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dimanche 26 mars 2017

Ne jamais oublier ceux que l'on aime

Je n'oublierai jamais ce 27 Mars 2010 au matin. Le téléphone qui sonne à 7 heures, le fixe car le portable, un iPhone déjà, était éteint.
La personne au bout du fil m'apprenait la mort soudaine pendant la nuit d'un de mes plus proches amis, un grand frère, un père. 

Je n'oublierai jamais ce sol qui s'effondre, et la silence. Je n'oublierai jamais cette douleur. Je sais que la vie m'obligera à la revivre cette douleur, peut être des pires encore. Mais celle là je ne l'oublierai pas.

Je n'oublierai jamais non plus le 26 Mars au soir. Comme tout à l'heure j'étais allé courir une dizaine de kilomètres. Le même parcours. L'entorse de la cheville que j'avais eu quelques temps avant était un mauvais souvenir.

Je n'oublierai jamais cet apéritif à la salle des fêtes de Roquemaure, mon village. Je ne voulais pas y aller, c'était l'apéritif de l'association de la Saint Valentin, mais cet ami, qui était maire, avait insisté pour que je l'accompagne. Cela aura été la dernière fois que je l'ai vu, après une paire de whiskys. 

Je n'oublierais jamais le film que nous avions vu avec Falconette, qui avait commandé des pizzas pour l'occasion. C'était "crime à Oxford" le film. Pas nul, pas top non plus. Je crois me souvenir davantage de la scène de cul avec Léonor Watling que du film en lui même, 

Je n'oublierai jamais cet ami, qui fut si important pour moi. Tous les ans, je lui consacre ce billet. Il restera toujours dans mon cœur. 

Il repose aujourd'hui dans le cimetière de ce village qui est le mien maintenant. Un peu plus loin, il y a mon tonton et ma tata, qui les a rejoint il y a peu au paradis des gens que j'aime. Un ronron, une amie de Grenoble, mon papy...

Un billet pas rigolo, pourtant la journée a été belle. Les bébés ont profité du dehors. Et ont couru dans les pétales de fleurs de cerisier qui jonchent ma jolie pelouse. L'occasion d'autres billets cette semaine...

Il faudra peut être bien aussi que je parle un peu de la présidentielle, de François Fillon et de ce phénomène Macron que je n'explique pas, et qui pourrait être la victoire de cette présidence actuelle... Peut être, mais pas aujourd'hui.

samedi 24 décembre 2016

Galia va bien et attends Noël

J'avais écrit cet été l'histoire tragique de Galia, notre chien renard Ninja. Elle s'était fait mordre par une salope de vipère. Elle a passé fin Août entre vie et mort, avec des Shinigamis canins qui l'attendait...

Elle va beaucoup mieux, et c'est une nouvelle formidable. Elle aime toujours autant les babets (cf pignes de pin pour les institutrices de bébé Faucon, qui pleurait de voir que sa maîtresse ne connaissait pas le terme de babet, pauvre petit). 

Et elle rend les bébés heureux. Ils ne savaient pas que dans le Forez, chez papy et mamy, un vilain serpent avait mordu Galia. Déjà que leur papa a une phobie panique de ces merdes de bestioles, nous n'avions pas envie de les inquiéter, de les paniquer... alors ils n'ont rien su. C'est papa et maman qui ont pris l'inquiétude sur leurs épaules. Mes enfants ont à rester des enfants. À croire au papa Noël. À penser que les belles choses et les gens qu'on aime sont éternels.

Les histoires difficiles de la réalité et de la vie, ils la connaîtront bien tôt. Le papa que je suis essaiera de les accompagner. Mais aujourd'hui, ils profitent de leurs deux papys et leurs deux mamies. De leur arrière grand même, ma mamie à moi. De Galia.
Et ils pensent que ce soir le papa Noël arrivera. Ils leurs ont même préparé une piste d'atterrissage. C'est mignon.

Galia va bien, elle attend Noël. Nous aussi.

Mais je suis un peu fatigué de cette année difficile quand même...

dimanche 11 septembre 2016

Souvenirs et reflexions du 11 Septembre autour de croix foréziennes

Ce billet est l'occasion pour moi, en ce dimanche, de mettre quelques photos de croix et de jolies églises foréziennes. Prises pendant ce chaud été. 

Un été où les vipères ont été nombreuses et méchantes, comme je l'avais expliqué dans un billet précédent. La petite chienne Galia va mieux, mais elle est passée vraiment tout près du ravin. Mordu sur la tête par une vipère...
Si cela avait été sur une veine, nous n'aurions plus de petit chien renard. Mes beaux-parents seraient effondrés. Et nous aussi. Coup de "chance", la tête est moins sensible que je ne l'aurais cru. Galia est épuisée, sans doute aura elle des séquelles (nous le verrons plus tard). Mais elle est toujours là. Et c'est bien...

Ce billet est décousu d'entrée. Après le calvaire de Saint Hilaire, et la photo de l'église du village, je passe par Rozier-Côte-d'Aurec. Son église est aussi fascinante, vraiment jolie. Massive. Elle se voit de loin.

Et puis une chapelle à Leignecq. Ce village dont l'église fortifiée est aussi un endroit à voir. 


Je parlais de croix dans mon titre, et finalement cela aura davantage été des édifices religieux. Je parle de Galia et des serpents (j'ai horreur des serpents, il faudrait les éradiquer), alors que je met "11 Septembre" dans mon titre. 

Mon 11 Septembre à moi aura vraiment eu lieu 3 ans après le officiel, celui qui avait changé la face du monde. Je perdais un ami, et c'était la première fois que j'étais confronté à la mort d'un copain, de quelqu'un d'assez proche. Depuis, mon cœur s'est rempli d'autres départs, certains prévisibles, d'autres brutaux. 
Mais aujourd'hui, c'est pour moi l'occasion de repenser à cet ami qui n'est plus là. Et qui aurait adoré bien des animés et des séries qui sont sorties depuis... 
De penser aussi à mon amie de Marseille que je n'ai plus vu depuis si longtemps. Je ne me cherche aucune excuse (je n'en ai pas à chercher d'ailleurs). Pour autant, force est de constater que la vie de famille et le quotidien fait que le temps passe vite, très vite, trop vite. Et quand on se pose cinq minutes, on fait la liste des gens qu'on n'a pas vu et qu'on ne voit plus depuis longtemps. Des gens qu'on aime, important pour nous.

Aujourd'hui, je me rends compte que le temps disponible, j'ai envie de le passer avec Falconette et les enfants. Je ne suis plus élu, j'ai un boulot dont les responsabilités et la charge a exponentiellement augmenté depuis. Et les soirées où je suis à la maison, les weekends, j'ai envie de les passer juste tous les quatres. 
Il y a sans doute eu après la naissance du deuxième et la perte de mon mandat chez moi un petit moment de déprime qui a fait que je me suis recroquevillé sur ma base. Si je revois un psy ou un curé un jour, je lui en parlerai peut être. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. C'est juste que je suis bien comme ça.

Même si ça fait longtemps que je n'ai plus vu des gens que j'aime. Même si ça fait longtemps que je ne suis plus descendu à Marseille...

A part ça, les églises et les croix du Forez sont vraiment jolies. Même si l'an prochain, j'irai plutôt les admirer en automne ou en hiver, il y aura moins de risques vipérins. 

dimanche 3 juillet 2016

Quelques églises de Provence et deuil républicain

J'aime les églises, les croix, les chapelles, et les histoires qu'elles évoquent. L'histoire des hommes qui les ont construites, fréquentées, aimées et honorées.´Une vision bien plus humaine que mystique de la religion. 

La France a des racines chrétiennes fortes et nombreuses, c'est idiot des les nier et de les contester. Et en Provence, c'est vraiment présent. 

Ce billet n'a ni ambition ni message. Juste l'envie de mettre quelques photos d'églises de Provence. 

 Valensole

Gréoux-les-Bains

Esparron-de-Verdon

Sisteron

Forcalquier

Et conclure par une pensée... 
J'ai été touché hier soir d'apprendre la mort de Michel Rocard. J'avais lu son interview ultime dans le Point de la semaine dernière. Un concentré d'intelligence et de vision politique. Je ne partageais pas tout, et j'aurais été dans un camp en face durant sa carrière politique. Mais c'était vraiment une autre époque, une vision de la politique plus noble qu'aujourd'hui.
Il y a un peu plus d'un an, j'étais extrêmement triste de la mort de Charles Pasqua, que j'avais personnellement aimé. J'ai pensé hier à des gens que j'aime qui devait avoir la même tristesse sincère que j'ai eu.

Les connards qui font aujourd'hui du militantisme de merde et n'ont été capable hier uniquement de moquer voir d'insulter ce qui pouvaient être triste sont lamentables. Ils sont malheureusement nombreux, ceux qui ne sont même pas capable d'avoir un peu de respect et d'humanité dans ce type de moments. Ils sont petits.
La petitesse ne laisse jamais grand chose... Ils ne sont rien...

La république a perdu quelqu'un. On peut être en désaccord politique. Mais républicainement en deuil, et en situation de respect et de compassion. Simplement, humainement... 

dimanche 22 mai 2016

Forez estival et pensées républicaines à un gendarme mort en service

Soleil estival dans le Forez. Hier j'ai pris des coups de soleil.
Billet de pas grand chose. Avec une pensée pour le gendarme d'Orange qui est mort hier en service. Je connais cette gendarmerie, pour avoir des proches qui y travaillent ou y ont travaillé. Je partage leur peine.

Et j'ai d'autant plus de degout pour ces personnes minables et misérables qui inusultent nos forces de l'ordre républicaine. Je pense à la CGT, qui est maintenant un syndicat abject. Ces affiches contre la police ont été indignes. Je pense à ces associations qui se sont montées contre la police, et à l'extrême gauche qui est avec l'islam extrémiste notre autre grand danger pour notre République à mon avis...


Sinon le Forez va bien. Et les vaches sont de sorties 
Et le fait de moins bloguer me rend mauvais dans les titres. Mais tant pis, j'écris ce que je ressens, comme je le ressens... Même si ça fait un titre laid.

samedi 26 mars 2016

Tristesse de la fin Mars (Roquemaure)

Je pense que je n'oublierai jamais que c'était un weekend où mes cerisiers était en fleur que le téléphone fixe a sonné à 7 heures du matin pour m'annoncer la mort d'un ami proche. C'était le maire de mon village quand il est mort, mais pour moi c'était plus que ça.

J'avais pris ces photos il y a un mois avec mon bébé. Ils ne se seront jamais connus. Pourtant, je lui parle souvent de lui. De son arrière grand-père qu'il n'a pas connu. 
De cette année 2010 où j'ai vieilli d'un seul coup. Un mariage et des enterrements. 

Je pense à lui. Je pense à eux. Simplement.

jeudi 24 mars 2016

La légende orange s'éteint

Je viens d'apprendre cette nouvelle via un push de l'Equipe. Triste...
Je n'ai jamais vu joué Cruyff. Mais dans mon imaginaire d'enfant, sans doute parce que mon papa était fan des Pays-Bas et de l'Ajax, c'était le plus grand. Je suis né au football au moment du grand Platini et de Maradonna, mais dans mon esprit j'étais plus Cruyff que Pelé dans la cour d'école...

Après, j'ai connu à 14 ans le grand Barcelone. Le coup franc de Koeman à Wembley. J'étais en Angleterre pendant cette finale, échange scolaire. Et je me souviens avoir visité Londres le lendemain de la finale, et avoir vu des supporters de la Sampdoria triste. Et partout dans les rues affichées des photos de Cruyff qui soulevait cette Coupe aux grandes oreilles qui me ferait pleurer l'année suivante...

C'était l'époque où le Ballon d'Or voulait dire quelque chose aussi... Cf mes billets sur le Ballon d'or...

Souvenir de mon enfance qui s'en va. J'imagine que mon papa doit être triste lui aussi. 

Sinon mes bébés ont une méchante gastro. Je n'ai pas dormi de la nuit. Mais je suis en vacances demain... 


samedi 13 février 2016

Trifon Ivanov, ou un souvenir de mon football d'enfance

C'était le,football que je suivais entre mes 10 et 20 ans. J'avais 14 ou 15 ans quand Kostadinov et la Bulgarie étaient venus nous assassiner au parc des princes. J'avais vu le match jusqu'à la fin, j'avais le droit. Nous n'avions jamais vu les USA, mais j'avais adoré cette coupe du monde 94...
Nous avions Thierry Rolland et Jean-Michel Larqué au commentaire. 

Et en défense chez les bulgares il y avait un monstre : Trifon Ivanov. J'ai appris en me promenant sur Twitter qu'il était mort aujourd'hui, il avait 50 ans...
C'était le football de mon enfance. Et cela me fait remarquer que j'ai vieilli. Tous les jours un peu plus j'en prends conscience.

Le loup Bulgare est mort. Il nous avait fait mal. C'était y a déjà plus de 20 ans... C'était un autre football. Une autre époque. 
Elle nous reste en souvenir, sur des vignettes Panini...

mercredi 3 février 2016

Carte postale d'Aigues-Morte #30

Billet que j'aurais dû écrire il y a un an. Tous les premiers dimanche d'hiver, la ville d'Aigues-Morte ouvrait gratuitement ses remparts au public. Je ne sais si c'est aussi le cas cette année, mais si ca l'est, allez y dimanche les amis. Cette ville est délicieuse.

Bébé 2 commençait juste à marcher en janvier dernier. Mais bébé Faucon était déjà bien en jambe, et heureux comme tout de gambader le long des remparts.

Ces photos datent du 4 Janvier 2015. Le bébé avait fini une varicelle que le fane n'avait pas encore commencé. Et la France était belle et heureuse. 
Et nous, tranquillement, profitions de ces photos de toits d'une ville. Je ne sais pas si j'ai déjà décrit ma fascination que j'ai pour les toits de villes et de villages : j'aime cette vue de haut.
 C'était le 4 janvier 2015. Le soir, nous apprenions la mort du Musclé Framboisier. Je le dis sans rigoler, elle m'avait touché, car c'était la mort d'une personnalité de mon enfançe.

Et puis trois jours plus tard, c'était Cabu qui tombait sous les balles de salopards de l'islam radical... 
Bizarrement, cette journée a Aigues-Mortes me rappelle ce moment. Ce mois de Janvier où, normalement, nous aurions du "ouvrir les yeux". Ou simplement etre plus dignes, plus adultes, plus matures.

Penses tu... Le combat reste politique, cf les atermoiements sur cette délirante histoire de modification constitutionnelle.
Et pendant ce temps, notre République se met à genoux en invitant à manger à l'Élysée le frère Castro, Mélenchon et le chef du parti communiste français. Du pas bien républicain...

Je repense avec émotion à ce dimanche de janvier. Un dimanche où je marchais, mais l'esprit léger. Depuis, je me demande si nous avons vraiment évolué. Je n'en suis pas convaincu.

Mais Aigues-Morte reste une ville magnifique. Un écrin gardois hors du temps. Et c'est bien...



lundi 4 janvier 2016

J'adorais Michel Galabru

Falconette m'a envoyé ce sms : "Oh Michel Galabru est mort :-(". Vilain message pour une vilaine nouvelle...

Pendant ces vacances, je montrais via Youtube des extraits des Gendarmes à mon bébé de 4 ans et demi. Il rigolait devant De Funès et la sœur en deux chevaux. Il rigolait devant "l'adjugeant Gerber" qui grondait Cruchot. Il rigolait devant ces films de mon enfance. 
J'aime partager ce qui a fait mon enfance avec mes bébés. Même si Bébé Faucon est un peu déconnecté quand il parle de Bioman ou de Goldorak à la maternelle avec ses copains... Michel Galabru, c'est beaucoup de cette enfance...

Je lisais le commentaire d'une amie sur Facebook, qui parlait de Michel Galabru comme le papy qu'elle aurait rêvé d'avoir. Mon papy était formidable, et quand je voyais Galabru à la télé je pensais à mon papy. Il y avait du Galabru en lui. Ou il y avait de mon papy dans Galabru. 
Et des films de Galabru, j'en ai vu avec mon papy. Alors j'ai doublement un truc dans le cœur là...

Cette photo de fin de billet est une montagne de Merlette que j'adore. Je l'appelle la "Montagne de l'éléphant", comme quand j'étais petit. Elle s'appelle en fait le Garabrut. Comme Michel. 
Hier Michel Delpech, aujourd'hui Michel Galabrut. 2016 commence fort... Je me souviens qu'il y a exactement un an, c'était Framboisier des Musclés qui était mort, et cela m'avait touché aussi. Un autre morceau de mon enfance...

Simplement triste. 

dimanche 1 novembre 2015

Croix sur le Rhône

Je suis retourné courir du côté de Chateauneuf du pape ce matin. Chaleur quasi estivale, malgré les couleurs or et sang dans la nature.

Je suis tombé sur cette croix, au milieu de rien, en face du Rhône qui s'écoule paisiblement. 

J'aime les croix. Et j'adore quand elles sont mises par les hommes au milieu de rien. Nous devrions être davantage fiers de nos racines chrétiennes, car elles nous ont aussi permis d'évoluer humainement vers des choses sympas... 
Il y a des choses très belles dans nos valeurs et dans notre histoire. De très belles...
Je ne suis pas allé saluer les gens que j'aimais qui ont eu la mauvaise idée de nous quitter aujourd'hui. Je n'ai pas eu envie de faire le tour des cimetières. Je préfère aller embrasser la tombe de mon papy, de mon tonton ou de mon ami Guy (ils ne sont pas loin tous les deux) quand je rentre de courir, quand j'ai envie de les voir. Pas aujourd'hui, trop de monde. Et en ce moment, je n'ai pas envie de voir du monde.

Mais aujourd'hui, j'ai pensé à mon papy, à mon tonton, à mon ami qui fut éphémèrement mon maire, à mon ami Ronron, à ma copine de Grenoble, aux papas de mes amis vignerons... J'y ai pensé aujourd'hui, mais j'y pense tous les jours. 
J'y suis attaché, à la journée de la Toussaint. Mais les gens que j'aimais qui sont partis, j'y pense tous les autres jours. 

Et je me dis bien souvent que si j'ai eu la chance d'être confronté tard à la mort de mes proches, la machine s'est bien emballée ces derniers moments. Un autre symbole, ou plutôt une preuve concrète, du temps qui passe. Et que je vieillis.

Sinon, j'avais des indignations sur des déclarations politiques ce week-end. Mais ce n'est pas le bon billet pour ça. 
Je dénoncerai l'outrance abjecte des porte parole ou député du PS un autre jour. J'en profiterai aussi pour dire tout le bien que je pense de mon député (socialiste lui aussi), dont les prises de position officielles cette semaine m'ont rendu heureux, et fier.

Mais je le ferai sur un autre billet... (ou pas)

lundi 5 octobre 2015

L'homme qui souriait et la lionne blanche sont tristes

Le titre est long. J'aurais simplement pu écrire que Kurt Wallander, juste lui, est triste. Il avait déjà perdu son papa durant la saga. Il vient de perdre son concepteur.
J'aimais vraiment Henning Mankell. Depuis le professeur de danse que j'avais lu dans la salle d'attente d'un irm pour mon dos, il m'a accompagné depuis 2007... J'aimais vraiment ce qu'il écrivait, sa plume, son héros, ses héros (car tous ses personnages sont attachants)

J'étais déjà pas bien joyeux. Je suis vraiment triste là...

samedi 1 août 2015

Ces nouvelles qui me glacent

Celle la par exemple, avant d'aller dormir
Je raisonne d'une manière différente qu'il y a quelques temps devant l'information, l'actualité. Je vieillis.

Mes bébés dorment bien. L'un depuis peu de temps. Des amis, le premier soir d'août. Et puis sur l'iPad l'institution OL qui se faisait humilier. Il pouvait dormir plus tard.
Mais quand même... Une piscine, 3 ans... Ca m'effraie. La vie est effrayante mais c'est la vie. J'espère que mes enfant auront à l'affronter longtemps.

Si je pouvais les accompagner le plus longtemps possible... Ça serait bien...

lundi 27 juillet 2015

Il fait froid ce soir...

J'aurais bien aimé que mon papy connaisse mes deux bébés. Il les auraient adoré. Et ils auraient autant aimé mon papy qu'ils aiment ma mamie, leur "mamé".

J'ai un peu honte. C'est le billet mon ami Nicolas qui m'a rappelé pourquoi ma mamie était triste aujourd'hui. Et pourquoi aussi je n'étais pas en forme, vidé. Mon corps se souvenait.

J'aimais mon papy. Il était d'une gentillesse. Je sais qu'il m'aimait beaucoup. Ce soir, j'ai un peu froid, alors qu'il fait encore 30°C dehors.
Mais je sais que j'aurais toujours un peu froid à la fin du mois de Juillet. C'est comme ça...

Sinon je ne sais pas comment retourner dans le salon sans que Falconette ne se rende compte que je viens de passer 10 minutes à pleurer sur mon pauvre clavier qui ne me demande que de l'amour... Un passage en cave peut être ? (j'ai mis une bonne vodka dans ma cave de service...)

dimanche 19 juillet 2015

Triste Équipe du dimanche (et mort de la presse en milieu rural)

Triste l'Équipe du jour. La mort de un pilote de Formule 1 me touche. 
J'aime la Formule 1. Je me souviens de ce jour où Senna est mort devant moi. Jules Bianchi entre dans cette légende funeste, mais légende quand même. Sa mort me touche.

La une de l'Équipe du jour est parfaite, et touchante. Elle me touche.

Par contre, j'ai eu du mal à trouver ce journal. Dans mon canton, le dimanche, un seul marchand de journaux est ouvert. Laudun ou Roquemaure, les villages principaux, n'ont plus de marchands de journaux en centre village. Que l'on ne me parle plus de crise de la presse quand les marchands de journaux ferment les uns après les autres dans les villages. Et que les distributeurs de presse dissuadent ceux qui aimeraient prendre l'activité de pouvoir vendre du journal.

Et je ne parle pas du prix scandaleux de l'Équipe le dimanche. 1€40, presque 10 francs... Délirant... 

Peut être supprimer le monopole de cette scandaleuse Presstalis (sacré syndicat du livre...) serait une bonne idée. Mais 1€40 l'Équipe, c'est cher.

C'est cher mais pour un jour comme ca, je suis content de l'avoir trouvé l'Équipe (mais c'était dur...)

vendredi 3 juillet 2015

Dernier hommage à un grand homme

J'ai vu tout a l'heure quelques images du dernier hommage de la classe politique et de la nation à Charles Pasqua
J'ai entendu l'hommage d'Henri Guaino. Il est formidable. Et touchant.

Je n'ai pas encore écrit sur l'attitude de Manuel Valls à l'assemblée nationale. Malgré mes désaccords politiques, sur le fond et parfois sur la forme, Manuel Valls a définitivement gagné mon respect et ma considération. Si j'avais quelques litres de bières de plus, je dirais "amicales". 
Mais cet homme, que j'avais rencontré dans mon village, m'a toujours inspiré du respect. Aussi parce qu'il est haï par des gens pour qui j'ai une sincère détestation. 

Des députés de gauche, restant dans la posture politicienne petite et bas du front, ont préféré rester assis. Mais je vois trop bien combien le militant de base (surtout sur nos blogs) est petit, minables parfois. Tu es du camp d'en face, tu pues forcément. Heureusement que certains (dans les blogs aussi) montrent un peu plus de hauteur. Et font qu'on garde un peu la foi en la politique, en l'homme...

Je ne parlerai pas de Nicolas Sarkozy, de son absence aujourd'hui. Je serai méchant, et sans doute même un peu plus.

J'aimais Charles Pasqua. Y compris l'homme. Les liens que j'ai avec lui sont lointains. Mais ils sont importants pour moi. Symboliquement, sa mort me touche énormément. Humainement aussi.

J'écris ce billet avec mon iPhone. Donc je n'irai pas plus loin. D'autant plus que le souvenir de Charles, et d'autres personnes que j'ai rencontré à cette époque et qui aujourd'hui ne sont plus là et me manquent tous les jours, me donnent des larmes à l'oeil. Remarquez, vue la canicule dans le Forez aujourd'hui, la larme me rafraîchit.

Je pense ce soir à Mme Pasqua, à ses petits enfants, à ses proches qui ont perdu quelqu'un qu'ils aimaient. 
Et je pense à moi. Je suis triste. Mais je suis égoïstement heureux de ce que j'ai vécu, et de l'avoir connu...

lundi 29 juin 2015

Triste nouvelle

Quelqu'un que j'aimais beaucoup. Personnellement aussi.
Humainement parlant, je ne sais pas si j'ai bien envie de passer du moment sur le net. Entendre des choses dures et gratuites me feront de la peine. Je m'abstiendrai de net demain.
D'ailleurs, je coupe les commentaires sur ce billet.

Je pense à mon ami l'ancien maire qui est mort en 2010. Il l'accueillera, avec du vin. Et du Ricard.

Triste ce soir... Le politique ne m'intéresse pas. L'homme, que j'avais connu et apprécié humainement, beaucoup plus. Je pense à lui ce soir, et à ses proches qui l'aimait. 

Il sera mort au même age que mon papy...

mardi 7 avril 2015

Fleurs de cerisiers, et dignité d'un homme

Les cerisiers sont en fleur. C'est joli. En tous cas, ça me plait, je ne m'en lasse pas. Et de la qualité de l'appareil photo de l'iPhone 6, qui je trouve fait vraiment des jolis clichés.

La journée a encore été difficile. Le suicide de l'ancien maire de Tours Jean Germain est une triste nouvelle.
Je retiens, de cette mort, le très joli billet d'Hervé Torchet qui rappelle qu'un élu est avant tout un être humain. Qui peut être touché par la dureté de la vie politique. Son billet m'a beaucoup touché, car quelque part il m'a rappelé deux trois petits trucs tous cons...

Je retiens le billet de mon ami Nicolas, qui cite le président du Sénat Gérard Larcher. Je reprends sa dernière phrase : 
"Jean Germain s'est senti condamné avant même d'être jugé, par un système qui n'a finalement jamais rien retenu depuis Pierre Bérégovoy. Ce système qui s'emballe sans discernement, sans considération pour l'honneur peut amener un homme à commettre l'irréparable. Un homme public a droit au respect de sa dignité comme tout autre citoyen"
Comme tout autre citoyen. Je me souviens ce que j'avais écrit à l'époque sur Eric Woerth, qui a été lynché par des militants de gauche, dont certains se sont comportés en véritable salopard. Il y avait des photos de profil Twitter qui étaient abjects à l'époque, pour un homme que la justice a toujours innocenté, mais pas les militants qui s'en sont servis pour des arrières-pensées politiques dégueulasses.
Je pense à lui, mais il y en a d'autres. Bernard Tapie (que j'aime beaucoup) me vient à l'esprit. Tout homme public a a droit au respect de sa dignité, quelque soit son étiquette politique. Certains qui aujourd'hui rappellent cette évidence l'ont zappé à certains moments, quand le combat politique tolérait quelques écarts.

Je ne retiendrai par contre pas certains autres billets, toujours aussi abjects dans cette envie toujours donner des leçons en baignant dans un cynisme puant. La dignité du très digne Gérard Larcher n'étouffe décidément pas certains d'entre nous... 

Pour en revenir aux cerisiers, ils sont en train de verdir. La floraison est décidément très éphémère. Comme nos polémiques politiciennes à la con. Si elle pouvait nous amener à garder un peu de hauteur et de respect des êtres humains...

jeudi 26 mars 2015

Pensées à un ami

Tous les ans, je pense à cet ami qui m'a quitté (nous a quitté, mais je parle pour moi) en 2010. Dans toutes nos vies, on rencontre des virages qui font prendre une tournure à nos existences. 
Ce 26 Mars 2010 a été un virage pour moi, plus rien n'a jamais été pareil. 5 ans plus tard, je constate combien ce virage fut important et violent. 
C'était le maire de mon village. C'était mon ami. Tous les printemps ont un gout amer. Davantage lorsqu'ils sont couplés à une échéance électorale, parce que les souvenirs reviennent. Une nostalgie qui manque de douceur...

J'ai appris ce matin que le 26 Mars, c'était l'anniversaire d'une très agréable copine du boulot. Je lui ai dit ce matin que je m'en souviendrai, de la date de son anniversaire... C'est bien de se dire qu'il s'est passé aussi des choses sympas, ce jour là.

En tous cas, aujourd'hui, comme bien souvent, je pense à lui.