mercredi 13 janvier 2016

Punir la délinquance syndicale, enfin

Enfin une bonne nouvelle de voir la condamnation de "syndicalistes" qui ont maltraité et violenté des êtres humains, sous couvert de "combat syndical".
Choquant d'entendre des élus communistes (à midi le député Chassaigne) ou de la gauche de la gauche (voire même des secrétaires d'état) condamner ces condamnations. En utilisant des arguments délirants, qui légitiment la violence sur des êtres humains ou le vandalisme.

Il faut en finir avec ce syndicalisme de la violence et de l'intimidation physique. J'espère que ces condamnations sévères seront suivies par d'autres (notamment en Provence et autour de Marseille...), et que la République sera ferme vis à vis de ces gens là. 
Qui ne sont pas des syndicalistes, mais des délinquants violents. 

2 commentaires:

  1. J'ai lu ton billet hier soir sur mon téléphone et n'ai pas pu le commenter sur le moment. Ma réaction intervient donc à rebours, tu m'en excuseras.

    Un aspect de la décision qui a échappé à beaucoup de monde - mais c'est excusable : tout le monde ne connaît pas les arcanes de la procédure pénale - est que les peines d'emprisonnement d'une durée maximale de 2 ans sont aménageables. Cela signifie qu'en pratique, le condamné voit sa peine transformée soit
    - en une semi-liberté : le condamné bénéficie d’horaires de sortie pendant la journée et doit réintégrer l’établissement pénitentiaire tous les soirs ;
    - soit en un placement sous surveillance électronique : le condamné est assigné à résidence par le biais d’un bracelet et d’un boîtier relié à sa ligne téléphonique. Il bénéficie d’horaires de sortie pendant la journée ;
    - soit en un placement extérieur : le condamné est pris en charge dans un centre à l’extérieur de la prison. Il exerce une activité pendant la journée et réintègre son lieu d’hébergement le soir.

    Ces aménagements, accordés dès lors qu'ils sont demandés, modifient substantiellement l'effet de la condamnation, ce dont magistrat qui a rendu sa décision avait parfaitement conscience.

    Fermeté sur le papier donc (et sur le casier judiciaire), et je le crois comme toi, à juste titre.
    La pratique laissera place en revanche, et à n'en pas douter, à beaucoup plus de souplesse.

    Et sur ce, très bon week-end à toi.

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    1. Tambour,
      Merci de ton long commentaire.

      Tu as raison sur l'aménagement des peines. je t'avoue que j'ai écrit aussi mon billet sur l'iPhone et sur le coup de "l'émotion", et j'aurais pu en parler.

      D'une manière générale, je ne demande pas "du sang et des larmes". Et je ne demande pas que ces délinquants (que je ne juge pas comme des syndicalistes) soient envoyés à Cayenne.

      Mais déjà, la peine symbolique montre qu'on ne peut pas tout faire sous couvert de lutte syndicale, et je trouve que c'est déjà pas mal. L'inscription sur le casier judiciaire n'est déjà pas anodin.

      Merci de ton commentaire en tous cas

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