Je sois on s’est régalé. En famille
vendredi 22 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
Les labradors c'est vraiment des enfoirés
C'est laid. Les labradors sont en fait des vraies petites salopes :)
dimanche 17 novembre 2019
Qui imagine Jaurès défiler avec des islamistes ?
Excellent éditorial du très bon Franz-Olivier Giesbert dans le Point de cette semaine. "Marche funèbre de la gauche bigote" est un très bon texte à lire sur la version papier, ou sur la partie abonné. Quelques paragraphes pris ci et là, de ce très bon éditorialiste dont j'aime la plume et les positions profondément républicaines.
Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l'adoption de la loi de 1905, séparant l'Église et l'État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd'hui avec l'islam le plus obscurantiste, c'est bien la preuve que cette gauche a la tête à l'envers.
Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l'appel, entre autres, du très louche Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu'ils sont totalitaires par-dessous, ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l'école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
(...).
Que la gauche ait décidé de manifester contre l'islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d'actes violents que celle qui vise les musulmans. Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter(...)
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu'aucun islamiste n'a été tué, que l'on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd. S'ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c'est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd'hui en pâmoison devant l'islamisme politique.
(...)
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n'y a pas de mots pour ça. Quand on n'est même plus soi-même, on finit, un jour, par n'être plus personne. Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n'a cessé de l'observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l'islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s'entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?
Puisqu'on parle de la gauche, j'en profite pour rappeler mon profond respect pour la gauche des Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Hier Chevènement. Ce n'est pas mon camp politique, mais nous nous retrouverons toujours pour défendre la République contre ceux qui veulent la tuer. Nous nous retrouverons dans le refus de ce clientélisme politique qui fait que l'on vend son âme pour quelques voix.
Ces gens là étaient au pouvoir lors de moments qui sont les plus noirs de notre histoire. On peut faire de la politique politicienne : ils ont été dignes et à la hauteur.
Voir la gauche de Mélenchon, Benbassa, Duflot, Hamon et Besancenot qui se précipitent derrière les voix des musulmans extrémistes me donne envie de rendre hommage à cette vrai gauche républicaine.
Et rend obligatoire la refondation d'une allicance centre - droite républicaine forte, claire, assumée. Cette gauche rouge brune, qui s'allie avec ceux qui ont du sang sur les mains, est un danger mortel pour notre république.
Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra.
Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra.
samedi 16 novembre 2019
Rousse du Mont Blanc un an plus tard
Un samedi soir sur ma terre avec une bière ambrée du Mont Blanc. Le rayon bière de Lidl est vraiment sympa en proposant des produits originaux et sympa. Cette bière est agréable.
Un an plus tard. Non, je ne parle pas des gilets jaunes. Il y a un la République a vacillé. Ma vie aussi. J’ai failli perdre énormément, l’essentiel. Et je suis rentré dans un tunnel long, très long.
Un an plus tard. Non, je ne parle pas des gilets jaunes. Il y a un la République a vacillé. Ma vie aussi. J’ai failli perdre énormément, l’essentiel. Et je suis rentré dans un tunnel long, très long.
Aujourd’hui, la lumière et la chaleur qui m’entourent ne viennent pas que de la cheminée et de la bière. Falconette prépare un chouette repas et les enfants s’engueulent. C’est tellement chouette.
Un an plus tard j’ai peut être gagné mon plus dur des combats. Mais la victoire est écrasante. Elle s’arrose.
mardi 12 novembre 2019
L’épaule du singe
J’aime le whisky. Je sais que j’ai une forte tendance à l’allonger avec bien des glaçons. Mais j’en prends plus.
J’ai déjà mis un tir à la bouteille.
J’adore le Monkey Shoulder. Avec ou sans sa cage. C’est un bon whisky.
J’ai déjà mis un tir à la bouteille.
C’est un billet pour poster. Pour remplir. En parlant de remplir, je vais remplir à nouveau mon verre. Ou ouvrir un rouge.
Un copain de grand bébé est venu dormir ce soir. Le fond sonore est énorme : trois bébés excités comme des puces.
Quant à moi, je prends plein fer les journées de boulot. Mais je me dis que par rapport à y a un an, où la soirée que j’avais passé dans l’hôtel des verts à Saint Etienne s’est transformé en cauchemar, ça va mieux. Tellement mieux.
C’est dire que l’an passé je suis passé proche de l’abîme.
Je vais me resservir une épaule de singe. C’est bien d’avoir des épaules sur lesquelles s’appuyer.
dimanche 10 novembre 2019
Dimanche de Janvier vs Dimanche de Novembre
Je relisais un billet que j'ai écrit le 29 Juin 2015 où je me posais la question de savoir qu'est ce qui était le plus grave : l'islamophobie ou l'islamisme qui a tué de nombreuses personnes ces dernières années ? Et ébranlé plus que symboliquement la République.
J'écrivais ces mots.
L'immense Johnny Hallyday avait chanté "un dimanche de janvier". La chanson est belle. Le souvenir est grand.
Ce dimanche de Novembre est une honte pour ceux qui l'ont organisé. Mais la majorité veulent détruire la république. Et d'autres, politiquement, espèrent prendre le pouvoir grâce aux voix de ceux qui ont tué des gendarmes, des jeunes en concert, et des dessinateurs de Charlie Hebdo.
J'écrivais ces mots.
Beaucoup de choses ont été écrite sur la déclaration (que je trouve abjecte) du CCIF. Le collectif contre l’islamophobie en France. Pour lui, le véritable danger n’est pas le djihadisme mais l’islamophobie. On ne délire pas… Des gens le pensent vraiment. Des gens pensaient que les journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés « l’avaient bien cherché »…
Certains, en France, pensent qu’il est moins grave de couper une tête ou de noyer des gens dans une cage que d’exprimer des réserves sur l’Islam, et de s’inquiéter de la montée des extrémistes chez eux.
Certains pensent qu’il est plus grave de trouver déplorable que certains footballeurs musulmans refusent de porter le maillot « je suis Charlie » que de tuer des journalistes parce qu’ils ont caricaturé leur prophète.
Certains pensent qu’il est plus scandaleux de trouver choquant de vouloir transformer des églises en mosquée et ainsi bafouer 2000 ans d’histoire que de lancer des appels à la violence et à la haine de celui qui ne croient pas en leur dieu et leur prophète.Le libellé "islamisme" aura vu pondre de nombreux billets. J'ai toujours écrit la peur que m'inspirait cette lame de fond qui s'empare de la République et la provoque, jusqu'à la menacer. Et à lui faire du mal.
Comme le dit Jack Dion dans un tweet, quand on dit que l’islamophobie est pire que le djihadisme et ces saloperies qui sont faite au nom de l’islam, faire pire sera difficile.
L'immense Johnny Hallyday avait chanté "un dimanche de janvier". La chanson est belle. Le souvenir est grand.
Pour une fois j’emploierai volontiers le terme de "résistance". Car nous avons des collaborateurs à l'intérieur.
Le 13 Novembre est dans 3 jours. La provocation est insoutenable...
jeudi 7 novembre 2019
Carte postale gastronomique chez Pic à Valence
Il y a un je rentrais dans une nuit qui aurait pu être interminable. Tout s’est bien fini et aujourd’hui ma vie est le contraste négatif du cauchemar de l’an passé (et c’est super)
Il y a eu un moment magique : une soirée au restaurant avec Falconette. Mais pas à la pizzeria du village. Chez Pic à Valence. Un moment super avec une dame que j’avais croisé mais silencieuse, au musée Grevin.
Une soirée délicieuse au Saint Peray, le vin le plus proche de Valence. Une soirée très « parenthèse enchantée », à un moment qui fut pour moi un moment difficile.
Symboliquement aussi : ce repas au restaurant était le cadeau de mes amis (le mot est faible...) de mon travail pour les 40 ans. Quelques jours plus tard la quarantaine et le boulot se seront frappés de plein fouet. Un tsunami qui aura donné un an difficile, où ces pages de blogs ont été un exutoire.
Un an plus tard mon moral est à l’inverse du temps. Tout va bien. Une convalescence heureuse.
Alors oui, le soir je bois toujours. Mais de l’agréable : j’écris ce billet en buvant un Monkey Shoulder. Et le boulot sera demain peut être pas un havre de paix, mais un endroit où je mettrais mes tripes juste sur les choses où je pourrais avoir un impact.
Là où je ne changerai rien, je ne me rendrai pas malade. A quoi bon ?
Billet très photographique. La carte des vins aura été un beau moment. On a pris un prix correct...
C’était bien chez Pic.
Valence est une ville superbe sinon.
Valence est une ville superbe sinon.
lundi 4 novembre 2019
Imbéciles !
La phrase du premier ministre Edouard Philippe pour minimiser les exactions de ces connards de délinquants de Chanteloup-les-vignes est indigne. "Imbécile", sa caractérisation l'est, imbécile.
Les mots ont un sens. Le guide suprême de l'extrême gauche France insoumise a battu le mur de l'indécence en qualifiant les assassinats de Charlie Hebdo de simple "affaire Charlie Hebdo". Mais pour garder en son sein l'électorat communautariste et musulman, on peut s'essuyer sur nos principes et être abject. La France Insoumise de Mélenchon, Coquerel, Obono, Garrido, nous a déjà montré qu'elle était souple sur les principes de la République.
Aujourd'hui, il y a un socle électoral à garder. Tant pis si l'assassinat de dessinateurs, caricaturistes et journalistes passe du stade d'attentat à simple "affaire".
L'intensité est moindre. Mais la phrase d'Edouard Philippe est aussi lourde de sens.
Non, les salopards qui ont détruit un quartier d'une ville d'Ile de France ne sont pas des "imbéciles". Ceux sont des délinquants, des salopards. Qui sont impunis, presque protégés au nom de je ne sais quel collier d'impunité. Qui fait que pour une "concorde civile", on passe sous silence la violence de certains connards.
Les imbéciles, ceux sont les gens comme nous qui ce matin se sont levés de bonne heure pour aller travailler. Qui se sont occupés de leurs enfants pendant les vacances, en leur faisant faire leurs devoirs, en les éduquant, en essayant de les élever intellectuellement et civilement. En faisant d'eux des citoyens qui se demanderont ce qu'ils peuvent amener à la France, plutôt que lui exiger.
Les imbéciles, ceux sont nous qui payons nos impôts plein badin. Qui payons plein tarif la cantine de leurs enfants pour que des connes qui laissent dehors leurs calamités paient moins chers, pour regarder NRJ12 et le soir récupérer leur gosse en insultant les institutrices car elles leur ont fait remarquer que les devoirs et l'instructions, c'est bien aussi de la faire à la maison...
Les imbéciles, ceux sont les cons qui bossent pour que d'autres glandent ou trafiquent. Qui font tourner la société. Sommes à la merci du radar mobile placé à la sortie du boulot. Et faisons que nos enfants ne fassent pas chier les enfants des autres, de ceux qui emmerdent les miens mais à qui je permets d'avoir des activités sociales moins chères.
Par contre les imbéciles de Chanteloup-les-vignes, ceux sont des connards. Ceux qui ont embouti avec une voiture bélier une cathédrale dans le sud-ouest, ceux sont des connards et des terroristes. Le 10 Novembre, il faudrait organiser une manifestation contre la christianophobie aussi.
Question subsidiaire : on arrêtera quand de jouer sur les mots pour éviter de traiter des véritables maux ? Car pendant ce temps, je bosse pendant que madame fait faire les devoirs aux enfants. Et j'en ai un peu marre de jouer le bon citoyen alors que bon... J'ai l'impression d'être un "imbécile"...
(en plus masculin, chrétien, blanc, de moins de 45 ans, de droite, hétéro, cadre, et qui respecte la loi... Un vrai imbécile)
dimanche 3 novembre 2019
Entre Halloween Toussaint et Blogger
Un billet d'une fin de long weekend de Toussaint. Une fête d'Halloween où mes bébés étaient magnifiques. Malheureusement, la pluie a été froide (quand elle ne fut pas violente hier). Et lorsque nous sommes sortis nos voisins n'étaient pas encore rentrés : la chasse aux bonbons fut faible.
Enfin ils étaient contents mes enfants. Moi aussi.
Je vais vite passer sur l'actualité politique. Je pense que d'ici dimanche prochain et la manifestation assez indigne qui se prépare, nous aurons l'occasion de reparler...
Pour revenir sur des questionnements bassement de blog. Si je me les pose, c'est peut être que j'ai envie de reprendre l'activité de bloguer. Ecrire c'est bien, partager aussi. Encore faut il que notre outil soit toujours adapté.
Ce weekend, je me suis replongé dans les arcanes de blogs. Avec cette question de "visibilité". Comment faire que mes billets soient automatiquement publiés sur Twitter ? Question évidente, mais la réponse l'est moins.
Nicolas m'a rappelé dlvr.com, qui marche tant bien que mal. Et je me suis replongé dans un truc que j'avais oublié, c'est la "qualité de mon flux RSS". Et ce fameux Feedburner qui normalement doit "soigner" mes flux.
Il se trouve que je rencontre deux problèmes.
- Je n'ai plus de notification par mail lorsque j'émet un billet. Ca m'est problématique. Aussi car parfois je "programme" la publication d'un billet.
- J'ai l'impression que Feedburner marche moins bien. Voire plus du tout. Peut être cela expliquerait que je n'ai plus le "retweet automatique".
Je veux avec plaisir discuter interface Blogger avec des copains, spécialistes ou pas. Je vois qu'il y a un problème.
En tous cas le seul fait de passer une partie de mon dimanche à retriturer les organes intérieurs de mes blogs montrent que j'ai envie de m'y remettre.
Cela passera aussi par un toilettage de la blogroll. Voir qui existe toujours, qui n'existe plus.
Bref, envie de revenir. Pas avec n'importe qui, ceux que je n'aimais et dont je refuse de croiser la route et de discuter resteront toujours loin de vue et de parole. Mais envie de retrouver peut être plus l'ambiance de la Comète d'Aout 2009, mais quelque chose qui y ressemble...
Ca peut exister ?
vendredi 1 novembre 2019
Arc en ciel panoramique
Magnifique image hier soir chez moi, pendant que nous tentions de piquer des bonbons au voisin.
Billet de rien en buvant une Black Licorne devant la cheminée.
Billet de rien en buvant une Black Licorne devant la cheminée.
mercredi 30 octobre 2019
Pensées de blog écrites au clavier
Cela va faire longtemps que je n’ai pas ouvert un fichier de
traitement de texte pour écrire un billet de blog. Et que je vais écrire un
billet sans photo ni image, juste du texte.
J’ai lu hier soir un billet très touchant de l’estimable Guy Birenbaum.
C’est une personne que j’apprécie beaucoup. Le professionnel, l’homme surtout.
Son dernier billet, qui date déjà d’une semaine, s’intitule « ce que je veux ».
Il parle du sens qu’il souhaite donner à sa vie professionnelle. C’est
chouette. Si des gens ont la bonne idée de lui faire confiance et de travailler
avec lui, ils réussiront quelque chose.
La lecture de son billet hier a appelé quelques remarques,
dans le sens de mon précédent.
D’abord, en plus d’écrire de moins en moins, je lis beaucoup moins ma
blogosphère. iGoogle était la page d’accueil de mon navigateur et j’avais en
live le flux RSS de ma blogosphère. Aujourd’hui, je vois que Feedly, je ne
l’ouvre quasiment plus. Parfois, je découvre que Nicolas ou Guy ont écrit un billet. Que
d’autres.
Je vois dans ma colonne gauche que des blogs que je suivais
n’écrivent quasiment plus. D’autres reprennent. Je me dis qu’il faudrait que
j’en découvre d’autres. Mais…
Je reviens sur la nostalgie (heureuse, pas triste) que je
laissais transpirer dans mon précédent billet. Cette époque « dorée des
blogs » était un moment où nous étions mis en valeur. Une émulation se
créait entre nous, autour de l’écriture. Peut-être nous étions dans la
sur-réaction ? Possible. Mais c’était une période agréable, intense. Le Wikio
nous mettait aussi en lumière. Et il s’est créé des jolies rencontres et beaux
moments d’amitiés. Le repas fin Aout 2009 à la Comète est un de ces exemples
fascinants où les positionnements politiques de chacun ne sont rien face à une
saucisse aligot et du Chinon.
Guy Birenbaum a fait beaucoup dans cette période pour les
blogs et les blogueurs. Son « Domaine d’Extension de la Lutte »
restera un blog historique que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre.
Les débats et discussions se faisaient en plus de 140 signes. Guy a beaucoup
fait pour cette émulation, saine et finalement agréable. Il a créé un collectif.
Mais c’était une belle réalisation.
Nicolas et Obenjayaggar me faisaient remarquer ma mélancolie
dans mon
billet de samedi. Qui ne se voulait pas triste, car foncièrement je ne le
suis pas. La blogosphère a changé. L’ambiance a changé. Nous aussi nous avons
changé. En Aout 2009 à la Comète, j’avais 10 ans de moins. Deux bébés de moins.
Et une vie moins riche. Charlie Hebdo et le Bataclan n’avaient pas eu lieu, et
l’ambiance était différente.
Tout a changé. Nicolas l’a bien écrit dans son commentaires
que la période dont nous sommes nostalgiques est peut-être plus courte que
celle que j’avais écrit. J’ai beaucoup aimé 2008-2011. Peut-être la fin du
Wikio, de iGoogle et Google Reader ont commencé à changer les choses. Après y a
eu Merah, et la suite. Ou c’était avant, je ne sais plus.
Moins bien la période ? Différente en tous cas. Et ça
fait du bien d’écrire un billet qui part dans tous les sens avec un clavier.
lundi 28 octobre 2019
Bière d’heure d’hiver et du Gard
Un billet vraiment de rien. Avec une bière que Falconette a trouvé chez Lidl. Une bière du Gard, de l’Uzege. Uzes, une ville qui mérite d’être connue, quoique pas trop. Les trésors sont bien à garder pour soit.
Après j’écris en zappant sur les chaînes infos. Je n’ai que du dégoût sur des gens qui attaquent des lieux de culte. Mais j’ai du mal que cette triste histoire de Bayonne fasse la une de l’actualité, quand des juifs ou des églises ne cessent d’être attaqués. Dans une indifférence générale.
Mais les islamistes ont reussi. Ils ont mis un coin dans notre république. C’est grave.
A part ça rien. Fatigué. Les enfants vont bien, et c'est le plus important.
Mais la faiblesse de mes billets me lassent un peu. Sous le Wikio on écrivait mieux.
samedi 26 octobre 2019
Bières du samedi et pensées de blog
Je me rend bien compte que je ne bloggue plus. Plus d’envie. Les errements de Blogger (qui n’envoient plus de notifications de publication ou de commentaires, ou de manière aléatoire) me lasse. Et je n’ai rien à dire.
Falconette boit des bières aromatisées. J’appelle ça les bières de fille.
Sinon si je ne bloggue ce n’est pas le cas de Nicolas Il a écrit des excellents billets de blog, à base de morceaux de vie, de bière et de bistrot.
Çe soir je bois des bières devant un agréable Lille - Bordeaux. Des bières achetés par Falconette à Lidl. J’aime bien celle de Chartres.
Falconette boit des bières aromatisées. J’appelle ça les bières de fille.
Sinon si je ne bloggue ce n’est pas le cas de Nicolas Il a écrit des excellents billets de blog, à base de morceaux de vie, de bière et de bistrot.
Cette semaine je suis revenu dans la blogosphère que j’aimais. Celle où nous n’avions pas peur de l’écrit et de la lecture. Une époque où les arguments se faisaient en plus que 140 signes. J’ai rencontré un personnage qui était (pour moi) important dans cette époque 2005 - 2012 qui a été pour moi l’apogée des blogs.
Le référendum européen a été un début. La présidentielle 2007 un accélérateur.
Je suis nostalgique de cette époque, mais réaliste. Je n’ai ni le temps ni l’envie de bloguer comme avant. Et le temps n’est plus la lecture. Google reader et iGoogle étaient des portes ouvertes : ils n’existent plus.
Je me demande si un jour Blogger ne cessera pas d’exister. 15 ans de blog chez moi disparaîtraient. Serait ce dommage ? Franchement... je ne sais même pas.
dimanche 20 octobre 2019
Dans ta gueule
Une image d’un dimanche matin. Le gif est amusant, on voit bien la joue galloise vibrer sous l’impact. En tous cas, le départ de coude est préparé. Geste propre. Résultat désolant.
Dehors le temps est pourri. Dehors le vent est violent et le ciel menaçant. Je pense avoir battu un record de non dépense calorique. On a rigolé devant Blanche Gardin cette après-midi.
Et ce matin, je le suis énervé devant ce frustrant France Galles. Ce soir, je bois un whisky pendant que les enfants jouent à Mario Kart. Un dimanche ordinaire sur ma terre.
Demain matin ça sera. Je rencontre un copain du net, dans un IRL que je trouve amusant mais aussi exaltant et sympa. La suite de la semaine sera moins sympa.
A part ça rien.
jeudi 17 octobre 2019
Un jour je serai un chien
Et je demanderai qu’on me gratte le ventre.
Galia va bien sinon.
Galia va bien sinon.
A part Blogger remerde, je n’arrive plus à recevoir les notifications de publications et les commentaires par mail. Même le truc que j’avais trouvé un jour ne marche plus.
Je ne sais même plus si j’ai l’information de la publication d’un billet sur Twitter. Bref nos blogs ne vont pas très bien.
Enfin bon. Mon billet d’hier la diffusion de l’excellent écrit d’une autre. Même plus la force et l’envie de produire... c’est l’automne.
(Mais ça va bien mieux qu’y a un an, merci)
mercredi 16 octobre 2019
Voile islamique et parole hautement république @celine_pina
Souvent d'autres disent les choses mieux que nous. Céline Pina ne vient pas de ma famille politique, elle vient du Parti Socialiste. Mais elle a la République ancrée en elle.
Et ce qu'elle écrit, j'aimerais avoir le courage et le talent de l'écrire.
Et ce qu'elle écrit, j'aimerais avoir le courage et le talent de l'écrire.
Sur cette histoire du voile en conseil régional de Bourgogne - Franche Comté, je ne dirais rien de mieux qu'elle. Alors je la cite. Et recopie son billet sur le Figaro Vox : "
Un texte assez fort à lire. Et laissons de côté les partis politiques.
Si un militant RN ou France Insoumise viennent me dire qu'il a fait bon cette aprés-midi, je ne leur dirai pas que j'ai eu froid juste pour être contre eux. Oui, il a fait doux cette aprés-midi, et un joli soleil.
Hier il pleuvait. Et aujourd'hui une mouvance religieuse fait pleuvoir sur la France. Et sur la République.
Vendredi 11 octobre a eu lieu un incident de séance révélateur des tensions que connaît notre société face à la montée de l’islamisme. Au sein du Conseil régional de Bourgogne, un élu RN a interpellé la présidente de Région au sujet de la présence dans le public d’une femme portant un voile islamiste (noir très couvrant et qui rappelle les tenues des femmes de Daech). Faisant remarquer que cette ostentation religieuse était contraire à la laïcité, les élus RN ont finalement choisi de quitter l’hémicycle tandis que la présidente de la région menace de porter plainte non contre la femme portant tous les signes de la radicalisation religieuse, mais contre l’élu protestataire. Or, ces réactions de soutien de la part de l’ensemble des politiques à la femme totalement voilée dont la présence a suscité la réaction d’un élu RN sont plus qu’une simple erreur. Ce choix est une faute.
Le voile n’est pas un vêtement mais un signe.
Pour cette fois, l’élu RN a raison. Le voile n’est pas un vêtement mais un signe. Il porte un message vers l’extérieur, celui du refus de l’égalité au nom du sexe et celui de l’impureté du corps de la femme. Ce message politique est contraire aux principes et idéaux qui fondent notre République. Il n’a pas sa place au sein d’une enceinte démocratique.
D’ailleurs, je me souviens que le cas s’était présenté au Sénat où j’ai longtemps travaillé, lors d’une visite de l’institution. Une jeune femme, qui avait refusé d’ôter son voile, n’avait pas été autorisée à entrer dans l’hémicycle. Ce qui met ici mal à l’aise, c’est de voir que le seul qui réagit et est conscient de la provocation que représente cette femme portant le voile des islamistes est un élu du RN. Accréditant l’idée que finalement, eux seuls parlent vrais et sont lucides.
Le problème, c’est qu’il le fait à partir d’une lecture du monde qui n’est pas républicaine et que l’histoire de son parti porte en elle une idée de la Nation qui ne fonde pas la société sur une vision partagée de l’histoire, un accord autour d’idéaux et des principes traçant les limites d’un monde commun, mais sur une logique ethnique. Il est donc assez mal placé pour se positionner en gardien d’un temple républicain que sa famille politique a toujours combattu.
L’islamisme s’attaque aux fondations démocratiques de nos sociétés.
Au lieu de se plaindre aujourd’hui dans les journaux, drapée dans la posture de celle qui protège les «mamans musulmanes humiliées», la présidente du Conseil régional aurait dû réagir de manière républicaine. En effet, on est ici en face d’un acte militant visant à imposer un signe qui crache sur l’égalité femme/homme, au cœur de l’espace qui devrait s’attacher à la faire respecter. La présidente se serait grandie en prenant la parole après l’élu pour dire que si la loi et le règlement intérieur ne lui permettaient pas d’interdire à une personne arborant un signe à la fois sexiste, religieux et prosélyte, l’accès à l’hémicycle, il n’en restait pas moins qu’une telle présence et un tel affichage n’avaient pas leur place au sein de l’institution régionale. Pas parce que la République aurait un problème avec les musulmans, mais parce qu’elle s’est construite sur une vision universelle de l’être humain. Une vision qui dit que nous sommes égaux en droit à raison de notre humanité commune et que nul ne peut restreindre ce droit en le limitant à raison du sexe, de la couleur de peau, du statut social...
L’islamisme s’attaque aux fondations démocratiques de nos sociétés car celles-ci reposent sur le refus de voir les différences anthropologiques se traduire en inégalités sociales.
Le voile dit le contraire, qui assigne à la femme un destin d’inférieure. Il est l’arme de provocation favorite de ce mouvement qui a réussi à islamiser certains territoires et à bâillonner les élus. Ceux-ci, terrorisés à l’idée de se faire traiter d’islamophobes, deviennent des jouets entre les mains des stratèges de l’Islam politique. La provocation de cette femme qui amène un signe indigne au sein d’une assemblée démocratique, quelques jours à peine après un drame qui a endeuillé la nation est choquante. Qu’elle en soit consciente ou non. Or cela ne fait réagir qu’un élu RN, ce qui entraîne par réflexe grégaire les autres élus à justifier l’injustifiable pour exhiber leur appartenance à un hypothétique camp du bien. C’est à la fois ridicule et dangereux. En effet, c’est exactement ce type d’attitude qui fait le lit du RN, augmente l’emprise des islamistes sur les musulmans (qui sont vus comme forts, manipulateurs, capables de faire baisser les yeux de ceux qui devraient les combattre) et laissent pantois la majorité des Français. Ceux-ci sont mal à l’aise devant des élus sans boussole qui ne peuvent incarner une quelconque autorité car ils ne savent pas quel est leur rôle. En attendant, l’islamisme marque des points alors que le discours de Macron sur l’hydre islamiste est déjà oublié, tant on voit bien qu’il n’existe que pour masquer le choix de l’inaction.
Nos élus n’ont toujours pas pris conscience de ce qu’est cet islamisme qui s’attaque aux fondations de notre contrat social et sème la terreur par le terrorisme.
Cet incident, mal géré, est une nouvelle preuve que nos élus n’ont toujours pas pris conscience de ce qu’est cet islamisme qui s’attaque aux fondations de notre contrat social d’un côté et sème la terreur par des actes terroristes de l’autre. Cette jeune femme a été mise en face de la signification qu’implique son uniforme, donc de sa radicalisation. Il n’y a pas là matière à parler de traumatisme et à nourrir une polémique. L’exercice de l’autorité n’est pas chose facile mais face à ce type de provocation, elle devient de plus en plus indispensable. Sinon en face du péril islamiste grandissant, la seule alternative deviendra le RN et nous aurons collectivement perdu ce qui fait la grandeur et le génie de la France, une certaine idée de la dignité de l’être humain.
dimanche 13 octobre 2019
Un dimanche avec Taoki et carte postale de Carpentras
On a eu un joli week-end de début d’automne avec Taoki. Bebe2, CP, en a eu la garde ce week-end. Il pleure car demain il le rendra à sa classe, et Taoki trouvera le week-end prochain une autre famille d’accueil.
Je pensais à une ancienne amie institutrice je crois en CP ou CE1. Si Elaurys passe par là, qu’elle sache que le père que je suis à un profond respect pour son métier. Et que je lui garde une petite affection personnelle.
Je reviens sur le week-end. Carpentras offrait une petite animation sans prétention autour du Japon. Je n’ai jamais mis les pieds dans cette capitale du Ventoux. C’est drôle, le Mont Ventoux m’a toujours attiré et je n’ai jamais pris le temps de marcher dans cette jolie petite ville pleins d’histoire.
C’est amusant, la semaine prochaine je reviendrai à Carpentras pour discuter avec quelqu’un dont je souhaite le meilleur score ce soir à son élection interne. Politiquement, ça ne me plait pas que la droite républicaine soit mise à l'écart dans certains endroits de mon pays.
Julien Aubert est un type bien. Droit et de droite. Républicain.
C’est aussi parce que je soutiendrai personnellement, de manière discrète, une candidate que je sais de gauche pour mon village, mais républicaine aussi. En tous cas que je connais.
Je suis désolé mais je ne comprends pas le « en même temps » qui fait grandir l'extrémisme de droite et, pire pour moi car cajolé, de gauche. Je marche sur deux jambes : avoir une droite et une gauche, un père et une mère, l’enfer et le paradis, le blanc et le noir, ça me rassure. C’est simple sans être simpliste.
Par contre je confirme détester les dimanches soirs en ce moment.
Et j'écris des billets qui partent n’importe où...
samedi 12 octobre 2019
On refait une sale semaine d’octobre
J’ai rien écrit cette semaine. J’aurais pu écrire sur la pire réunion de ma carrière (politique, professionnelle, syndicale). Sur pleins de choses tristes, inquiétantes.
Et me retournant sur cette semaine en écoutant cette blague Dupont de Ligonnès qui ne s’appelle pas Xavier mais Guy et que merde c’est pas lui, une nouvelle me revient.
J’ai eu beaucoup de peine d’apprendre la mort de cet homme qui m’a fait aimé deux choses, le football et la radio. A l’epoque Il n’y avait pas les podcasts. J’enregistrais sur K7 « on refait le match » pour l’ecouter dans la voiture. Et dans le chambre étudiante, j’étais indisponible entre 20 et 21 heures...
Petit j'écoutais les multiplex d’Europe 1 le samedi soir. Quand Marseille perdait, je pleurais et dormais mal.
Avec Thierry Rolland, Gillardi et avec mon papy, ils regarderont au paradis les matchs de foot. Mon papy et mon tonton Jeannot auront un autre copain avec qui refaire le match.
dimanche 6 octobre 2019
42
J’ai 42 ans depuis deux jours.
Sinon j’ai 42 ans. Et j’ai une notification sur Facebook. Je vais voir...
Pas de joie ni rien. Le matin de mon anniversaire, j’étais agressif, un vrai connard. Je déteste mon anniversaire, peut être parce que bizarrement le jour où les gens veulent être gentil avec toi. Mais où finalement tu te sens et te sais le plus seul.
Ce n’est personnel à moi, mais un jour un professeur de technologie en Mathspé nous avait dit cette phrase « on naît seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul, et à faire ce contrôle tout seul sans copier sur le voisin ». J’ai l’impression de faire mienne cette maxime.
Ma femme fait ce qu’elle peut. Mes bébés m’ont acheté Végéta pour aller dans ma collection de figurines. Mes parents ont été... non ça je n’en parle pas.
Je n’aurais jamais imaginé passer les 40 ans. Je me voyais mourrir jeune et finalement je tiens le coup.
Truc amusant. Je rentre dans l’année de la Loire. Falconette, le 42. Un weekend de St Etienne - Lyon. 43 sera la Haute Loire, je vais rester deux ans dans ce deuxième endroit familial.
Finalement j’ai bien envie de tenter d’aller jusqu’a 69 ans et revenir à Lyon ou j’ai grandi. Et même jusque dans les Hauts de Seine de mon ami Charles Pasqua. Si mon blog tient jusqu’a Mes 92 ans...
Sur Saint Etienne Lyon, un truc quand même... sur Twitter, un gars très drôle avait créé son fil « penalty pour Lyon ». Il a été dénoncé par des « supporters » lyonnais, qui s’en vantent. Cabu et ses amis sont morts point caricaturé un prophète dont le message est humainement contestable. Sans doute ces mêmes gens, en 40, se seraient fait un bonheur de dénoncer le juif, le communiste, le franc maçon, le résistant.
Lyon est une grande et belle ville humaniste. L’histoire rappelle Jean Moulin aussi... il n’y a pas que du beau.
Sinon j’ai 42 ans. Et j’ai une notification sur Facebook. Je vais voir...
mardi 1 octobre 2019
Carte postale de Marseille côté Dock et soupirs dans le TGV
Retour de Paris, un billet écrit dans un TGV en retard. Paris et mettre des photos de cet été à Marseille. C’est bien. Ça rappelle les vacances alors que la journée a été longue, dure. Pas évidente.
Les aller retour dans la journée à Paris c’est dur. Surtout quand ça commence avec tous les Parkings de la gare TGV pleins. Et que ça se termine avec un train qui a du retard, je suis pas encore rentré.
A côté de ça, les deux bébés et la maman sont malades. Moi je suis crevé aussi. Pas encore malade. Mais ça va pas tenir.
Les photos ont été prises y a déjà plus d’un mois. Un siècle...
J'arrête de me plaindre. Je reviens sur ces photos. Les « nouveaux quartiers », ou plutôt les anciens qui sont tout neuf. La cathédrale de la Major est fantastique. Et que dire de ces nouveaux docks.
Oh oui c’est pas du Aldi ou du Tati les magasins des terrasses du port et des docks. C’est bobo, mais c'est Super beau.
Avant les quartiers étaient moches. Sales. Maintenant c’est le hype. C’est fantastique. Ça méritait de pousser la marche jusque dans ces nouveaux quartiers. C’était bien.
Le TGV vient de passer Valence. C’est loin Avignon et ma maison. Demain retour au boulot. J’adore cet automne.
Je reste dans mes photos de vacances. Ça fait du bien...
dimanche 29 septembre 2019
Bière d’automne et Falconico
Nîmes St Etienne c’est le Falconico. Mon club contre celui de Mme Faucon. Je ne lui dis pas que Saint Etienne a ouvert le score et je zapperai sur l’hommage à Chirac si elle vient.
Elle est pas chambreuse Falconette. J’ai le souvenir d’un but à la dernière minute des arrêts de jeux de Dernis sur un Saint Etienne Marseille (missile dans la lucarne) où la femme était gênée. Je me suis levée en silence, ait claque violemment la porte. Elle m’a retrouvé une heure plus tard.
Oui je suis Nimes et Marseille. Mais c’est compatible. Même si in peto je pense avoir le cœur plus rouge sang en fait... je suis 30 même si semaine prochaine j’aurais 42 ans. 42, la Loire, les verts...
Par contre une double Chimay... c’est peut être beaucoup. Bah, j’aime l’alcool... surtout l’apéritif du soir
samedi 28 septembre 2019
Carte postale du Mucem à Marseille et pensées personnelles
On ne va pas se mentir. La mort de Jacques Chirac, qui fut à la fois une boussole et un regret dans ma vie, m'a perturbé. Les photos de cet été, j'ai un peu laissé tomber.
A côté de ça, ma vie professionnelle. Qui prend en ce moment un tournant dont je ne mesure pas l'ampleur, mais je me dis qu'à la bientôt veilles de mes 42 ans, ça sera pile ou face. En tous cas ça ne restera pas sur la tranche de pièce.
Bref, je suis dans un état clair d'interrogation qui fait que bon...
A côté de ça, ma vie professionnelle. Qui prend en ce moment un tournant dont je ne mesure pas l'ampleur, mais je me dis qu'à la bientôt veilles de mes 42 ans, ça sera pile ou face. En tous cas ça ne restera pas sur la tranche de pièce.
Bref, je suis dans un état clair d'interrogation qui fait que bon...
Ca ne m'empêche pas de mettre une photo du Mucem, que je trouve architecturalement une merveille. Qui va merveilleusement avec ce nouveau Marseille qui a repris les murs du Nord. Les docks, la Basilique, et ce bord de mer qui est fabuleux.
Ces photos datent d'il y a déjà plus d'un mois. Et j'ai l'impression que c'était le siècle dernier. Que les coups pris et portés (car je ne suis pas qu'un flan mireille, j'envoie un peu aussi) ont fait que bon...
Oui, je suis inquiet de la suite. Oui, je me rattache à des souvenirs, des photos. Une Méditerranée qui est l'exutoire de mon Rhône, donc une amie. Des souvenirs, Marseille c'est une partie de moi. Et cet été était un bel été.
Sur la passerelle nouvelle qui relie le panier au Fort Saint André, je vois qu'en effet le temps passe.
La semaine dernière j'ai eu un soucis de santé bénin mais qui m'a inquiété. Un truc "qui ne passait pas" dans l'oesophage. Qui m'a provoqué des douleurs intenses quand j'avalais, et qui a fait que pendant trois jours j'ai rien mangé. Forcément là où c'est placé, on pense au coeur. En plus je suis hypocondriaque.
A mon boulot j'ai un chouette service médical qui a éliminé les deux trois trucs craignos. Mon docteur a fini le reste.
Il n'empêche. Ma Fitbit à mon poignée me met 10 pulsations / minutes au repos de plus qu'il y a quelques mois. C'est pas normal. Le poids reste le même, mais y a quelque chose qui passe pas.
Je ne me plains pas. Il y a pile un an, le coeur côté symbole était dans un bordel sans nom. J'ai failli finir atomiser, et par là même amener les gens que j'aime dans ma chute. On a réussi à se sauver, mutuellement, ensemble. Dans un atome, y a des liens d'une force incroyable, et nous sommes composer d'atomes.
Nous serions des molécules ça serait plus inquiétants. Mais si on reste au niveau de l'atome, que je pense en plus être la solution pour la planète et l'humanité (qui je reste un pro nucléaire convaincu), ça passe.
L'an dernier j'ai failli tout perdre. Finalement non.
Je termine ce billet qui part dans tous les sens devant la cathédrale de la Major, qui est belle. Marseille est magnifique. J'espère que demain ça se passera bien contre Rennes, mais le football est une science encore plus inexacte que celle qui fait marcher le coeur et les sentiments.
Ce soir je me sens bizarre. Inquiet. Je me raccroche à des murs porteurs, les miens. Le FIFA 2020 que j'ai reçu hier ne m'a pas mis en transe, les enfants m'appellent pour un Mario Kart. Alors soit.
Sinon puisque je parlais foot... Je ne supporte plus les commentaires de Canal Plus qui se paluche devant Neymar et MBappé. Et la défaire de Lyon me va bien.
Demain y aura le Falconico Nîmes St Etienne. Mon épouse a du soucis avec son club. Moi ça va.
vendredi 27 septembre 2019
jeudi 26 septembre 2019
Jacques Chirac et ma vie qui passe
Si on exhume des billets de 2004 2005 chez moi, on trouvera sans doute des mots durs vis à vis de Jacques Chirac. Et pourtant je l’aimais. Je ne l’ai vu qu’une fois en vrai. J'étais RPR avec mon ami Brice quand j’avais 15 ans, a un âge où les enfants sont de gauche.
Je t’aimais Jacques. Réconcilie toi avec Charles Pasqua et avec mon ami Guy. Embrasse Philippe Seguin.
J’ai mieux connu Charles Pasqua. J’ai la faiblesse de penser qu’en 2002 j’ai modestement contribué à ce qu’il,ne se présente pas. Mais Chirac nous a rassemblé.
Avant c'était 1995. Je n’ai pas eu l’age de voter. Je me souviens que je me faisais couper les cheveux quand Balladur avait fait sa déclaration de candidature hallucinante. Mais j’étais Chirac depuis mes 15 ans.
« Rassemblement », c’était son credo. C'était ma droite.
Et ma vie. Cette photo par exemple...
J’avais 20 ans.
On fera le bilan politique plus tard. J’ai des critiques.
Mais si on vient me dire « il était de gauche », ben merde qu’on le dise que j'étais de gauche. Je ne pourrais pas rejoindre un Front National qui avait voulu assassiner le Général de Gaulle, et je pense que rassembler c’est mieux que diviser.
Johnny est mort le jour de l’anniversaire de bébé 2. Chirac est mort 1 semaine et 1 jour avant mes 42 ans. Il serait mort vendredi je lui en aurais voulu.
Je t’aimais Jacques. Réconcilie toi avec Charles Pasqua et avec mon ami Guy. Embrasse Philippe Seguin.
Et toi qui étais secrétaire d’état du Général de Gaulle, retrouve le.
Nous reconstruirons une droite gaulliste et républicaine. Il le faut
Sincère tristesse. Au revoir Jacques Chirac
Franchement j’ai de la peine.
Vraiment la fin d’une époque, j’ai vraiment 42 ans la semaine prochaine...
Je suis triste
dimanche 22 septembre 2019
Carte postale de Marseille dans le Fort Saint Jean
Après une journée sous la pluie à profiter des journées du patrimoine (qui me donneront l'occasion d'autres billets), je continue mes cartes postales de Marseille. Je reste monothématique, mais j'ai tellement aimé cette journée de fin Août que j'ai envie de continuer à la faire partager.
D'autant plus que le soleil mordant et le bleu du ciel étaient à l'opposé de la journée d'aujourd'hui, qui s'est terminée par une pluie froide et un brouillard hivernal en sortant du Fort Saint André de Villeneuve-lez-Avignon.
Géographiquement, je reste proche des cartes postales précédentes. Toujours Marseille, mais dans le Fort Saint André maintenant. Qui a été totalement rénové. Une des deux entrées du Vieux Port, celle côté Nord. Plus loin, nous verrons le Mucem, et le quartier des docks qui avant était pouilleux et déguelasse, et qui est maintenant le coin le plus hype de Marseille avec son Apple Store et ses autres magasins à pognons.
Restons dans le Fort Saint Jean. L'endroit est magnifique, divin. Presque irréel. Nous sommes à Marseille, mais nous pourrions être ailleurs. Marseille a été créée par des grecs, et est une porte sur la Méditerranée. Dans ce Fort, nous pourrions être partout...
D'ailleurs puisque je suis à Marseille, autant que je parle un peu football. Hier soir j'ai regardé le très bon Marseille - Montpellier. Ca faisait longtemps que je n'avais vu jouer Marseille aussi bien. C'était un très bon et très gros match de l'OM.
Sauf que Marseille s'est pris 3 buts... 2 ont été (justement) refusés, mais c'est dommage. Le pire est de perdre le meilleur défenseur. Puis, après un scandale de fin de match, Kamara et Payet sur deux cartons rouges scandaleux. Le joueur de Montpellier qui a mis la merde a bien été formé à Lyon... Une belle petite garce.
Un peu la trouille pour la suite. Par contre personnellement à mon Petit Gazon, Germain m'a fait du bien. Et Philipoteaux aussi : Nîmes marche bien aussi. Footballistiquement mes deux clubs, Marseille et Nîmes, tournent bien. C'est chouette.
Nîmes, faudra que je montre quelques jolies cartes postales d'une visite un matin d'Août des Arènes et de la Tour Magne.
Mais là restons encore un peu à Marseille. Dans ce Fort. Comme vous voyez, on se régale. Les images sont superbes. On pourrait être en Grèce, en Espagne, en Sardaigne, au Maroc... On pourrait être à plein d'endroits.
Je suppose que ma prochaine carte postale sera vers le Mucem. Le bâtiment est architecturalement vraiment joli, en tous cas je l'aime beaucoup. Les expositions dedans bof, mais l'art moderne j'ai toujours considéré ça de manière pas très positive...
A part ça je pourrais encore écrire sur le blues du dimanche soir. Les semaines au travail sont affreuses, difficiles. Mais mon boulot a fait un truc pour un peu donner de l'oxygène : la mise en place du télétravail.
Faudra que j'en parle. L'intérêt que j'y vois est d'avoir une journée de ci de là la possibilité de quitter un endroit anxiogène et douloureux, où les relations humaines sont violentes. De "prendre l'air", de reprendre de l'oxygène.
Je n'ai fait qu'une journée, et j'ai l'impression d'avoir bien travaillé. Avec en plus le bonheur d’amener mes enfants à l'école et d'aller les chercher le soir. En 2019 finalement, si on peut le faire, faisons le... Au moins pour se faire du bien.
Mais je n'aime vraiment pas les dimanches soir...
Vaste question sur le bonheur...
vendredi 20 septembre 2019
Délire Royal indécent
D’habitude elle dit « ouin ouin on m’attaque parce que je suis une femme ». La c’est autre chose. Elle a osé parler aussi d’empreinte carbone pour s’excuser en fait de faire du pantouflage.
Moi aussi je vais me faire payer mais rester chez moi à jouer à la PlayStation. Je mettrai que ça fait du bien à la planète.
Ça ferait du bien à la planète et à la politique qu’on cesse d’entendre parler de Royal. Et qu’elle cesse de donner des avis dont le monde se fout.
Ségolène Royal aurait pu être dans le gouvernement Macron : elle fait partie du pire et du plus laid de la politique.
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