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mercredi 1 avril 2020

On l’embrasse et on le lui rend à Pape Diouf ... #Teamom

Je viens de me lever et j’apprends la mort de Pape Diouf. Président pendant le début de la jolie période marseille, et grand et excellent président au verbe et la voix qui portaient.


Hidalgo, Diouf... les amis du football, et les marseillais, paient cher cette crise.

On t’embrasse à Pape. Merci président.

jeudi 26 mars 2020

10 ans plus tard, Michel Hidalgo et mon ancien maire de Roquemaure...

Le 26 Mars restera une date triste. Il y a 10 ans je perdais un ami très proche. Le 26 Mars vers 20h30 je quittais Guy Pécoul, l'ancien maire de Roquemaure, au soir de l'apéritif de l'association de la Saint Valentin à la salle des fêtes. Je ne le verrai plus jamais, il mourra quelques instants plus.

10 ans après meurt le père du football français et de mes premiers souvenirs de gamin Michel Hidalgo.



Michel, Guy, ceux sont des jolis prénoms. Des grands et beaux souvenirs.

Ce soir, un jour de confinement où je me suis fait contrôler par la gendarmerie en allant chercher des pizzas (sympas les gendarmes), j'ai un peu beaucoup de tristesse.

Concernant l'ancien maire de Roquemaure, mon ami Guy, il sera heureux de voir que les urnes ont redonné à notre village une future majorité qui, lorsqu'elle sera en place, sera bien. Nathalie sera une superbe maire. Je ne serais pas à ses côtés, sinon par le coeur.



Quand au football, les stades sont vides. Le ballon doit être triste lui aussi. Quand le championnat reprendra, il faudra rendre un superbe hommage à Michel Hidalgo.

Triste journée le 26 Mars.

Michel Hidalgo 😢

Je viens d’apprendre cette nouvelle qui me rend très triste 


C’était mes premiers amours de football. Hidalgo c’est aussi l’OM.

Je suis triste...

lundi 23 décembre 2019

Des mots sur des maux et sur la mort


J’ai commencé mes vacances par l’enterrement de mon tonton. Il a rejoint un autre tonton, mon papy, l’ancien maire de mon village, et déjà pas mal de gens que la mort m’a enlevé.

J’ai continué par deux heures intenses à la salle de sport. Après les 2 jours à plus de 20 km de marche que j’ai fait à Lyon ce weekend, je me dis que je prépare bien les fêtes. Là, je suis épuisé. Crevé. Le whisky glace posé devant moi.
Et une réflexion qui fait suite à une vieille discussion que j’avais eu ici ou ailleurs, sur les blogs en tous cas, je ne sais plus avec qui, sur les mots que l’on n’ose pas employer.

Le mot « mort » fait peur.
J’étais au musée Confluence à Lyon où il y a une jolie salle sur la mort. J’écoutais un documentaire sur « qu’est-ce que la mort ? » (philosophiquement, biologiquement, médicalement, légalement…) et « peut-on vaincre la mort ? ». C’était passionnant. Je ne disserterais pas sur ce que j’ai entendu, les gens étaient brillants.
Par contre une remarque. A part sur le titre, les intervenants parlaient souvent de « disparition », « décès ». Je trouve le mot « décès » très laid. Un voile de pudeur qui est bien malheureux… Mais rarement le mot « mort ».

D’ailleurs, lorsque mon précieux cousin et parrain m’a informé la mort de son papa, de mon tonton, il a employé cette expression que je trouve belle « il s’est éteint ».

Le soir, quand mes enfants étaient à table, Falconette m’a regardé pour me dire « c’est à toi de leur dire ». Et je leur ai dit pour le tonton qui habitait en bas de la rue, qu’on allait voir souvent. Et j’ai employé, avec douceur mais avec une économie de mot, que « tonton était mort cette nuit ». Le grand allait prendre une bouchée de saucisses : il a posé la fourchette et les larmes se sont mises à couler. Le petit me disait « c’est pas vrai… » mais semblait moins se rendre compte…
Je me souviens quand j’ai pris le grand dans mes bras lorsque mon autre tonton, celui aussi en bas de la rue, était mort il y a quelques années. Il n’avait que 5 ans, mais il a longuement pleuré dans mes bras. Moi aussi, je pleurais.

La langue française est riche de mots. Pendant l’enterrement, le curé, qui a fait une jolie messe, employait le mot « mort » de manière j’oserai dire naturelle. Avec douceur. Je préfère voir ce curé quand il baptise la fille de mon meilleur ami… Ou demain soir pour la messe de Noël.

De toutes manières, quelque-soit le mot que j’utiliserai, je n’ai plus de tonton du côté de ma grand-mère. Je pense à mon parrain, à mes cousins, à ma tante qui dormira seule ce soir, et à ma mamie qui a perdu son dernier frère. Je pense à la chanson de Calogero « danser encore »… Je pense à mon papy.
Je pense qu’il n’y a jamais de bon moment pour perdre les gens qu’on aime. Noel restera Noel.

Par contre là les deux heures de sport, je l’ai ai dans les pattes… La montée à Fourvière hier en courant aussi un peu peut être…

jeudi 19 décembre 2019

J’ai perdu un tonton

Nicolas a écrit en début de semaine un billet tristement prophétique : la mort cette conne... Elle a frappé cette nuit. 

J’ai perdu un vieux tonton que j’aime bien. Le grand frère restant de ma mamie qui doit être malheureuse. En bas de ma rue j’avais mes deux vieux oncles. Tonton Jeannot et Tonton Bebert. Ils ne sont plus.


« Il n’y a pas d’âge pour être orphelin » a écrit mon parrain, qui a perdu son papa. Je me sens aussi seul. 

 Et vive la magie de Noël...

samedi 12 octobre 2019

On refait une sale semaine d’octobre

J’ai rien écrit cette semaine. J’aurais pu écrire sur la pire réunion de ma carrière (politique, professionnelle, syndicale). Sur pleins de choses tristes, inquiétantes. 

Et me retournant sur cette semaine en écoutant cette blague Dupont de Ligonnès qui ne s’appelle pas Xavier mais Guy et que merde c’est pas lui, une nouvelle me revient.

J’ai eu beaucoup de peine d’apprendre la mort de cet homme qui m’a fait aimé deux choses, le football et la radio. A l’epoque Il n’y avait pas les podcasts. J’enregistrais sur K7 « on refait le match » pour l’ecouter dans la voiture. Et dans le chambre étudiante, j’étais indisponible entre 20 et 21 heures...

Petit j'écoutais les multiplex d’Europe 1 le samedi soir. Quand Marseille perdait, je pleurais et dormais mal. 

Avec Thierry Rolland, Gillardi et avec mon papy, ils regarderont au paradis les matchs de foot. Mon papy et mon tonton Jeannot auront un autre copain avec qui refaire le match. 


jeudi 26 septembre 2019

Jacques Chirac et ma vie qui passe

Si on exhume des billets de 2004 2005 chez moi, on trouvera sans doute des mots durs vis à vis de Jacques Chirac. Et pourtant je l’aimais. Je ne l’ai vu qu’une fois en vrai. J'étais RPR avec mon ami Brice quand j’avais 15 ans, a un âge où les enfants sont de gauche.

J’ai mieux connu Charles Pasqua. J’ai la faiblesse de penser qu’en 2002 j’ai modestement contribué à ce qu’il,ne se présente pas. Mais Chirac nous a rassemblé.

Avant c'était 1995. Je n’ai pas eu l’age de voter. Je me souviens que je me faisais couper les cheveux quand Balladur avait fait sa déclaration de candidature hallucinante. Mais j’étais Chirac depuis mes 15 ans. 
« Rassemblement », c’était son credo. C'était ma droite. 

Et ma vie. Cette photo par exemple...

J’avais 20 ans.

On fera le bilan politique plus tard. J’ai des critiques.
Mais si on vient me dire « il était de gauche », ben merde qu’on le dise que j'étais de gauche. Je ne pourrais pas rejoindre un Front National qui avait voulu assassiner le Général de Gaulle, et je pense que rassembler c’est mieux que diviser.

Johnny est mort le jour de l’anniversaire de bébé 2. Chirac est mort 1 semaine et 1 jour avant mes 42 ans. Il serait mort vendredi je lui en aurais voulu. 


Je t’aimais Jacques. Réconcilie toi avec Charles Pasqua et avec mon ami Guy. Embrasse Philippe Seguin. 

Et toi qui étais secrétaire d’état du Général de Gaulle, retrouve le.

Nous reconstruirons une droite gaulliste et républicaine. Il le faut







mardi 16 juillet 2019

On lui rend à Johnny Clegg

Je viens de recevoir le push de la mort de Johnny Clegg. C'est drôle mais on parlait y a pas longtemps du zoulou blanc avec Falconette et des amis. C'est un morceau de vie qui s'en va, comme souvent.

Et le pire c'est que l'hommage que je trouve était le clin d'oeil des Inconnus. Ce sketch m'a toujours fait mourir de rire (me demandez pas pourquoi).

On le lui rend à Johnny.

lundi 1 octobre 2018

Hier encore

Hier encore est une de mes chansons préférées.

Quand justement j'avais 20 ans et que j'arrivais en train à Lyon le dimanche soir, j'aimais écouter un concert de Charles Aznavour sur mon walkman (à K7...) en marchant dans les rues de Lyon. Aznavour, pour moi c'est Lyon : j'ai découvert son répertoire pendant que je faisais mes études, et je trouvais que la ville était à l'image du chanteur.
J'ai reçu la nouvelle par un push sur l'iPhone tout à l'heure, qui m'annonçait que ce chanteur était mort à 94 ans. Je l'aimais beaucoup. Je ne l'ai jamais vu en concert, je ne le verrai jamais.
Il avait un répertoire formidable, et l'amoureux de la chanson française, des textes et des voix, en a plein en tête de ces chansons. "Hier encore" est une de ses plus connus.

Il avait fait un duo merveilleux avec Elton Jonh sur cette chanson, en français et en anglais. Dans un album de duo, je me souviens d'un "il faut savoir" avec Johnny Hallyday, qui était formidable.

C'est drôle, mais Aznavour que l'écoute souvent que je suis triste. Il a écrit une une série de chanson de rupture comme personne... Le "on ne veut plus de nous ici" quand il parle à son chien est magnifique.

Une autre chanson est magnifique. C'est "non je n'ai rien oublié". Pour un malade de la mélancolie comme moi, cette chanson m'évoquait mon premier amour (il me l'évoque toujours). Elle est belle cette chanson.

Puis "Paris au mois d'Aout" m'évoque la Comète. Et le "nous nous reverrons un jour ou l'autre" avec Thierry Le Luron me fait toujours frissoner.

En écrivant ce billet je me rends compte qu'en fait je suis triste. J'ai lu la nouvelle avec une sorte de fatalisme. Parce que le boulot. Parce que pas la pêche déjà.
Je n'écouterai pas du Aznavour ce soir si déjà j'ai pas la forme. Je lui rend le truc à Charles...

mardi 29 mai 2018

"Bon débarras" ou la mort selon la vraie gauche


Comme je pouvais m’en douter, la mort se Serge Dassault (qui a la double tare d’être un industriel riche et un homme de droite) a été l’occasion des pires saloperies sur Twitter et ailleurs. La une de Libération ce jour est abjecte par exemple.

Hier soir, le best of aura été le tweet du membre de la vraie gauche Philippe Poutou.
Je dis « vraie gauche » à bon escient puisque les rapprochements entre Mélenchon, Hamon et la bande de Besancenot se font ouvertement et clairement. Chacun demandant « l’union des vraies gauches ». Ils défendent en plus les mêmes positions (dont certaines sont républicainement dérangeantes), et partagent cette même volonté de drague d’un électorat communautaire en minimisant le radicalisme (quand ce n’est pas en le soutenant, cf l’UNEF)

Donc le tweet de Poutou, abject.


Chez la vraie gauche, la mort d’un homme (ou d’une femme) ne vaut rien. Je me souviens de m’être fâché définitivement avec des tenants de cette gauche qui hurle à la tolérance et au vivrensemble qui chiait sur le cadavre encore chaud de Margaret Tatcher.

L’humanisme, c’est respecter l’homme tel qu’il soit aussi jusqu’à la mort. Là, nous avons un « bon débarras » qui veut dire simplement : « tu es riche, tu es de droite, et bien meurs ». Bon débarras. Si en plus tu es un homme non racialisé, crève.
Finalement, cette vraie gauche est en train de créer une nouvelle « peine de mort » déguisée. Le « bon débarras » est, en ce sens, terrifiant. Il rejoint le « hélas » aussi terrifiant de Benoit Hamon quand il regrettait l’absence de mort coté israélien dans le conflit israelopalestinien.

C’est gens là nous parlent de progressisme toutes les cinq minutes. Ils nous demandent, comme le chef Besancenot, de ne « pas faire d’amalgame » et de respecter qu’une porte-parole d’un syndicat étudiant arbore un ostentatoire signe d’une religion pas très tolérante. Mais ils nient toute notion basique d’humanisme, et se fendent d’un « bon débarras » à la mort d’un homme.

Qu’ils jugent en plus comme « délinquant ». Si on suit leur raisonnement, cela veut il dire que quand on est délinquant, on peut mourir ? « Bon débarras ». Donc « bon débarras » si les zadistes qui occupent violemment et illégalement des endroits, des facultés ou des entreprises volent en éclat sous des charges d’une police forcément fascistes ? « Bon débarras » la mort du délinquant du bijoutier à Nice, ce dernier qui n’avait rien demandé et après s’être fait agressé se retrouve aujourd’hui au tribunal ?
Il veut dire quoi ce « bon débarras » ? Parce que les délinquants, c’est justement aussi une partie de la cible électorale de cette vraie gauche. Je ne comprends plus…

Ou alors c’est « bon débarras » s’il s’agit d’un patron blanc de droite. Le « délinquant », c’est celui qui crée les richesses qui font que l’on paie des impôts pour permettre à faux délinquants et violents de vivre de manière parasitaire. Au crochet d’une société, en allant cracher sur ceux qui nous financent.

Cette vraie gauche a décidément perdu tout sens de la raison, même de l’humanité. Ils sont abjects, humainement abjects.
Entre les humanistes républicains et eux, le fossé est énorme.

Manuel Valls (dont l’hommage à son ancien adversaire était teinté d’un humanisme réel) avait parlé de deux gauches irréconciliables. La « vraie gauche » LFI Hamon Besancenot Poutou était allée loin en applaudissant des délinquants, en minimisant le radicalisme musulman, en le flattant de manière obscène, avec un antisémitisme douteux. En ne respectant même pas l’Homme en tant qu’être humain, en ne respectant pas la mort, et en multipliant des « hélas » et des « bon débarras », ils sont allés au-delà de l’inacceptable.
Cette vraie gauche est le vrai danger de la république. Dommage que Macron et LREM les ai cyniquement désigné comme leur opposant : ça va nous péter à la gueule.  

Et la une de Libération, elle est vraiment abjecte.


lundi 15 janvier 2018

Marre des hommages, Zombie et Evangelion

Le titre est affreux. Mais j'en ai marre des hommages.

Enfin, marre des hommages, non. J'en ai marre j'en faire, car c'est à cause du départ de personnes dont j'aime ce qu'ils ont fait, et qui m'évoquent des souvenirs sympas, voire plus. Plus, car Johnny je continue à penser que c'est un proche de ma famille qui est mort, et ça me fait mal.

J'ai appris tout à l'heure la mort de Dolores O'Riordan. Le nom ne vous dit rien ? A moi non plus il disait rien. Puis avec "Cranberries" juste derrière, c'est toute mon année du bac qui m'est revenu à la gueule. La chanson "Zombie", l'album (la K7) "No Need to Argue" (ou un truc comme ça) qui tournait en boucle dans mon walkman qui m'amenait ou me ramenait du lycée de Bagnols Sur Cèze.
A l'époque, la cheminé G1 existait encore et mon mentor ne l'avait pas encore faite exploser. A l'époque, les fours d'Ugine-Acier à l'Ardoise tournait plein badins et donnaient de jolies couleurs rouge le soir quand mon papy m’amenait voir les lapins la nuit l'été au bord du Rhône. A l'époque, j'avais 17 ans, j'en ai plus du double ce soir.

Je me souvenais de cet AMV qui mixe merveilleusement le tube "Zombie" avec cette merveille qu'est Evangelion.

J'en ai marre des hommages. Mais Cranberries c'était une bombe.

dimanche 10 décembre 2017

Rallumer le feu

24 heures après ces trois heures de direct à la télévision, j'ai l'impression d'émerger un peu. J'assume l'émotion qui est la mienne, et que je sais partagée par des millions de français, par le pays. Je l'assume.

Rallumer le feu, c'était l'envie que j'avais tout à l'heure quand je regardais ma cheminé s'enflammer au rythme d'un Stade de France de Johnny la télévision. Ce soir, pendant l'apéritif, mes enfants voulait voir Johnny sur scène. J'ai mis le Bluray d'un de des derniers grands concerts.

La veille, ils avaient vu papa et maman pleurer à de nombreuses reprises. Ils avaient entendu papa et maman leur intimer l'ordre de se taire quand parlait le président Macron. Qui a été excellent. 


J'ai suivi avec émotion le début de la cérémonie, la descente de ces Champs Elysées noirs de monde. Ce concert des musiciens dans la voix de Johnny. Ces musiciens que j'ai vu aussi tant de fois dans les concerts. Le batteur avait eu l'idée de montrer son cul aux arènes de Nîmes, ce qui avait provoqué l'hilarité de toute l'arène, et de Johnny qui n'y attendait pas.
L'arrivée à l'église de la Madelaine. Lelouch pathétique à filmer les proches attendant le cercueil. Puis Macron, très bon. Et la cérémonie, magnifique.

C'est le discours de Rondeau qui m'a ébranlé le premier. Je ne sais pas pourquoi, plus pourquoi. Mais là j'ai senti l'émotion m’inonder. Il était magnifique ce discours.
Falconette a du partir amener les enfants à un anniversaire d'un copain d'école, pendant que Carole Bouquet et les musiciens faisaient une très émouvante prière universelle.

Et ensuite, seul, j'ai sombré devant Jean Réno, qui m'a vraiment ému. Jean Réno, je le connais d'anecdote de collègues de Falconette qui habitent le même village provençal que lui, et qui n'ont pas vu que ses côtés positifs... Hier, son émotion sincère m'a touché... Comme beaucoup.
Je passe Bruel, qui bien qu'émouvant à ce côté pénible de tout faire tourner autour de lui... J'imagine que les copains du Moscato Show et de la Bermudie moqueront plus tard son "je suis entré de Los Angeles..." qui a caricaturalement commencé son discours.

Et puis y a Line Renaud. J'étais tout seul, la boite de mouchoir en papier a été vidée... 

J'ai pleuré, comme sans doute pleins ont pleuré. J'imagine que mes parents ont pleuré, que des amis que je connais ont pleuré. Que pleins d'inconnus ont pleuré. Je ne me suis jamais imaginé pleurer devant la télé, pour la cérémonie d'un "inconnu", de quelqu'un dont je n'étais pas proche. Mais comme des millions de gens, Johnny n'était pas un inconnu et c'était quelqu'un de proche. 


Après, on pourra se moquer de moi, de nous. On pourra faire comme cette France qui est plus rance et rabougrie qu'insoumise. Je lisais les déclarations de Mélenchon, consternantes et misérables. Chercher la polémique sur cette merveilleuse célébration religieuse chrétienne, sur Macron, mais que c'est minable... C'est à leur image, et à l'image de cette gauche mesquine et petite
La dépouille de Johnny était encore chaude que son disciple Corbière pondait un tweet tout aussi misérable sur le SMIC. Et je passe sur celui de Poutou aujourd'hui, à l'image de cette extrême gauche humainement toute petite.
Il y avait hier une France rassemblée, belle, unie, triste et touchée. Tellement humaine, qui communiait autour d'un cercueil et qui faisait partie de la famille. Et à côté, aux deux bords, Le Pen et Mélenchon, unie dans cette même petitesse, misérables, pathétiques. Pathétiques...

Pendant ce temps, mes enfants chantent "Gabrielle". Je crois que c'est le concert où à la fin Johnny chante "et maintenant" que j'ai mis.
Et maintenant, on va essayer de rallumer le feu. Même si je confesse que je ressens vraiment un vide fort. 


Demain ça ira mieux. 

samedi 9 décembre 2017

Ca ne devrait pas finir...

A la salle de sport ce matin, les télévisions étaient branchées sur les images des foules déjà amassées le long des Champs Elysées ou devant la belle église de la Madeleine. Il faisait un froid de canard dans cette salle, et le tapis de course n'a pas réussi à réchauffer ni mon corps, ni mon coeur. 

Les unes de jeudi étaient magnifique. Je suis allé piquer le Midi Libre à mon syndicat. Je le garderai. La une est magnifique, et tellement belle.
Je suis fan de Johnny Hallyday. Je ne m'en suis jamais caché. J'ai l'impression d'avoir perdu quelqu'un, c'est con de proche mais je sais qu'on est beaucoup à partager ce sentiment.

Je pensais à cette chanson "ça ne finira jamais", qui est magnifique. Elle me fait penser à mon grand-père cette chanson. Quand cet album est sorti en 2008 je crois, mon grand-père se faisait opérer d'un truc assez grave, et j'avais peur pour lui. J'écoutais cette chanson en allant à l'hopital le voir. C'était une prière : ça ne doit pas finir. J'avais 31 ans déjà, j'en avais profité de lui, mais je voulais que ça ne finisse jamais, et qu'on continue à faire la route.

Mon grand-père est mort durant l'été 2010. Il a encore tenu un peu. Cette année fut dramatique pour moi. Le maire de Roquemaure, mon ami, une sorte de grand frère, était mort fin Mars d'une manière inattendu et violente. Mon papy l'a suivi plus tard, après plusieurs alertes cardiaques qui annonçaient l'inéluctable. 

Quand j'entends Johnny hurler "ça ne peut pas finir", je pense à eux. Et aujourd'hui je penserai à lui, car il faisait parti de ma famille Johnny.

Je suis triste, vraiment. 

mercredi 6 décembre 2017

La nuit du 5 au 6 décembre

Il y a quatre ans, le 5 décembre au soir, Nelson Mandela n’était pas encore annoncé décédé lorsque j’ai demandé à mon épouse : « dis tu ne vas pas accoucher cette nuit hein ? ».
Il faisait un froid de dingue, un vent de fou. Le mistral noir, le mistral des fous. Glacial.

Mon épouse, rassurant, m’a répondu : « mais non, je suis à une semaine du terme, je vais tenir maintenant… ». J’étais stressé comme jamais sur cette fin de deuxième grossesse, et je crois avoir pris un cachet pour dormir, pour essayer de me calmer, de supporter le vent, et tout…

Et vers 3 heures du matin, elle me réveilla discrètement pour me dire : « ll faudrait aller à la maternité d’Orange… et vite ».
Ma réponse fusa : « tu m’as menti… ».

Oui elle m’avait menti. Et peu après 7h15, mon grand bébé était grand frère, et moi un papa deuxième fois. C’était il y a 4 ans.

Ce matin, mon épouse m’a réveillé vers 5 heures du matin pour me l’annoncer : « mauvaise nouvelle… ». Le pire c’est que j’avais compris : Johnny était mort.

Je ne vais pas rendre hommage à cet homme que j’aimais vraiment. Des hommages il n’y en aura pleins. 
Des saloperies aussi, je n’irai pas sur les réseaux sociaux aujourd’hui. J’imagine que je lirai des billets de cons moralisateurs (j’en ai bien un ou deux en têtes) qui ironiseront intelligemment sur la mort de cet homme qui fera de la peine à beaucoup de gens. Mettant en parallèle, parce qu’ils sont intelligents, tellement plus que moi et que nous, que des gens meurent de froid ou de vieillesse ou d’autre chose sans hommage des médias.
J’en ai quelques-uns sur mon Feedly, je tomberai sur eux bien assez tôt.

Non, je voulais simplement raconter une histoire personne il y a 4 ans. Une nuit du 5 au 6 décembre. Je me rappellerai aussi de celle-là de nuit.

Pour revenir à Johnny, je pense à mes parents ce matin. Ils ne sont sans doute pas encore au courant et dorment encore. Je suis né avec Johnny. Mon père va être abattu et triste. Mon grand bébé aussi. Il a « sa » chanson de Johnny en plus. Mes bébés me chantent des « allumer le feu » ou des « Gabrielle » comme de fous. Il sera triste, le grand, de savoir que le papa de Gabrielle est mort.

Il fait de la peine beaucoup Johnny ce matin. A moi aussi. Et comme un symbole, mon Winamp me joue sans chanson « un nouveau jour », issue d’un de ces derniers albums.
J’écouterai sans doute « je te promets », qui est la chanson qui me rappelle le plus de (tendres) souvenirs.

Je suis triste. On fête les 4 ans du deuxième bébé ce soir. Mais ça sera pas rigolo. 

Et ce soir, on l'embrassera, à Johnny.

mercredi 19 juillet 2017

Pensées à Max Gallo

Je viens d'apprendre la mort de Max Gallo. Elle me touche énormément.

D'autres feront des meilleurs hommages que moi. Mais j'étais fan de l'homme, de ses valeurs, de son intelligence, et de sa manière douce et humaine d'affirmer fermement des convictions et des idées fortes.

J'ai eu la chance de le rencontrer une fois. Je suis rarement impressionné par les hommes, mais devant lui j'étais un enfant. 

Ses de Gaulle trônent fièrement en haut de ma bibliothèque. Ses Napoleons sont à l'étage en dessous (désolé). Je les ferai lire à mes enfants quand ils seront grands.
Je suis triste. Le République et la France ont (a) perdu quelqu'un qui lui faisait du bien. Ce début d'été fait mal.

jeudi 6 juillet 2017

France Football et Loulou Nicollin

La une du France football cette semaine est magnifique et émouvante.
La une du Midilibre le lendemain de la mort de Loulou était superbe aussi. C'était un homme local.

Je poste ce billet alors que j'ai reçu le Point de cette semaine, qui offre une magnifique une à Simone Veil. Sa cérémonie d'hommage était fantastique.

Sinon je reviens à France Football. Je ne suis pas fan de cette nouvelle formule. Mais ce numéro je le garderai. Comme certains "historiques" : j'ai ceux d'après OM Milan 93, France Brésil 98, et la mort de Cruyff. 

Et à part ça j'ai un connard qui me harcèle avec ses commentaires. Des amis blogueurs bien plus illustres en ont bien plus que moi (je pense à Nicolas), mais ça fait chier. Je n'ai pas envie de mettre la modération des commentaires à cause d'un gros lache sans couilles. Enfin bon je verrai bien.
Mais il a gagné ce trou du cul, il a eu un paragraphe sur lui. Sur un billet où en plus je rend hommage à des personnes,qui ont fait des choses bien.

La nature humaine est fascinante...

vendredi 30 juin 2017

jeudi 29 juin 2017

Tristesse languedocienne en pensant à Loulou Nicollin

L'information tombe brutalement

J'en suis triste. Je suis nîmois, donc sportivement anti Montpellierien. Mais je reconnais la valeur de l'homme, ses excès parfois insupportable.

Mais c'était une figure de ma région. Qui a porté son club très haut

Pensées à la chanson de Ricoune. En demi finale de coupe de France, Nîmes, en 3eme division, joue le grand Montpellier. Nicollin annonce que si son club perd contre les gueux gardois, il rentrera à Montpellier à cheval.

C'etait un grand président. Oui, je suis un peu triste ce soir...

dimanche 11 juin 2017

Des humains derrière les pseudos

Quoi qu’on veuille en penser, le monde des blogs, et celui des réseaux sociaux n’est qu’une extension du monde réel, on y rencontre des personnes, on échange avec elles on crée des liens on bati des projet communs, parfois même sans jamais se rencontrer.
Par contre, quand on vient à rencontrer quelqu’un qu’on fréquente sur le web, il se passe un truc étrange, comme on se connaît déjà ont peut reprendre un échange qu’on avait commencé quelques jours, mois ou année plus tôt sans ressentir la gène qu’on pourrait avoir avec un inconnu.
L'excellent billet du copain Lolobobo commence par cette jolie introduction. Le billet est long, mais il est magnifique. J'aurais aimé l'écrire.

Ce billet fait suite à une nouvelle triste et difficile apprise hier, transmise une nouvelle fois par l'ami Nicolas. Cette maladie de merde qui a emporté il y a un mois un camarade de promotion de mon age a emporté hier un copain de notre blogosphère.

Lolobobo rappelle les rencontres que l'on peut faire sur le net, les projets que l'on peut faire avec des gens que peut être nous ne verrons jamais en vrai. Il évoque aussi une réalité élémentaire, oublié par beaucoup trop : derrière les pseudos, il y a des gens vrais derrière. Avec des qualités, des défauts, parfois des connards, souvent des personnes magnifiques.

Je passe sur les parasites et ceux qui font mal au web, les anonymes trolls ou les extrémistes dont le seul but est de blesser et de pourrir les débats, les discussions, nos blogs. Ces gens font du bruit et se voient énormément. Mais ils sont minoritaires finalement, tellement peu nombreux.

J'évoque souvent l'esprit de la Comète. Cette soirée de fin Aout, initiée par Nicolas, où j'ai rencontré pleins de gens "en vrai". Y avait mon copain Guy Birenbaum, qui a été le précurseur avec son Domaine d'Extension de la Lutte, et peut être le premier blogueur "influent".

Ensuite, Nicolas et sa bande, le Wikio et les réseaux, ont fait le reste. Il y avait une émulation saine et respectueuse, même si chacun avait sa sensibilité politique. Y avait des militants. Moi même j'étais élus. Mais on aimait bloguer, on aimait partager. On aimait citer et être cité, le Wikio était un truc sympa.

J'avais rencontré Disparitus une seule fois, avec Nicolas et un autre copain commun à la Comète. Je me souviens qu'il était venu avec un cadeau à chacun, bien trouvé : cet homme s'intéressait à celui avec qui il parlait. Il m'avait bien cerné, comme il avait bien cerné les deux autres zozos avant moi... La soirée était chouette. C'était un beau moment.

Des moments avec des gens "vrais" de derrière l'écran, j'en ai rencontré plein. Je parle parfois de mes débuts sur le net. Début des années 2000, les newsgroups Saint Seiya.
Evidemment que ma première pensée sera pour l'ancienne Eurydice (plus tard Elaurys), et ça sera une pensée positive, amicale. Elle est l'exemple type de la personne vraie derrière le pseudo. Et le temps passant, il ne reste que les bons souvenirs et les bons moments. Je pense aussi à Mumuse, Acheron qui était le premier à nous quitter, Pallas, Frankoiz, Skat, etc... C'est grâce à eux que j'ai écrit mon premier billet en 2004.

Le net, ce n'est pas uniquement des pseudos. C'est les humains qu'il y a derrière. Lolobobo termine son billet par un "et puisqu’on en est là vous tous les autres, les blogueurs les twitos et autre facebookiens de tout poil et de toute plume, prenez bien soin de vous, étonnamment je vous aime, et rien n’est virtuel".
A titre personnel je ne suis pas capable de tant d'affection, même si je transmets ce message aux pseudos et gens que j'ai cité dans ce billet, et aux autres avec qui les échanges ont toujours été agréables. 

Il y a des humains derrière les pseudos. C'est peut être pour ça que le net, les blogs, c'est bien. Même si des fois...

(le dessin du chevalier du Phénix est de Pallas, une amie que j'ai cité dans ce billet... Elle animait la commanauté Saint Seiya avec son esprit, sa gentillesse, et des dessins d'une qualité incroyable. Disparitus m'avait offert un livre pour savoir dessiner un manga, c'est amusant...)

lundi 17 avril 2017

Triste Pâques

Je viens d'apprendre la mort d'un camarade de promotion. Le cancer est une saloperie, qui vient de prendre un camarade, un compagnon de mes 20 ans.

Ce n'était pas un ami proche, mais il faisait parti d'une famille de cœur. Je pense à lui ce soir, à mes camarades de promotion, à mes amis. 
Ma promotion a déjà perdu un de ses membres. Et je pense particulièrement à un autre camarade de promotion (un ami lui) qui avait perdu sa femme il y a quelques années. Un cancer aussi.

Triste lundi de Pâques. Qui conclue tristement une pourtant jolie semaine de vacances...