dimanche 27 janvier 2008

Management par la rancune

C'est un article du Canard Enchainé, tendrement titré "le martyre de Carolis", qui m'a donné l'idée de ce billet. Petit frère du Management par la peur qui m'a donné l'honneur de l'excellent blog "Equilibre précaire", qui parvient toujours à me toucher.

Retour sur ma vie professionnelle, qui commence à être riche mine de rien, j'ai 30 ans déjà... Aout 2001. Je finis un CDD post - école d'ingénieur, pret à rentrer dans la "vraie vie". Un chargé d'affaire d'une société de Pierrelatte, filiale d'un grand groupe marseillais, me propose un obscur CDD d'ingénieur à Grenobles. Bureau d'études, dessin industriel, tout ce que je déteste, en plus d'une précarité, loin de chez moi... Poliment, je décline.
Le jour même, Marseille, le siège, m'appelle. Le Directeur Technique de ce groupe me propose un poste de rève pour le jeune ingénieur que je suis. Outre le fait que je vois les Calanques depuis mon bureau à deux pas de la mer, dans la ville de mon club de foot, le boulot est passionnant. Un siège national, un grand groupe, des perspectives de carrière géniale. Là, je dis oui. Emballé c'est pesé, je signe le jour d'un départ dans les Landes en camping, je commence le 1er Octobre 2001 (deux tours jumelles de moins), pas encore blessé du 12 Juillet 2002, et passant ma première nuit aux Bons Enfants, merci encore de ta fidélité.

Une première année professionnelle de rève. C'est dur, mais c'est passionant, enrichissant. Des conditions de travail superbes, un supérieur hiérarchique, mon Directeur Technique (maintenant un ami), génial. Certe un été difficile, mais c'est hors professionnel, et bon, passons, car l'automne qui arrivera et me mettra une petite falconette dans les pattes et dans le coeur efface toutes les douleurs estivales du scorpion. C'est chouette.

Et puis Février 2003, réorganisation. La Direction technique explose. Pierrelatte, la petite filiale, devient entreprise, et je suis "muté" administrativement là bas. Le chargé d'affaire que j'ai éconduit devient Directeur Général de cette société naissante. Et mes soutiens se font tous virer un à un. Changement de visage lorsque je suis physiquement muté, de force, à Pierrelatte en Janvier 2004. Je garde en mémoire la phrase qu'il m'a dit, dans ce sombre bureau, pour m'imposer mon rappatriement : "finalement, on travaillera ensemble...". Une phrase prononcée avec un sourire dont le souvenir continue à me glacer le sang : il me le ferait payer, ce crime de lèse - majesté : on ne met pas de rateaux à certaines personnes, sinon on le regrette... Et d'adjoint à Directeur Technique et Directeur Commercial, je deviens ingénieur lambda. Fini pour moi.

Ensuite ? "On" me le répète souvent : "le Directeur Général t'en veut, tu lui as dit non une fois, il ne l'a pas accepté", ou "tu travailles bien, mais Il t'en veut, tu sais...". Début de carrière avec avancement rapide, et depuis ça stagne. Je travaille plus, pour montrer que je suis quelque chose de bien, mais je gagne moins. Je suis bloqué, à cause d'un homme. Bien sur, certains jeunes voient que je deviens une proie facile, alors je rencontre des enculés. J'en garde un en tête. A qui j'en voudrais longtemps...
(Interlude sur le mauvais coté du Faucon : Je n'ai que trois personnes pour qui je ressens de la haine. Une que je ne connais personnellement pas, seulement des contacts par ICQ ou IRC. Vers qui je bascule cette haine qui me dévore, parce que je ne peux pas hair une personne que j'ai aimé avant, et que j'apprécie toujours malgré pleins de choses... La deuxieme est un jeune ingénieur que j'ai aidé, et qui m'a poignardé, pour arriver plus haut... Il le paiera celui là. Le troisieme est, fatalement, ce Directeur Général.)

Je n'étais rien, un simple ingénieur, pas une menace pour lui. Mais je lui ai dit "non" une fois. Cela ne méritait même pas un "pardon", car je n'ai trahis, ni insulté personne. Mais sa fierté ne m'a rien pardonné. Je me suis battu deux ans. Et décembre 2006, je suis parti.

Revenons au billet du Canard Enchainé du 16 Janvier 2008. Carolis est un chiraquien, mis en place par Chirac. Le billet est affligeant, de voir que la rancune, ce péché, est décidément un carburant de nos "puissants", Directeur Général ou Président de la République. "Comment le grand patron de France Télévision a t'il appris que l'Etat lui supprimerait la pub ? Tout simplement en regardant la télévision... Mairdi 8 Janvier, Carolis est planté devant son petit écran dans son bureau quand tombe l'annonce de Sarkozy. Il encaisse l'uppercut et lache groggy à ses proches "et ben ça promet pour la suite". (...) UN brin sadique, l'Elysée avait convié le chiraquien Carolis à la conférence de presse présidentielle. Une chance qu'il ait décliné l'invitation : il aurait essuyé le coup de bambou en direct, avec gros plan des caméras sur sa mine déconfite et forêt de micros à sa sortie"
A ce moment là de la lecture du Canard, je dodelinais la tête de gauche à droite, soupirant devant ce machiavélisme des "grands de ce monde" pour faire simplement "mal". Juste "mal", à ceux qui n'ont pas été de leur bord à un moment. Plus loin, l'article continue de parler des "mandales sur mandales" que Sarkozy balance à celui qui "n'est pas victime d'une destabilisation personnelle", mais visiblement la rancune a bonne contenance.

Je soupire souvent, en ce moment, devant ma petitesse et ma naiveté. Je pense que les compétences et la fidélité (en nos valeurs personnelles, en les personnes qui ont été importante pour nous...) sont des mamelles d'une réussite personnelle. Et je vois, en contemplant les exemples Sarkozy et Chirac, pour ne citer qu'eux, qu'en fait il faut trahir, et il faut aller au bout de ses haines, pour y arriver. Il faut "écraser l'autre", ne plus le laisser respirer, l'anéantir. Et à la personne qui nous a nourri, point de gratitude, simplement la politique du Brutus. Racune et trahison, parce que seul ça peut permettre de franchir des marches, des palliers.
Politique, professionnel, la rancune est un carburant. La peur aussi. La racune surtout.

Je n'ai pas aimé ce billet du Canard. Pourtant, il m'évoque des expériences passées, il me rappelle des souvenirs douloureux. Avec, pourtant, une certitude, même naive : la fidélité, la gratitude, et le travail au final, peuvent permettre de réussir. La racune ? J'ai tendance à imaginer que les quelques haines que j'ai sont plus un frein qu'autre chose... Passer outre, avancer. Et merde.
J'ai envie de penser qu'on peut réussir sans être un enculé et sans forcément avoir besoin de tuer "l'autre". Jusqu'à quand garderai je cet état d'esprit ?

18 commentaires:

  1. "Jusqu'à quand garderai je cet état d'esprit ?"

    Toujours j'espère..... Ca serait dommage... Perdre ses valeurs (et ses amis sans doute pour les remplacer par des enculés, comme tu dis), pas sure que ce soit ça, la réussite personnelle. :p

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  2. un choix à faire Arriver ou puisque tout de même dans ta spécialité je crois comprendre que tu peux rebondir, accepter de stagner comme tu dis, tant que le travail n'en devient pas barbant, ou trop barbant.
    Muer la haine en mmépris ou distance.
    Ne pas accepter de devenir loup, et avancer tranquilement dans l'espace qu'on te laisse.
    S'interroger sur le réel intérêt d'une réussite matérielle, dès lors qu'on a asez pour ne pas dépendre de l'aide des autres.
    Brigetoun moraliste excuse moi, et qui a superbement "raté"sa vie comme ça - mais qui s'y résigne sans trop de difficulté

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  3. de blog en blog me voici chez toi...:oui la conclusion est surement la bonne, les placards et empecheurs de tourner en rond existent partout, la fonction publique en est un bon producteur d'ailleur ou se melent moins de financent parfois mais plus de politique?...nous sommes tous humains, et il est difficile de se débarrasser de la rancoeur pour des années perdues ou gachées a cause du systeme...

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  4. Merci encore de vos commentaires, qui me touchent toujours.

    @Muse : Si je change trop, tu me taperas, hein ^___^ ?

    @Brige : Peut on dire qu'une vie est ratée ou réussie ? Si on est heureux, n'est ce pas le plus important ?
    En tous cas, tes leçons de morales, comme celles que Mumuse, et des gens que j'apprécie, sont toujours agréables à écouter, à entendre. Quand la morale est accompagnée d'une réelle gentillsse et d'affection, c'est chouette

    @Dominique : merci de ta visite. Comme pour l'amie Déçue, et d'autres, j'aurais envie de te demander si on se connait ? Toujours ce sentiment de connaitre des gens qui passent par là...
    Mais oui, de blogs en blogs, le "wilfing" comme dit notre ami Eric, c'est une chouette chose.

    Mais oui, nous sommes humains. Peut être est ce à la fois notre chance, et notre plus grande faiblesse.

    Bonne soirée

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  5. Salut Ami falcon,

    Ton histoire est un bon exemple à rappeler à tous ceux naïfs (?) ou plutôt cyniques, qui nous bassinent avec la rationalité dans l'entreprise pour justifier tout. Ca, c'est quand ça les arrange. Parce que sinon ...

    Que de gâchis, humain d'abord mais aussi économique, à cause de comportements smilaires à ce que tu as subi !

    Quelles solutions ?
    Ne pas être naïf soi-même et se défendre, ne pas se laisser faire.
    Et ne pas laisser faire sur les autres non plus, et plus encore quand on a un "poids" hierarchique dans l'organisation.

    On n'est pas au boulot pour se faire des mamours, mais pour travailler. Et on travaille mieux dans le respect et l'exigence. Les deux ne sont pas incompatibles, il sufit d'un peu d'honneteté pour celà.

    Paz y salud

    Zgur

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  6. Et ce qui arrive à de Carolis n'est que bassesse et petitesse.

    Très courants dans les médias, ces deux-là.

    Arf !

    Zgur

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  7. Salut Falcon,

    Pour revenir sur ton billet, pourquoi n'as tu pas change de boulot quand tu as senti le vent tourner?

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  8. Bonjour à tous, le soleil se leve sur le Ventoux

    @Zgur : sur le "on est pas au boulot pour la léchouille", totalement d'accord avec toi. Probleme, c'est que la léchouille est souvent davantage récompensée que la compétence et le travail, dommage.

    @Tinou : c'est une bonne question.
    A l'époque, j'avais 26 ans, et une faible expérience professionnelle. Pas une excuse, mais une premiere explication : si cela se passait aujourd'hui, j'aurais sans doute plus de recul, plus de courage aussi. et plus de force, morale, pour ne pas se laisser emporter par la vague.

    Aprés, j'aurais du partir. J'ai souvent écrit ici, en 2005, en 2006, à des époques où vraiment cela n'allait pas. Mais quand tu es pris dans cette essoreuse, j'en parle rétrospectivement, tu n'as même plus la force, ni l'envie, de te battre. Parce que tu penses que c'est toi qui est mauvais, et que tu ne seras jamais pris ailleurs. Un peu un début de "harcélement moral" pour employer les grands mots.

    Enfin, j'ai eu une opportunité d'aller ailleurs, j'ai trouvé mieux. Donc l'histoire, au final, s'est bien finie pour moi.

    Mais ta question originale, Tinou, est la bonne : c'est celle que je me pose souvent. Pourquoi n'ais je pas dégagé quand le vent a tourné, comme ça ? Pourquoi ?

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  9. Salut,

    Je me dis parfois qu'il faudrait que je suive les conseils de mon père quand il bossait encore : ne pas se laisser emmerder par plus con que soit (dans le texte). Pour résumer sa pensée, ça revient à avertir la personne à l'origine de tes contrariétés que s'il continue il risque de s'exposer à un entretien particulier avec ses poings. A ses yeux (de mon père) au bout d'un moment ça ne sert à rien d'argumenter face à un "con fini" (dans le texte) qui ne comprend rien... bon, j'avoue que c'est un peu brut de décoffrage mais ça permet aussi de remettre les choses dans leur contexte.
    :o)

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  10. Cher Falcon , je te souhaite de continuer comme çà ! gardes ton intégrité et ton self control ! écartes seulement (cordialement) les nuisibles de ton existence !! je te salue !

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  11. @ falcon

    Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire. Ou pas totalement.
    Même si c'est plus difficile, il est possible de travailler avec des gens avec lesquels on ne partage rien de plus que le travail. Il faut aussi savoir accepter ça. Ou alors changer de boulot (quoique ...) ou mieux encore créer son boulot et choisir alors ses collègues ;0).
    Mais l'entreprise copain/copain est pour moi une vaste blague/escroquerie, dont on voit les limites en cas de difficultés (cf les "potes" de la nouvelle économie aussi fiable que les "amis" Facebook. Arf!).
    Chacun sa mission et le respect pour tous, vers le haut, comme vers le bas. Vaste programme, disait l'autre, je sais.

    @ Pecky
    Je ne savait pas que ton père était adepte d'une variante (efficace) de la loi de Capone ( "Vous irez plus loin avec un mot aimable et un revolver, qu'avec un mot aimable seulement.").
    Un autre moyen de ne pas se laisser emmerder par les cons est aussi de refuser de les sortir de la merde où ils ne manquent pas de se (nous) mettre. Ou au moins jamais "gratuitement" (cf le principe du donnant-donnant).

    Pour terminer, Bonne Année à toutes et tous !

    « Et que la connerie meure … et c’est pas pour demain !»
    comme répondait chaque année Arletty à Jean-Claude Brialy.

    Arf!

    Zgur

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  12. ... aussi fiables (avec un s)...

    Zgur

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  13. Mon cher Faucon
    D'abord, moi qui connais bien les ingénieurs de ton école, je suis admirative de ... ta plume, car tu es le premier que je rencontre qui écrive si bien.
    Je ne suis pas d'accord avec toi pour la haine et la rancune comme moteurs : elles ne font du mal qu'à celui qui les ressent mais en fait jamais à celui qui les mérite.
    Je te recommande 3Eloge de la fuite" de Laborit qui a été adapté en film pr Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique".
    La thèse est simple ; quand l'affrontement peut te faire du mal et te détruire mieux vaut une stratégie d'évitement.

    à bientôt
    Rosa

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  14. @Rosa : hi hi hi. J'avais quand même quelques copains qui savaient écrire, hein ^___^
    Mais tu as raison, l'évitement est plus profitable que l'affrontement. Un peu ce que je fais sur le net aussi : dans certains endroits, au lieu de polémiquer betement, je m'en vais. Tellement mieux.

    Maintenant, je répète ce que j'ai dit à l'ami Tinou : j'avais 4 ans de moins. L'expérience aide à ne pas commettre des erreurs...
    (peut être que printemps 2002, ... Non, rien...)

    @Zgur : "Mais l'entreprise copain/copain est pour moi une vaste blague/escroquerie, dont on voit les limites en cas de difficultés (cf les "potes" de la nouvelle économie aussi fiable que les "amis" Facebook. Arf!). "
    Putain que je te plussoies sur ce coup là ! Exactement ce que je pense.

    Non, on peut quand même avoir des bons amis en entreprise. Mais le triptique "on est pote on se tape dans la mains", c'est con, c'est nul, et au final ça ne marche pas quand il y a des interets financiers forts : nous ne sommes que des êtres humains.


    @Pecky : on est toujours le con d'un autre... Je ne dis pas que j'ai eu en face des "cons", je ne me permettrai pas de penser ça. Mais des gens avec qui je n'avais pas le même logiciel de pensée, les mêmes valeurs, aussi, sans doute.
    et là oui, vaut mieux l'évitement au final : y a tellement de possibilité de partir quand ça va mal.

    Merci à tous. Et même si je ne suis pas parfait (certaines personnes, ou le souvenir d'elles, me le rappellent), j'essaierai de suivre le conseil de JeanPhi : garder mon self control. La baffe dans la gueule fera toujours passer la victime pour l'agresseur : ne rien dire, donc.

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  15. Tu décris très simplement l'esprit de vengeance et le ressentiment.
    Effectivement, celui qui écrase les autres "y arrive". Mais, au fond, il arrive à quoi et pour combien de temps? C'est à voir!

    Mais, ce qui reste certain, c'est que, dans le monde de l'entreprise (celui de la politique est un peu opaque pour les profanes), on n'est jamais totalement assuré de son avenir, même si on fait de son mieux. Une intrigue, des alliances contraires, et une autoroute se transforme en chemin pierreux, voire en cul de sac...

    Reste à savoir quels sont nos buts, nos motivations réelles, nos combats véritables... C'est ce qui importe: le résultat, la réussite ne dépendant pas uniquement de nous!

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  16. C'est trés juste ce que tu dis Eric, trés juste.

    Deux choses ont attiré mon attention :
    "Une intrigue, des alliances contraires, et une autoroute se transforme en chemin pierreux, voire en cul de sac" --> c'est tout à fait ça, ce que je ressens aussi.
    A cette époque, pour en revenir à mon cas, je suis resté "fidèle" à des personnes, à un clan. Et c'est l'autre qui est monté en puissance, et les personnes vis à vis de qui j'étais fidèle se sont fait virer les unes aprés les autres.
    Cul de sac, c'était tout à fait ça.

    Mais la phrase qui restera, je crois, la conclusion que j'ai envie pour ce billet, c'est :
    Reste à savoir quels sont nos buts, nos motivations réelles, nos combats véritables... C'est ce qui importe: le résultat, la réussite ne dépendant pas uniquement de nous!

    Tutafé

    Bonne journée, et merci à tous

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  17. Ah, le management par la rancune et la minabilisation... Cela existe dans toutes les boites. On dirait meme qu'il y a un pourcentage de cons nécessaires au (bon ou mauvais) fonctionnement. Le probleme, c'est quand ils accedent à des responsaibilites hierarchiques... J'en connais qui se sont lancés en indépendants pour moins que cela. Bon courage pour la suite de tes aventures.

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