bien que le Canard Enchainé eu sorti son scoop sur Pénélope avant les primaires de la droite. Je continue à penser que cette élection a été volée, et je crains pour la suite des événements.

Ce n'était pas un billet de rien ce soir. Un billet un peu de colère. Avec des photos vertes de promenade. Mais j'avais ça sur le cœur ce soir. Faut jamais garder ce qu'on a sur le coeur.

Les blogs permettent de laisser passer ses coups d'humeur. Je suppose que ce soir c'était un bon moment. Demain, je me remettrai en marche, mais ne mode vacances...



mercredi 23 août 2017

Plier mais ne pas rompre

J'ai trouvé cet arbre très symbolique... sur les hauteurs de mon village forezien de St Hilaire Cusson la Valmitte, ce dernier semblait me transmettre un drôle de message.

Plier oui, sous bien des coups de boutoir, des saloperies, parfois même pire. Mais ne pas rompre. Car ça vaut le coup de tenir. Mes bébés, qui terminent les vacances à fond les ballons, me le démontrent toujours. 

Image simple d'un arbre. Billet de rien qui peut se lire de plusieurs manières. 

dimanche 20 août 2017

Un dimanche soir sur la terre

J'ai adoré cette photo de Galia autour de l'aire de jeu de mon village forezien. Une des premières réalisation du papy de mes bébés en début de ce mandat. Une belle réalisation...
Sinon bien rentrés dans le Gard. Le vent souffle violemment. Le niveau de jeu de l'OM est lamentable et inquiétant, mais j'imagine (ou espère ?) une préparation physique difficile qui laisse des traces. 

Pas d'aurees commentaires de ma part sur Barcelone ou la Finlande. Les avis péremptoires de la vraie droite (qui a décidé sur Twitter de s'en prendre à Juppé, Pecresse et cette partie là) ou de la vraie gauche (qui voient du racisme et de l'islamphobie à chaque respiration) se suffisent à eux mêmes. Et m'offrent de nouvelles occasions de penser que la France a atteint un point d'intolérance et de ras le bol qui va rendre cette rentrée irrespirable. Le pire est à venir.

Alors je reste avec mes souvenirs d'une semaine dans le Forez. C'était bien

vendredi 18 août 2017

Coucher de soleil dans le Forez, et tristesse

L'actualité est sombre. Les polémiques politiciennes, ou bêtement militantes, se rependent dans ces réseaux sociaux qui peuvent être pire que le plus sale des caniveaux.
Prononcer ou éviter de manière consciente les mots "islamistes", ca mérite de se déchirer ? Ça fait l'essentiel des discussions sur Twitter. "Il n'ose pas dire le mot de l'ennemi qui est l'islamisme" contre le très présent "arrêter de faire des amalgames et le jeu de l'extrême droite"

Pendant qu'on se touche la piche de ce combat rhétorique qui rendra en comparaison la rentrée de Hanouna bien pauvre, des gens en vacances se font abattre par des fous de l'islam. Et loin de nous, des chretiens sont genocidés car ils sont chretiens : dans certains endroits, l'amalgame n'est pas la priorité qui pilote l'action...

Alors je profite de mon fin Aout dans le Forez. De mes enfants qui grandissent trop vite, dans un laid. J'essaie modestement de leur apporter certaines choses qui me semblent importantes. A leur âge, c'est plus des symboles, des images, qu'on leur montre. Mais ils grandissent, ils comprennent, et ils aiment leur papa, leur maman, les gens autour de nous, c'est le plus important.

Billet de rien lourd ce soir. Alors je poste des couchers de soleil apaisants. Ça n'éradiquera pas le mal. Mais ca m'apaisera moi. Triste, et en colère aussi.