Affichage des articles dont le libellé est Animé du Faucon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Animé du Faucon. Afficher tous les articles

dimanche 2 novembre 2008

Witch Hunter Robin - Hal Pain (Ed)


Même de Rome, petite musique du week-end. Dimanche soir arrive bientôt, le whisky de la fin du week-end quand c'est l'hiver et qu'il fait froid. C'est aujourd'hui, c'est maintenant, c'est dimanche.

Au moment où Blogger mettra en ligne ce billet, je serai à Rome. Où, je ne sais pas...

J'aime bien cette petite composition d'images fixes, sur une chanson qui me touche particulièrement.
L'anime : Witch Hunter Robin. Y a du X Files dans cette série de chasseurs de sorciers... Une organisation normalement gouvernementale, Salomon, qui a en charge l'interpellation de sortes de mutants. Et puis après, comme c'est japonais et que les scénaristes de là bas ne sont pas ceux de Julie Lescault, ça se complique, et c'est magnfique.

La chanson de fin, Half Pain, je la trouve assez sublime... N'ayons pas peur des mots (je me prépare à être à Rome, sans doute ça). Je ne sais pas qui la chante, et honnêtement je m'en moque... Le générique de fin est assez sympa, avec une petite flamme qui vascille jusqu'à s'éteindre. Hypnotique, agréable.

Cet animé fut le premier regardé après ma mutation forcée de Marseille à Pierrelatte. Nous sommes en Février 2004. J'eus des moments plus heureux dans la vie. Et cet animé me rappelle la longue route Montfaucon - Pierrelatte, une heure aller, une heure retour, pour rejoindre mon lieu de travail. Je revois la longue Nationale 7, la pluie, le froid. Et une situation professionnelle qui n'ira qu'en empirant, jusqu'au départ, libération...
Pour ça qu'aujourd'hui même si au boulot c'est pas le top, je relativise. Toujours relativiser, car il y a toujours pire, surtout quand on l'a connu.

C'était la musique japonaise du dimanche... Peut être serais je en train de discuter avec Laura Pausini pendant que Blogger postera ce billet, qui sais ?

dimanche 26 octobre 2008

Noir - Salva Nos



L'heure d'hiver. Celle qui fait que le soir, on rentre sous la lune, et on est accueilli par une chaude cheminé, et parfois un verre de whisky qui réchauffe cet intérieur transit.

Pas grand chose à dire ce dimanche. Sinon présenter une nouvelle chanson tiré de cet animé Noir, qui m'évoque vraiment l'heure d'hiver. Et la chanson, "Salva Nos", est pour moi la plus représentative et de cet animé, et de l'oeuvre de Yuki Kajiura.
A écouter, vraiment... Est ce du latin, de l'italien, un mix des deux ? En tous cas, si c'est japonais, ce n'est pas du japonais. Mais j'aime vraiment beaucoup...

Le reste ? Il fait beau, ainsi qu'en témoigne cette photo prise ce matin, en allant courir. Mais je ferai la balade du week-end demain, comme d'habitude... Ne dérogeons pas aux règles à deux francs que je me suis fixé...
Après ? Salva Nos, le titre de la chanson du jour, pourrait s'appliquer à tellement de choses... Futiles par exemple. "Salva Nos", ce soir, pour le Marseille - Paris St Germain, qui, j'aimerais bien, donne la première place à mon équipe méditerranéenne qui m'a bien fait honte ce mercredi en Hollande (rien à voir avec le premier secrétaire du PS hein...).
"Salva Nos" aussi, que l'opération de mon papy se passe bien. "Salva Nos", que l'on soit demain plus heureux qu'aujourd'hui. Dans ma modeste maison, dans le monde aussi... y a un paquet de travail.

Parce que cette période n'est pas favorable aux morals, parait il... Le fait peut être de voir la piscine bâchée, ce qui signifie la fin de l'été et des bons jours...
"Salva Nos", parce qu'il y a du boulot. Merci par avance... Et bonne fin de weekend...

dimanche 19 octobre 2008

Noir - Lullaby (Marseille, automne, 6 ans)


Restons avec Noir pour passer le dimanche. Dimanche gris et froid dans le sud. J'irai peut être (pas sur) courir un peu ce matin. Mais je serai bien habillé, dehors c'est glacial...
Alors pour une journée d'automne, quand bien même ce soit une journée importante pour moi, une chanson d'automne...

Lullaby, chanson de l'animé Noir, toujours de Yuki Kajiura, et chantée en anglais cette fois. C'est une chanson que je trouve magnifique. Elle me touche. Après, les goûts, les couleurs, les sensations personnelles devant une musique ou un paysage, pas la peine d'écrire dessus des heures... A part être un virtuose de la langue française, ce que je ne suis pas.

Mais disons simplement que cette chanson m'évoque le type de photo ci dessous.Marseille, la Préfecture, pour ceux qui n'ont pas reconnu. Lullaby, ça me donne ce genre d'image en tête. Les rues de Marseille (ça aurait pu être Lyon, c'est Marseille) en automne. Il pleut, et les grandes rues Hausmanienne autour du Vieux Port, les grands boulevard du Prado ou de Sakanini, sous cette grisaille. Ce n'est pas triste, c'est simplement une autre image d'un Marseille. Un Marseille plus calme, plus continental, plus reposé et reposant.
"Lullaby", ceux sont ces images là. Celles du Marseille que je quitte, fin de 2003, parce que la vie professionnelle est difficile, et que le management par la rancune est une méthode comme une autre, fusse t'elle détestable.

Et puis cette chanson, légère, ni triste ni gaie, est parfaite pour évoquer une journée particulière pour moi. Quand bien même pas si envie d'en faire des tonnes...
6 ans, c'est la durée d'un mandat municipal. Aujourd'hui, j'espère qu'il sera reconduit, et un certains nombres de fois.
Il y a des fleurs et un ciel bleu, même derrière les bétons de Tchernobyl. Merci à Falconette de me supporter.

Une belle transition. Ces photos furent les premières prises par Falconette, le jour de l'achat d'un appareil photo tout neuf à la FNAC de Marseille. On remarque encore le sac FNAC... Et on s'amuse avec cette fonction qui vieillit les photos, pas encore les souvenirs...

samedi 11 octobre 2008

Noir - Canta Per Me


"Noir... Ce mot désigne depuis une époque lointaine le nom du destin... Les deux vierges règnent sur la mort... Les mains noires protègent la paix des nouveaux nés".
C'est mon copain Christophe, ancien collègue de bureau qui vient des fois ici, qui m'avait fait découvrir Noir. Cet animé a été une baffe, et un des plus importants pour moi. Pour une raison simple : il m'a fait découvrir le monde musical de Yuki Kajiura, dont je parle souvent.

J'avais découvert Noir à l'automne 2003. C'était mes dernières semaines sur Marseille, et j'écoutais Canta Per me, la chanson présentée dans ce billet. Je me revois facilement, en entendant ces violons, dans les rues grises du centre ville, sous la pluie de Novembre. En automne, quand il pleut, Marseille ressemble à toutes les villes, et la mer et les calanques semblent bien loin... Pourtant, Marseille reste une merveilleuse ville...

En parlant de ville, Noir se passe à Paris essentiellement. La fin nous ammènera en Corse ou dans les Pyrénées. Mais là aussi, c'est une vision japonaise assez spéciale. Paris ressemble à un Montmartre généralisé dans Noir, et les quais de Seine ressembleraient plus, avec tous ces arbres et ces fleurs, au Canal du Midi toulousain. Pour autant, agréable cette vision de Paris, très agréable...
Et les héroines, deux filles, Mireille Bouquet et Kirika Yuumura. J'adorais la deuxième... Brune, renfermée, inexpressive. Touché j'étais. Une de mes personnages d'animé favorite, de loin...

Après, c'est évident que ce dessin animé n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains. Pour ceux qui veulent un animé plein de poésie et de tendresse, c'est pas forcément du coté de cette série de 26 épisodes qu'il faut taper... Ici, beaucoup de coup de feu... Pas de sang par contre, c'est bien...

Ca fait du bien de parler d'autre chose que de crise, de politique... J'aime les dessins animés japonais, autant que le vin, le football, la politique... Des passions différentes, donnant un mélange parfois inattendu. Et alors ?
Je ne concurencerai jamais l'excellent chanson du dimanche. Mais pourquoi pas, tout en gardant ma bonne humeur, et à la manière d'un Chaffouin qui nous offre un délicieux moment de Deschiens tous les weekends, ne pas présenter une chanson japonaise qui me touche ? Il y en a tellement dans mon autoradio...

Et quand je parle de ça, je ne parle pas du reste... C'est bien aussi, non ?

jeudi 11 septembre 2008

Saint Seiya Hades


Le générique de début de Saint Seiya Hades, crée en 2002, nous avait donné une immense émotion. Certains l'attendaient plus que d'autre, la suite des Chevaliers du Zodiaque.
Je sortais d'un été difficile, et l'écoute de ce générique m'a profondément touché. Moins que la vision du premier épisode. Je n'étais pas le seul à être ému...

Cette première partie de Saint Seiya Hades comporte parmi les plus belles et émouvantes scènes d'animé. La mort d'Athéna, le combat final contre Rhadamante, le départ pour les enfers. Dommage que la suite ait été d'une telle tristesse graphique et scénaristique. Certaines scènes qui auraient été à pleurer (Eurydice et Orphée, le mur des lamentations...) ont été loupés. Décevant.

Une pensée, simple, à l'attention d'un ami.

mardi 4 mars 2008

Alibis politiques ?

Un homme de gauche, un autre de droite. Un est élu dans le Sud de la France, l'autre l'est dans le Nord. L'un a soutenu ostensiblement Sarkozy, l'autre a soutenu fortement Royal. Et l'un et l'autre représente l'épouvantail du camp d'en face. L'outrance politique, ces mots détestables pleins de haine qui rendent le ciel moins bleu. Et l'un est la réponse d'un camp quand on lui demande des comptes sur l'autre. Et vice versa.

Ce matin, le Figaro annonce que "Georges Freche est en passe d'être réintégré par le parti socialiste". Je pensais que c'était déjà fait, vu sa place au premier rang du meeting d'entre deux tours de Royal à Montpellier, et ensuite les grandes embrassades...
Enfin, durant cette traversé du bac à sable, la gauche locale du Languedoc Roussillon, si prompte à dénoncer Jacques Blanc au siècle dernier et à donner des leçons de morale et de respectabilité politique, n'aura guère lâché "son" président de région. Le soutenant contre vents et marée. C'est beau, l'unité politique.
Dans mon village, cela n'empêche pas la candidate se revendiquement ouvertement et fièrement du soutien de Georges Frêche de donner à qui le veut des leçons de respect d'autrui. Ce n'est pas la seule...
Mais je m'arrête là car je vois tendre l'argument massue, imparable, tranchant comme Excalibur : Dider Vanneste !

Dider Vanneste, candidat à Tourcoing sous le patronnage et le sponsorring de l'UMP. Il est distancé dans les sondages, et sans doute Tourcoing restera à gauche (sur cette ville, je ne pleurerai pas). Delanoé ne souhaite pas d'un Maire délinquant à Tourcoing ? Comment lui donner tort ? Mais j'aurais apprécié, naïvement, qu'il ait la même position pour une présidence de conseil régional, trouvant surprenant que son parti continue à soutenir un "délinquant" à la tête d'une grande région respectable.

Parlons de Frêche à une personne de gauche, et elle répondra Vanneste... Demandons à un fanatique UMP comment ils peuvent garder Vanneste en leurs rangs, Frêche sortira du chapeau.
Bonne guerre, mais sale guerre.

On pourrait en reparler des nombres incalculables de foi, de ces plics et plocs de l'abject dans la politique. L'un existe, donc cela excuse l'autre. Et si on critique l'autre, on se reverra rétorquer que l'autre existe. Fin du débat ? Oui et non... Car l'idéal serait que l'on est ni Frêche ni Vanneste. Qu'à gauche et à droite, la vertu soit reine. Pour la République, pas celle uniquement des mots mais aussi des actes.
Mais non.

C'est aussi pour ça que j'appelle toujours à l'humilité quand on veut donner des leçons de bien séance au "camp d'en face". Aprés, on peut toujours comptabiliser le nombre de Frêche d'un coté, le nombre de Vanneste de l'autre, et dire que la balance penche d'un coté ou de l'autre. Mais la présence d'un seul sur un des plateaux ne disqualifie en rien l'ensemble d'un clan, mais appelle simplement à l'humilité. Juste l'humilité. Et tout le monde s'en portera mieux je pense...

A part ça tout va bien. Sarkozy remonte dans les sondages. Youpi. Et très marrant le test politique des muncipales du Post.fr. Si j'étais maire, je serai Rambo tendance écolo, c'est surprenant, mais pourquoi pas.
Et les giboulées de Mars donnent de drôles de couleur au ciel... Mars... Plus que 5 jours.

vendredi 29 février 2008

"Blue" total de fin de semaine


Cowboy Bebop était le dessin animé que je regardais en automne 2001, alors que je commençais ma carrière d'ingénieur à Marseille. J'avais parlé, sur ce blog, de ce que m'évoquait les chansons de cet animé, Rain notamment. La chanson de fin de ce dessin animé s'intitule "Blue", tout simplement. Et peut être le dernier épisode de cette série de 26 épisodes, que j'avais regardé une veille de Toussaint avec mon amie Pallas, est un des plus beaux qui m'ait été donné de voir.
Ce clip reprend parmi les derniers épisodes de cette série. J'aime cette musique. Elle est dans le ton de mes sentiments de fin de semaine. Pour un message qui n'a pas vocation ni à être heureux, ni à être optimiste, juste un peu "je me regarde le nombril" en geignant. Pas mes meilleurs billets. Mais demain, je sais que cela ira mieux.
Normalement.

Je passerai vite sur les sentiments provoquées par la haine, à son égard, de personnes que l'on a apprécié, qui était avant vos ami(e)s. Dire que certains mots, assez méchants à mon égard, me laissent indifférents, ce serait un terrible mensonge. Non, ça me touche, profondément, et ça ne me laisse pas de marbre. Ça laisse des traces.
Enfin, c'est ma faute. Peut être je me promène sur des endroits où je me sais haïs. On ne se promène pas dans les bois où y a des loups tout seul quand on se sait faible et pas capable de faire face. Ou alors sans bruit, sans rien dire. Se taire. Donc c'est bien fait pour moi, on m'avait prévenu...
Et peut être aussi ne suis je pas suffisamment cet homme de marbre indifférent que je révérais d'être : si ce que pensais les gens que j'aime de moi pouvaient ne pas me faire ces effets là, peut être aurais je progressé... Je constate que je reste toujours limité humainement parlant : ça promet pour la suite...

Petit passage sur l'horizon professionnel du moment aussi. D'un coté ce matin, retour vers le passé, un autre, avec réception de mon ancienne entreprise à une table pour enclencher un projet... J'étais de l'autre coté de la table : le client de mon ancien employeur, dont la fin de notre vie commune m'eut laissé d'autres traces bien peu agréables... Avec le summum à midi, photo du fameux directeur qui m'avait "managé par la rancune" dans le MidiLibre... Il n'était plus bien bons les calamars...
Et à cote, dans ma vie d'aujourd'hui, toujours la mise en place de cette réorganisation douloureuse qui se fait en l'absence totale de deux personnes que j'aime bien : "raison" et "bon sens". Un troisième larron s'est fait porter pale lui aussi, depuis quelques temps : c'est M. Respect... Donc maintenant, ma position, ainsi que celle d'autres de mes collègues d'infortune, victimes de la balles perdues de la réorganisation, est dans les mains de l'inter syndicale. Et lundi nous aurons une rencontre avec la Direction : bon anniversaire pour ma deuxième année professionnelle dans cet organisme, mais suis je donc condamné à toujours rencontrer des situations professionnelles difficiles ?

Il y a aussi les élections municipales. Allez, soyons honnête là encore, des moments où le stress me prend vraiment à la gorge. Je sais que je serai élu au conseil municipal (et après à moi de faire mon trou) qu'en cas de victoire de ma liste... En Janvier, j'étais un peu fataliste, peu impliqué... Et aujourd'hui ? La pression monte. Et je n'ai pas envie de ne pas être élu, tout bêtement...
Je ne suis pas naïf : je suppose qu'à l'issue du 16 Mars, il y a aura beaucoup de personne qui se sentiront sans rien, celles qui pensaient pouvoir gagner. Il y auras infiniment plus de déçus, de perdants, que d'heureux. Je connais un peu mon corps, je sais qu'il y aura des répercussions physiques (pour ça que l'on part en Corse une semaine après le deuxième tour), et déjà je commence à avoir peur de l'échec, et des conséquences d'un échec qui ne me sera pas que personnel, car on ne maitrise pas tout dans un scrutin de liste...
Quand je disais, deuxième paragraphe, que "ça promet pour la suite"... Je fais de la politique, et je ne supporte pas la pression inhérente, c'est idiot...

Enfin, il y a l'état physique, tout simplement... Quand on est malade en début de semaine, mais qu'on ne veut pas arrêter un peu, pour se reposer, se soigner, on finit par vertige et douleurs de partout. Barre froide dedans les yeux, et une seule envie : se coucher. Dormir. Beaucoup. Alors qu'il y a plein de chose à faire, pleins de trous à boucher, mais non, dormir...
Peut être que les accrochages du net, les municipales, les atermoiements professionnels, et les 40 ans surprise qui sont organisés pour un ami, ajoutent à une envie d'aller me coucher, pour un bon petit moment. C'est très possible...

C'est pour ça que j'avais envie de cracher un peu ce que j'avais dans le bide sur mon blog. C'est exhibitionniste ? Sans nul doute. C'est orienté sur mon insignifiante personne donc c'est insignifiant ? Mais nous sommes bien d'accord. Ça me fait du bien ? Même pas figurez vous...
Mais je me demande s'il existe beaucoup, en ce moment, de candidats à des élections municipales dirent qu'ils pensent et qu'ils craignent l'échec possible de dans une semaine... Et je me demande si toutes les petites déprimes de fin d'hiver qu'on peut lire ici et là commencent par "Blue", de Yoko Kanno. Et ça me permet de mettre quelques paysages locaux datant de l'automne dernier, avec des couleurs bien grises, qui me vont finalement pas si mal que ça...
Et rien que pour ça, ça valait le coup de bloggueur ce soir...

Terminons simplement par un peu d'humour. Qui me fait vraiment marrer en tous cas. Une fausse pub des Nuls. Le Zouzouk, sur Europe 1, l'émission qui passait entre 11h et 12H30 l'année de mon bac, en 1994-1995'. J'ai adoré cette émission, et cette fausse pub est un grand moment de mes années étudiantes. C'est con, ça n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est plus léger. Hushushaia... C'est du très bon.
Si j'ai des copains de MathSup, des Carmes, à l'ECAM, qui passent sur mon blog, ils se souviendront peut être d'Hushushaia... Automne 1995', c'est si loin... Tellement plus qu'un souvenir qui irrite des gens qui me détestent... Mais c'est tellement bon.

Nous sommes tous des chbébons finalement... Et c'est tellement bien.


lundi 21 janvier 2008

Blue Dream, parce que les souvenirs ne partent jamais




Pourquoi ce soir ? Simplement parce que le dernier CD que j'ai gravé, de ces MP3 qui me taraudent le coeur quand je les écoute, a vu cette piste à l'honneur ce soir, en rentrant du boulot. Je longeais le Rhone, sortant du site de Marcoule. un peu tard, aprés Caderousse. Et Blue Dream est passé. Avec ça une vague de choses qui me rendent à la fois heureux, car Saint Seiya m'a donné parmis mes plus belles joies, mes plus belles rencontres. A Marseille, Romorantin, Jarny, Montreuil, et Outre - Quiévrain, je mesure ce que je dois à Saint Seiya. Même à des personnes que je rencontre presque professionnellement parlant, à Paris ou à coté de Bordeaux, salut Alayia.
Je dois aussi parmis ces plus grosses et tenaces douleurs. Peut être que Blue Dream, c'est un mélange des deux. Quand Tchernobyl arrive prequ'un an aprés un vendredi aprés l'ascension où celle qui est une de mes plus cheres amies m'a fait visité Marseille, départ des Bons Enfants évidemment, en Mai 2001. Quand l'anniversaire d'une victoire en Coupe du Monde se confond avec une ballade à Bruxelles. Quand un 11 Septembre se veut aussi fort dans mon esprit que mon premier jour de travail dans Marseille, quand une nouvelle fois les Bons Enfants m'ont empéché de dormir dehors.
Je n'oublie pas un entre deux tours de municipales en 2001 où Frankoiz me fait visiter Paris, ou un 30 ans d'une de mes amies, fille d'un ancien député socialiste encore Maire, parce que la politique ne reste jamais bien loin. Et parce que c'est elle, Pallas, qui a dessiné ce Mime délicieux.

J'ai commencé à blogguer parce que les "Chevaliers du Zodiaque". Parce que le Newsgroup, parce que FChaff existait à une époque où il n'était pas question de Falconhill, parce que pleins de souvenirs, parce que tout ça. Parce que je ne serais jamais accro d'Internet si je n'avais pas commencé par IRC, par ces rencontres que j'ai fait, certaines qui me laissent des blessures toujours ouvertes plus de 5 ans aprés, mais d'autres qui sont ma vie.
Depuis, j'ai politisé mon discours sur le web, en même temps que mon action publique est devenu nulle. Mais je n'oublie pas le départ de tout. Ce soir, avant une réunion de préparation d'élections municipales dont je ne ferai aucun commentaire, je me souviens... Je sortais de mes études de l'ECAM, j'avais 22 ans, jeune ingénieur. Et j'ai découvert un monde que je n'imaginais pas... Le web est une porte ouverte merveilleuse.

Saint seiya continue d'exister. Le billet d'Alayia en début de cette année, sur l'actualité des Chevaliers du Zodiaque, est éloquent. Alayia fait le bilan 2007 de Saint Seiya : 20 ans aprés, rien ne s'arrête. J'ai 30 ans, elle en a un peu plus, comme à Jarny ou à Marseille, mais cette flamme, le cosmos comme dit Kurumada, continue de bruler. Rien à dire, sinon continuer d'aimer tout ça, et de ne pas oublier l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte qu'on a aimé.

Et moi ne jamais oublier pourquoi j'ai commencé à blogguer. Et qui sont ces premières rencontres de l'Internet : parce que ceux sont mes ami(e)s. Merci d'être là, pour la plupart... Merci.

PS : Blue Dream en version acoustique (c'est assez laid), et le générique originel de fin des "Chevaliers du Zodiaque", mal dessiné mais qui ne cessera jamais de m'émouvoir...
PS bis : demain, on reparlera de Sarkozy, de Carla, de Roquemaure, de politique, etc... Pas ce soir...

samedi 12 janvier 2008

Quai du Rhone à Lyon et Angel Heart


Weekend... Mélanger dans un même billet Lyon, un animé japonais, la pluie, et quelques soupirs. Pas de politique ou de discussions polémiques, pas ce soir. Je laisse au village et aux autres endroits de la toile (certains dans lesquels j'aime trainer) le soin de faire le débat, la discussion... Pas ce soir.
Parler de Lyon, de paysage, simplement, envie de marcher un peu... Juste envie de mettre en avant une chanson japonaise tirée du dessin animé Angel Heart. Elle s'appelle Yorosou, je ne connais pas le chanteur, mais je l'ai en tête depuis une semaine. Alors que je longeais le Rhone en rentrant du boulot, la pluie tombante sous cette nuit fraiche, mon autoradio l'a joué... Cette chanson était là. Cette voix m'a absorbé, et pendant les quelques minutes de cette chanson, je n'ai plus pensé à rien, sinon écouter la pluie tomber. Sinon prendre plaisir à avoir froid...
Pour information, Angel Heart est la suite du dessin animé qui passait en France sous le nom de "Nicky Larson" (City Hunter en vo). A la fin, Nicky Larson (en vf) épouse Laura. C'est beau comme du Carla Bruni...
Angel Heart commence avec la mort de cette dernière (pas Carla Bruni, Laura...)... Les héros ont vieilli. Comme nous. Et l'ambiance du manga est sombre, beaucoup plus sombre. Je n'ai pas encore vu l'animé, mais les musiques m'ont séduit. Moins jazzy que le City Hunter, mais avec une tristesse qui... Qui me sied bien.

Pourquoi alors mettre une photo des Quais du Rhone à Lyon, sous une pluie fine ammenant la nuit de décembre sur la cités rhodaniennes ? Pourquoi pas... Je n'ai pas d'explication, mais l'écoute de cette chanson m'a évoqué Lyon. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien...

Mais disons que peut être, un Archos qui marche dans la poche et cette musique dans les oreilles rendrait une ballade sur les Quais du Rhone ou de Saone drolement agréable... La nuit tombante rend Lyon presque plus belle et plus chaleureuse. Je ne me lasserai jamais de dire ici combien j'ai aimé Lyon...
Ces photos ont été prises le soir du 8 décembre, fête des lumières. Beaucoup de monde dans les rues. Il faisait froid : le lendemain j'aurais de la fievre pour ammener Falconette aux urgences à minuit. Mais j'avais apprécié cette ballade, et d'une manière générale j'apprécie toujours marcher dans Lyon. Accompagné d'une personne qu'on aime et qui vous aime, c'est encore mieux... C'est encore mieux.


Pour le reste, je n'ai décidément rien de plus à dire. La soirée commence fraichement dans le Gard, et cette journée aura été finalement pour moi l'occasion de réparer une connerie faite sur le PC. J'aurais aimé aller courrir, prendre quelques photos de la vigne en Janvier sous un soleil froid. Tant pis, la prochaine fois.
Weekend calme et tranquille. Décidément, rien de plus à dire...

samedi 8 décembre 2007

Noir, Lyon, marcher dans la ville d'automne

Ce matin, Blogger est revenu en français. Je suis encore en pyjama : sans doute vais je entendre des cris : "tu n'es pas encore pret !".


J'ai l'habitude, les samedis matins où nous montons dans la belle famille, dans le Forez. Morceaux de vie, mais j'aime tellement parresser, le samedi matin... Pas pressé de faire les 2 heures et quelques de route. En plus j'ai un début de grippe qui me plait moyen.

Noir et Lyon, ça pourrait vous évoquer un billet politique. Il n'en est rien. Noir, c'est pour moi un des animés qui m'a le plus marqué. Une claque. Auditive surtout : la chanson "Canta Per me", qui accompagne ce modeste billet, est un des thèmes principaux. Yuki Kajiura en est la compositrice, et j'adore.
Noir, je l'avais découvert automne 2003. Un ami de ma société de l'époque me l'avait prété, tu vas adoré m'avait il dit. Je terminais une série d'animé ancien, et c'était pour moi un nouveau départ dans ce monde que j'adore de l'animation japonaise et du manga. Noir, c'est trés bon.

Noir se passe à Paris principalement, un peu dans les Pyrénées. Une tueuse à gage parisienne (Mireille Bouquet, la blonde de la photo), et une brune que j'adore, amnésique mais scandaleusement dourée avec un flingue, Kirika.
Paris est dessinée d'une manière idyllique : de l'herbe et des arbres partout autour de la Seine. En fait, ce n'est pas Paris, c'est un Montmartre géant. Et la bande originale fait se concurencer des violons et de l'accordéon. J'adore cette représentation de Paris, et le rythme finalement assez lent et reposant de ce dessin animé qui canarde pourtant de partout.

Pourquoi j'en parle aujourd'hui ? Car si Noir m'évoque Marseille en automne, des grandes avenues grises sous un soleil voilé, le Paris de Noir ressemble à deux gouttes d'eaux aux Quais de Saone de Lyon. Au pied de mon école d'ingénieur. Et cette aprésmidi, nous allons marcher dans Lyon, j'ai envie.
J'ai envie de Lyon l'automne : tellement belle cette ville quand il fait gris, elle semble être calme, accueillante, rassurante. Mais c'est ce qu'elle est, en fait, cette ville.

Je ferai le plein de photos, je n'en ai pas assez. Peut être je croiserai des anciens compagnons d'école, des amis, d'autres personnes rencontrés plus tard, grace à SaintSeiya. Peut être je croiserai Pecky, Krissolo, ou Jean-Philippe peut être ? Si c'est le cas, pitié, ne parlons pas politique. Peut être je croiserai la gentille Marion, dont j'apprécie le blog plein d'humour et de gentillesse.
Et le soir, aprés que je me sois fait un grand verre de jus gorgé de souvenirs, ce sera un repas de famille. Devant Marseille - Monaco, devant le match de StEtienne (contre qui ?). Nous feterons, avec beaux parents et belle famille, les 30 ans de falconette.

Je lui dédie un peu ce weekend quand même. Même si des choses me sont dures en ce moment, elle mérite qu'on s'occupe d'elle et qu'on lui dise qu'on l'apprécie. Merci d'être là, et bon anniversaire. Que cette journée soit aussi la tienne
(donc je vais me préparer,oui)

jeudi 22 novembre 2007

In the rain... (Cowboy Beebop)

Il pleut, depuis hier soir. Ca faisait longtemps...






Cette chanson m'évoque pour moi l'automne 2001. Je venais de signer à Marseille (dans une société, pas au club, soupir). J'habitais, tel un joueur professionnel arrivant dans une grande ville, à l'hotel. Et le soir, je quittais le bureau aprés 18h30, remontait la Rue de Mazargue dans ma ZX qui crachait ces chansons tirés de CowBoy Beebop, pour aller récupérer ma chambre obscure à l'hotel "le 8eme".
J'allais aux Bons Enfants, chercher un peu de cette gentillesse qui me manque beaucoup aujourd'hui, et il pleuvait.

Mais la pluie, dans une grande ville, elle n'a pas la même odeur qu'à la campagne. J'aime les villes sous la pluie. C'est le bordel, ça klaxonne, mais la couleur de la pluie fait à merveille ressortir celle du béton, des immeubles. J'aime une ville sous la pluie. Et une ville la nuit sous la pluie, ça me ferait cracher des belles phrases si j'avais du talent... J'aime.

CowBoy Beebop est un grand dessin animé. Google regorge de pages le présentant tellement mieux que moi, ce dessin animé qui évoque pour moi le début de mon aventure professionnelle dans le nucléaire et à Marseille.
C'est la divine Yokko Kano qui fait les musiques... Un talent monstrueux cette femme qui a officié aussi Escaflowne, là où je l'ai découvert, et où j'ai découvert celle qui me supporte (c'est le mot) aujourd'hui. "Rain" fait parti de ces chansons qui me rendent d'une mélancolie parfois un peu longue, fatiguante pour moi et mon entourage... Mais qui font que je suis moi.

Hier, nous avons fini El Cazador. Je parlerai de cet animé une prochaine fois. Mais ca faisait longtemps qu'un animé ne m'avait fait autant de choses dans ma poitrine. Peut être mes sentiments bizarres en ce moment provoquent un peu trop facilement une sorte de remontée de quelque chose qui fait mouiller mes yeux. Mais El Cazador, c'est trés bon.

Il pleut toujours. Je parle dessin animé. Musique (lisez donc l'animeland HS de ce mois sur la musique japonaise...). Comme ça, ni je me plains, ni je parle trop politique. C'est mieux. Et ça fait du bien à mon coeur (mon pauvre coeur, Serge Lama)