Il y a eu un moment magique : une soirée au restaurant avec Falconette. Mais pas à la pizzeria du village. Chez Pic à Valence. Un moment super avec une dame que j’avais croisé mais silencieuse, au musée Grevin.
Une soirée délicieuse au Saint Peray, le vin le plus proche de Valence. Une soirée très « parenthèse enchantée », à un moment qui fut pour moi un moment difficile.
Symboliquement aussi : ce repas au restaurant était le cadeau de mes amis (le mot est faible...) de mon travail pour les 40 ans. Quelques jours plus tard la quarantaine et le boulot se seront frappés de plein fouet. Un tsunami qui aura donné un an difficile, où ces pages de blogs ont été un exutoire.
Un an plus tard mon moral est à l’inverse du temps. Tout va bien. Une convalescence heureuse.
Alors oui, le soir je bois toujours. Mais de l’agréable : j’écris ce billet en buvant un Monkey Shoulder. Et le boulot sera demain peut être pas un havre de paix, mais un endroit où je mettrais mes tripes juste sur les choses où je pourrais avoir un impact.
Là où je ne changerai rien, je ne me rendrai pas malade. A quoi bon ?
Billet très photographique. La carte des vins aura été un beau moment. On a pris un prix correct...
C’était bien chez Pic.
Valence est une ville superbe sinon.
Valence est une ville superbe sinon.
Le Saint Péray est très sous estimé. C’est un très grand vin.
RépondreSupprimerC'est un vin que j'aime vraiment. Mais les vins de la côte "nord" de l'Ardèche et de la Drôme sont des pépites.
SupprimerLe Saint Peray n'a rien à envier à des blancs du sud Bourgogne pour moi. Il a une identité différente. C'est un chouette vin.
J'aime beaucoup.
Merci Jean. Bonne fin de semaine
Il y a 30 ans de cela je me rendais à Vernoux pour assister à une expertise en référé (souvenir peu agréable) et passai la nuit dans une auberge d’Alboussière, découvrant le st Péray pendant mon repas. Et comme je suis curieux je m’intéressai de près au produit!!! En redescendant sur Valence le lendemain je fus surpris par ces vignes pauvres, à flanc de montagne, me disant par expérience personnelle, que leur entretien devait être dur pour la paysan.
SupprimerLe président de la coop agricole dont le technicien me cherchait noise, rondouillard et fort en gueule, lorsque je lui parlai de ce vin, clama: mais y’en a plus par ici, ils préfèrent tous faire du mousseux ! Je me dis que son avis devait être important… Bref, j’ai conservé l’adresse sur la bouteille de la veille et pendant plusieurs années j’en ai commandé directement: il avait du Cornas aussi, mais j’accrochai moins. J’ai toujours eu un faible pour ce vin malin, pas flatteur au début, mais si profond à la fin ! Un vin de rêveur...
C'est une jolie description que tu fais. C'est vrai que ces coteaux sont soleil levant. Suivant l'année où tu y vas, tu ne vois quasiment pas le soleil. Les vignes côté Ardèche m'ont toujours fait cette impression.
Supprimer"Vin de rêveur", c'est joliment dit. Et c'est vrai que tu en trouves finalement difficilement du Saint Peray.
En parlant de ces vignes qui voient finalement peu le soleil mais donnent des produits assez fantastiques, j'ai découvert les vignobles de Savoie au printemps. j'ai eu un peu ce sentiment, des vins qui appellent à la rêverie dans le verre, et qui sont née dans des conditions difficiles. Assez fraiche et sans grand soleil.
J'aime beaucoup les vins de ce coin, au niveau de Valence.
Merci du commentaire.
Mais Saint Peray, ce n'est pas en Ardèche ? Juste en face de Valence ?
RépondreSupprimerEnfin, vu l'ambiance qui se dégage de tes photos, peu importe le département. Une soirée qui semble avoir été feutrée et agréable.
De quoi remettre d'aplomb.
Si un vin d'Ardèche, juste en face de Valence via le pont sur le Rhône.
SupprimerC'était une belle soirée. L'impact est visible un an plus tard, avec légèreté et bonheur. C'était une belle soirée