lundi 5 septembre 2005

La pluie...

L'été est bien parti... Il fait mauvais, il pleut, c'est presque l'automne. Et le temps dehors est au moins aussi ensolleillé que mon moral en ce moment. Cela doit transparaitre sur mon blog, cette touche de gris vraiment présente...

Finalement, la chanson de Jean-Jacques Goldman, entendu ce matin en venant travailler, évoque assez bien ce que je ressens. J'ai trouvé sur l'excellent site sur Jean-Jacques Goldman appelé "Parler d'sa vie" diverses paroles de ce chanteurs. Mais surtout, et trés interressant, la manière dont il voit ses chansons. Finalement, je terminerai ce petit texte par les paroles du "Maitre" sur sa propre chanson... Il dit finalement les choses tellement mieux que moi (c'est beau le talent).


On voudrait savoir éviter
La pluie
Entre les gouttes se glisser
Deux, trois nuages et l'on
Court à l'abri
On n'aime pas trop se mouiller

On se dit qu'ailleurs
Sous d'autres latitudes
Le soleil est brûlant
Même en plein hiver
On rêve d'Orient,
De cap au sud
De sable et de mer
De sable et de mer

Et l'on attend sous des portes
Cochères
Ou transi sous un parapluie
On met des chapeaux, des gants,
Des impers
On se cache, on se rétrécit

Faudrait pas s'éloigner,
Rester dans son coin
Une averse et l'on risque
D'être surpris
Pas de jolie vie,
De joli chemin
Si l'on craint la pluie

On prie le ciel
Et les grenouilles
Et l'hirondelle
Que le temps tourne
Comme tourne la chance
Dieu que tout baigne
Quand il y a du soleil
Mais voilà,
Le mauvais temps ça
Recommence

Mais
Dans les vies sèches
L'eau se venge aussi :
Y'a des ouragans,
Des moussons,
Des déserts.
Autant apprendre
A marcher
Sous la pluie
Le visage
Offert

Jean-Jacques Goldman : La douleur, la tristesse, l'échec font partie de notre vie. C'est le prix à payer pour apprécier le soleil après. Très souvent, quand on veut que les choses changent, on a l'impression que changer de contexte suffira. Le mythe de l'ailleurs est une idée fausse (...)
"La pluie", ça dit qu'on essaie de passer entre les gouttes, d'éviter les émotions, on se "prozaque" l'existence. Et puis finalement, quand on marche et qu'il y a la pluie qui nous arrose le visage, ce n'est pas si désagréable que ça. Puis il faut accepter les moments où l'on ne va pas bien et aller s'y vautrer. Et puis après, un jour il y a un petit moment de soleil et celui-là, il est plus beau.

dimanche 4 septembre 2005

Haut, comme le Ventoux...

Soyons clair. Le début du mois de Septembre 2005 est brillant pour moi, et mon moral n'a rarement été aussi rayonnant... C'est de l'ironie bien sur, car professionnellement et personnellement, je me rends compte combien les êtres humains peuvent être bas, vils, et laches. Des bombes ont été posées par certaines personnes, et elles exploseront, emportant avec elles des personnes innocentes. C'est toujours le cas, mais ça fait un putain de mal à la gorge lorsqu'on voit avec des yeux adultes certaines choses que l'on pensait normale...

J'ai dis hier, dans mon message, que j'étais peut être comme ceux qui me donnent la nausée et me rendent triste en ce moment. Que j'étais (je suis) peut être un loup aussi méprisable que les autres... Pourtant, lorsque je me suis regardé dans la glace ce matin, aprés une soirée en compagnie d'un collegue professionnel qui m'a appris beaucoup de chose, je n'ai pas détourné le regard. Que cela soit politiquement (10 ans d'engagement politique, et 4 ans que je suis élu...), professionnellement, et je pense humainement et amicalement (ou plus), j'ai sans doute commis des erreurs. Pleins. J'ai rendu des gens tristes ou j'en ai déçu d'autres. Mais je n'ai pas honte de moi... Je me regarde droit dans mes yeux. Bon, je ne me trouve pas trés beau, peut être est ce un probleme, mais là est une autre question... :)

Finalement, beaucoup de messages et beaucoup de phrases pour dire qu'aujourd'hui, j'ai pris un peu de "hauteur". Au sommet du Mont Ventoux, le géant de provence. C'est ridicule, mais je suis amoureux du Mont Ventoux. Je l'adore, et je l'ai fais découvrir à mon amie qui ne le connaissait pas. Oh, on n'est pas resté des plombes là haut... On a fait un piquenique dans un coin symathique appellé "les Demoiselles Coiffées" (je posterai d'autres photos...), et nous avons fait la montée, en voiture bien sur... Cette montée qui fait de tellement grands moments pendant le Tour de France.

Et en haut... En haut, on domine la Provence, toute la Provence. Aprés de fortes pluies, on peut même voir, au loin, la mer et les premieres montagnes Pyréenéenes. Le Mont Ventoux est un géant immense... Et c'est beau.

Et finalement, on a beau dire et beau faire, cette nature nous rend toujours modeste et humble... On a beau être le pire enfoiré de la Terre, face à la nature, on est perdant... Au moment où certains Etats américains regardent les désastres que peuvent faire le climat, à une semaine de feter les trois ans des grosses innondations qui ont terrassé mon Gard, je ne peux que sourire devant la bétise et la malhonneteté de certaines personnes.

Finalement, je ne suis qu'un petit. Politiquement ici, je suis un petit. Socialement, je suis un petit. Dans ma société, je suis un tout petit. Mais ce tout petit se battra de toutes ses forces...

Et si ça ne va pas mieux la semaine prochaine, si je ne dois pas déménager la semaine prochaine encore, je retournerai au sommet du Ventoux. Ca redonnerait le moral à tout le monde, le Ventoux :)

samedi 3 septembre 2005

Lorsque les loups(les faucons ?) ont le coeur gros...

Certaines matinées sont remplies de vague à l'ame. Je viens de discuter durant 15 minutes avec le numéro 2 de ma société... Enfin, ex-numéro 2, car durant les vacances beaucoup de choses ont changé. Et ce dernier s'est fait virer avec un tact et une dignité qui est dans la droite lignée de ces comportements que je ne supporte plus. Il a été touché par mon soutien et tenait à me le signaler...

Je n'oublierai jamais que, le 1er Octobre 2001, lorsque j'ai commencé dans les locaux du siege de ma société à Marseille, je ne connaissais rien. Je sortais presque de l'école. Je ne connaissais pas la ville, je ne connaissais rien. L'accueil que j'ai eu, je le souhaite à tout nouvel employé... Mon Directeur Technique m'a pris sous son aile, pour me permettre de grandir dans les meilleures conditions. Cette personne qui m'a appelé n'était pas encore le n°2, mais il avait un haut-grade dans la société. Et c'est amicalement et professionnellement (humainement) qu'il m'a également accueilli et aidé à m'intégrer dans cette nouvelle vie.

Je ne rajouterai pas, à ces merveilleux gens, celle qui est un de mes plus proches amies et qui m'a permis de trouver un toit, ce 1er Octobre au soir, Rue des Bons Enfants... Passer ma premiere nuit marseillaise dans ma voiture m'aurait moyennement plu...

Finalement, la nature humaine a celà de terrible qu'elle oublie que les êtres humains méritent un tant soit peu de considération. On peut être professionnel sans oublier d'être humain et de respecter un tant soit peu la personne. Est il nécessaire d'être un enfoiré pour réussir ? Est il nécessaire d'oublier le passé pour avancer ? Est il obligatoire de rayer de sa mémoire et de son coeur ce que l'on a, à un moment donné, aimé ou apprécié, pour continuer à grandir ? Je suis convaincu que non.

C'est en cette période de reprise du boulot, où mon déménagement prend encore et toujours du retard et du plomb dans l'aile à cause d'autres personnes qui ont pour autrui ce manque de respect qui m'insupporte, que j'écris ce message un peu triste, mais surtout trés amer... Je ne sais pas si il faut être un enfoiré pour réussir, pour avancer, mais peut être... Peut être d'ailleurs que j'en suis un, d'enfoiré... Peut être que j'ai rendu des gens malheureux ou triste sans le savoir. Peut être que finalement je pense être un loup certes "honorable", mais que je n'en reste pas moins un loup... (et finalement, un faucon n'en reste pas moins un chasseur et un carnassier...)

Enfin, j'ai un peu les boules là. La chaleur surtout... La reprise du travail, et le retour de la réalité, d'une réalité qui me fait vraiment mal au coeur par moment...

(les photos représentent l'appartement (ainsi que la vue depuis celui ci) que j'avais sur Marseille... Peut être une des plus belles périodes de ma vie jusqu'à maintenant, un moment où tout n'était peut être pas rose, mais c'était chouette quand même...)

mercredi 31 août 2005

La fin des vacances....

Une photo d'un fort qui semble s'éloigner... Comme ses vacances qui s'éloignent. Ce soir, c'est la fin des vacances. Demain, je repars au boulot. Et ce soir, je n'ai pas envie de rire... Je sais ce qui m'attend demain. Agressions, stress, discussion apre, amertume dans l'estomac, ingratitude... Enfin, c'est le vrai monde, le monde professionnel qui est comme ça. J'ai vu, avec une agence immobiliere, que la mauvaise foi n'était pas une vertue réservée au seul monde du travail, de mon travail.

J'aurais tout de même passée de bonnes vacances. La semaine prochaine, je serai dans une autre maison. Mon "chez moi", ou notre "chez nous". Déménagement, si tout ne va pas trop mal, ce weekend...

Finalement, les vacances auront été positives. Cap d'Agde (cette photo), Lac d'Isarles en Ardeche. J'ajouterais dedans la soirée de football Marseille - La Corogne, qui fut un immense moment. Et puis des amies et amis, perdus de vue, retrouvés. Et une nouvelle vie qui démarre. Et pour terminer, le blog de David Fernandez, dans lequel je contribue modestement, mais avec une réelle joie. De nouvelles perspectives...

Dans les points négatifs... Le déménagement qui a pris du retard, dûe à la mauvaise foi de gens pas trés honnêtes... Une santée qui demeure fragile. La derniere place de l'OM... Et puis, pour finir, les vacances qui se terminent, avec mois d'Aout.

Demain, la période des transferts sera terminée. Comme mes vacances. Le boulot... Enfin, le chomage est passé sous la barre des 10 % annonce fierement le gouvernement. De quoi est ce que je me plains ? Des fois, je me le demande...

mardi 30 août 2005

J-2...

Dans deux jours, je reprends le chemin des écoliers... Ou plutot, je reprend le travail.

Je suis ridicule. J'ai mon meilleur ami qui commencera son travail de prof de math dans un lycée qu'il ne connait pas. J'ai mon amie qui débutera son travail dans la Drome, dans un nouveau Centre qu'elle ne connait pas encore, avec des "collègues de travail" dont elle ignore tout. Plus loin, j'ai une amie qui quitte Lyon pour l'Auvergne, une autre pour la Bourgogne, dans des endroits inconnus pour elles.

Et moi ? Je reprendrai mon travail... Celui quitté le 12 Aout au soir. J'aurais sans doute des surprises... Celles de l'an passée ont été douloureuses, mais bon... Je sais où je vais. Je sais qui je verrai... Je ne suis pas comme l'éleve de CM2 qui entre en 6eme...

Et pourtant, je commence déjà à stresser comme un fou. C'est idiot, c'estr ridicule, mais c'est comme ça. Le stress de l'élève face à la rentrée des classes. Peut être que mon déménagement - en suspend et qui prend du retard à cause de malhonnetes agences immobilieres - ajoutent à ce mal au ventre. Peut être y a t'il d'autres choses... Enfin...

Enfin, tout ça pour dire que demain cela sera mon dernier jour de vacances. Autant en profiter un maximum ! J'aurais le temps de stresser bien fort demain soir ^__^

samedi 27 août 2005

Salut Rolland

Ce soir, Marseille va jouer contre l'AC Ajaccio. Ce club, vu par beaucoup comme un "petit club", a battu l'an passé Marseille deux fois. Et cette saison, pour les avoir vu jouer contre Saint Etienne et contre Nantes (merci Foot +), je pense pouvoir modestement dire qu'il ne faut pas les prendre pour de la Coppa ou des Figatellis, les petits Corses.

Il n'y a pas qu'une raison au fait que tout cela. Plusieurs, mais une qui se dégage plus que d'autres. C'est qu'à la tête de ce club sans stade, avec peu de supporters, peu de moyen, il y a un sorcier. Un des meilleurs entraineurs de France. Une "grande gueule", comme on les aime à Marseille. Penses tu ! Cette grande gueule est Marseillaise. C'est Rolland Courbis.

Ce petit message sur mon blog est un simple "hommage" à quelqu'un que j'adore. Rolland Courbis, un grand personnage du foot français. Un chambreur : pour lui, Marseille a la pression car même si on gagne ce soir, on restera au classement derriere Ajaccio. Pour Rolland, son maintien, il le doit en partie à Marseille qu'il a vaincu par deux fois l'an passé. Mais quand il nous dit ça, Rolland, il a le sourire vicieux et charmeur. Il a le sourire provencal du gars qui se prépare à te taper dans le dos avant même que tu penses à t'énerver.

Rolland Courbis a ammené Marseille à la deuxieme place du championnat et en finale de Coupe de l'UEFA. Certes, les Pires, Laurent Blanc, Ravanelli ou Dugarry y ont contribué. Mais, je le pense sincérement, il reste dans le coeur de beaucoup de Marseillais.

La seule chose que je peux souhaiter, c'est que ce soir Rolland fera honneur à la ville qui l'a aimé, et qui continue à l'apprécier. Que nous verrons un beau match de foot, avec une belle équipe d'Ajaccio... Mais que, au final, ce sera notre OM qui gagnera. Beau joueur bien sur. Mais que Marseille gagne au final quand même ^___^

L'or noir et la recherche de nouvelles idées...

A la fin de l'été 2000, le prix de l'essence avait flambé. Le gouvernement Jospin avait, conscient d'une grogne montante et lancinante, lancé une mesure qui ne profitait pas qu'à quelques catégories socio-professionnelles : la TIPP flottante. Qui indexait les taxes (80 % du prix au litre) du carburant sur le cours du Brut. Pour une fois qu'un gouvernement que je n'ai pas soutenu faisait quelque chose de juste et d'efficace, comment ne pas le féliciter.

Cette TIPP flottante a été retirée par le gouvernement Raffarin. Par pure idéologie ? Je ne sais pas, en tous cas, le gasoil prenant, quelques mois plus tard, une augmentation de 3 centimes d'euros au litre (20 centimes de francs quand même) par décision gouvernementale. Objectif : financer le rail et les aménagements... C'était en fin 2002. Aujourd'hui, quand on parle de privatiser les autoroutes et certaines lignes corails, on se rend compte de l'absurdité de tels propos qui, à l'époque, étaient passés comme lettre à la poste.

Aujourd'hui, la situation est grave. Le prix du brent est à des niveaux historiques. Et le litre de gasoil, qui au début de l'euro (2001) était de l'ordre de 0,65 centimes, est passé à 1,10 euros. Presque variation du simple au double en pas 4 ans... Pour souvenirs, je suis monté voir la finale de la Coupe du Monde en 98' avec un litre de gasoil à 3,70 F...

Maintenant, le constat passé, quelles solutions apportées ? Les dernières déclarations gouvernementales m'inquietent. En effet, il est prévu d'aides "ciblées". C'est à dire aux professionnels de la route (camion, ambulance...), aux faibles revenus, et aux entreprises. Par contre, ce gros ventre mou qui s'appelle "la classe moyenne" et qui prend sa voiture pour travailler ? Non, pour l'instant, rien...

Modestement, je verrai deux axes de reflexions :

* Partir du principe que la "classe moyenne" pourrait, des fois, ne pas être le parent pauvre des actions gouvernementales. La TIPP flottante est une solution. Cesser de prendre l'automobiliste pour un délinquant présumé automatiquement coupable (radars, discours moralisateur et acablateur perpetuel...) et pour une vache à lait (carburant, etc...). Ensuite, les actions ciblées, bien sur... Mais politiquement, ne pas oublier les messages électoraux depuis 2002 - qui montrent une exaspération montant crescendo de cette "classe moyenne" - ne serait pas une hérésie ;
* Revenir à une des mamelles des valeurs gaullistes traditionnelles. L'indépendance d'un pays, d'un peuple, passe aussi par son "indépendance énergétique".
Sur ce dernier point, je voudrais revenir sur le caractère visionnaire du Général de Gaulle, qui dés son retour en 58', a lancé le programme nucléaire, pour rendre la France indépendante "autant que raisonnablement possible" du pétrole. Pétrole pourtant, à l'époque, a un prix ridicule. Les chocs pétroliers ont validé cette option.


Cela passait aussi, à l'époque, par une passion du Général de Gaulle pour la recherche scientifique. Il a lancé le CEA et l'a doté de moyens aujourd'hui inexistants. La grogne des chercheurs et des cerveaux en 2004 est symptomatique d'un autre mal français : la recherche et l'innovation n'est plus une priorité française. C'est grave, car finalement, on ne devient plus moteur, mais dépendant des technologies extérieures.

Revenons au pétrole : la France doit se doter d'outils de recherche permettant de trouver des solutions paliatives. Le fait que les premieres voitures "hybrides" pétrole - électricité soient japonaises ou américaines est une défaite flagrante de la France. Et au delà de l'Europe, qui excepté en Norvege ou Russie (hors de l'UE tiens donc...), ne possede pas de grandes réserves de pétrole.

Je finirais mon modeste message pas une phrase de notre poète de Premier Ministre Dominique Galouzeau de Villepin, rapportée par le Canard de cette semaine :
"Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare".
Des fois, il vaut mieux rire que pleurer... (quoique j'ai un pleins à faire pour descendre aux Bons Enfants de Marseille cette aprésmidi, puis à Meyrargues... je vais peut être le haire, mon poète de premier ministre :) ).

mardi 23 août 2005

C'EST GENIAL !!!

Il y a une heure, je pleurais... Et là... Je pleure aussi, mais de bonheur. 5-1, c'est immense.

Bravo à tous. Et merci de me mettre dans de tels états d'excitation... Il n'y a que le foot, et que l'OM, pour me mettre dans ce genre d'état.

Je suis heureux ce soir... Et content pour le Jeannot Fernandez, et pour tous les marseillais. C'est chouette le foot, c'est chouette l'OM !

Pénible soirée de football en ce moment...

Le match de Monaco a commencé depuis 15 minutes... et déjà le Bétis mène 1 à 0, et éloigne la League des Champions de la Principauté du nouveau Prince Albert... Et moi, devant M6, aprés m'être levé de mon siege en saluant le but précoce Marseillais de Ribery, je suis en train de pleurer sur mon blog l'expulsion de ce même joueur... Je ne parle pas de l'égalisation de la Corogne, qui nous éloigne encore plus de la Coupe de l'UEFA.

Le match n'est pas fini... peut être effacerais je ce message, ou le compléterai d'un autre, plus joyeux... Je me souviens de Monaco - Réal Madrid, de 2004... Mais ce soir, ou du moins, en ce moment, je n'y crois pas. Je le souhaite, sincérement. Mais je n'y crois pas...

J'étais devant Foot+ samedi soir, et j'avais mal au ventre. Marseille a bien joué contre Rennes. Ils ont perdu. pendant ce temps, les perles lensoises s'enfilaient sur la ficelle Auxeroise. Mais je m'en foutais... Je me rongeais les ongles. Que pouvais je reprocher à mon équipe ? Rien...

J'irai, en fin de match, écrire un mot sur le blog de l'ami David Fernandez (cf ici, ou dans mes liens). Alors peut être serais je joyeux (en ce moment, je vois que Monaco a égalisé). Peut être serais je amer, triste. Mais pas abattu.

Pas abattu, car mon équipe, l'Olympique de Marseille, joue bien au ballon. Et merde, ça finira bien par sourire. Le mois d'Aout se fini bientot (par un retour au travail pour moi le 1er Septembre, mais c'est un autre débat ça...), et y aura Ajaccio. Et d'autres matchs. Et on s'en sortira, par le haut, par le jeu. Fernandez est l'homme de la situation. Peut être que plus haut, c'est pas ce qu'il faut (pourquoi faut'il toujours qu'il y ait des mauvais dirigeants quand les éxecutants sont bons ?). Mais sur le terrain, ça passera.

En tous cas, je parlerai de l'OM sur mon blog. De mon OM. Et je retourne suivre le match (mon amie vient de finir le volume 14 de Fruit Basket)

Le Lac d'Isarles

Comme promis, quelques photos de ce coin merveilleux. L'Ardèche est vraiment un superbe coin... Magique et merveilleux. Les Monts d'Ardèche d'un coté, les Lacs, et puis plus bas la rivières, l'Ardeche, ces gorges... Bref, un endroit merveilleux.

Donc je poste, pour le plaisir des quelques yeux qui viennent butiner sur ce post, quelques modestes photos. Je sais que ces dernières ont déjà été vue par des yeux amis. Mais... Mais le coin est sympa. Donc voilà.

Et donc demain, nous serons au Cap d'Agde. Je penserai à vous envoyer des photos des soirées "nouba-nouba célibataires en furie", "échangisme featurig Thierry Ardisson" et "soirée alcools, coke et tous tout nus, sponsorisé par Canal +"... (ou peut être pas quand même... ^___^)

Bonne journée à tous. Quant à moi, mes vacances continuent...

A bientot

lundi 22 août 2005

La rentrée de mon journaliste préféré...

Sur RTL, la rentrée politique a commencé. JM Apathie, mon journaliste politique préféré, est rentré (alors que moi je suis toujours en vacances). Donc son blog, à gauche dans mes liens, est de nouveau en vie.

Il faut dire que cet été, la politique n'a jamais vraiment cessé. Je regarde en ce moment ITV, et on voit les socialistes qui continuent à aiguiser leurs lames. Je viens de lire Marianne et le Progrés, et on voit Sarkozyste et Chiraquien (sous le drapeau de Villepin) se balancer des amabilités. et Bayrou qui est là en embuscade, avec un Mamère qui réclame son "autonomie".

Pendant ce temps, l'essence augmente. Les classes moyennes se posent des questions. L'Europe ? Tout le monde s'en fout (c'était il y a 3 mois que l'Europe était le centre des pensées), et Marseille perd leur match en jouant bien. Mais tout le monde s'en fout... Enfin, vivement les Universités d'Eté des partis (là va y avoir du sport ^___^)

Bonne semaine

dimanche 21 août 2005

SaintChamond, au mois d'Août

C'est comme au mois de Novembre, ou de Février. Il pleut... Enfin, à la différence du mois de Décembre, il ne neige pas, c'est déjà ça (soupir...)
enfin, cet aprésmidi, s'il n'y avait pas un déménagement (soupir bis) à faire, je pense que j'aurais fait la larve devant Sport +... Quoique le football, aprés la soirée multiplex de hier soir qui a vu la défaite d'un trés bon Marseille (soupir ter), j'en ai un peu soupé.

Bon, je vais me coucher moi... De toutes façons il pleut.

vendredi 19 août 2005

Orange ! et l'Ardèche

L'Ardeche est un département merveilleux. Aprés une superbe journée au lac d'Isarlés (les photos suivront), et aprés la montée (pour moi pleine de souvenirs) du col de la Chavade, un simple commentaire me vient à l'esprit.

Ces coins, la Haute Ardeche, l'Ardeche des Lacs, l'Ardeche des Monts, sont des coins merveilleux. On les croit vierge de toute pollution humaine. Et on se croit presque lavé en arrivant là haut. La fraicheur fait l'effet d'un nettoyant sur la peau, et la beautée des paysage fait de même au niveau de l'ame.

Et en plus (en plus), dans ces coins là, les téléphones portables ne passent pas ! Et bien mine de rien, j'ai trouvé ça super. Comme ça, je ne suis dérangé par personne (et surtout pas par mon boulot, qui visiblement me poursuit même pendant les vacances). C'est drole de voir qu'Orange couvre peut être 99% du territoire, mais qu'il en manque 1%, et que j'y étais. Et drole de voir qu'à 3000 m d'Altitude, Orange nous couvre. Ce qui n'est pas le cas en Haute-Ardeche.

Enfin, la journée était super. Quelques photos lundi... ^___^

mercredi 17 août 2005

Le 15 Août, à Roquemaure

Les festivités Roquemauroises du 15 Aout se sont terminées hier par le feu d'artifice traditionnel, cloturant 4 jours de fêtes festives et bien gardoises. L'an passée, des "incidents" ont émaillé cette fête... Cette année, ce fut un plaisir réel. Tous les ingrédients semblaient réunis pour me souhaiter, avec faste, le début de mes vacances, et le début, aussi, d'une nouvelle vie.

J'aime la fête de Roquemaure. Mes premiers souvenirs, je les ai vers 15, 16 ans... J'ammenai ma mobylette chez mon ami à Roquemaure. Inconsciemment, j'avais certains espoirs de jeunesse... Ce sera le lendemain d'un feu d'artifice qu'un évenement personnel cher à mon coeur s'est déroulé déroulé. J'en ai déjà parlé dans ces lignes...

Les photos qui agrémentent ce modeste petit article proviennent de la journée traditionnelle du 15 Août. Ce jour là, Roquemaure rappelle - se rappelle - ses origines. Provencale et gardoise. Les taureaux envahissent les rues et places du village. Nous avons eu droit, cette année, à de superbes bêtes. Et la pena de l'Ardoise, au nom provencal inécrivable, rythmait cet "Enciero" typique du 15 Aout. Le but de ce "jeu" (car c'est un jeu) est de toucher la queue du taureau. Le téméraire y parvenant empochant la mise dument annoncée par le speaker. Folklore me dirait vous ? Oui, et alors ?

Ensuite, c'est d'un pas léger (quoiqu'un peu tremblant, les restes du kir offert au Ministre Estrosi en visite à Roquemaure la semaine passée ayant fait une breve apparition...) que nous allâmes au repas du "Club Taurin Paul Ricard (observez l'insistance de ces deux derniers mots) de Roquemaure". L'Aioli et le pastis nous attendaient...

Là encore, Folklore, trandition. Et surtout une table d'amis avec qui on aime bien boire, manger, refaire le monde, (et accessoirement et modestement canton). L'arrosoir à pastis passait de tables en tables pendant que la pena jouait des airs locaux et provencaux. Puis, avant de tremper nos bouches dans ces délicieux arômes anisés, qui ne sont jamais autant meilleurs qu'en de pareilles circonstances, l'orchestre joua la "Coupo Santo". Et tout le monde se leva... (même la stéphanoise à coté de moi et qui ne comprenait pas exactement ce qui se passait ^___^). L'hymne provencal qui me donne malgré tout quelques frissons. Folklore là encore ? Exactement. Mais qui le cache, qui le regrette, qui le déplore ? Surement pas moi...

L'aioli se passa divinement bien... Le vin de pays gardois coulait à flot ("Roqua Maura" était son nom, divin nectar le rosé...). Puis, c'est d'un pas beaucoup moins léger que nous passions, vers 16 heures, de la table aux Arènes à coté. Pour la "course camarguaise". Le but du jeu est, pour les "razeteurs" (espèces d'èphebes tout de blanc vétus, sautillants et bondissants), de couper le bout de ficelle se trouvant (comme c'est dommage) au niveau de la corne d'Aldébara... euh du Taureau.

C'est vers 18h30 que nous sommes rentrés à la maison. Et pour moi la journée se termina à 19 h, m'endormant sur ma couette comme le chien de la photo un peu plus bas... Dur weekend (pieds paquets à 8h le samedi matin, jamais couché avant tard dans la nuit...), mais quel beau weekend.

Quel beau weekend car j'aime bien ces festivités locales. Festivités où je connais tout le monde. Festivités où je me sens chez moi. Parce que, quelque part, je suis chez moi. J'ai adoré Lyon, Marseille m'a aussi bien accueilli... Mais je suis un gardois provencal. J'ai élé élevé par les cigales et j'ai grandit au même rythme que grandit la vigne. Je ne suis pas un afficionado du pastis et préfererai toujours ma bouteille aux Bons Enfants que l'arrosoir du club Taurin, et pourtant je l'apprécie.

C'est bien d'avoir des racines. Les miennes sont ici. Je ne l'écrit pas avec le lyrisme adéquat, peut être, mais en tous cas... En tous cas même si je traverse le Rhone pour aller en pays Vauclusien, au pays des Papes, je sais que je ne serait pas bien du pays des taureaux, des bonhommes au gros ventre avec la moustache et la chemise carmaguaise. Je sais que je ne serai pas loin du pays de la féria et du pastis. Je sais que je serai en plus en bonne compagnie...

Car se souvenir de ses racines, de son passée, n'est ce pas ça qui permet d'aller, au mieux, vers l'avant ?

mardi 16 août 2005

L'amour du Maillot (2)

... et il est parti...


Retour sur un ancien article que j'ai posté ici, sur les véléités de départ d'Essien. Essien est parti ce matin, pour 38 millions d'euros.

Je suis gentil de nature et j'espere toujours les meilleures choses aux personnes. Mais là, qu'Essien se plante comme une grosse buse à Chelsea ne me dérangerait pas. Cela lui remettrait les idées un peu en place... Car sans Lyon, Essien ne serait "rien". Dire que Chelsea "est un reve" (quel reve ? Manchester, je comprendrai... Mais Chelsea... Non, les millions de Livres sont un reve, qu'il ne nous prenne pas des chevres) et traiter de cette sorte les dirigeants et supporters lyonnais me fait vraiment mal au ventre

Je ne veux plus entendre parler d'Essien. Qu'il se casse. Ce n'est pas pas un grand joueur. C'est un petit. Un petit bonhomme sans foi, sans honneur. Cela vaut un Anelka moralement parlant. Et des Anelka, franchement, qu'ils se cassent...

Nous retrouverons peut être Essien, dans quelques mois (ou années, laissons lui le temps) à Besiktas ou Fenherbacé. En tous cas, je suis triste pour Lyon, triste pour le football français.

J'aime vraiment pas les tricheurs et les salops...