vendredi 17 octobre 2025

Veille d'un long weekend à Rome

Dans 24 heures, je serai à la terasse d'un bar à Rome
. J'aurais du être dans les travées du Stade Vélodrome (mon cadeau d'anniversaire original), mais Falconette et les enfants voulaient Rome. Avec toutes les contraintes, il fallait partir demain. On logera vers le Vatican, dans le quartier du Prati. Je ne sais pas ce que j'aurais dans le verre demain soir, mais pas du whisky. Les italiens ont des bières de soif sympa. 

Nous avions déjà été à Rome, au moment où Obama se faisait élire. Je me souviens que en tout petit d'un journal local, j'ai vu que Marseille s'était qualifié en Coupe de l'UEFA en finissant 3eme de sa poule. Demain, nous avons le Wifi et la smart TV, et je regarderai OM Le Havre quand même. Faut pas déconner. 

Le programme ? Demain on arrivera à Rome vers 12h, à l'appart vers 14 heures. Je me demande, soit on attaque direct par Saint Pierre pour foutre pleins les yeux aux enfants, soit on traverse le Tibre pour aller Place de Popolo, place d'Espagne. On verra. La fontaine de Trevi, bien sur. 

Le dimanche on passera par St Pierre, on descendra le Travesteré jusqu'au Colisée réservé (les enfants seront déçus : Nimes et Arles sont top mais c'est à voir). Puis le forum, Circus machin dont j'ai encore zappé le nom. On ira jusqu'à Lattran. On marchera, beaucoup. On verra des églises, beaucoup. 

Le Lundi, ça sera Vatican et Saint Pierre. Musée. Après on ira déambuler. 

Le mardi, les enfants veulent qu'on aille dans un endroit qu'on ne connait. Le côté Mussolinien de Rome pour moi. Pour eux, le Stade Olympique de Rome. 

Et mercredi nous rentreront, les yeux pleins de souvenirs. On va se régaler, se vider la tête, se remplir le ventre. 

Je revois les photos de 2008. Bordel qu'on était jeune...




A part ça aujourd'hui Professeur (pardon, Maitre de Conférence Faucon) a commencé sa saison à la fac. Cours cross over entre mon institution et des shonens. Ca rendait pas mal Sangoku et Naruto qui démantèlement...

mardi 14 octobre 2025

Poussin costaud vs Assemblée Nationale

Aujourd’hui sera un nouvel épisode du cirque politique que l’on subit. Dernier épisode ? Peut-être. Ou pas.

Le poussin Lecornu a pris des muscles. Dans ce bordel, je continue à penser qu’il est le seul qui a de la hauteur. Ca change du clown Bayrou à la parole bien pendue pour ne rien dire. Sinon pour bouziller l’été des Français et finir éparpillé façon puzzle, sans la manière. 
Lecornu parlera devant une assemblée armée prête à tirer. Une sorte d’Assassination classroom mais Lecornu n’est pas Koro Sensei. C’est un simple mortel qui se sait simple mortel. 

Dans ces derniers jours… 
Le psychodrame LR et les 6 sont restés ministres… LR a demandé à ses militants si oui ou non ils validaient la décision du bureau national de ne pas participer. On me demande un avis, je le donne. J’ai dit que je n’étais pas d’accord à la non participation à un gouvernement. 
Il faut être cohérent. Je peux à la rigueur comprendre le coup de grisou (qui coute cher) dimanche dernier Le Maire tout ça. Maintenant, LR a accepté de participer en 2024, ce qui ne signifie pas se dissoudre. Pour éviter à la France d’avoir des ministres LFI, LR a eu raison de participer en 2024 au socle commun. Arrêtons les enfantillages.

Après le PS sera dans un « toujours plus ». Sauf si la crainte d’une dissolution est trop forte (mais ils ont tort : ils grignoteront des parts sur LFI, qui aura beaucoup à perdre avec des fronts républicains qui seront contre eux). Sauf s'ils continuent à être des petits enfants qui veulent jouer les grands mais ont peur car Mélenchon ou Panot ou Bompard font les gros yeux. 

Le poussin Lecornu a grandi. Passera t’il cette nouvelle épreuve ? Il ne gagnera peut être pas la bataille, mais il aura eu le courage de la mener. De manière digne. 

A part ça dans une semaine je serai je ne sais pas où dans Rome. Et je reste fatigué. Il n'y pas qu'au niveau politique et national que les nouvelles ne sont pas tops...

dimanche 12 octobre 2025

Ma tablée préférée quelque part dans les cieux

Hier soir, ne me demandez pas pourquoi, je pensais à ma tablée préférée, de gens avec qui je ne mangerai jamais. Mais avec qui j'aurais adoré passer un moment.

J'ai eu le bonheur, jeune, de souvent partager la table de Charles Pasqua. Quand il venait dans le Gard, dans le Vaucluse voir son ami le maire de Sorgues, le sénateur Alain Millon , ou à Marseille, des fois il me le faisait savoir. Et le petit jeune écoutait ses histoires.
Je me souviens sa décision de ne pas partir en 2002. Crainte d'un Jospin LePen. A part sur l'histoire Balladur, il avait un sens politique. 

J'aurais adoré partager la table de Chirac. On aurait bien bu et bien mangé. De Bernard Tapie, il me fascinait. De Johnny, mon idole avec qui les repas aurait été sympa. Et Belmondo, mon acteur préféré, magnifique et drôle.

Serge Lama et Jean-Pierre Papin sont des personnes avec j'aimerais manger. Ils sont encore vivants.

J'aurais du partager un café avec Didier Roustan : il est mort 15 jours avant. 

Ce soir, match USAM Nantes en handball. Je serai loin, à l'heure de l'apéritif, de ces histoires politiques qui m'écoeurent. Les Républicains j'ai envie de leur dire tout le mal que je pense (Bruno Retailleau lance un référendum interne). Après, ne parlons pas de la gauche qui avant toute chose, avec le mot "responsabilité" à la main, lancent déjà la censure (PC Vert) ou la surenchère (PS). LFI rien à dire, une dissolution leur fera mal parce que le front républicain se fera contre eux. 

Non, je reste à tablée préférée, quelque part dans les cieux. J'aurais été un petit enfant face à ces monuments...

vendredi 10 octobre 2025

Collectionne les premiers ministres

Celui que j'ai longtemps appelé "bébé Faucon", puis Falconhill_Jr, m'a fait rire. Il a 14 ans et a un peu déconnecté du père en se prenant un nouveau pseudo (et c'est trés bien). Et sur ce, il est venu me voir pour me dire : "j'ai fait une publi sur Instagram : "nouvel album Panini : collectionne les premiers ministres !" ". Ca m'a fait rire (jaune).

Comme je n'ai rien à dire sur cette séquence que je trouve horrible et lénifiante, j'ai demandé à Chat de me faire un album Panini. Ca me fait une image amusante. 
Chronique d'une vie politique pas marrante du tout.

Et ça vaut mieux qu'une image que j'avais en tête : Jupiter Macron sur un champ de ruine, et de cadavres... (mais la politique de ChatGPT m'aurait demandé de modérer ma demande, il ne va pas me faire un Guernica non plus). 
Quel bordel...

Dans ce pays, on n’a plus de gouvernement stable, mais on a toujours de l’humour. C’est déjà ça

mercredi 8 octobre 2025

Fatigue républicaine

 La semaine n’est pas encore finie. Je suis épuisé. Physiquement, moralement aussi. Boulot, famille, et patrie… 
La République se décompose. Comme l’écrivait Sophie Coignard dans le Point, « Responsabilité » est le mot préféré des irresponsables, ce « nouveau vocable à la mode, employé par ceux-là mêmes qui ont empêché la planète politique française de tourner rond. »

Je n’ai pas envie d’analyser, j’en suis incapable. Revenir sur les retraites est le nouveau truc ce matin. Ca et les deux jours fériés, ça valait de plomber le moral des français pour finalement tout lâcher. Mais pourquoi pas ? Je trouvais la réforme des retraites injuste et mal ficelée, et les deux jours fériés j’ai dit tout le mal que j’en pensais. 

Que dire de l’ambiance politique ? Bruno Retailleau exige un premier ministre de droite ? Et pourquoi pas en plus un Oscar ou un prix Nobel tant qu’on y est ? Pour se faire renverser et censurer avant que n’arrive l’heure d’hiver ? La droite se cherche. Elle se perd, même. Mais bon, dans ce bordel, qui garde une boussole qui indique le nord ? 
Un gouvernement à gauche ? Autant d’espérance de vie qu’ un enfant qui traverse l’A7 un weekend d’Aout. 

Dissoudre et reporter les municipales ? Pfff, mais quel bordel. Démissionner ? Jupiter ne le fera jamais, et qui pour le remplacer ? 

Jupiter voulait être disruptif et faire exploser la classe politique française. Parfait, objectif réussi... 

Alors j’écris. Et pour me changer les idées, j’ai créé un panthéon politique absurde, avec ChatGPT. Lecornu en poussin c’était facile. J’ai eu des idées qui m’amusent, entre manga et culture qui est la mienne, pour Edouard Philippe, Bardella et Le Pen, Attal, Mélenchon. Retailleau, Faure et Glucksman je suis un peu sec côté référence. 
Et puis Macron. J’avais envie d’un Jupiter enfant qui se prend pour le roi du monde, mais qui a un nuage sur la tête qui lui pleut dessus. On a fait un premier test. J’ai demandé à Chat GPT des idées. Il m’avait proposé Light de Death Note (mais trop méchant), Griffith de Berserk (mais faut connaitre…). Et Seiya de Saint Seiya, mais j’aime trop Seiya. 
Et puis m’est venu l’idée d’Aiolos. Un Jupiter. 


Le reste ne m'amuse pas. L’ambiance est pesante. J’écris aujourd’hui pour ne pas me foutre dans le canapé à me morfondre. Je suis en télétravail, mais ma production est nulle. J’ai froid et me sent tout vide. J’ai un boulot de fou, et pourtant je me vois devant le Mont Cervin. Il faut le gravir, je ne sais pas par quel flanc le prendre…
Gravir le Mont Cervin en tongs c’est difficile, mais j’ai l’impression que du côté de l’Elysée et  Matignon ils ne sont pas plus équipés… 

Je suis épuisé, mais écrire reste ma manière de respirer.

(pensée à Nicolas qui a perdu un ami. Pour avoir vécu ça en début d’année, je sais ce qu’il peut ressentir. Il a évidemment toute mon amitié)

lundi 6 octobre 2025

27 jours, 15 heures et le petit poussin s'en va

La surprise du chef c’est décidément tous les jours… Ce matin j’avais en tête l’idée d’un billet sur le psychodrame que voulaient jouer les Républicains. Le jour de la St Bruno, deux Brunos qui se mettent sur la gueule, c’est cocasse. Pour ne pas dire ridicule. 

Et puis le petit poussin Lecornu a décidé de siffler la fin de son calvaire. Avec des « amis » comme ça, en plus des ennemis nombreux en embuscade, il a pris son black dog et s’en est allé dignement. Je n’aurais jamais entendu le son de sa voix.

Le gouvernement aura tenu 15 heures, le premier ministre 27 jours. Les records sont faits pour être battus, mais nous ne sommes pas aux JO. Nous sommes dans un bordel incroyable, les russes s’amusent à nos frontières, le moral des français est dans les sous-sols de la République. Et pourtant, nous nous payons le luxe de ce nouveau bordel. 
Encore un podium, mais pour la vitesse de décomposition

Après, je me demande pas si tout n'était déjà pas préparé ? De toutes manières, les motions de censure auraient fait exploser le gouvernement. Le retour du prétentieux - traitre Bruno Le Maire au bilan économique détestable ne pouvait être qu’une provocation.
La position des LR ? Je n’arrive pas à croire que mon bon Bruno Retailleau n’aient pas été au courant. Je me demande si tout n’était pas scénarisé…

Et maintenant ? Et bien on verra. Et il faudra que je trouve un autre personnage. Le poussin j’aimais bien
Le public ne rit plus, mais applaudit la performance et le gout de l'absurde. La Ve République, c’est une série sans fin. Mais n'arrive t'elle pas au bout ? 

dimanche 5 octobre 2025

J'arrive à l'heure... (48 ans et pas de gouvernement)

La vidéo que je poste le lendemain de mes 48 ans peut sembler "à ouvrir les veines". C'est une chanson de Serge Lama qui ouvre son album de 2009 (vers là) si je ne me trompe pas. Un de mes préférés. 
"J'arrive à l'heure" est une chanson sur le temps qui passe. Je voyais mon grand père arriver au terme de sa (j'espère) belle vie. J'étais bien plus jeune, mais déjà j'avais l'idée que j'arriverais aussi à l'heure, à l'age d'horizon. 

"Tellement d'amour, tellement d'amis, sont endormis". Je pense fatalement à mon ami de l'ECAM que nous avons enterré en début d'années. Il n'a pas passé les 47 ans. 

C'est un des premiers montages Capcut que j'ai fait. En mettant des lieux qui me sont chers. Où j'ai des souvenirs d'enfance. Dans le Gard, le Forez, les Alpes. Des endroits où je crois que Dieu doit aimer aller parfois.

Falconette avait ressenti un malaise devant cette vidéo. C'est vrai qu'elle nous met en face de là où nous finirons, à l'age d'horizon. La mort. Et ces lieux représentent aussi beaucoup pour elle. 

A part ça, mon anniversaire s'est passé avec une belle victoire de l'OM et de St Etienne. Mon marron PCM aurait aimé n'être avec Falconette et les enfants. Surprise. Des amis. Le parrain de mon grand, et une personne plus agé que mois qui est aussi une sorte de parrain.

Des cadeaux sur l'OM. Un quizz sur l'OM (qui a beaucoup plus à Bébé 2 qui nous a joué Julien Fleufleu Lepers). 

Et à part ça toujours pas de gouvernement. Peut être pendant l'apéritif ? 

jeudi 2 octobre 2025

Aujourd'hui peut être... Ou alors demain

Souvenir d'un SAV des Emissions Omar et Fred 

Fred : Service Après bonjour 
Omar : Ouais, j'ai appris que les belges ils n'avaient pas de gouvernement depuis plusieurs semaines ? 
Fred : et oui... nos amis d'Outre Quiévrains n'arrivent pas à s'entendre...
Omar : Ben nous on en a un qui sert à rien, on peut leur envoyer non ?

Ils étaient chouettes.

Donc troisième jours de grève depuis la nomination de notre poussin Lecornu. Rentrée parlementaire lundi avec des motions de censure qui vont pleuvoir comme à la Grande-Motte. Et puis trois semaines pas de gouvernement.

Mais nous voilà rassurés. Il parait que nous aurons un gouvernement "bientôt". Aujourd'hui peut être, ou alors demain, ce sacré soleil me donne la flemme...
Et encore plus rassurés, un truc que l'on a jamais entendu : un gouvernement "resserré". On ne nous l'a jamais faite celle là ! On aura Piccolo aux finances : ça ne pourra pas être pire remarque. 

J'espère qu'il n'y aura plus l'ectoplasme Barrot aux affaires étrangères. Mais passer de 37 à 20, ça va couiner. On ferme une classe : y aura des dégâts.

La suite au prochain épisode. Quand ? Aujourd'hui peut être, ou alors demain, moi les émotions, boudiou, ça me rend tout blême.

mardi 30 septembre 2025

Nous sommes tous des poussins

Sébastien Lecornu n’était pas encore installé que déjà les couteaux s’aiguisaient
. Le petit poussin — qui n’en est pas — risquait d’être dévoré avant même d’avoir eu le temps de devenir un poulet. Image dérisoire ? Pas tant que ça. Dans notre vie politique, nous sommes cernés de becs et de griffes.

Aujourd’hui, mon syndicat distribue un tract appelant à la grève du 2 octobre. Je reste à distance. Je lis les appels de l’intersyndicale : toujours la même logique, crier avant d’avoir mal. C’est le même réflexe chez les politiques : la gauche NFP et le RN ont annoncé une motion de censure dès la nomination de Lecornu, sans attendre un seul mot de son programme.

Pendant ce temps, la France n’a pas de budget et tourne à vide.
Sur LCI, un général rappelait hier qu’un budget était vital, notamment pour rattraper — ou limiter — notre retard sur les drones, comme le reconnaissait Lecornu lui-même. Or face à la menace russe, nous avons besoin de force. Et nous voilà pourtant dans la position du poussin : fragile, vulnérable, au milieu d’un monde de prédateurs.

C’est ça que j’ai voulu évoquer dans ce dessin : au départ, l’idée était simple, Lecornu en poussin, entouré de méchants de mangas (Freezer étant mon méchant absolu). Mais en vérité, c’est nous tous, Français, qui sommes poussins.
Avec des menaces extérieures, mais aussi intérieures : ceux qui cassent, qui discriminent, qui testent tous les jours les limites de la république, qui confondent tactique partisane et sens du devoir commun.

Et quand je regarde les sondages présidentiels, je me dis que l’image va encore plus loin. Si Bardella ou Le Pen culminent à 35 % au premier tour, et que Mélenchon se glisse au second, tout devient possible. Surtout une victoire du RN : le front républicain se fera contre Mélenchon. 
Et pourtant, le poussin pourrait bien être le prochain président. Macron, a toujours le pouvoir de dissoudre. Et vu qu’il s’intéresse davantage à lui qu’à la France, je ne doute pas qu’il saura trouver la bonne peau de banane. Une dissolution en Septembre ou Décembre 2026 par exemple... (je ne veux pas lui donner des idées à la con, il les a lui même...)

Et si demain, ce poussin maladroit et menacé n’était autre que le prochain président de la République ? En tous cas, les poussins pour l'instant, c'est nous. 

dimanche 28 septembre 2025

Ecrire, pour oublier ses peines...

On a toujours envie de recommencer...

Écrire, c’est comme courir. Comme le sport. Quand on arrête, on perd l’envie. Quand on reprend, on n’a qu’une envie : recommencer.

J’ai eu un moment assez long où écrire était devenu une corvée. Alors j’ai fait autre chose. J’ai lu. J’ai bricolé des montages vidéos sur Capcut pour ma chaîne YouTube. J’ai joué à EA Sports avec mon fils, ou à Football Manager en solo. J’ai découvert ChatGPT, les images décalées qu’il me génère.
J’ai marché aussi… Mais bizarrement, pas envie de courir. Pas envie d’écrire.
Le Black Dog avait fermé la porte de ma grotte, et je n’avais plus ni la force, ni l'envie de la rouvrir.

Et puis… je ne sais pas.

Depuis le début de l’année, je ne suis plus délégué syndical : j’ai recommencé à écrire des tribunes et des déclarations en instance.
Est-ce le retour de Juliette dans ma vie d’écriture ? L’envie de réfléchir sur moi, sur les sujets qui m’intéressent ? Est-ce la possibilité d’illustrer mes billets avec des images amusantes ? Peut-être un peu tout ça.

Je remarque que je blogue différemment. Moins de billets réactifs, écrits dans la hâte. J’en ai quelques-uns en réserve, que je laisse maturer. Ce qui compte, c’est le plaisir. C’est ça qui revient.

Cette nuit, à une heure du matin, j’ai eu cette idée : « Il faut que je dise que ça me fait du bien d’écrire à nouveau. »
Et ce matin, en courant avec le podcast de l’After dans les oreilles, j’ai peaufiné ces lignes. Le sport aide à penser. Et penser aide à écrire. Sport + écriture : combo gagnant.

Ce dimanche, je n’ai pas révolutionné le monde. Pas envie. J’ai continué le dernier Dan Brown.
Marseille a gagné ce week-end (je me suis endormi à 1–0 pour Strasbourg, le réveil était sympa). Le voyage à Rome est réservé, non sans mal (les prix ont flambé, mais on dormira à Prati). Reste à poser mes vacances.

Écrire, c’est ça aussi : partir dans tous les sens, dire tout et rien. Mais retrouver le goût de dire.
Et ça suffit à éclairer un coin de la grotte, assez pour que le Black Dog, au moins pour ce soir, reste tranquille.

J'ai en tête la phrase que m'a dit l'estimable Joseph Macé-Scaron quand je lui parlais de sa trilogie : "Le livre que tu tu veux écrire est celui que tu veux lire". J'ai déjà le titre (le truc du pas canon qui m'a niqué un billet :) ).

À part ça (un dimanche sans un "à part ça", est-ce un dimanche ?), ben rien. L’actualité ne me dit rien. Sarkozy, je n’ai pas plus à dire que jeudi. Les drones, ça ne m’amuse pas.
Je serai en pyjama bien tôt. Dimanche soir, sous le plaid, un verre de whisky à la main. Et c’est très bien comme ça.

jeudi 25 septembre 2025

Silence rue Miromesnil

L’Histoire a ses ironies : qu’un ancien président condamné trouve refuge rue Miromesnil, autrefois nom d’un garde des sceaux du XVIIIe siècle, a quelque chose d’un symbole.

Je n’ai jamais caché que je n’étais pas un sarkozyste. Le gaulliste que je suis a toujours eu des réserves sur l’homme et ses idées. Un homme de trahison.

  • Des trahisons politiques : passer de Balladur à Chirac (je me souviens du congrès RPR après l'élection de Chirac où il a été hué par la foule), puis de Chirac à lui-même en pourrissant la fin de mandat de Chirac. Et enfin, ces dernières années, trahir sa propre maison, Les Républicains, qu’il avait pourtant contribué à fonder.
  • Trahir aussi les électeurs (le traité de Lisbonne),
  • Trahir le gaullisme (retour dans le commandement intégré de l'OTAN).

Dès le début, chez lui, beaucoup de choses étaient viciées. Mais j'ai voté pour lui, par défaut.

Je ne saute pas de joie en apprenant sa condamnation à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour corruption et trafic d’influence. Je ne me réjouis jamais de voir un homme à terre, quel qu’il soit. Certains feront la fête ce soir. Moi non.

Je ne suis pas juge. Mais j'ai toujours ce même problème : il y a eu le fameux “mur des cons”, les rancunes accumulées entre Sarkozy et une partie de la magistrature, ses mots durs contre eux… Je ne peux pas critiquer des personnes qui y verraient une sorte de règlement de comptes. Et un jugement plus politique que judiciaire.

La peine est là, lourde, avec un mandat de dépôt qui pourrait l’envoyer en prison malgré l’appel. Et ses mots, immédiatement après le jugement, sonnent comme un défi : « Si on veut que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais je continuerai à me battre. » Une posture de guerrier qui parle à ses rares fidèles.

Et tiens, faisons de la fiction. L’Histoire politique française est parfois une série bizarrement écrite, où le casting change au dernier moment... La "Surprise du Chef".

Et si Sarkozy avait été empêché plus tôt, qui aurait incarné la droite ? Villepin ? (si c'est le même qu'aujourd'hui, bof...). Juppé ? Royal ou Bayrou auraient-ils pu être élus ? Peut-être. Le scénario fait sourire, mais il n’est pas si absurde.

J'ai le même raisonnement avec 2017. Si le Canard avait sorti pendant les primaires de la droite ce "que tout le monde savait", aurait-il été choisi par les électeurs de droite ? Face à Juppé, Macron aurait-il gagné ? L’histoire tient parfois à des chutes, à des affaires, à un jugement.

Alors oui, je reste critique de l’homme. Je n’ai jamais aimé sa manière de faire de la politique. Mais non, je ne me réjouis pas de cette humiliation. Je n’aime pas lyncher. Hier déjà, quand tout le monde se jetait sur Cahuzac, je m’étais senti mal à l’aise. Adversaire politique, oui. Homme qu’on piétine au sol, non.

Sarkozy restera sans doute dans l’histoire comme l’homme qui a cru pouvoir dompter la République avec son énergie, sa brutalité, ses réseaux. Mais l’histoire retiendra aussi cette image : la chic rue Miromesnil du 8e arrondissement sera désormais plus calme...

mercredi 24 septembre 2025

On a tous quelque chose en nous de Machiavel

J'avais écrit ce billet y a quelque temps. Après un billet assez triste mais humble et honnête que j'avais écrit le 6 septembre : "carresser le black dog devant nos anciens rêves". Nos montagnes...

Bien avant que Kahler n'invente le modèle coloré du PCM pour expliquer nos comportements et permettre à un collectif d’aller sur la lune sans se battre, un Florentin avait déjà mis les cartes sur la table. Pas besoin de PowerPoint ni de séminaire d’entreprise : 
Machiavel avait résumé la chose en trois leviers qui guident les humains. Le sexe. L’argent. L’égo. Nos besoins essentiels...

Serge Lama chantait que l’homme est une secte à lui seul. On aime croire que nous sommes des créatures complexes, aux motivations subtiles. Machiavel nous rappelle qu’en réalité, trois cordes sensibles suffisent à nous faire vibrer.

Longtemps, j’ai pensé que ça ne me concernait pas. Que je n'étais pas du tout dans le schéma Machiavel.
Le sexe ? Franchement, ça n’a jamais été un moteur. Et pas uniquement parce qu’« je ne suis pas un canon », comme me lança un jour une fille dont la phrase aura laissé plus de traces que je ne l’imaginais.
L’argent ? Pas davantage. Je n’en manque pas, je ne cours pas après, et je n’ai jamais eu envie de le voler.
Restait l’égo. Là aussi, je pensais être vacciné : quelques titres, quelques heures de gloire, ça devait suffire. Mais à tout bien y réfléchir… peut-être que ce petit caillou-là est plus gros que je ne voulais l’admettre.

Je me suis souvent rêvé numéro 1. Celui qu’on regarde, qu’on applaudit, qui décide, qui marque l’histoire. Ma vie m’a appris qu’être numéro 2, parfois, n’est pas si mal. A défaut de mieux. Et de toutes façons, quand on n'a pas les capacité d'être le n°1...
Être celui sur qui on compte, à qui on dit « va voir l’autre con, il saura, il est fiable ». Un peu comme une vieille clé qu’on garde toujours dans le tiroir parce qu’on sait qu’elle marche encore.
Mais à force, ça finit par peser d’être seulement une clé. Même une clé qui ouvre pas mal de portes… pour les autres.

Machiavel, lui, aurait sûrement souri. L’égo, c’est ce qui m’a fait grimper. Quand j’ai été nommé maître de conférences, j’ai eu mon bain de lait. L’égo, c’est aussi ce qui me fait mal quand je regarde les montagnes que je ne gravirai jamais. Mais il y a peut-être une sagesse là-dedans : accepter que la lumière n’est pas pour moi, et qu’il y a une dignité à marcher dans l’ombre, si on le fait bien.


Peut-être qu’au fond, le Florentin avait tout compris : on se croit libre, mais on est tous menés par une petite ficelle. La question, c’est juste de savoir laquelle. Mais aussi de savoir ce qu'on est prêt à sacrifier pour nos besoins. Ceux de Kahler et du PCM, et ceux de Machiavel 

mardi 23 septembre 2025

Victoire et défaite (tristesse)

Mon parrain est comme moi, un supporter de l'OM. Une victoire ou une défaite impacte son moral. Hier, mon cousin a perdu sa maman. J'ai perdu ma dernière tante. Quand je me suis installé à Roquemaure, J'avais en bas de ma rue deux maisons, occupées par mes oncles et tantes. Et cousins. La première a été vendue. Je ne suis pas sur que mon parrain garde la deuxième.
Il me reste, chez les anciens, ma grand mère, que j'irai voir demain. Qui est inconsolable car elle se retrouve la dernière. Elle à 93 ans. Sans doute moins d'avenir que de passé... Elle se sent seule, mais elle a sa fille (ma mère, je ne parle pas de mes relations familiales). Ses petits enfants. Et 4 arrières petits enfants. 

Emmanuel Macron a commit pour moi une faute historique en reconnaissant une Palestine terroriste et en félcitant le 7 Octobre 2023, et qui fera de lui, dans l'histoire, le pire président de la Veme république. Un jour où ma tante meurt. Et où une tête de Aguerd, qui est un roc, a fait que Marseille a enfin vaincu le PSG. Chez lui. 14 ans... Mes enfants n'étaient pas né sur une tête d'Ayew et un coup de franc de Heinze.
Pour l'histoire, Falconette était enceinte du premier. On voyait le match en ami et j'ai dit que le buteur aurait le prénom de mon fils dans le ventre. 

Quand Souleymane Diawara a mis une tête sur la transversale et que Mamadou Niang a frolé le poteau, j'ai eu frisson. 
Puis Heinze a mis un coup franc. 

Le petit frère a mis des passes décisives. Valbuena. Deux prénoms chrétiens, qui évoquent des valeurs. Et qui sont champions de France en 2010. Masterclass le Faucon. 

Je n'ai pas envie de commenter la déclaration de Macron sur la Palestine. Un jour important pour les juifs. Une erreur historique.
Ma vie personnelle est faite d'églises. Mais moins pour des mariages des baptêmes, plus pour des enterrements. 

Ce soir j'ai à négocier. St Etienne joue, et j'aimerais quand même voir autre chose que du foot. On regarde Made In Abyss. Et j'ai vu que Netflix y a des nouvelles séries.
J'ai tenté Empathie sur Canal. J'ai pas réussi à tenir. 

Un billet décousu. Volontairement. Je l'ai envoyé à chat et je lui ai demandé : "prépare moi une image". J'adore Piccolo, c'est un personnage qui peut être marrant. Vegeta aussi. Mais y a pas que DBZ. 

Quand même ce soir, j'ai un peu mal au ventre... 

dimanche 21 septembre 2025

Vacances pluie et Salva nos (sauvez nous)

La vidéo de ce dimanche soir sans Marseille - PSG (il pleut abondamment...) est un clip sur nos vacances cet été. Des concerts à Orange et Nimes, les Hautes Alpes (Merlette, Notre Dame de la Salette), Marseille et le Vélodrome, le Beaujolais. Une vidéo que je viens de mettre sur ma chaine Youtube, avec le fantastique "Salva Nos" de Yutki Kajiura. L'animé s'appelle "Noir" et au début des années 2000 c'était une baffe. 

De jolies vacances. Avant d'entrer dans l'automne, on y est.

La semaine a été dure avec une laryngithe pas évidente. Mais côté boulot, ça s'est bien passé. Oh, il y a toujours des phrases qui font mals. Elles viennent de proches. Mais on tient. Le black dog lèche délicatement la jambe. Mais il n'a pas été désagréable. 

Faire cette vidéo m'a fait trier mes photos. Avant d'aller à la concrétisation du prochain projet, les quelques nuits à Rome en famille. 
Malgré les contraintes qu'on me rajoute ce soir, et qui me gonflent... 



A part ça, être responsable syndical est difficile. Heureux de ne plus être délégué syndical car je suis en désaccord avec la CFE-CGC. L'intersyndicale n'a aucun sens. Il n'y a pas de projet de budget, le gouvernement a laché sur pleins de choses. La taxe Zucman, c'est la Lucie Castets de 2025 : une lubie, un symbole, un truc qui ne sert à rien et qui est dangereux, qui sort de nulle part. Et un danger pour l'économie française. 
Politiquement, il sera difficile de tenir jusqu'en 2027. Ca serait bien d'aller jusqu'aux municipales... (car elles seront un désastre pour LFI : ils gagneront quelques villes où les voitures crament souvent et où le hallal est roi, mais guère plus : il y aura un front contre eux). Après, y aura un an à tenir. 

Sur le reste, le stress du Marseille PSG sera pour demain. Là je regarde quand même le PSG. Mais contre l'USAM en hand. Nimes avait gagné à Paris y a deux ans je crois. Mais là, même si le début de saison est bon, ça n'a pas été pareil. Mais à deux buts. Nimes a une ame... 

Et côté pari sportif, zéro pointé. Je vais refaire des "paris sur". Peu de gains, mais des gains...

La semaine reprend demain. Elle finira vite...

jeudi 18 septembre 2025

Bleu et blanc


Bleu et blanc. Deux couleurs, deux humeurs.
Mardi soir la mer et Notre Dame de la Garde n’a pas sauvé le résultat, mais elle m’a appris à regarder (ou imaginer) la montagne qui ne bouge pas. J’écris pour poser la fatigue et laisser le ciel finir le reste.

Hier soir, je m'amusais avec les générations d'images de chat. Je lui ai demandé de me prendre la vue que je vois de mon appartement d'Orcières Merlette (les Autanes) et d'en faire un "Michel Ange" bleu et blanc. Il a fait ce que je lui ai demandé...
Bon, j'ai mal formulé mon prompt. Et pourtant, cette image m'a évoqué pas mal de chose. 

Le bleu n’est plus seulement la couleur du ciel ou de la mer. Il est d'ailleurs taquin, le bleu. Dans le drapeau français, il est la couleur de la ville de Paris. Et c'est une des deux couleurs principales du drapeau emblême de Marseille : la mer certes, mais aussi la protection, signe que la cité phocéenne était protégée par le pape, par la chrétienneté. Ce grand port qui ammenait les croisées avait donc cette croix d'azur

Le blanc, lui, c'est déjà la page Blogger quand je l'ouvre que je n'ai aucune idée. Parler de la journée de manifestation d'aujourd'hui, ça aurait été d'un facile...
Non, dans le drapeau français c'est le symbole des rois. Le rouge à coté signifie qu'il n'ont pas fini trés en forme. A Marseille, c'est la pureté, la paix et la foi chrétienne. Et aussi symboliquement l'accueil, comme l'est cette ville. 

Mardi soir je n'avais aucun espoir avant Real Marseille. Les 15 premières minutes ont été un quart d'heure de tourment. Puis Weah marque. Marseille mene à Madrid. Mais l'expérimenté Kondogbia fait une faute dans la surface. Penalty pour le Real qui égalise. 

Le match a été chouette. Le gardien de Marseille, Rulli, énorme. Mais il n'a rien pu faire contre le deuxième pénalty, franchement scandaleux, de Madrid à la fin. Marseille perd 2-1 à Madrid, rien de choquant. 

Au vu du résultat de la création de chat GPT, j'ai pensé au match. Un peu lesté par les espoirs jetés en deux mi-temps. La montagne au loin ne bouge pas. Elle regarde. C’est rassurant et cruel à la fois — elle sait que les choses reprennent leur place, que la tempête passe, que le stade se vide, que les discussions recommencent.
Les anges peints ne consolent pas, ils observent. Ils ont des visages calmes, on dirait des sculptures. 
Le bleu, ici, est mélancolie assumée. Le blanc, une hésitation d’espoir. 

Entre les deux, il y a mon état d'esprit du moment. Il n'y a pas de black dog dans ce tableau. Parce qu'il est noir. Je ne suis pas raciste mais j'ai demandé du bleu et blanc. 
Je pense à mes espoirs et mes rêves passés. A mes enfants qui grandissent vite, l'un qui souhaite quitter la maison dès la seconde pour vivre un rêve que je ne lui empêchera d'essayer d'atteindre, même si ça me coute. 

Le monde n'est pas qu'en noir est blanc. Il est aussi en bleu et blanc. 

PS : cette photo est celle que j'avais en tête : un contraste de couleur. On reconnait peu Merlette mais sous Michel Ange ça devait ressembler à ça...