Arles en été 10 #Provence
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On va aller passer le bonjour à M. le Maire, M. De Carrolis :)
Il y a 22 heures
Bienvenue chez moi
Un président de la République doit avoir beaucoup de talents et l'un des moindres ne serait pas celui de savoir choisir ses collaborateurs, ses ministres avec lucidité et une objectivité plus soucieuse de l'intérêt de la France que des calculs politiciens.A l'évidence François Hollande, pour répondre à la question de mon titre, est un DRH plus inspiré par la roublardise et des considérations partisanes et personnelles que par la volonté de distinguer indiscutablement les meilleurs.
Car je ne vois pas au nom de quoi ce que le citoyen, même s'il n'est pas de gauche, perçoit devrait être négligé, voire méprisé par un président de la République.
La société, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, évaluait intuitivement et civiquement les serviteurs performants de l'Etat et n'était pas dupe des médiocres.Depuis l'élection de François Hollande, il en est de même et l'importance donnée à certains ministres par l'opinion n'est pas indifférente ni sans fondement.
Il est vrai que cela n'a pas commencé avec lui. Qu'on se souvienne de Nicolas Sarkozy choisissant Rachida Dati comme garde des Sceaux sous l'influence conjointe de sa deuxième épouse Cécilia et d'Alain Minc. On devine comme cette promotion ne risquait pas d'être pertinente ! Mais au moins l'ex-président n'avait pas mis lui-même en branle la machine infernale.
Sinon, au sujet de la Justice, comment justifier la nomination et le maintien de Christiane Taubira comme garde des Sceaux alors que de notoriété publique le poste avait été promis à André Vallini et que, un comble, celui-ci aurait été compétent - respecté bien au-delà de la gauche - pour cette fonction prestigieuse ?
Comment dénicher encore un peu d'intelligence dans l'entêtement manifesté par François Hollande à dorloter la crise et le problème en détournant l'esprit de leur remède si proche, trop proche de lui ? Comment accepter ces manœuvres de basse cuisine qui, si le monde politique avait de la dignité et du courage, seraient méprisées, les victimes n'attendant plus alors, jour après jour, une possible récompense pour n'avoir jamais bronché devant un tel sadisme présidentiel, face à une telle absurdité démocratique ?
Comment fuir l'interrogation selon laquelle le président, comme certains avant lui, ne se serait véritablement éprouvé chef de l'Etat qu'en s'abandonnant avec volupté, au détriment des citoyens, à l'incongruité et à l'arbitraire de telle ou telle promotion, à l'aberration de tel décret ?
François Hollande n'est pas un bon DRH. Trop manipulateur ou trop méchant. Trop méchant et pas toujours intelligent. Derrière son impassibilité et sa placidité souriante, il y a du poison, des démons et de déplorables impasses.
Et, pour la France, des angoisses.
Encore un lundi. La fin du week-end. Le début de la semaine. Et ça déjà, sur le papier, c’est dur. Mais surtout, nous sommes le lundi 18 janvier. Double peine. Car tenez-vous bien : on l'appelle le "Blue Monday", estampillé jour le plus déprimant de l’année. Tous les ans, il tombe au même moment : le troisième lundi de janvier. Alors d’après les données, impossible d’y couper : vous allez frôler la dépression. Préparez-vous, sortez le chocolat, les parapluies, les armes anti-déprime, il va falloir lutter.
La petite histoire voudrait que la découverte de ce "Blue Monday" ait été faite par Cliff Arnal, un psychologue de l’université de Cardiff, en 2005. D’après les savants calculs de ce professeur, c’est réellement le troisième lundi de janvier que se conjuguent plusieurs facteurs particulièrement déprimants : fin du week-end et début de semaine, températures glaciales, manque de soleil, dettes de Noël à rattraper, sentiment que la paie est encore loin, impossibilité de poser des congés, fêtes de fin d’année qui commencent à être loin, bonnes résolutions déjà balayées. Le professeur Cliff Arnal a réussi à résumer le tout en une irréfutable équation, qui avait été révélée dans un communiqué de presse envoyé aux rédactions :
Allez, on vous décrypte : dans cette équation, le W correspond à "Weather" (météo), (D-d) à "debt" différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité effective de remboursement avant la prochaine paie), T est pour "Time", ou temps écoulé depuis Noël, Q est le temps écoulé depuis nos résolutions du Nouvel An, M est le Manque de motivation, et Na retranscrit notre "besoin d'agir". Sortez vos calculettes, le résultat est formel : le jour le plus déprimant de l’année, c’est donc bien le troisième lundi de janvier.