samedi 28 septembre 2019

Carte postale du Mucem à Marseille et pensées personnelles

On ne va pas se mentir. La mort de Jacques Chirac, qui fut à la fois une boussole et un regret dans ma vie, m'a perturbé. Les photos de cet été, j'ai un peu laissé tomber.
A côté de ça, ma vie professionnelle. Qui prend en ce moment un tournant dont je ne mesure pas l'ampleur, mais je me dis qu'à la bientôt veilles de mes 42 ans, ça sera pile ou face. En tous cas ça ne restera pas sur la tranche de pièce.

Bref, je suis dans un état clair d'interrogation qui fait que bon... 


Ca ne m'empêche pas de mettre une photo du Mucem, que je trouve architecturalement une merveille. Qui va merveilleusement avec ce nouveau Marseille qui a repris les murs du Nord. Les docks, la Basilique, et ce bord de mer qui est fabuleux.
Ces photos datent d'il y a déjà plus d'un mois. Et j'ai l'impression que c'était le siècle dernier. Que les coups pris et portés (car je ne suis pas qu'un flan mireille, j'envoie un peu aussi) ont fait que bon...

Oui, je suis inquiet de la suite. Oui, je me rattache à des souvenirs, des photos. Une Méditerranée qui est l'exutoire de mon Rhône, donc une amie. Des souvenirs, Marseille c'est une partie de moi. Et cet été était un bel été.



Sur la passerelle nouvelle qui relie le panier au Fort Saint André, je vois qu'en effet le temps passe.

La semaine dernière j'ai eu un soucis de santé bénin mais qui m'a inquiété. Un truc "qui ne passait pas" dans l'oesophage. Qui m'a provoqué des douleurs intenses quand j'avalais, et qui a fait que pendant trois jours j'ai rien mangé. Forcément là où c'est placé, on pense au coeur. En plus je suis hypocondriaque.
A mon boulot j'ai un chouette service médical qui a éliminé les deux trois trucs craignos. Mon docteur a fini le reste.

Il n'empêche. Ma Fitbit à mon poignée me met 10 pulsations / minutes au repos de plus qu'il y a quelques mois. C'est pas normal. Le poids reste le même, mais y a quelque chose qui passe pas.



Je ne me plains pas. Il y a pile un an, le coeur côté symbole était dans un bordel sans nom. J'ai failli finir atomiser, et par là même amener les gens que j'aime dans ma chute. On a réussi à se sauver, mutuellement, ensemble. Dans un atome, y a des liens d'une force incroyable, et nous sommes composer d'atomes.
Nous serions des molécules ça serait plus inquiétants. Mais si on reste au niveau de l'atome, que je pense en plus être la solution pour la planète et l'humanité (qui je reste un pro nucléaire convaincu), ça passe.

L'an dernier j'ai failli tout perdre. Finalement non.



Je termine ce billet qui part dans tous les sens devant la cathédrale de la Major, qui est belle. Marseille est magnifique. J'espère que demain ça se passera bien contre Rennes, mais le football est une science encore plus inexacte que celle qui fait marcher le coeur et les sentiments.

Ce soir je me sens bizarre. Inquiet. Je me raccroche à des murs porteurs, les miens. Le FIFA 2020 que j'ai reçu hier ne m'a pas mis en transe, les enfants m'appellent pour un Mario Kart. Alors soit.



Sinon puisque je parlais foot... Je ne supporte plus les commentaires de Canal Plus qui se paluche devant Neymar et MBappé. Et la défaire de Lyon me va bien.
Demain y aura le Falconico Nîmes St Etienne. Mon épouse a du soucis avec son club. Moi ça va. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Bienvenue dans ma maison.

Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).

Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...