dimanche 21 janvier 2024

Souvenirs du Gard sous la neige (Saint Seiya, thème du cygne)

Janvier 2010. J'étais élu dans mon village quand l'ouverture des volets a été rendu difficule. Le chevalier du cygne et son maitre du Verseau se sont amusés toute la nuit. Cela a donné des moments amusants. Je n'avais pas encore d'enfant mais j'étais un enfant. 
Des moments durs aussi. La moitié du village n'avait plus d'électricité.

2010 belle époque des blogs. J'en ai profité, puisque à la neige a succédé un froid de canard. Et du verglas. Ma cheville ne l'a pas supporté, et en arrivant sur mon lieu de travail, adieu Berthe. Urgences de Bagnols sur Cèze, un mois d'arrêt. J'ai terminé les trois premiers Assassin Creed et les deux premiers Uncharted. J'ai profité. 
Janvier 2024... J'ai pris 14 ans. Deux mandats où je ne suis plus élu. Et c'est bien.

Je garde cette époque dans mon coeur. Guy, mon maire, était vivant. Il est mort deux mois plus tard. J'ai une blessure qui ne se soigne pas. 

Des souvenirs du Gard sous la neige, simplement. 

jeudi 18 janvier 2024

Réarmement grammatical

 Excellent tweet ce matin de l’excellent Jérôme Godefroy




Je suis en semaine professionnel cette semaine. Mardi soir j’ai eu la chance, dans la chambre d’hôtel que j’ai rejoints à 21h30, d’avoir Beinsport. Je ne me suis pas infligé le mini Roi Soleil. Mais j’avais déjà eu me dose de novlangue et de phrases creuses. 
Quand les actes ne sont pas là on utilise des mots. Toujours fou ce besoin chez ceux qui ne font rien de faire des phrases…

J’avais trouvé de Oudéa-Castera, malgré la catastrophe du Real Liverpool au Stade de France a été une rares ministres à la hauteur. Avec un parler frais.
Pourquoi se vautrer depuis une semaine dans des phrases creuses ? Ce tweet est l’exemple de ce qui est insupportable. 

Sa polémique d’école privée : et alors ? Michel Sardou avait chanté « les deux écoles ». L’enfant du public que je suis n’a rien contre le privé. Et être catholique n’est pas un drame.
La défense dAOC était lamentable. 

Que dire de son « ce n’est pas un mensonge mais la réalité me donne tort ». Je sais pas si ça marchera si ma tendre épouse me surprend avec une de ses copines dans la chambre à coucher.

Le réarmement Macron est à l’image de sa présidence. Un mirage et une imposture. 
Enfin Rachida Dati est là, nous sommes sauvé…

dimanche 14 janvier 2024

Villages du Gard, Kalafina, et froid d'un dimanche soir

Quelques images de promenade dans des villages du Gard qui sentent bon la Provence. Pougnadoresse, Saint Pons la Calm, le Pin... La musique est de Yuki Kajiura, son groupe Kalafina


En part ça je suis en déplacement toute la semaine. Le froid et le blues d'un dimanche soir, où je vais aller à Paris et Grenoble dans des coins encore plus froids. Avec la contrainte d'être pris dans un groupe à partir de demain matin 6h, pour être rendu à la nature vendredi soir. La semaine sera longue. 

Je n'ai pas parlé de remaniement, de la traitrise de Rachida Dati qui se paiera cher (les Sarkozystes nous auront tout fait...). 

Pensées à mon ami Nicolas

lundi 8 janvier 2024

Triste mise en scène politique

Cette
mise en scène toxique du remaniement
, comme le dirait Sophie Coignard au Point, n’est pas sans intérêt. En tous cas, il donne bien l’image d’un Président sans empathie, autoritaire, mais pas sûr de lui. Ses ministres sont, pour paraphraser Sarkozy qui n’était qu’un Macron juste un peu meilleurs avec un vrai parti politique, de simples « collaborateurs ». Dont on n’a pas à faire grand cas.
le ministre de l'intérieur Darmanin est considéré comme un « poids lourd » alors que le fiasco du Stade de France lors de la finale de la Coupe d’Europe aurait dû marquer l’arrêt de sa présence Place Beauveau.  Pire, non nom était cité pour le Quay d’Orsay, ça plaira aux gens de Liverpool qui ont été trainés dans la boue…
 
Que dire du président de la Cour des Comptes fier de lui d’avoir « caché un rapport » aux parlementaires pendant l’examen de la loi immigration, pour ne pas « polluer les débats » ? Le rôle de la Cour des Comptes est de donner aux législateurs et à l’exécutif des éléments factuels. Mais là, pour des raisons politiques et politiciennes, le président de cette instance cache sciemment des éléments ? Il devrait être démis de ses fonctions.
 
Donc le futur casting de la bande à Macron garde un intérêt relatif. Avec en conclusion aussi le manque d'estime d'elle du Premier ministre Elisabeth Borne : si j'étais son conseil, je lui dirais de se respecter en tant qu'individu et de claquer la porte d'elle même

 

En ce début d’année, mon regard se tourne vers le camp politique le moins éloigné de mes idées. Les Républicains, avec qui je n’ai pas été tendre l’année dernière. Jusqu’à la fin, avec les élections internes, ils m’auront déçu.
Je lisais avec intérêt un des derniers papiers de Maxime Tandonnet. Où il se considère « Sans Parti » : sa « première année où aucune formation politique ne (le )représente plus ».
 
Comme toujours son billet est clair. Il écarte toujours les extrêmes, et le parti Macroniste lui est, comme pour moi, jour après jour plus « odieux » avec « ses manipulations pour couvrir l’échec abyssal d’une non-politique entièrement fondée sur l’exaltation vaniteuse ».

 

Il rappelle les erreurs de LR l’an passé. En se « fourvoyant » à deux reprises. La réforme des retraites par exemple. Il a écrit beaucoup, moi aussi, c’était une bêtise, une erreur. Et sur la loi immigration. Deux fois, LR a choisi la Macronie contre le pays, et contre ses électeurs aussi. Et deux fois, ce parti a sauvé Macron et son gouvernement.
Je cite Maxime : « ils sauvent la macronie du désastre pour ensuite, oser se présenter en opposants. De fait, ils se dirigent tout doucement et sûrement malgré les démentis, vers une alliance centrale avec la macronie en 2027: le scénario du pire. »
 
Je souhaite que la fin de sa phrase ne soit pas prémonitoire, ça serait un désastre.
 
En tous cas la période politique de rend pas hommage à ses acteurs. Et elle met en avant que les principaux vainqueurs des prochaines élections risquent encore une fois d’être l’abstention, et le ras le bol.

dimanche 7 janvier 2024

vendredi 5 janvier 2024

Yu Yu Hakusho sur Netflix : un super Marvel japonais

Ceux qui me suivent connaissent mon amour pour les mangas et animés japonais. Je confesse aussi une affection pour le cinéma d'auteur. En particulier pour les films Marvel, certains sont des moments de bain de lait. Les seuls, avec Top Gun, qui me fait acheter une place de cinéma. 

Le net regorge de bandes annonces mélengeant Avengers Endgame ou Infinity Wars avec des animés (Dragon Ball, My Hero Academia, parfois des mix)

Avant les fêtes, j'ai pris l'abonnement Netflix. Et j'ai eu ce bonheur ce cadeau de Noel. Un manga qui devient digne d'un Marvel


Yu Yu Hakusho, j'ai tous les mangas verts de ce shonen historique. La série en live action est un régal. 



Des séries Netflix, j'avais adoré à l'époque de mon premier abonnement les Daredevil (un Marvel). qui n'est plus sur la plateforme. Non, Yu Yu Hakusho n'est pas de ces séries dont parle Nicolas dans son bistrot. Des supers séries, j'adore House of Card ou the Crown (sur Netflix).


Yu Yu Hakusho c'est autre chose. C'est réalisé comme un très bon Marvel, avec un scénario qui tient la route (proche du manga). Des acteurs qui charismatiques. Et une réalisation, mamamia les combats et les effets spéciaux... Sur grand écran ça serait fantastique, dans mon salon ça mettait des frissons.

L'histoire de Yu Yu Hakusho est typique des Shonens. Un héros qui doit devenir plus fort pour battre des ennemis encore plus forts eux aussi. Tu m'étonnes, l'avenir de la Terre est en jeu, ça ne rigole pas. 
Il n'est pas seul, comme tout bon Shonen il a ses amis. Du bien cliché : le bon pote qui est rival (Vegeta), le taciturme méchant qui devient gentil mais parle pas trop (Ikki, Picolo), le gars cool qui plait aux filles (Shun, Trunck). Ca fait l'équipe. La bande.

Alors ça marche super. C'est du grand spectacle. La bande annonce montre des méchants qui ont vraiment de la gueule, et qui ne sont pas que méchants gratuitement. Amis de Thanos y a du niveau. 


Pour terminer, des mangas en live action ce n'est pas rare. One Punch est sorti sur Netflix (je n'ai pas vu, je ne connais rien de One Piece, j'ai découvert ceux qu'étaient les dragons sacrés grace à LFI...). Mais il y a sur la plateforme des films de Bleach et Fullmetal Alchemist qui sont trés réussis.

Une trilogie aussi de Kenshin, sombre à souhait. Bien réalisée, du film de samurai. 

Alors oui, il y a des loupés. Ne tentez jamais des films de Dragon Ball ou Chevaliers du Zodiaque / Saint Seiya. Ou alors mouillez vous la nuque et soyez fortement alcoolisés avant. 

C'est mon conseil série pour ce weekend et pour ces jours de froid. 5 épisodes de pur bonheur. Ne soyez pas rebutés par le fait que cela soit japonais et pas américain : ça se mange très bien
(ne me remerciez pas ;) )

mercredi 3 janvier 2024

Redémarrage 2024 après un faux départ

3eme jour de l'année, et reprise boulot ce matin. Après deux jours de grippe à 39°C... Pour les meilleurs vœux, je les souhaite évidemment à tout le monde (je suis pleins d'affection pour les gens), mais je ne vais pas écrire un billet de bonne année en commençant moi même ne pas m'appliquer le "bonne santé". 

Billet de redémarrage. Après une bonne nuit, la grippe aura été de courte durée (et c'est tant mieux), mais le symbole... En 2022 j'avais commencé l'année par le Covid, et l'année aura été difficile. Cette année, je suis de meilleure disposition.

Après sur le reste, j'ai envie d'écrire des billets avec un peu de fond. Mais je ne sais pas trop quoi prioriser.  
Politiquement, j'en ai marre du macronisme de mots.  Très bon édito ce matin de Matthieu Croissandeau ce matin sur BFMTV, sur ce remaniement, et ce "grand rendez vous" (j'ai oublié la formule, mais il me gonfle). Des actes il n'y en a pas. Le ministre de l'intérieur est ravi mais encore plus de 700 voitures brulées pour fêter 2024 (je n'aimerais pas être un de ses plus de 700 qui a sa titine brulée par une bande de crétins impunis). Tout le monde est ravi. Mais changeons tout. Ben changeons... 
Par un grand rendez vous, après une convention citoyenne, un grand débat, et pleins d'autres conneries à la con.

Culturellement, Gérard Depardieu, pour ou contre ? Salaud ou monstre sacré ?  Je me pose plutôt la question de savoir avec qui je signe une tribune. Signer avec un acteur proche de Zemour, ou mettre mon nom sur un texte en écriture inclusive qui est soutenu par Médine ? Si on se pose la question de la tribune du Figaro, je me pose la question sur celle de Libération. 

Internationalement, je ne me sens pas légitime à parler des conflits Russie Ukraine et Israël Hamas. Le citoyen et l'homme que je suis a des sentiments et des malaises. Mais ces conflits aux portes de l'Europe ne paissent pas indifférent. Et j'ai l'impression que l'on s'habitue.
Pareil hier un évènement qui m'a fait drôle, la tentative d'assassinat sur un leader politique sud coréen. Qui a fait écho avec l'assassinat du premier ministre japonais y a quelques mois. 

Le monde est fou.

Allez, on reprend la route. Faut départ, maintenant on y retourne au mastic. 


dimanche 31 décembre 2023

Clore 2023 sur un coucher de soleil

2023 est bientôt terminé. Pas le weekend qui se prolongera demain par un jour férié, et mardi mon boulot qui offre une journée à ses salariés. 

Il y a toujours un côté rituel. Clore un chapitre pour en ouvrir un autre. Faire bruler des voitures, sauter des bouchons de champagnes, danser jusqu'au bout de la nuit. Pour fêter le passage à l'autre année. 

Les photos de coucher de soleil ces derniers jours m'évoquent ce sentiment. Ce soir sera la fin d'une année, mais aussi la fin d'une semaine, la fin d'une journée. Demain, y a 2024 écrit mais les choses recommenceront. Le travail, l'école, le printemps, les bourgeons, la chaleur, la rentrée, Noel. Entre temps il se passera pleins de choses, mais je n'ai pas suffisament d'imagination pour savoir quoi.

Je me souviens qu'en fin 2019, nous étions à Frontignan, en bord de plage, en famille avec mon meilleur ami. Tielles, super repas, supers vins. 
Le 1er Janvier 2020 tout le monde était malade, gastro et grippe. Un courrier qui m'a fait du mal m'attendait au retour le 2 Janvier. Le 1er Février j'étais nommé chef dans un collectif toxique, avec une N+2. Et en Mars arrêt buffet général avec le confinement. J'aimerais savoir ce que j'écrivais à cette époque...

Ce soir, je pense que pendant que notre Roi Soleil parlera, je mettrai Yuyu Hakusho sur Netflix. C'est excellent, mais y a que 5 épisodes. Ensuite je ne sais pas ce que nous regarderons, soirée juste tous les 4. On boira du Champagne et du bon vin et on mangera bien.

Après, je ne sais pas si je tiendrai jusqu'à minuit. Depuis hier, la toux est revenu, et un syndrome grippal similaire à celui que j'ai début Novembre. Je pensais avoir fait le plein de globules blancs, mais cela n'est pas si évident...

Bonne fin d'année à mes collègues de blogs, de Twitter, et à ceux qui passent par là. Et à demain. 
 

samedi 30 décembre 2023

Une année complète dans le Gard (Era, Voxifera)

J'ai un an de retard. Je mets aujourd'hui en ligne (ma chaine Youtube suivez moi) une année dans mon village et mes environs. En 2022, un an de retard.
Mais on voit le monument aux morts à son ancienne place (il a changé cet été de place, et la rue principale de Roquemaure a changé magnifiquement). Un cerisier en fleur. Et le temps qui passe. 
J'avais découvert Era comme beaucoup avec les Visiteurs. Thème principal. J'ai pris une chanson du troisième album d'Era que j'écoutais en boucle quand j'habitais sur Marseille. Voxifera sur la Corniche, c'était bien.
A part ça mes flux RSS sont redevenus normaux. Merci Nicolas de m'avoir fait remarquer. 

Fin d'année avec un temps de fin d'hiver. Taille d'arbre, qui commence presque à bourgeonner. 

Le reste ça sera la fin de l'année 2023. Pas ma pire. Pas la meilleure non plus. 

vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

jeudi 28 décembre 2023

Mon souvenir d'enfance avec Jacques Delors

Tout a été dit pour rendre hommage à l'homme et au responsable politique Jacques Delors. Il n'était pas de ma famille politique, mais comme beaucoup je garde pour lui un immense respect. Les gens qui meurent sont toujours fantastiques, donc je ne parlerai pas de suite de mes désaccords sur l'Europe. Il a contribué à ce que je sois plus Seguin que Giscard, mais il donnait de la hauteur au débat politique, et il faisait du bien.
Tellement loin du brouhaha nupsien à l'Assemblée Nationale aujourd'hui...

Je suis né à la politique à l'époque des législatives de 1993. Mes convictions se sont cristalisés dans les années 14 - 18 ans. A l'époque où des copains partaient défilés contre des lois Balladur et portaient Ché Guévara en banière, je regardais qui soutiendrai Chirac et je lisais de Gaulle ou Peyrefitte (le 18/20 en histoire/géo et en philo, je sais d'où il vient)
Les trois droites, la social démocratie, l'Europe fédérale ou des nations, la gauche Mitterrand vs la gauche Rocard, Fabius vs Jospin, Chirac contre la fronde des jeunes loups d'abord, puisque Pasqua Seguin ensuite, et l'affrontement final contre Balladur, c'est mes contes d'adolescents.

Et il y a Jacques Delors. A l'époque, nous n'avions pas les chaines infos, pas Twitter. Pas d'indiscrétion. Il fallait attendre 20 heures pour avoir les résultats. Oh, il y avait bien les Guignols de l'info qui pour l'élection de Chirac avait été marrant en laissant attendre les résultats avant l'heure, mais nous étions tombés de notre chaise en écoutant Jacques Delors, favori devant Balladur (Chirac n'existait plus), dire que non il n'irait pas.

Il y a des élections imperdables. J'en ai perdu une (par suffisance aux municipales), et une autre grace au coup de main du Canard Enchainé. Et il y a des élection qu'on refuse de mener. Ce n'est pas de la lacheté, c'est juste que ce n'est pas nous.

Ce n'est pas une confession, mais je me suis rendu compte que je déteste les campagnes électorales. J'aime l'exercice du pouvoir. Chirac, c'était l'inverse. 
Personne n'a rien à craindre de moi, je suis bien en numéro deux ou, encore mieux, dans l'ombre. Je ne prétend à rien. Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un ami qui est conseil général, il n'a rien à craindre de moi, sinon un sms pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Et mon vote la prochaine fois. 

Jacques Delors a aimé le pouvoir. Chacun jugera de la manière dont il a exercé (et je pense qu'on peut lui décerner une mention). Mais pas la quête du pouvoir. Avec une dose de souverainisme en plus, et du talent en moins, je pourrais être un petit Jacques Delors. 

Et il a commencé avec Chaban-Delmas. On ne peut pas le détester, Jacques Delors.

Le temps passe. Il avait presque 100 ans. Et une belle vie. Pensée à Jacques Delors, un moment de mon enfance...

mardi 26 décembre 2023

Un jour une vie...

La vie d'un homme, qu'est-ce que ça vaut?
Ça ne peut pas aller bien loin
Un peu de sang et beaucoup d'eau
À propos d'eau, je boirais bien

Je me suis aventuré sur Twitter ce soir. La mort de Patrick Buisson. Que j'ai pris comme une info. Je n'appréciais pas l'homme, bien que j'ai trouvé une pensée intéressante. Un député LFI en culotte courte viendra hurler "raciste" en postillonant, avec l'argent de papa maman et une circonscriptiion sur mesure. Son grand combat, insulter la mémoire des morts. 
J'en entendu des critiques respectueuses, mais critique. Je pense qu'il a instillé dans la droite républicaine un venin dont elle n'arrive à se détacher, et pense que l'union des droites est un fantasme. Mais respectez l'homme me parait une nécessité, pour pouvoir apprécier ou critiquer sa pensée. 

J'ai lu un tweet d'une personne que j'apprécie, qui rigolait de "ne pas se réjouir de la mort de quelqu'un". Quand Le Pen père ou Mélenchon ou Rousseau passeront d'ici bas, j'aurais une lecture de ce qu'ils ont apporté de bien ou de mal sur la politique publique. Mais les humains, ils ont femme, mari, enfants, familles. Qui sommes nous pour nous réjouir de la mort de quelqu'un ? 

Et qui sommes nous pour dire "oui mais c'est un connard". Et toi, tu es quoi ? 

Je n'aimais Patrick Buisson, je n'aime pas Nicolas Sarkozy, je n'aime pas ce qu'ils ont fait, de leur mandat, de ce qu'est la droite en France. Dans un XXIeme siècle complexe. 
Mais quelque part ils ont contribué que des gens, ce soir, soient heureux de la mort d'un intellectuel français. Quand ça sera le tour d'un Nupes, je lirais les mêmes merdes sur le net. 

Réentendre la chanson de Michel Sardou (pour les artistes de gôches, évitez ! ça va vous rendre moins cons et plus humains, et ça serait dommage...). Le prix d'un homme, une vieille et belle chanson. 

dimanche 24 décembre 2023

Qui ? à Comps (mélancolie gardoise avec Aznavour)

J'adore Charles Aznavour. J'ai adoré fait ce clip entre Comps et Jonquières Saint Vincent, sur les routes romaines. En plus de voir le Gardon se jeter dans le Rhône, ce clip offre une vue qu'aujourd'hui nous ne verrons plus. Les photos ont été prises au printemps 2018. Et un soir de décembre de cette année, ce dernier s'est écroulé sur lui même...
A côté y a des maison. Ca devrait être spécial. En tous cas c'est triste de savoir que la zone est interdite, et que même les plus forts mettent genoux à terre.

La chanson est "qui ?" de Charles Aznavour. Oui, elle est un triste, mélancolique. Elle évoque pour moi le temps qui passe, et qui chasse les souvenirs. Une personne qu'on a aimé et qui ne se souvient plus de nous.

 
Je termine l'année fatigué.
Cette année la veillée de Noel se fera à midi. Pourquoi, ben parce que... Demain Noel sera à la maison.

J'ai appris y a deux jours par un ami de promotion que notre délégué de promition était bien malade. Un cancer qui touche à un mauvais endroit. Quand je parle du temps qui passe...
En 2022, nous devions fêter les 20 ans (+2) de notre promotion. C'était après les présidentielles. Je n'y suis pas allé, parce que je ne me sentais pas encore de voir du monde. Pour beaucoup, j'avais "laissé tomber" des amis, alors que simplement moi qui sortait d'un long tunnel, avec 10 kg de plus et un besoin de rester dans ma grotte.

Je ne mérite pas d'être plaint ou pardonné. C'est comme ça. Aujourd'hui, une partie de mes amis m'a tourné le dos, ou du moins a retiré la main qu'ils ont trop longtemps laissé tendu. C'est comme ça. 

Le billet de Nicolas sur ses dernières années est très beau mais aussi très dur. Par rapport à lui, j'ai été dans un bain de lait. Mais comparaison ne sera jamais raison.
Il est nécessaire de s'écouter, pas trop mais un peu. Nous avons des beoins, celui de solitude est important. Autant que celui d'aide ou d'écoute.

Que ceux qui passent par ma Maison et mes billets passent de superbes fêtes de Noel. 

jeudi 21 décembre 2023

Préférer Nicolas Karabatic à Emmanuel Macron

Hier soir j'aurais pu passer deux heures avec Emmanuel Macron. Mais le peu que j'ai vu m'a confonté. J'étais mleux à Nîmes, avec l'USAM et Nicolas Karabatic au Parnasse. Je suis un suiveur du Nîmes Olympique et de l'USAM, le club de hand. Mon fils est gardien du club de jeune de hand de mon village. Il a vu hier encore un super Joze Basnik dans les buts de Nîmes. Mais le PSG c'est quand même une miriade de star, et la bande de Vincent et Rebichon n'ont pas pesé bien lourd.

Mais quelle ambiance ! Quelle chaleur dans ce Parnasse où j'ai vu, y a quelques années, le club de fille du HBCN remporté la première manche d'une finale de Coupe d'Europe. J'ai vu aussi le président Sarkozy en tant qu'élu. 

Peux confirmer une chose. Sans parler de fond, mais sur la forme, je n'aimais pas Sarkozy. J'aime encore moins Emmamuen Macron. 

Je ne peux pas prétendre que j'ai tout écouté. Mais le peu que j'ai vu de l'interview hier soir de Macron était dramatique. Sur la forme, sa suffisance ne peut qu'âtiser la colère et le ressentiment. Admettons qu'il ait raison sur le fond (si j'avais été député, j'aurais voté la motion de rejet et ce texte qui ne casse pas trop pattes à un canard gardons raison). Sur la forme, sa morgue est insupportable.
Je me souviens de son treize heures pendant les retraites. J'étais en vacances et j'avais regardé. Il m'a donné envie d'aller marcher dans la rue le lendemain. 

Cet homme est un apeau à colère. Il est élu par défaut. La première fois grace au Canard Enchainé et aux frondeurs. La deuxième fois il n'y a pas eu d'élection, merci Poutine. Il a été élu en réussissant à faire que le RN est passé à plus de 80 députés, et bien parti pour faire plus de 30% aux prochaines élections (un électeur sur trois !) remporter la prochaine élection. Il a mis en place une opposition grossière et ordurière, celle de l'extrême gauche et de la NUPES. Bordélisation à l'Assemblée et dans les débats. Mitterrand avait son Le Pen, Macron a son Mélenchon, avec une secte dévouée à ses pieds, au racisme et à l'anti-sémitisme bien pesé et d'opportunisme. 
La même chose. Des idiots utiles qui permettent de garder le pouvoir. 

Sur le fond de la loi, je n'ai pas grand chose à dire. Pour moi cette loi immigration ne casse pas trop pattes à un canard. Ce qui fait "le jeu du Rassemblement National" (expression conne qui ne veut rien dire...) n'est pas cette loi. Mais l'attitude de la gauche extrême, pourtant parlementaire, qui donne envie de lui faire barrage. L'attitude de certains exécutifs locaux qui, opportunémement, assument qu'ils "n'appliquerons pas la loi". Mon département en fait parti. 

J'ai lu en début de semaine l'édito de Franz-Olivier Giesbert (dont j'espère avoir la trilogie sous le sapin de Noel). Nous ne pouvons pas l'accuser de racisme ou de complaisance avec des extrêmes. Toujours revenir vers des boussoles intelligente. Qu'écrivait il dans son édito joliment intitulé : "Le crépuscule de Macron et la fin du « chèvrechoutisme »" ?

"Que la France soit, depuis des siècles, une terre d'immigration,c'est une évidence. Mais pas comme ça, sur le mode « Entrez, c'est gratuit ». Aujourd'hui, il n'est plus question d'assimilation, ni même d'intégration. On réceptionne, on entasse et, après ça, advienne que pourra. Notre sens de l'hospitalité n'a plus de limite : qu'importe s'il n'y a plus de place dans nos villes, nos campagnes sont là pour accueillir toute la misère du monde. Près de 500 000 immigrés supplémentaires chaque année – chiffres officiels, donc minimaux –, c'est au moins une agglomération comme celle de Strasbourg qui s'invite en France. Sans compter les clandestins. Il est temps d'arrêter ce délire, de se poser pour s'employer à intégrer les nouveaux arrivants par l'éducation, pendant qu'il est encore temps. Pour ce faire, il suffirait d'avoir le courage de réduire les flux migratoires en retrouvant un peu de notre souveraineté perdue."

Ne parlons même pas "d'assimilation", même si nous devrions tendre vers ce modèle. L'intégration n'est même plus là. FOG termine par un constat limpide qui fait, par contre, le lit des extrêmes. 

"Troublants sinon effrayants sont les résultats d'un sondage de l'Ifop, publiés le 9 décembre, où il apparaît que 78 % des musulmans français sont convaincus du caractère discriminatoire de la laïcité « telle qu'elle est pratiquée par les pouvoirs publics », tandis que le financement public des cultes et du clergé est plébiscité par 75 % d'entre eux. À force d'entendre les fadaises « victimisantes » des Frères musulmans, de LFI, des « escrologistes » et de tant de médias, à commencer par Le Monde, sur la prétendue islamophobie française, ils ont fini par les croire. Ils réclament donc in fine la suppression de la loi de 1905 séparant les Églises et l'État. La morale de tout cela : ce n'est plus aux immigrés de s'adapter à la France, mais à cette dernière de s'adapter à eux !"
Macron doit parler le 31 décembre. Il devrait avoir la décence et l'intelligence de se taire. Merci au Président Chirac d'avoir mis le quinquennat renouvelable qu'une seule fois : ce triste et dangereux personnage laissera la place en 2027. Mais trois ans et demi comme ça c'est long. 
La France va ressortir comme moi ce matin de ma séance chez l'ostéopathe. Mal de partout. Sauf que moi j'irai mieux demain. Je ne suis pas sur que cela s'applique pour le pays.

En tous cas Karabatic est un grand bonhomme (lui)... Et Nîmes lui a rendu un bel hommage. 

Pour terminer, lire les deux derniers billets de Nicolas. "Immigration - Intégration - Mélenchon - Démission" et hier "Immigration : encore une faute de la gauche !". Des billets pleins de bon sens. 

dimanche 17 décembre 2023

Carte postale de Gréoux les Bains (avec Time, de #SaintSeiya)

 
Carte postale musicale de ce dimanche. Comme le weekend dernier je reste avec Saint Seiya. Une chanson, Time. Et un lieu, la Provence de Gréoux les Bains. La Provence du Verdon. La Provence des lavandes. Des photos prises début Avril, quand la chaleur revient. 

J'adore Gréoux Les Bains. Et j'adore Saint Seiya et ses musiques. 


Après pas grand chose à dire. Je suis en vacances dans trois jours. Des échéances entre temps. Syndicale notamment. Et ce soir Marseille Clermont Ferrand et la finale des filles en hand (même si je n'ai plus de copines ou connaissances dans l'équipe, je les soutiendrai à fond).

Dimanche d'avant Noel...