À la mi-temps des matchs de Ligue 1, je me mets à écrire en triant mes photos de vacances. Après le déluge d’hier qui annonçait l’automne, le soleil de ce dimanche a rebattu les cartes. Pourtant, je sens poindre un mal de gorge et des sinus encombrés qui me donnent un début de mal de tête. Allergie ou chaud-froid ?
Et non, ne me dites pas « c’est le dimanche soir ». Pas de mal au ventre cette fois, même si je sais déjà que la semaine ne sera pas drôle. Dès demain, un CSE avec un vote pénible. Et jusqu’à dimanche prochain, ça risque de traîner…
Pas de vidéo aujourd’hui. Juste du tri de photos pour en préparer une prochaine. Et se rappeller de l'été.
En revanche, je continue de jouer avec mon copain Chat, qui m’a initié à un courant artistique : le dadaïsme. Ce que j’en ai compris : ça commence à Zurich dans l’entre-deux-guerres, c’est provocateur et souvent n’importe quoi. Le genre de choses qu’on retrouve à la FIAC ou dans les musées d’art moderne. Qui me fait rire, je prends ça au 1000eme degrés.
Mais à force de s’y frotter, on s’amuse. J’ai une photo de base, et Chat la décline à toutes les sauces : expressionnisme, renaissance, art religieux, flamand… Aujourd’hui, je lui ai demandé du Dada Digital, en lien avec l’actualité.
Et justement, en écrivant ces lignes, je reçois un push sur une déclaration du sémillant Manuel Bompard : « Nous ne négocierons pas avec Lecornu. ». Pour une surprise...
Tout le charme de cette extrême gauche arrogante, intolérante, ordurière : on ne parle qu’avec ceux avec qui on est d’accord. On applaudit ceux qui cassent. Et si en plus ils sont racisé·e·s, on leur fait un câlin. Ces gens prétendent vouloir gouverner et rassembler, mais ils passent leur temps à insulter ceux qui ne pensent pas comme eux (la grande majorité, en réalité). Même leurs « alliés » socialistes sont voués à être sacrifiés.
Ça me fait penser à la fameuse « union des droites » dont certains rêvent. Mais on ne s'unie pas avec ceux qui veulent notre mort. D’autant plus quand, sur des sujets fondamentaux, on est en désaccord total sur le fond comme sur la forme.
Un mot sur Lecornu : je le connais peu, croisé une fois au début de sa carrière ministérielle. Dans un cadre professionnel. Il m’a semblé sérieux et humble — tout l’inverse de la boule d’arrogance et de mépris qu’est Bayrou. J'espère qu’on ne le brûlera pas trop vite.
Un Premier ministre issu de la gauche ne m’aurait pas choqué. Il n’aurait pas tenu de toute façon : LFI, le RN et la droite du bloc central l’auraient éjecté à la première occasion. On verra bien ce que fera Sébastien Lecornu.
A part ça, un weekend que je craignais (oui, je ne suis pas optimiste). J'ai du rater les universités d'Oser la France. Mais ça c'est bien passé. Et ça a bien commencé avec le 4-0 de l'OM (4 buts à Mon Petit Gazon, mais mon équipe est très OM...). Après Lorient n'est ni le Real ni le PSG.
Et moins marrant ce qui se passe à l'est de l'Europe. Pas marrant du tout même.
Allez, allons prendre l'apéritif. Et un efferalgan.