mardi 19 janvier 2016

Mon 11 de légende en Panini #Ligue1

Super initiative que l'Equipe.fr qui propose de faire son 11 de légende de la Ligue 1 (avant 1ere Division). 

Ayant forcément eu 13 ans quand Marseille a perdu la finale de Bari fait que suis forcément très axé Marseille de cette époque du début des années 90. 

J'ai hésité entre plusieurs joueurs néanmoins. Olmeta et Barthez, mais Olmeta c'est vraiment ma jeunesse.

En défense, j'ai découvert le football avec Forster. Et la RFA des années 80 reste pour moi une référence, avec l'apothéose de 1990'. J'aurais pu mettre Laurent Blanc ou le mythique Carlos Mozer. Les 3 autres sont pour moi incontestables. 

Au milieu, j'ai hésité entre Tigana et Sauzée. Mais Tigana représente tellement, une certaine idée du football, de l'équipe de France, du poste de milieu de terrain.
Les 3 autres sont pour moi incontestables là aussi. 

En attaque, je déplore l'absence d'Allen Boksic dans les choix. Mais j'aurais quand même mis Papin et Weah, qui sont deux monstres qui m'ont vraiment fait rêver. 

Un chouette truc cette initiative de l'Equipe. 
Qui rappelle un temps où le football français n'était pas aussi pourri qu'aujourd'hui, où les joueurs avaient une autre mentalité. 

Et où le niveau du football français de Nantes, Bordeaux, PSG, Sochaux, Auxerre, Monaco ou l'OM, c'était autre chose qu'aujourd'hui !

lundi 18 janvier 2016

Déprime générale

Aujourd'hui est le jour le plus déprimant de l'année... L'article de Métronews nous le rappelle. Le temps gris à ma fenêtre, et mon moral du jour, me le confirment.
Encore un lundi. La fin du week-end. Le début de la semaine. Et ça déjà, sur le papier, c’est dur. Mais surtout, nous sommes le lundi 18 janvier. Double peine. Car tenez-vous bien : on l'appelle le "Blue Monday", estampillé jour le plus déprimant de l’année. Tous les ans, il tombe au même moment : le troisième lundi de janvier. Alors d’après les données, impossible d’y couper : vous allez frôler la dépression. Préparez-vous, sortez le chocolat, les parapluies, les armes anti-déprime, il va falloir lutter. 
 La petite histoire voudrait que la découverte de ce "Blue Monday" ait été faite par Cliff Arnal, un psychologue de l’université de Cardiff, en 2005. D’après les savants calculs de ce professeur, c’est réellement le troisième lundi de janvier que se conjuguent plusieurs facteurs particulièrement déprimants : fin du week-end et début de semaine, températures glaciales, manque de soleil, dettes de Noël à rattraper, sentiment que la paie est encore loin, impossibilité de poser des congés, fêtes de fin d’année qui commencent à être loin, bonnes résolutions déjà balayées. Le professeur Cliff Arnal a réussi à résumer le tout en une irréfutable équation, qui avait été révélée dans un communiqué de presse envoyé aux rédactions :


Allez, on vous décrypte : dans cette équation, le W correspond à "Weather" (météo), (D-d) à "debt" différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité effective de remboursement avant la prochaine paie), T est pour "Time", ou temps écoulé depuis Noël, Q est le temps écoulé depuis nos résolutions du Nouvel An, M est le Manque de motivation, et Na retranscrit notre "besoin d'agir". Sortez vos calculettes, le résultat est formel : le jour le plus déprimant de l’année, c’est donc bien le troisième lundi de janvier. 

En plus, dehors, le temps gris et froid est à la neige. Et je commence à être malade...

Non, c'est une belle journée...


dimanche 17 janvier 2016

Bébés nouvelle génération ?

J'ai bien aimé ces deux images, amusantes...


Pourtant, quelque part, quand je vois comment bébé2 (à peine deux ans) maîtrise l'Ipad et comme Bébé Faucon m'impression devant son appareil photo enfantin qu'il a eu à Noël, je me dis qu'on n'est pas si loin de ces images. En tous cas chez moi.

Et pourtant, je n'en ai aucune culpabilité.

Enfin bon, Doudou Toutou, Doudou Tigre et leur ami Mickey sont quand même remplis d'amour de mes enfants. Tout va bien


Billet léger ce dimanche soir, devant St Etienne - Lyon... (il a l'air de faire très froid...)

samedi 16 janvier 2016

Petit écureuil de l'hiver

Délicieuse visite cette après-midi dans notre jardin...

J'essayais de faire fonctionner FIFA16 en réseau (nuls EASport cette année...) quand bébé a hurlé : "regardez dans le jardin !!!"

Un joli petit écureuil gambadait dans notre pelouse... Le temps de prendre mon appareil photo,qu'il etait déjà monté dans l'olivier

Puis il nous salué, et il est parti... Gentil petit écureuil.

Une pensée pour un de ses grands frères, qui était venu nous visiter un été, profiter de notre piscine. Aucun de nos bébés n'étaient encore là pour s'émerveiller devant un écureuil dans le jardin.




Des bons morceaux de vie...

vendredi 15 janvier 2016

Penser à réserver son 20 et 27 Novembre...

D'après le push que j'ai reçu, il faut donc que je réserve mes 20 et 27 Novembre pour aller voter aux primaires de la droite républicaine et du centre.

J'irai donc pour voter pour Alain Juppé (ou s'il n'y va pas Bruno Le Maire), dans l'espoir que cela sera le départ d'un mouvement qui permettra à la droite républicaine et au centre de mettre fin à cette parenthèse 2012-2017. L'histoire la jugera plus tard...

Voter Juppé me parait être une évidence. Bruno Le Maire est aussi une personnalité que j'apprécie beaucoup, je l'imaginerai être un bon premier ministre. 
Mais si je pouvais donner une bonne note, je la donnerai à François Fillon dont le travail et la dignité auront été remarquables durant cette période d'opposition. Je ne suis pas forcément en phase avec l'ensemble de son programme (notamment économique), mais il apporte vraiment de la matière, de l'intelligence, une vision.

Après, je souhaite que Nicolas Sarkozy ait l'intelligence de ne pas se présenter. Avoir un destin à la Ségolène Royal n'est pas quelque chose que je lui souhaite. Et c'est ce que j'aurais tendance à lui prédire aujourd'hui s'il venait à être candidat à ces primaires (car les militants et la "vraie droite" ne sont pas majoritaires au final).

Pour autant, je ne jouerai pas aux jeux de certains de droite sur le net et dans les blogs. A moquer (voire vomir) certains candidats. Je voterais au premier tour des présidentielles de 2017 pour celui qui sortira de ces primaires. 

Sinon j'ai perdu un pari d'avant réveillon du jour de l'an. J'étais presque convaincu que pendant ces vœux, Hollande sortirait l'idée d'un référendum "au dernier trimestre" de 2016... Ce qui n'aurait été pas sans effet sur les primaires de la droite.

2016 peut être passionnant. Mais je ne suis pas sur que ça soit la hauteur, l'intelligence, la dignité et l'honnêteté intellectuelle qui soient les vecteurs de cette année. Par exemple les premières déclarations du très distingué premier secrétaire du PS. Par exemple aussi la malhonnêteté intellectuelle et la méchanceté viscérale de certains militants, qui vont rendre l'ambiance irrespirable. 

Enfin bon... Penser à réserver un moment le jour de la fête du Christ Roi (cela ne s'invente pas) et du dimanche de l'Avent. 
C'est pour la bonne cause : pour la France. 

jeudi 14 janvier 2016

Suspendre son abonnement à France Football une semaine par an...

Le titre est long. Mais il évoque mon sentiment à chaque début d'année depuis 2010, quand est "élu" le Ballon d'Or.

Avant le Ballon d'Or voulait dire quelque chose. Maintenant, depuis que l'on donne le droit de vote aux capitaines de sélections nationales et aux sélectionneurs, cela ne veut plus rien dire. Le Ballon d'Or devient un endroit où le football Playstation et le Racaille Football Club est porté au pinacle. Le football des kékés...

En parlant de Racaille Football Club, notre "star nationale" Paul Pogba a encore donné une image merveilleuse du football français... Je sais qu'il ne faut juger ni le physique, ni la coiffure, ni les vêtements, mais quand même là...
Noel Le Graet était peut être fier de son petit garnement. Mais bon...

Non, il faudrait que je demande à France Football, qui n'a aucun recul sur son Ballon d'Or qui ne veut plus rien dire, de suspendre mon abonnement une semaine par an. Car le Ballon d'Or, ce n'est plus du football. C'est une triste blague.

Ca m'emmerde déjà de payer l'abonnement à Canal Plus pour la blague lamentable qu'est la Ligue 1. Payer un abonnement à France Football pour ce truc ridicule et honteux qu'est devenu le Ballon d'Or, ça m'emmerde aussi.
Il faudra que je demande...

mercredi 13 janvier 2016

Punir la délinquance syndicale, enfin

Enfin une bonne nouvelle de voir la condamnation de "syndicalistes" qui ont maltraité et violenté des êtres humains, sous couvert de "combat syndical".
Choquant d'entendre des élus communistes (à midi le député Chassaigne) ou de la gauche de la gauche (voire même des secrétaires d'état) condamner ces condamnations. En utilisant des arguments délirants, qui légitiment la violence sur des êtres humains ou le vandalisme.

Il faut en finir avec ce syndicalisme de la violence et de l'intimidation physique. J'espère que ces condamnations sévères seront suivies par d'autres (notamment en Provence et autour de Marseille...), et que la République sera ferme vis à vis de ces gens là. 
Qui ne sont pas des syndicalistes, mais des délinquants violents. 

mardi 12 janvier 2016

Honte de la République


Notre République a abandonné toute exigence, et finalement toute dignité. 
Que cet homme soit acclamé et revienne sans problème à la tête de la solennelle Assemblée Nationale est un triste symbole de ce qu'est devenu notre pays... 

Un pays où le président de l'Assemblée Nationale n'a aucun scrupule à s'opposer à "la race blanche", et à certains endroits du territoire qu'il juge inférieur à d'autres. Un pays où son camp politique l'acclame. Tout est normal...

Pendant ce temps, à Marseille, les juifs doivent se cacher parce que des fondus de l'islam veulent les fendre à coup de machette. Et des croix et églises brûlent ou se font taguer dans la plus grande indifférence d'un pouvoir qui a décidé de maintenir à la place de 4eme personnage de l'Etat celui qui s'est déclaré adversaire de "la race blanche". 

Il faut avoir le cœur bien accroché quand on est un républicain attaché à certaines valeurs, et à une certaine exigence en ce moment... 

dimanche 10 janvier 2016

Choquantes iniquités religieuses

J’évoque souvent, avec tristesse (et un peu de dégoût) l’iniquité de traitement entre les religions de la part de nos dirigeants. Pour être plus clair : une flatterie extrême envers l’islam et les musulmans, et un mépris et un dédain vis-à-vis des chrétiens et des catholiques.

Par exemple, le premier secrétaire du PS qui considère que seuls l’antisémitisme et l’islamophobie sont un mal européen. Pas la christianophobie. Alors que le chrétien en prend plein la gueule en ce moment, partout dans le monde, y compris en Europe.
Par exemple, les fêtes de Noel qui ont été ignorées par la classe politique, l’Elysée et le gouvernement. Alors qu’il y a quelques mois, la fin du ramadan a été célébrée à coup de de tweets de ministre, premier secrétaire du PS (même l’Elysée qui s’est fendu d’un communiqué en début de mandat).

Aujourd’hui, une église a été incendiée et profanée à Fontainebleau. Ca s’est passé ce matin autour de 7h15.
Juste après les cérémonies commémoratives des attentats islamistes de l’année dernière, le président de la République est allé rajouter à la flatterie de cette communauté et de cet électorat en allant à la Grande Mosquée de Paris. Je n’ai rien entendu de la part de notre exécutif suite à cet acte criminel qui vise un symbole du christianisme.

J’espère que notre pouvoir en place n’oubliera pas de soutenir la population chrétienne et catholique. Mais autant le ministre de l’intérieur est très prompt à flatter l’électorat musulman, autant il est silencieux lorsque des actes contre des lieux chrétiens sont attaqués, profanés, insultés.
Je critique Bernard Cazeneuve, mais il n'est pas le seul à être sélectif dans les indignations. Et à être silencieux quand un lieu chrétien est attaqué. D'ailleurs concernant l'incendie de l'église de Fontainebleau, les autorités ont annoncées "il est important de laisser les forces de l'ordre faire leur travail afin d'éviter tout amalgame sur les raisons de l'incendie". Evidemment. Par contre, pour d'autre lieux de culte d'autres religions, on fonce plein gaz...

Je suis allé faire un tour sur le Twitter de Bernard Cazeneuve : quand je parle de flatterie vis-à-vis de la religion musulmane et de mépris de la religion catholique, je suis très loin du compte. Je ne m’attendais à ce niveau-là.
Dans les derniers tweets, il y a sa participation aux « journées de la fraternité pendant l’ouverture des mosquées », un communiqué où il s’indigne de profanation de la mosquée de Perpignan, un soutien franc aux musulmans d’Ajaccio, et ce tweet de respect vis-à-vis des « musulmans qui ont protégé une messe à Noel ».

En même temps, nous avons eu en même en Alsace une crèche incendiée et une église taguée d’inscription christianophobes. C’est équivalent en termes d’ignominie que ce qu’il s’est passé à Perpignan. Mais silence sur le site du Ministère de l’intérieur. Silence de partout d'ailleurs, à part sur la presse régionale, qui en parle ? 
On peut allègrement "niquer l'église", ça ne pose pas de problèmes "d'ordre public"...

Je suis profondément choqué quand on s’en prend à des endroits qui touchent au sacré, au croyance de l’individu. Le temple, la mosquée, l’église, la croix que j’aime prendre sur les chemins, la synagogue… Je hais profondément le racisme, mais je hais tous les racismes. Y compris le racisme contre les chrétiens, contre les « céfrans ».
Et je suis profondément choqué de voir la course à la flatterie de notre exécutif vis-à-vis de l’islam (« pas d’amalgame » le mot à la mode), proportionnel au mépris et à l’indifférence vis-à-vis des chrétiens et des catholiques.

Peut-être y a-t-il une explication politique. Et peut-être que la christianophobie est une composante de certaines franges de la classe politique. Peut-être.

Il faut être ferme vis-à-vis de tous les racismes. Aujourd’hui le gouvernement et la gauche, d’une manière générale, est profondément inéquitable, inégalitaire, et injuste. Alors sans doute y a-t-il une volonté d’attiser le vote identitaire, d’opposer les gens les uns contre les autres. Je pense que ce calcul est extrêmement dangereux.


Je suis vraiment très inquiet pour la suite. Ça peut finir extrêmement mal cette iniquité ostensible et visible
Et c'est le laïque profondément républicain que je suis qui l'écris et qui le pense profondément... (pas le "cul-béni" raillé par certains... mais je garde mon lien assez lointain avec la religion pour moi, elle n'est pas très intéressante sur le fond de ce billet).

Edit 21h : le communiqué du ministère de l'intérieur est tombé. Il est sibyllin, mais il dit ce qu'il y a à dire. Même si certains termes ne sont pas utilisés. Le minimum syndical est fait, mais c'est fait.
Il n'empêche que ça n'enlève pas le fond de mon billet, et de ce que je ressens personnellement. 

vendredi 8 janvier 2016

Dans les pas de Philippe Seguin : un joli hommage

Je suis dans la période « recopiage ». Aujourd’hui, je recopie le très bon papier de Xavier Bertrand et Gérard Darmanin dans le Monde, qui rendent hommage à Philippe Seguin.
Le papier s’appelle « Dans les pas de Philippe Seguin ». Et je le trouve très bon (Xavier Bertrand, et le papier).

« Le hasard c’est Dieu qui se promène incognito » disait Einstein. Et le hasard a voulu, sans doute par malice, que Philippe Séguin quitta la vie, un 7 janvier, là où, quinze ans plus tôt, François Mitterrand quitta la sienne un 8 janvier.
 
Des esprits attachés aux symboles et aux « explications » des coïncidences y verront sans doute comme un ultime signe de respect du gaulliste social total qu’était le maire d’Epinal envers celui contre lequel il n’avait pas voulu utiliser la violence minimum que doit contenir le débat politique, lors d’un échange, que l’on peut, sans se payer de mots, qualifier d’historique. Un certain 3 septembre 1992, en pleine campagne relative au référendum sur le traité de Maastricht, l’incarnation du « Non » gaullien à l’européanisation technocratique était bien sage, bien poli, bien respectueux, de ce président, touché par la maladie, mais toujours redoutable débatteur.
 Ce jour-là, Séguin n’a pas su s’imposer. On l’a dit ému et touché par ce président byzantin, manifestement à bout de forces physiques face au cancer. Pourtant, il avait, comme à son habitude, énormément travaillé, beaucoup écrit, intensément répété. Depuis plusieurs mois il ciselait son argumentation, implacable. Point d’orgue : la démonstration, longue, passionnante et tellement prémonitoire, dans son discours devant l’Assemblée Nationale, le 5 mai 1992, où il a défendu, dans un français parfait, son exception d’irrecevabilité déposée contre la révision constitutionnelle. 
Pour adopter Maastricht et sa cohorte d’articles incompréhensibles, il fallait changer la Constitution. La doxa ambiante était impérieuse : personne ne peut s’opposer au sens de l’Histoire, c’est-à-dire à Maastricht. Mitterrand avait été clair : personne n’aurait de responsabilité importante - y compris en cas de cohabitation… 1993 était bientôt là - s’il ne votait pas ce traité qui faisait rentrer l’Europe, on le sait aujourd’hui, dans les chimères fédéralistes où les nations sont désincarnées. Alors personne d’important ne s’y opposa, même si la base du RPR - et on le découvrit ensuite du pays - était loin de l’unanimité factice des penseurs et des politiques.
 Alors Philippe Séguin s’opposa. Cela ne devait pas lui déplaire, à ce député pupille de la Nation, aux colères prométhéennes et au visage de grognard bonapartiste, d’être, seul contre tous, celui qui dit « non », d’être celui qui défend l’honneur de la nation, de la souveraineté, du gaullisme. Séguin a perdu : Maastricht a été adopté. Mais Séguin avait raison sur son analyse. Une victoire post-mortem.
 
Le message de Séguin c’est que la France se gagne au peuple. Elle ne se gagne ni avec les élites, ni avec les recettes des agences de notation et des structures internationales. La France ne se découpe pas en sondages, en affinités, en clientèle. La France a besoin d’être écoutée, elle a besoin de dirigeants sincères, humbles, courageux. La France se moque de respecter les soi-disant « sens de l’Histoire », car la France, quand elle est elle-même, c’est elle qui fixe l’horizon et qui contribue à donner le « la » au monde.
  
2007 a aussi, finalement, été une campagne séguiniste : le travail et l’autorité, la méritocratie et le respect de la règle, l’effort et la nation. Dommage que comme toujours, après de si belles campagnes, de si belles promesses, de si grands espoirs, tous nos dirigeants gouvernent en conservateurs quand ils devraient diriger en gaullistes. 
De là où il est, Philippe Séguin doit avoir tant de regrets, lui qui avait tant d’exigence et d’ambition pour son cher et vieux pays.

jeudi 7 janvier 2016

Les pratiques politiques changeront elles ? (ma région)

L’article du journaliste Hervé Denyons dans le Point relate l’élection de la nouvelle président de région, la socialiste Carole Delga. Son article s’intitule « En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Carole Delga ne fait déjà plus l’unanimité ».
Et comme il est indiqué en introduction à l’article : « L'ex-secrétaire d'État au Commerce ne semble pas prête à renoncer aux bonnes vieilles méthodes de gouvernance... ». Celles-là même qu’à chaque soir d’élection, quand on voit les scores énormes du FN ou de l’abstention, on promet de changer.

En dépit des promesses de changement liées notamment à la menace frontiste, la benjamine des présidents de région ne semble pas prête à renoncer aux bonnes vieilles méthodes de gouvernance. Ainsi, alors que dans certaines régions comme la Normandie, les exécutifs ont décidé de faire des économies, à commencer par les indemnités des élus, les 158 conseillers régionaux de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées vont, eux, bénéficier d'une augmentation conséquente. Une mesure mécanique prévue par la loi puisque la nouvelle grande région affiche désormais plus de 3 millions d'habitants. Chaque élu verra ainsi son indemnité passer de 2 280 à 2 661 euros par mois. Un joli coup de pouce. Davantage même, s'il est membre de la commission permanente. Cette fameuse commission compte de droit tous les vice-présidents de la région.

Et là encore, si certaines régions préfèrent limiter le nombre de vice-présidences, et ainsi faire des économies, Carole Delga a décidé, comme ses prédécesseurs, de désigner le nombre maximal de vice-présidents prévus par la loi, soit 15. Presque le gouvernement de certains pays. On y retrouve par exemple Sylvia Pinel (PRG), première vice-présidente chargée de l'Aménagement du territoire (qui a annoncé vouloir quitter prochainement son poste de ministre du Logement), ou encore Damien Alary (PS), ancien président de la région Languedoc-Roussillon, qui veillera au rayonnement international de la nouvelle collectivité, pendant que d'autres présidents délégués s'occuperont des langues régionales et que curieusement, la vice-présidence liée à l'emploi, annoncée comme une priorité, n'arrive qu'en huitième position.

Sur le non-cumul des mandats, si souvent annoncé comme une priorité éthique par nombre de politiques de tous bords et espéré par de nombreux électeurs, là encore, Carole Delga ne semble guère vouloir innover, contrairement à Xavier Bertrand ou Christian Estrosi. Elle a décidé de garder son siège de députée en plus de sa présidence régionale. Un choix déjà dénoncé aujourd'hui par quatre conseillers régionaux écologistes (alliés au PS lors de l'élection), qui ont préféré ne pas prendre part au vote de la présidence pour protester contre ce cumul, regrettant que le changement ne soit pas vraiment pour maintenant.

Nous avions eu en 2012 un candidat qui avait promis en campagne que « le changement, ça allait être maintenant ». Notamment changement des comportements politiques. Nous avons vu que les promesses électorales, surtout celles sur la « république exemplaire » et le changement des comportements, ne servaient à rien… 

Je crains que ce mandat ait fait énormément de mal à la parole politique. Et à sa crédibilité. Je vois que visiblement, il ne faudra pas que je compte sur la majorité socialiste de ma région (contre laquelle j’ai voté) pour que cela change. D’une manière générale, ce mandat a montré qu’il ne fallait pas compter sur les socialistes pour un changement des méthodes et des comportements politiques.

Je fonde davantage d’espoir sur d’autres présidents de région, comme Estrosi, Bertrand (qui pour l’instant me parait excellent), Wauquiez ou Pecresse.

Dommage le Gard ne fasse pas parti de ces régions… (d’ailleurs le Gard en PACA, j’espère que cela pourra se faire). 

Edit 08/01 : Comme me le fait remarquer Pecky, les indemnités n'augmenteront pas. Prenons en acte.
Mais le reste de mon billet, surtout la partie sur les paroles politiques qui n'ont plus de crédibilité et de valeurs, reste d'actualité. Et mon sentiment demeure. 

mardi 5 janvier 2016

Délinquance entre Corse et Cévennes.

Un ami m’a interpellé sur un Midi Libre de la semaine dernière. Avec cet article qui se passe de commentaire : « Les pompiers d’Alès caillassés à Noël ».

La nuit de Noël, vers 22h, les sapeurs-pompiers d’Alès sont appelés pour un incendie, quartier des près Saint-Jean. Un scooter est en feu. En approchant de la zone du sinistre, les hommes du feu sont accueillis par des jets de pierre. Si aucun blessé, ni aucun dégât ne sont à déplorer, ce genre de situations, qui ont tendance à se multiplier commence à excéder les secouristes. 
«Dans les quartiers des près Saint-Jean, des Cévennes et de Rochebelle, on a du mal à faire entendre aux riverains que lorsqu’on intervient, c’est pour porter secours. Si on continue à nous agresser, comment va-t-on porter secours à une personne qui a besoin de soins urgents ? »Du côté de la hiérarchie, on assure que des procédures existent. «On a porté plainte, comme à chaque fois qu’on subit ce genre d’agression. » Les sapeurs-pompiers réclament régulièrement l’escorte des policiers du commissariat d’Alès

Globalement le même soir qu’en Corse, un événement quasi-similaire s’est déroulé au pied des Cévennes. Dans une indifférence totale : le cévenol est visiblement moins belliqueux que le Corse, quand bien même la délinquance dans le Gard est insupportable.

Deux questions me viennent à l’esprit :
  • Pourquoi cet emballement médiatique pour Evènement en Corse (avec réactions et déplacement des ministres, débats et direct à la télé, etc…), et cette indifférence sur ce même événement dans le Gard ?
  • Y aurait-il eu pareil déchaînement médiatique en Corse si une salle de prière musulmane n’avait pas vandalisée après le tabassage des pompiers ?
Ces questions me paraissent légitimes. Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que ce n’est pas guet-apens des pompiers qui ont fait réagir le premier ministre, le ministre de l’intérieur et le premier secrétaire du Parti Socialiste. Mais la salle de prière musulmane vandalisée. Leur silence et leur indifférence devant un acte similaire à Alès valide cette perception…


Il y a matière à une certaine indignation devant cette indignation sélective… 

lundi 4 janvier 2016

J'adorais Michel Galabru

Falconette m'a envoyé ce sms : "Oh Michel Galabru est mort :-(". Vilain message pour une vilaine nouvelle...

Pendant ces vacances, je montrais via Youtube des extraits des Gendarmes à mon bébé de 4 ans et demi. Il rigolait devant De Funès et la sœur en deux chevaux. Il rigolait devant "l'adjugeant Gerber" qui grondait Cruchot. Il rigolait devant ces films de mon enfance. 
J'aime partager ce qui a fait mon enfance avec mes bébés. Même si Bébé Faucon est un peu déconnecté quand il parle de Bioman ou de Goldorak à la maternelle avec ses copains... Michel Galabru, c'est beaucoup de cette enfance...

Je lisais le commentaire d'une amie sur Facebook, qui parlait de Michel Galabru comme le papy qu'elle aurait rêvé d'avoir. Mon papy était formidable, et quand je voyais Galabru à la télé je pensais à mon papy. Il y avait du Galabru en lui. Ou il y avait de mon papy dans Galabru. 
Et des films de Galabru, j'en ai vu avec mon papy. Alors j'ai doublement un truc dans le cœur là...

Cette photo de fin de billet est une montagne de Merlette que j'adore. Je l'appelle la "Montagne de l'éléphant", comme quand j'étais petit. Elle s'appelle en fait le Garabrut. Comme Michel. 
Hier Michel Delpech, aujourd'hui Michel Galabrut. 2016 commence fort... Je me souviens qu'il y a exactement un an, c'était Framboisier des Musclés qui était mort, et cela m'avait touché aussi. Un autre morceau de mon enfance...

Simplement triste. 

dimanche 3 janvier 2016

Légion d'honneur sans honneur

Les promotions de la légion d’honneur sont souvent d’un ridicule sans nom. Quand elles ne sont que ridicule, ce n'est pas très grave. Quand elles sont marquées du sceau de l'indignité, c'est un peu plus dommage...
Nous aurions pu espérer, avec l’année difficile que nous venons de passer, que la hauteur et la dignité seraient de mise. Et bien non, notre République continue de galvauder la légion d’honneur, qui n’en a plus, d’honneur. Et on continue d’amuser la galerie, et quelque part continuer de se vautrer dans une médiocrité sans nom.

Certaines victimes des islamistes ont reçu la légion d’honneur. Mais l’absence d’Aurélie Chatelain, assassinée par un de ces salopards d’islamiste fou, est une faute de goût qui fait tout tomber par terre.
Et ne parlons pas de l’absence de Lassana Bathiny, le héros de l’Hyper Casher, qui n’est pas décoré. Dans une liste où sont promus Vanessa Paradis (!), Mirelle Da     rc (!), Emmanuelle Béart, Christophe Malavoy, ça fait tomber par terre.
Et puis Lionel Jospin a atteint le plus haut grade. Quand la droite reviendra au pouvoir, nul doute que Rachida Dati et Jean-Pierre Raffarin le rejoindront tout en haut...  

Et puis il y a un truc qui me touche particulièrement. Un truc local. La légion d’honneur a une personne politique locale (accessoirement fan de Star Wars…) qui représente peu ou prou tout ce qui, je pense, fait que les gens sont écœurés de la politique. De ses pratiques, de ses méthodes. Sans doute a-t-il été remercié pour avoir fait que le Gard restait à gauche lors des dernières élections, je ne sais pas…
Mais cela m’écœure.

Pecky, s’il passe dans le coin, comprendra peut être mon écœurement…
Si je vois quelques responsables politiques du Gard des bords du Rhône en ce début d’année, je leur demanderai de ne plus jamais pleurer quand ils voient le FN atteindre des scores record chez nous. Et de ne plus nous ressortir la phrase « on a compris, il faut qu’on change nos pratiques… ».


Je commence l’année par de l’écœurement. Je ne m’attendais pas à autre chose à vrai dire.

samedi 2 janvier 2016

Saucisson truffé et Pichon-Longueville

J'ai ouvert le premier cadeau que m'a fait mon bébé pour la fête des pères. Je garde la photo de mon bébé avec Margaux et Pauillac dans son berceau, elle reste pour mes proches.
Il n'empêche. Ce soir, j'ai ouvert le Pauillac. Avec un saucisson truffé. Oups : c'était un Pichon-Longueville. Je n'avais pas vu...

C'est une grande maison, Pichon-Longueville. Un nom qu'on entend comme une douce caresse qui évoque des choses délicieuses... Et puis quand on le boit, on comprend : c'est une bombe.
Ce vin n'est sans doute pas le premier vin du château. Mais ils ont de l'or dans les doigts ces gens là, et ils subliment le raisin. C'était remarquable...

Beau-papa avait préparé un saucisson à la truffe. Lui aussi il était remarquable. Beau-papa qui est toujours là (et j'espère pendant longtemps), et le saucisson truffé.

Beau-papa est un artisan à la retraite, qui fait de la cuisine pour ses filles, et les gens qu'il aime. C'est quelqu'un qui n'a jamais compté ses heures de boulot. Quelqu'un sur qui la "solidarité nationale" a reposé, mais qui s'est fait insulté en tant que salaud de patron. Qui s'est fait fiscalement matraqué. Qui s'est fait cambriolé deux fois pendant qu'il bossait. Et qui a une retraite de merde.
Mais bon, c'était un travailleur blanc, catholique en plus, des contreforts du massif Central. Pas une "minorité visible", pas une personne défavorisé à qui l'on trouve toutes les excuses du monde et que l'on cherche à défendre, pendant que d'autres bossent pour financer cette solidarité qui en devient insupportable tant elle est inéquitable.

Je suis parti d'un Pichon-Longueville ouvert par hasard, et j'en suis venu à une de mes marottes. Cet Etat qui maltraite ceux qui le servent et qui maintiennent notre République. En étant coulant vis à vis des "racailles" (j'aurais pu supprimer les guillemets), laxiste vis à vis de ceux qui profitent de la solidarité nationale et de ceux qui la financent par leur travail, et en flattant certaines minorités bruyantes. 

On ne pourra pas continuer longtemps comme ça. La société ne tiendra pas. La France non plus.

Mais sinon, le vin est bon et le saucisson merveilleux...

(je remettrai en service ma Table du Faucon cette année...)