mardi 26 juillet 2005

Un nouveau dessin animé : Mai-Hime

"Tu vas devoir mettre en jeu la chose la plus importante pour toi"
Le nouveau dessin animé que j'ai commencé à voir la semaine dernière s'appelle Mai-Hime. Il s'est terminé il y a peu au Japon. Et pour l'instant, aprés avoir juste vu l'épisode 8 (on en est au début), j'ai mal au ventre et presque envie de pleurer. Suis je une petite "femelette" qui pleure facilement en regardant "les oiseaux se cachent pour mourrir" ? Bien sur que non. Mais un bel épisode de dessin animé accompagné d'une musique envoutante et enchanteuse suffit à faire exploser la pierre qui entoure mon coeur...

Revenons à Mai-Hime. Au premier abord, nous sommes dans du "fan-service" à fond. Un lycée. Des filles dont certaines sont plutot mignones... L'épisode 3 parle d'un "voleur de lingerie féminine" (!!!)... Dans ce même épisode, on apprend que la petite Mikoto, 11 ans, qui ne fait qu'un bonnet A (ce n'est pas énorme) ne porte rien, puisqu'elle ne sait même pas ce qu'est un "soutien-gorge". Dans l'épisode 7, cette même Mikoto, qui fait un peu n'importe quoi (elle est trés jeune et naive) sert d'appat (malgré elle) de jeune garçon un peu plus agé en manque de sensation forte avec des collégienne. Et l'épisode 8 nous montrerait presque un inceste entre Mai (17 ans) et son petit frere (12 ans), dont certaines autres lycéennes imaginent des aventures "yaoi" entre ce petit frere et un autre jeune garçon collégien trés populaire chez les lycéennes (qui en fait n'est pas un garçon mais cache sa poitrine qu'elle voit grossir avec grande tristesse). Le tout dans une ambiance de lycée collège bien champètre.

Du fan service à 100 à l'heure me diraient vous. Oui, il y a un peu de ça... Et bon. Pourquoi pas finalement... C'est léger, ça fleure bon l'été, et au premier abord on dit qu'on va finalement bien rigoler. Et on rigole bien...

Pourtant, il y a dans cet animé un premier atout de choix, qui a fait que j'ai eu envie de regarder Mai-Hime. Cet atout se nomme Yuki Kajiura. Et c'est, de loin, ma compositrice musicale préférée. Avant, je ne jurais que par Yokohama (SaintSeiya) ou Yokko Kanno (Cowboy beebop, Escaflowne), depuis Yuki Kajiura est arrivée. Et elle a réussi a me faire tirer des larmes en regardant un animé... Yokohama aussi (le combat final Camus-Hyoga, ou la mort de Siegfried...), mais Kajiura, c'est... C'est la magie par de la simple musique.

Noir, c'est elle. Hack Sign, c'est elle. Madlax, Gunslinger Girls, elle y a trempé dedans. Et c'est de la magie ses musiques. Déjà, le générique de Mai-Hime arrivait à me tirer des larmes. C'est idiot, mais c'est comme ça... et puis pendant l'épisode, les choeurs s'affoleent en même temps que mon coeur s'emballent. Et c'est merveilleux.

Et puis l'histoire devient plus sombre. Cet "école", une sorte d'ECAM en mieux, recelle apparement en elle une drole d'histoire. Les "HIME" sont en fait des sortes de mutantes, possédant le pouvoir de matérialiser leurs "auras" (j'aurais dis "cosmos" moi, tiens...). Pourquoi faire ? Au début, pour combattre des monstres appelés "Oufan" (ca fait trés provencal comme terme). Mais là, à l'épisode 8, j'ai l'impression que les choses sont plus complexes que ça. Que des gentils ne sont peut être pas en fait si gentil... Qu'il y a du complot bien ficelé là dessous. Et moi, j'aime bien...

Bref, j'ai l'impression qu'en cette époque estivale, cet animé est suffisament frais pour me donner le moral. Pourtant, en cette même époque où mon coeur est un petit peu gros (si, il est gros...), j'ai l'impression... j'ai l'impression que c'est le bon animé.

Enfin, Mai-Hime est un petit bijou sympathique. Sans prétention apparente, mais avec une réelle richesse. Yuki Kajiura possède apparement le pouvoir de donner valoriser considérablement un patrimoine.

Un bon animé. Je suis bon public, mais là, j'aime beaucoup. A voir donc... ;-)

"Mais cette chose la plus importante pour toi, ce n'est pas forcément ta vie..."

L'aprés Amstrong... Vinokourov ?

J'ai suivi l'arrivé du Tour à la radio. Pourtant, j'ai ressenti, aux commentaires du speaker, que Vinokourov a fait une grosse arrivée... J'avais adoré le Vinokourov du ballon d'Alsace. J'avais adoré le Vinokourov équipier d'Ullrich, une sorte de Lemond kazakh. J'aurais adoré le baroudeur de la dernière étape...


Un excellent grimpeur. Un équipier qui aura été modèle. En contre la montre, c'est perfectible mais les bases sont là. Et en plus, un homme à panache, qui aura gagné à la gnaque la plus belle étape du Tour. Celle qui n'est généralement reservée qu'aux sprinteurs rescapés... Ceux qui ont bien leurs deux heures de retard sur le grimpeur, mais qui à la différence des Pettachi, Cippolini ou Boonen ne posent pas pieds à la premiere montée (j'ai toujours respecté Zabel, Cippolini j'ai plus de mal...). Mais là, c'est Vinokourov.

Et si ce dernier était un nouvel Hinault. Un homme capable de rammener les trois maillots sur les Champs ? J'aime le panache. Peut être Amstrong et Indurain en avaient un peu manqués lors de leurs règnes. Si Vinokourov, qui est plus est un homme adorable et me semblaient être un des rares à avoir eu une préparation "professionnelle" en début de ce tour, était le successeur ? Cunago, Beloki, Basso, Ullrich, Valverde et d'autres me diront que non. Et ils auront raison, on ne connait pas le futur.

Pour finir, un mot sur Lance Amstrong. Cela restera un immanse champion. Depuis dimanche, on recommence à réentendre toutes ses suspicions de dopage. Oui, Amstrong est un grand. Oui, Amstrong semble ne jamais souffrir. Oui, Amstrong est beau (beau) sur un vélo. Par contre, "il ne s'est jamais fait prendre", attends t'on dire aussi... C'est parce qu'il "ne s'est jamais fait prendre" que je le respecte, et que pour moi, c'est un grand champion. Qui a vaincu une maladie extraordinaire grave, qui me touche beaucoup. Rien que pour ça, je respecte profondément ses qualités d'homme, qui sont réelles. Ensuite, c'est un champion, au mental de champion, à la carrure de champion. Maintenant, il est évident que si un jour, on devait découvrir qu'Amstrong avait triché, nous en reparlerons, et j'en reparlerai. Car j'aime profondément Amstrong, je respecte et j'admire profondément Amstrong. Et si je suis déçu un jour, et bien... Et bien nous en reparlerons.

Pour l'instant, je me contente d'être un peu triste du départ de ce grand champion.

Néanmoins, pour ce dernier jour de Tour, je voulais rendre ce modeste hommage au courreur que j'aurais, je pense, préféré cette année. Vinokourov le kazakh. Un beau tour, que j'ai suivi un peu par la force des choses. Mais bravo au vainqueur au final. Et à l'année prochaine... (en espérant que le Gard sera franchi à nouveau, il était beau le passage du Pont du Gard :) )
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samedi 23 juillet 2005

Le football, c'est reparti !

J'ai l'impression que cet été n'a jamais commencé. Certes, il fait chaud, mais il y a toujours un moment où sportivement, je me fais chier... Entre la fin du tour de France et le début du championnat de France de foot, époque où l'Equipe ne fait que 6 pages...

Et cette saison, le championnat ne s'est presque pas terminé que déjà, StEtienne reprend la saison le 1er Juillet (!!!) en coupe d'europe Intertoto, contre Neuchatel Xamax. Un match que je suis en direct sur Internet, car soyons honnête... Je suis un petit peu StEtienne. Et deux semaines aprés, c'est mon club qui reprend en COupe d'Europe. Et ce matin, en lisant l'Equipe, je me rend compte que la semaine prochaine, hop, on reprend. C'est fou, j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de treves...

Entre temps, le Tour de France (qui fait étape dans mon 'troisieme chez-moi", à StEtienne) m'aura vraiment enthousiasmé cette année encore. Et ce soir, le M6, Marseille jouera contre Berne...

C'est idiot, mais c'est chouette. Quoique je me demande si l'été n'est pas déjà fini, ou si il a commencé (en plus ce weekend j'ai froid).

Je parlerai dans la semaine de ce que je pense et de ce que j'espere pour Marseille cette saison (le post sera court, étant donné que je n'espere rien... J'ai cessé de croire aux miracles depuis un petit moment à vrai dire... c'est l'age, sans doute...)

Des attentats en Egypte, entendu sur TF1..

Nous allons manger. Mais quelle ne fut pas ma stupeur lorsque Claire Chazal lança son journal par cette nouvelle terrible : "Attentats en Egypte, à (petite station balnéaire connue impossible à écrire pour moi)" !

A ce moment là, une crainte m'envahie. J'ai peur et demande à mon amie qui trie la salade... "mais combien doit il y a voir de victimes françaises ? j'ai peur...". Et là, Claire Chazal, qui me fixe pendant que je bade de terreur et d'angoisse sur ma biere Lorraine, me répond :


"pas de français ont été identifiés".

Ouf... Quel soulagement... Je vais pouvoir manger en paix.

Quoique... Deuxième source d'angoisse qui m'envahie... Que va t'on faire des victimes survivantes ? Je n'ai pas entendu de cellule psychochologique. Je suis inquiet pour eux...

Enfin, je me rassure en me disant qu'en cas de victimes françaises, le quai d'Orcay, à présent dirigé par le brillant talent de République Douste-Blazy (j'ai mal au ventre) aurait mis en place, à Roissy, cette fameuse cellule psychochologique...

Quoiqu'il en soit, je vais manger ma quiche à l'oignon et ma salade. Ca me rempliera le ventre à défaut de me rassurer sur la tenue de cette cellule chochologique... Bonne aprésmidi

PS : c'est une quinzieme degré ce message... Mais j'adore la manière dont les médias traite ce genre d'affaire. Y a t'il des français ? Y a t'il une cellule kokologique ? Aprés, le reste, nous verrons aprés la page sport...

Prof de math !

Hier soir, une bonne nouvelle. UNe de plus dans cette semaine folle pour moi... Mon meilleurs ami d'enfance, Roquemaurois, a enfin réussi à avoir son CAPES. SOn frere m'a appelé et j'entendais derrière lui des bouteilles de bières qui s'ouvraient.

C'est con, mais ce matin encore quand j'y pense, je suis heureux pour lui, je suis heureux pour toi. Alors encore bravo, félicitation. Mais juste un truc s'il te plait... L'Angleterre, c'est déjà loin... Alors évite de te faire muter pour un premier poste à Rouen ou à Dijon... (j'ai pris une maison à 20 minutes de chez toi pour l'apéro, alors merde...)

Enfin, bravo et merci. Ca aura fait une chouette semaine. (maintenant, faut passer l'agreg ^____^)

jeudi 21 juillet 2005

Romantique ? Penses tu...


Romantique ? Penses tu...
Originally uploaded by falconhill.
Un hommage à qui ? A Claire Keim et à la saga de l'été passée ? (Zodiaque en plus, si ce n'est pas, pour moi, un message du coeur ?). A Franck Dubosc, et à son spectacle qui nous a fait mourrir ce weekend (entre ça et le chti du Nord, non pas toi ami de la Direction technique, mais le chti Boon) ? Ou à quelqu'un d'autre qui se reconnaitra... (et à qui j'ai signé un cheque de la moitié d'un bail, merci bien, grrr ^______^).

Bref... Je n'ai pas encore mis de paroles de chansons. Donc bon, pourquoi pas aprés tout ? Surtout que Winamp vient de me la passer... A 23 heures passées, aprés deux bouteilles de rosés Côtes du Ventoux (Beaumont, une cave merveilleuse) et quelques Beamish (biere irlandaise qui va trés bien avec l'environnement Dieppois).

J'ai beau savoir
Ne plus y
croire
Je ne veux qu'elle
Je ne veux qu'elle

J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux qu'il
Je ne veux qu'il

Et même
si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant d'y croire
Autant le vivre même un peu

Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peu
trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau

J'ai beau me dire
Q'il faut partir
Je ne veux qu'il
Je ne
veux qu'il

J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux
qu'elle
Je ne veux qu'elle

Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant
d'y croire
Autant le vivre même un peu

Et même si
On garde nos
manteaux
Même si la fin arrive un peu trop tôt
J'aurais vécu d'avoir
voulu ta peau
On aura aimé pour de beau

Et même si
J'ai beau
savoir
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit
Ne plus y croire
Cet amour comme un art
Même si parfois
Je fais semblant d'y croire
Je ne veux qu'elle
Autant le vivre même un peu
Je ne veux
qu'elle


Bonne soirée (nuit) à tous.

Chirac, Sarko, le Tour et la France

Une petite phrase amusante relevée dans le Canard Enchainé de cette semaine... Phrase prétée à Jacques Chirac, au soir de son - affligeante - interview rituelle du 14 Juillet. Petite phrase d'époque, sur son ami préféré Nicolas Sarkozy.


"Sarkozy, qui aime le cycliste, devrait savoir à qui il s'attaque. J'ai gagné
deux tours de France, et lui pas encore une seule étape".


C'est vrai ce que dit Jacques Chirac. Mais lors de sa dernière victoire sur le tour, Greg Lemond (que j'adorais et qui était mon idole) ne gagnait jamais une étape, par contre il gagnait le tour. Ce qui est le cas cette année de Lance Amstrong, qui demeure un champion exceptionnel pour lequel j'ai une réelle admiration.

Enfin, ne commentons pas l'incommentable. Cette phrase m'a fait sourire. Ce qui est suffisant pour que je la mette à l'honneur sur mon petit blog...

mercredi 20 juillet 2005

Fraiche Normandie

Un rapide mot pour dire que je suis arrivé à Dieppe... Dans le même hotel que lors de ma première venue, en Janvier 2003. Je m'en souviens trés bien, je venais de récupérer mon permis de conduire, il faisait nuit et froid. Aujourd'hui, il ne fait pas nuit. Mais il fait froid.

Le même hotel, peut être la même chambre ? Vue directe sur une mer qui me parait bien déchainée. Et des enfants qui jouent au cerf-volant... Je mettrai une photo sur mon blog de la vue assez magnifique de cette chambre...

Et là, je lis mes mails de la journée. Je me suis ouvert une 1664' qui était lassive et offerte dans le mini-bar de l'hotel. Et j'irai manger un morceau de poisson au port. Rapide repas, j'ai tellement envie d'aller dormir. Demain, j'aurais une trés dure journée... La réunion que j'aurais à faire sur le site Normand sera nucléaire apparement... Enfin, j'ai peut être mal à la tête, mais je ne compte pas mourrir sans me battre, et sans envoyer quelques coups de griffes bien senties.

Allez... Je finis mon verre, je mets un pull (un pull.. ce matin, il faisait 30° à Avignon quand je suis parti...), et je vais marcher un peu. En tous cas, il fait froid... Bon...

Larme Ultime... un bon petit animé

Je suis en ce moment, dans le TGV (qui s'arêtte d'ailleurs au milieu de rien), en train d'écouter le générique de fin du dessin animé Larme Ultime. Dessin animé que j'avais regardé en fin Novembre 2004, à une époque où il faisait trés froid. On rentre dans l'hiver... Et c'est un dessin animé 'd'époque'.

Pourquoi est ce que je parle aujourd'hui de ce dessin animé de 13 épisodes ? Pourquoi pas, c'est bien de parler aussi des dessins animés qui m'ont marqué. Celui là m'a marqué.

L'histoire est cucu au possible, au premier abord. Et le générique, parsemé de phrase en français, donne le ton. "Je t'aime", "je suis ta petite copine"... On y est en plein dedans. Ce dessin animé parle en premier lieu d'un amour de collège. Entre un garçon et une petite fille qui connait visiblement son premier amour. Elle a pleins de copines beaucoup plus "matures" qu'elle question garçon, mais elle semble tellement empruntée, et pourtant si mignone. C'est collégien, c'est mignon, ca parle du premier amour. Et en cette période, pour moi, de profonde nostalgie aigue (j'en ai souvent, mais là c'est du 100 à l'heure), peut être est ce pour ça que ce dessin animé ressort avec force.

Pourtant, derrière cet aspect cucu au possible, ce dessin animé est trés dur. Derrière le collège, c'est la guerre. Entre qui et qui, personne ne le sait. Et honnêtement, est ce important ? Et par le hasard d'un bombardement, un ami de classe va mourrir.

Quel est le role de cette petite fille ? Elle est "l'arme Ultime", une fille cybernétisée qui possède le pouvoir de faire basculer la guerre. Elle est l'ange de la mort. Et son petit copain s'en rend vite compte...

Derrière une merveilleuse histoire d'amour cucu au possible se trame donc la guerre, avec tout ce qui s'en suit. Des morts en pagaille, et un amour qui n'est pas si possible que ça. Puis je faire l'amour avec une machine ? Puis je l'aimer, mon petit copain, sachant que j'ai la mort entre mes mains ? Et pourtant, ils s'aiment...

Ce n'est pas le genre de dessin animé à regarder lorsque l'on a pas le moral. Car rien n'est gratuit dans cet animé. La guerre est montrée cruement, mais les sentiments sont vraiment là. Ce n'est pas du larmoyant simple, et c'est même trés délicat. Pourtant, le malaise, la tristesse, est là. Une fin adorable, l'épisode 9... Qui donne d'ailleurs le ton à la fin. "Si vous voulez une belle fin, ne regardez pas la suite".

Larme Ultime est un beau dessin animé. Avec de merveilleuses musiques, des génériques envoutant (qui montre que le français est peut être bien la langue de l'amour...), et pourtant qui peut rendre heureux ou triste selon l'épisode que l'on regarde. Et le tout merveillesement réalisé.

Le genre de dessin animé qui montre que l'animation japonaise propose parfois (et souvent) de superbes produits. et des choses qui marquent sincérement, et bellement. Comme SaintSeiya par exemple (mais est ce vraiment, pour moi, un simple dessin animé ?)

Lyon... Encore en train

Même question que celle posée précédement, lors d'une descente en TGV de Paris... Je viens à l'instant de traverser le Rhone à Grande Vitesse. J'ai entrapperçu, au loin, Lyon, ou plutot sa banlieu Est. Et pareillement a y a d'habitude, mon ventre se noue.

Pourtant, que me reste t'il à Lyon. Deux couples d'amis, dont un va bientot déménager pour aller plus dans l'Ain. Mais il n'y a plus personnes sinon... Plus personne que je serai succeptible de croiser au détour d'une rue, sinon des souvenirs, toujours les souvenirs. C'est drole comme cette période est propice aux souvenirs...

J'ai retrouvé des gens chers. J'ai retrouvé certains objectifs et presque un certain optimisme quant au futur. J'ai revu hier soir ma meilleure amie gardoise, celle qui m'a accompagné pendant toute mon enfance, et que je voyais moins depuis trois, quatre ans... Mais hier soir, elle s'est confiée à moi comme je me confiais à elle il y a dix ans. Et je passe par Lyon, et je vois que malgré le chemin et le temps qui passe, certaines pensées, certains sentiments demeurent.

Ce dernier paragraphe est un peu à l'image de mon esprit en ce moment. Embrouillé. Embrouillé à cause de la fatigue physique d'abord. Je suis dans le train, j'aurais du travailler, mais à part essayer de fermer les yeux, mon crane douloureux m'empeche tout autre effort. Et puis bizarrement, alors que je suis vraiment en ce moment le plus heureux des gardois du Gard, j'ai une boule énorme dans l'estomac, en plus de mon crane. Est ce la proximité de Lyon (qui est derrière moi maintenant) ? Est ce le fait de longer la Saone en ce moment, que je voyais du haut de mon appartement Lyonnais, et qui s'écoule depuis cette belle Bourgogne ? Est ce finalement, simplement, la fatigue qui ne passe pas ?

Dans ce genre de situation, autant laisser passer le temps et les souvenirs. Fermer les yeux et écouter quelques musiques, c'est le mieux à faire. En ce moment, le générique "ouvrage de veine" du dessin animé "Ayashi no Ceres" est en train de passer sur Winamp. Pourquoi pas...

Et ce soir, je serai à Dieppe. Je pourrais parler d'autre chose...

mardi 19 juillet 2005

Soupirs au pied du Ventoux et de mon bureau

La journée de hier a vraiment été bizarre, et ce matin encore je suis un peu dans les vaps de la veille... Le fait aussi d'avoir été trés tot ce matin à la gare pour être encore plus tot ce matin au travail provoque en moi une sorte de somnolence bizarre et presque fatiguante encore...

C'est vrai que ce matin je me suis levé tôt. C'est vrai que hier la journée a vraiment été physiquement (on a quand même courru le soir avec mon amie, et à un rythme élevé j'ai trouvé) et émotionnellement rude. C'est vrai que nous nous sommes couchés tard (et quelle fin à Dolmen, un peu déçu quand même...). C'est vrai qu'enfin, mes soucis de tête qui cogne et de ventre qui fait mal ne passent pas. Pourtant, ce matin, je suis vraiment dans un drole d'état. Je ne sais pas trop quoi penser, sinon que j'ai du travail à faire. Et j'ai pas la peche, tout simplement... Est ce les "évenements" de hier, qui me restent encore en tête ? Est ce futur proche de l'autre coté du Rhone qui m'excite autant qu'il m'angoisse ? Est ce autre chose ?

J'ai l'impression d'être, en ce moment, entre deux mondes. Et c'est bizarre cette impression où tout peut basculer d'un moment à l'autre. C'est comme un 3 jeu partout au 5 sets en finale de Rolland-Garros. Tout peut se jour à ce moment là...

Maintenant, je ne suis pas seul à penser à ça. Il y a d'abord celle qui va non pas franchir un fleuve mais au moins deux (trois en rajoutant la Seine...). Et ce n'est pas anormal d'être angoissé. D'autres amis et amies aussi vont voir leurs vies évoluer. Et c'est normal, c'est dans la logique des choses. Et est ce choquant ? Bien sur que non... Cela peut faire peur.

Pourtant, j'ai pu me rendre compte hier comment finalement la vie et le bonheur sont des choses simples. Je parle du bonheur personnel, et là chacun peut avoir sa propre interprétation des choses. Mais dans ce que j'appelle mon "bonheur", il y a la possibilité d'avoir pret de moi les gens qui me sont chers. Hier, j'ai retrouvé deux personnes très chères à mon coeur et à mon souvenir. Hier, j'étais avec une personne - la personne - qui m'est le plus important. Elle est partie ce matin, mais dans un mois elle ne partira plus. Il y a quelques semaines, c'est une autre personne importante pour moi qui m'a redonné un signe amical de vie. Et j'ai mes amis, mes proches, pas loin. Et le mail est si rapide. Et le téléphone est si simple.

Finalement, je suis tout bizarre aujourd'hui, alors que j'ai - presque - tout pour être heureux, je me trouve tout mou. Encore fatigué. Peut est ce qu'il est encore trés - trop - tôt.

Enfin, il n'empeche, je vais aller travailler. Il est encore tôt, il fait frais, et j'ai eu, par ce début de journée clair, ce Mont Ventoux pour m'accompagner sur la route d'Avignon à mon lieu de travail. Ce Ventoux sous lequel je continuerai d'habiter. Toujours plus près de lui, lui qui est si grand. Au moins, je suis sur que lui, il ne partira pas. Ca reste une valeur sure, et c'est important...

Bonne journée

C'est fini, on connait le coupable...

Et ce n'est pas du tout celui que je pensais... Je suis triste, c'est le Commissaire Moulin le coupable, et le Juge Cordier aura finalement été plus fort...

Enfin, mine de rien et comme me l'a fait remarqué ma tendre compagne, oui, je suis un bon public. Qualité ou défaut ? Je réfléchirai à ça un peu plus tard... Là, il est tot, et mine de rien, ça fait déjà un moment que je suis au boulot (soupir...). J'écrirai ce soir je pense (tellement de choses en tête là...).

lundi 18 juillet 2005

Sacrée journée

J'ai la maladie des dates... Cela n'est pas une nouveauté, et ce n'est pas ce blog qui m'aura guéri ce maux. Mais aujourd'hui, quelle journée... folle. Toute folle. J'ai l'impression, alors que je vais bientot aller me coucher, qu'il y aura eu un avant et aprés 18 Juillet 2005...

Retour vers le passé d'abord. Et quel retour. Mon premier véritable amour qui revient à la surface de cette mer de souvenir, par le biais de ce merveilleux outil qu'est Internet et le mail. Je pense que je suis vraiment un irrémédiable et incorrigible mélancolique, mais lorsque la mélancolie devient - ou redevient - presque réalité, c'est magiquement magique... Finalement, 11 ans se sont écoulés, comme elle me l'a dit... Je pourrais en parler des heures et des lignes de cette personne, et des souvenirs qui y sont attachés. Souvent souvenirs d'aprés rupture, c'est peut être ça le plus marrant. Et l'objet de ce post sera en plus un hommage appuyé au chevalier du Verseau. Enfin, c'est chouette...

Quelques minutes aprés m'être remis de la réception de ce mail reçu aux aurores de cette drole de journée, je reçois un autre message. Ma meilleure amie d'enfance vient de me trouver sur le site divin copainsdavants.com, et veut me mettre dans sa liste d'amis... Mais je viens à pied dans ta liste d'amis ;_____; Je venais de rever d'elle en plus la nuit qui venait de s'écouler, et pouf... Je ne m'y attendais pas, ça faisait plus de 8 ans qu'elle était partie de mon petit village, et pouf. Retour divin.

Là, franchement, ça fait passer une journée sur un nuage rose. Certes, les maux de tête ont été violents encore par moment, et le retour au travail pas forcément agréable. La journée avait mal commencé, en me trompant de sacoche informatique... Mais la suite fut... magique...

Et puis aprés le passé, le futur. Une maison trouvée, en pays provencal, au pied du MontVentoux. Dans les vignes... Un futur qui se prépare tout aussi sympa. Un nouveau départ.

Non, il y a des journées chouettes. Qui rendent le passé tout doux et le futur apétissant. Des journées qui font plaisir à vivre. Une chouette journée...

Je n'oserai pas terminer en disant qu'en plus, ce soir, c'est la fin de Dolmen (brrrr, qui c'est le tueur ? Je suis sur que c'est le mari disparu...). Non, franchement, chouette journée :)

dimanche 17 juillet 2005

Coup de barre

Les courreurs du Tour de France vont cet aprésmidi grimper les grands cols des Pyrénées. Je vais quant à moi fermer tous les volets, m'enfermer dans ma chambre, et dormir devant l'effort de ces géants de la montagne. Cette semaine se termine comme elle a commencé : par une grosse fatigue. Est ce les 35°C à l'ombre de la terrasse de mes parents ? Est ce la proximité d'un retour au travail demain qui met déjà en branle mon estomac ? Où est ce, tout simplement, cette "grosse fatigue" qui ne s'atténue pas ?

J'ai passé une calme semaine. De part une présence fort agréable à mes cotés, de part une semaine de repos forcée mais pas désagréable, j'ai pu calmer un peu la machine. Mes maux de têtes sont moins fréquents et moins violents. Par contre, aujourd'hui, je suis épuisé...

C'est qu'il fait chaud... Cela doit être l'explication. Donc à cela, il y a deux possibilités. La première, expérimentée par ma tendre amie, qui est de plouffer dans une piscine à 30°C. Et l'autre, la mienne, qui est de m'allonger sur une couette à somnoler devant un Tour des Pyrénées, volets fermés.

Je vais opter pour la deuxieme proposition. Bonne aprésmidi à tous...

jeudi 14 juillet 2005

Vive la France ^____^


Vive la France ^____^
Un grand homme (Clemenceau) pour un grand pays
Aujourd'hui, le 14 Juillet 2005... C'est l'anniversaire de la République, l'anniversaire de la Nation, l'anniversaire de la France. Aujourd'hui, résonne la Marseillaise pendant que la grandeur militaire française défile sur les Champs Elysée et sur TF1. Aujourd'hui, la France se dresse devant le monde entier pour dire combien elle est belle, pour dire combien elle est fiere de ses valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, pour dire combien elle est fière d'être la France. Et pourtant, aujourd'hui, la France n'a pas le moral, pour pleins de raisons déjà exprimées sur ce blog, et d'autres exprimées (bien mieux que moi) ailleurs.

J'ai décidé aujourd'hui de mettre une photo de la statue de Clémenceau pour illustrer le 14 Juillet. Elle date d'une visite cette année à Paris, un weekend d'Avril où il faisait superbement beau et chaud, et où nous avons été merveilleusement par des amies adorables. Je vais tout de même citer le Général de Gaulle (je trouverai bien une occasion de mettre sa photo, hi hi hi) parlant de Clémenceau et des Elites en général :
" En France, les élites préfereront toujours mettre à leurs têtes un Deschanel qu'un Clémenceau..."


Clémenceau a représenté merveilleusement la France en gagnant la guerre 14-18, et était un Homme d'Etat. Deschanel ? Un illustre président inconnu dont son seul fait d'arme aura été de mourrir dans son lit, perdant une connaissance qui venait de partir par la porte de derrière à moitié nue...

C'est tout le paradoxe de la France. Le peuple - la Nation - a besoin à sa tête d'un grand homme d'Etat. De Gaulle, Pompidou, Mitterand... C'était d'ailleurs l'objet du référendum de 62 : que le chef de l'Etat soit élu au suffrage universel. Ainsi, il devient l'Homme du peuple, l'Homme de la Nation, légitime et fort. Et non pas l'Homme de quelques élus et élites siégeant dans des Hautes Assemblées qui ne représentent plus qu'elles même...

Pourtant, Jacques Chirac, qui va parler, est élu du peuple. A 82 % même... Et pourtant, il parait de jour en jour plus "usé, vieilli, fatigué" que jamais... J'irai plus loin que l'ancien tristounet candidat socialiste aux cheveux blancs : il parait pathétique... Il fut élu comme l'homme du peuple, gagnant contre Balladur et Jospin, tous deux "favoris des médias et des élites". Il régna finalement comme un monarque déconnecté de tout. Que restera t'il dans l'histoire des 12 ans de Jacques Chirac ? Nous verrons ça dans quelques années, l'histoire jugera. Si j'ai toujours mon blog, nous en reparlerons.

Je parle d'autant plus facilement de Jacques Chirac comme cela qu'en 95', le petit garçon de 17 ans que j'étais collais ses affiches ("La France pour tous" avec le pommier, vous vous souvenez ?) et qu'en 2002, craigant un deuxieme tour LePen - Jospin, j'ai voté ce que je croyais 'utile'... Si je me sens un peu floué ? Bien sur... Floué car malheureusement, sous son "regne", la politique a été dévoyé et les 21 Avril et 29 Mai ne sont que des résultantes de ce décrochages entre le peuple et le haut. Finalement entre la Nation et ses enfants. Une Nation représentée par des assemblées qui ne sont plus représentatives de rien (elles auraient votés à 95% oui au traité), qui ne gouverne plus rien, qui ne maitrise plus rien. Et pire, la France en devient moquée à l'étranger... A Bruxelles, à Singapour, en Ecosse, même combat...

Pourtant, comme j'ai dis hier, nous ne pouvons tomber plus bas. Et la France demeure la France. J'écouterai (aprés l'apéritif municipal ^__^) le Président de la République. Mais nous savons qu'il ne peut plus rien faire. Il s'agit maintenant de faire surgir une génération d'Homme d'Etat. Peut être ne connaissons nous pas le vainqueur de 2007 qui sait... Qui connaissait Blair deux mois avant sa premiere élection ? Mais surtout, prendre conscience que la politique ne peut pas tout, et que c'est aux gens à se prendre en main. Pour leur avenir, mais aussi pour l'avenir de leurs pays.

En tous cas, je refuse d'être de ceux stigmatisant à longueur de journée "la France qui tombe". Je préfere célébrer celle qui est capable de se retrousser les manches. Celle qui est fratenerlle et porteuse d'espoir et d'ideaux. Et cet aprésmidi, je trouverai bien un moment pour siffloter la Marseillaise au bord de la piscine :)