dimanche 29 juin 2025

Un dimanche soir sur ma terre

Le gros monsieur revient (c'est moi)
Communion de la fille d'un ami proche. A 39°C le vin et autres choses on en boit moins que de l'eau. Et surtout quand cet ami qui pesait 20 kg de plus que moi y a 1 an m'a fait remarquer que tel un Balladur Chirac, les courbes risquent de se croiser. Pas dans les bons sens. 
J'y arriverai. Je vais soigner la cheville. Mais je peux muscler le reste. Les salles de sport climatisées qui passent le tour de France avec l'After foot dans les oreilles. Oui, Hashtag Bobo. Mais bon des fois. 

L'homme est une secte à lui seul, et il est plein de contradictions. Tiens, celle là. 
Cette aprésmidi, chez un ami vigneron (qui m'a mis en garde mais j'étais en mode "professionnel", quand je suis dans des terrains pro je ne bois pas, un demi verre et à côté pleins d'eaux. Je gagne à la fin). Oui, quand je me sens en terrain sympa, je lache la bride. Cf ensuite quelques billets plus bas, un peu trop de verres. Mais aujourd'hui, quand il fait 40°C, le meilleur rouge du monde ne me disait rien.
Mais ce soir, j'écris ce billet avec une Goudale ambrée pas loin. Parce que j'ai soif, parce que j'ai envie. La fameuse contradiction

Parce que après maigrir me ferait du bien. Mais j'aime les moments du soir. Certains diront "alcolisme mondain". C'est sans doute ça.

Alors oui j'en parle beaucoup. Peut être parce qu'on m'en parle beaucoup. Après... Je ne fume pas et je ne bois pas de pastis, donc bon...

A part ça ? Ben je ne mets pas de vidéo. L'image que je mets est une création ChatGPT d'une place de Roquemaure. J'essais de découvrir des styles artistiques. C'est con mais tardivement je me suis mis à aimer l'art, les courants, les inspirations.
Là, c'est du maniérisme. Je ne connaissais pas avant hier...


J'écrirai dans la semaine le mal que je pense du coup d'esbrouffe de Bayrou. Un homme politique qui n'a jamais rien fait sinon du vent. La proportionnelle... Depuis 2022 on voit le bordel, une personne veut l'amplifier. Heureusement qu'il reste deux endroits politiques, historiques faibles mais fiables, qui restent droits et lucides. La parti non LFIste du PS, et LR. 
La 5eme république n'est pas morte. Par contre la classe politique est lamentable. Ce n'est pas la faute des règles du jeu et du terrain si les joueurs de foot ont les pieds carrés. Et là on a des très mauvais...

Et pour demain la semaine... Bah j'ai demandé un entretien à ma chef, que je ne vois plus depuis un mois, sauf sur des Skype ou des Teams où elle aime se lacher sur moi. N'étant plus une paillasson...

samedi 28 juin 2025

Et la balance dit...

J'ai parlé y a quelques temps de la prise de sang. Des chevilles qui pètent après le dos. 

Je n'ai pas parlé de la balance. J'en ai une superbe, connectée, intelligente. J'y suis allé en début de semaine. Depuis de cette année que je trouve bizarre mais qui m'aura impacté (la mort de mon ami, la cheville de mon fils et nos vacances rituelles de printemps annulée, des proches pas bien, le boulot...).
J'ai un un "point zéro" de là d'où je vais partir. 6 mois que j'étais pas remonté sur la balance en début de semaine. 6 kg de plus, masse graisseuse qui augmente, et plus de muscles. De l'eau (piste ?). En tous cas besoin d'une remise en forme.

Y aurais eu un an ou deux j'aurais été en dépression +++. Là je voyais bien le délitement. C'est con mais comme plein de truc, le sport ammène et appelle au sport. C'est comme pleins de choses. 
Mais je comprends. Je ne peux pas être hors de ce que je vis. Et même hier ma coiffeuse m'a dit : je commence à perdre des cheveux...

Avant de s'y remettre, j'ai les deux chevilles à remettre en état. 
Le "rééquilibrage alimentaire" permet de ne pas agraver la situation. Après oui, en Juin j'ai moins contribué au chiffre d'affaire des vignerons de mon village. Et l'action Ballantines a peut être perdu un peu. 
Par contre Leffe et Goudale doivent être content. Je ne sais pas si c'est mieux, il parait que oui. Mais j'aime bien aussi.

Après la pression dans un bar avec des copains... L'ours que je suis adore ces moments. Que j'ai vécu de manière rare. Quand j'étais étudiant (mais on avait "notre" bar), et chez ce cher Nicolas. Sinon, finalement, j'ai peu fréquenté les bars. Et les bières les vins les whisky les café, je les ai pris au boulot, chez moi ou chez des amis.

Un projet c'est pleins de choses. Mais c'est surtout un objectif raisonnable et attegnable. J'ai 4 kg à perdre, et une masse musculaire à reprendre (pas d'objectif, juste augmentation). Je me donne jusque fin septembre. 
Mon objectif ne sera pas de draguer les filles sur la plage. Mais la plage je n'y vais pas. Des mauvaises expériences avec l'Equipe grand format, vide pendant l'été. Oui je suis un ours. 

Mais ça ne me dérange pas. Je suis PCM marron.

samedi 21 juin 2025

Poids sur la cheville

Tian de légume : ce qu'il me faut
Je travaille dans un endroit où la médecine du travail a une réelle existence
. Presqu'un hôpital, avec des médecins, des infirmiers. Pouvant prodiguer des premiers soins.

J'ai eu hier ma visite médicale qui normalement ne devait avoir lieu que tous les deux ans. Mais là, j'ai un droit à un rab. La prise de sang a en effet montré que le début d'année n'était pas le plus génial de tous mes débuts d'année. La mort de mon ami, la cheville de mon fils, les soucis au travail... Bref, il faudrait que je me remette au sport et à une hygiène de vie un peu meilleure.
Le sport c'est pas pour tout de suite, surtout avec la chaleur qu'il fait. 

En plus d'une meilleure hygiène de vie, retourner à la salle de sport ? Oui, climatisée. Des abdos (ils ont tout fondu). Pousser des barres en écoutant l'Afterfoot. Oui, pourquoi pas...

Par contre outre le poids (la balance est radicale, un peu salope...), y a le rescrit de la radio. "Arrachement osseux". Bon pas grave... En fait si : c'est une fracture. Je marche, je ne cours pas, et j'ai des kilos en plus sur le pied, bref je me suis fait avec bienveillance gronder.  Maintenant il me faut trouver un kiné rapidement. 

C'est vrai que je m'écoute, c'est vrai que je me plains. Mais pas sur tout. Et peut être pas sur l'essentiel.

J'ai Falconhill_Jr qui veut que l'ammène courrir sur mes chemins. Traduction : papa je veux courrir avec toi. Là, on ne peut pas. Le bitume est une plancha, et papa il a un pied de poulet de chez KFC. 
Et le poids qui lui appuie dessus...

Bon on va se reprendre.

A part ça tout la semaine n'a pas été si terrible que ça. Même si des mails qui font mal ne cessent pas. C'est fou ce que certains sont convaincus d'avoir la science infuse et abolue et peuvent être toxiques...
Mais quel bonheur d'accompagner des stagiaires et des secondes en leur faisant découvrir la science et le monde de l'entreprise...

dimanche 15 juin 2025

Un dimanche soir presque comme les autres...

Il y a des semaines comme ça, où la vie vous bouscule sans prévenir. Des coups reçus en pleine poitrine, d’autres plus sourds, qui s’accumulent. Ce billet n’aura pas la légèreté des dimanches heureux. Il sera un peu en désordre, un peu cabossé. Comme moi.

Cela avait commencé par ce "repas de famille" qui m'a blessé. Mardi mercredi déplacement à côté de Bordeaux, très agréable. Sauf qu'au retour, en sortant de ma voiture, je me foule la cheville...

Vendredi, mon meilleur ami, témoin de mariage et témoin de ce repas de famille, m'appelle pour savoir comment je vais (je boite). Il me demande comme j'ai trouvé ma précédente Mégane (?). Je lui dit "très bien". Mais why this question ? Ben en fait parce que sa voiture a fini dans un platane et est morte pour cause de décès. Sauf que mon ami s'est endormi, et il a failli finir dans le même état que la voiture. Frissons...
Je lui ai dit de passer des examens. Que mon presque burn out de 2022 m'avait fait m'endormir sur la route et presque prendre un rond point tout droit. Que c'est grave. Que tout ça. 

Et hier. The last but the best. Dernier anglicisme promis. 
Ma meilleure amie d'enfance, qui me considère comme son grand frère, m'envoie une photo d'elle à l'hopital. Elle se fait soigner un cancer pas marrant. Elle ne m'avait rien dit parce qu'elle sait que je continue à être malheureux de la mort de mon ami, de mon frère, de mon président de promo que j'ai refusé de remplacer ne me considérant pas légitime et pas capable. J'ai fini la journée d'hier pas en forme. 

Demain je vois mon médecin, ami. J'aurais des choses à lui dire. Là, j'ai mal à la gorge... Et au ventre aussi, le blues du dimanche soir. 
Vous m'excuserez de boire quelque chose ce soir...

On parlera du député Delogu qui attends l'estimable Jérome Guedj à l'Assemblée nationale pour lui casser la gueule un autre jour... (la classe de LFI...)

jeudi 12 juin 2025

Edouard Philippe : souple et solide à la fois ?

J'ai déjà écrit sur Edouard Philippe. Je viens de lire son interview dans le Point de la semaine dernière, où il disait être en colère. 
J'avoue que j'aurais pu éclater de rire quand j'ai lu cette partie de l'interview de l'homme en colère : 
Est-ce qu'on peut aujourd'hui considérer qu'on doit simplifier l'État sans passer pour un populiste ?

Oui. Notre État n'est pas suffisamment agile. Il est rigide quand il devrait être souple, et faible quand il devrait être fort. Je sais combien l'État est important dans notre pays, dans notre Histoire. Je me souviens que le Général disait : « Rien n'importe autant que d'assurer, quoi qu'il arrive, la légitimité de l'État. » Mais, justement, il faut être exigeant avec l'État. Et lucide. Il ne va pas bien.
Que pouvons nous retenir du mandat d'Edouard Philippe à Matignon ? Force est de constater que pendant le Covid oui, il n'a pas été mauvais, et il a été humble en sachant dire "je ne sais pas" pendant que notre petit président faisait le ronflant. 

Par contre, "rigide quand il devrait être souple"... Pompidou disait qu'il fallait arrêter d'emmerder les français. Que n'avons nous pas été emmerdé avec une écologie punitive, et cette connerie de 80 km/h !

Le pire est "faible quand il devrait être fort". C'est bien de citer le Général. Rien n'est plus important d'assurer la légitimité de l'Etat. Mais l'Etat a été lamentable et s'est couché devant les zadistes de Notre Dame des Landes ! Des référendums, la voix populaire, la justice, les assemblées, les personnes légitimes, la population des honnêtes gens, réclamaient Notre Dame des Landes. 
Et par une décision pour faire plaisir à Nicolas Hulot ou je ne sais quelle autre hérésie, le premier ministre a fait que l'Etat s'est couché devant des délinquants !

Edouard Philippe est en colère. Quand je lis son interview, j'avoue être en colère contre lui. 
Et je ne lui demande pas d'être en colère. Les français le sont déjà. 

("souple et solide à la fois" est une référence...)

lundi 9 juin 2025

Carte postale de Lôches, Fullmetal Alchemist, et le reste

Le billet que j'ai écrit hier m'a fait du bien. La douleur reste, mais elle s'estompe. L'habitude.

Aujourd'hui, je renoue à proposer une "carte postale". Ici des souvenirs de quelques jours dans les châteaux de la Loire. Et dans des villages sympathique. Ici Lôches 

Je ne connaissais cette ville que par la mauvaise imitation d'Yves Bouvard qui, dans les Grosses Têtes, pose la question de Mme Belpère, de Lôches. Mais le village est sympathique un dimanche matin d'été, jour de marché.
La musique vient de l'animé Fullmetal Alchemist Brotherhood. Et y a de belles musiques chez Fullmetal Alchemist. 
A part ça, j'ai découvert un blog super sur les chansons de Serge Lama. C'est con, je n'arrive pas à le rajouter dans ma blogroll... 

Côté politique je n'ai pas trop suivi. Nicolas Jegou écrit de forts jolis billets (vous pouvez voir Pasqua en photo). J'ai vu que la gauche manifeste ce soir contre l'attitude d'Israel qui n'a pas trop gouté à l'happening de LFI. Ils sont ridicules, mais continuons à être idiot.

Demain je pars à 6h30. J'ai peur en avions mais je ferai semblant. A côté de Bordeaux, le centre du Cesta. La semaine ne fera que 4 jours mais elle sera pas évidente. 
C'est pour ça que je boirai un coup ce soir... n'en déplaise.

dimanche 8 juin 2025

Amertume familiale...

Ce dimanche soir ne terminera pas le weekend, la journée de solidarité de demain restera férié. Pas de boulot. Mardi matin, je prendrai l'avion pour Bordeaux (j'ai peur en en avion et je sais pas comment ça marche mais je serai pas seul). Pour autant, ce dimanche soir, il reste du blues.

Hier soir nous fétions l'anniversaire de Falconhill_Jr. Ses 14 ans. Une PS5. La 4 est chez Bébé2. La 3 à l'étage. Je ne sais pas où sont la 2 et la 1ere. Ca aurait du être une belle soirée, et sans doute ça a été une belle soirée. Mais je dois être dans une période de faiblesse car j'ai réussi a être blessé par ma famille. 
Falconette n'avait "pas confirmé" à ma soeur la date. Donc elle nous a fait faux bon. Elle est au téléphone tous les jours avec ma mère, nous avions bien envoyé les messages. Peut être pas en recommandé accusé de réception. 
Ca a agacé Falconette, moi je m'en fous. Pour rendre service j'ai pris en stage le fils d'un de ses amis, ce qui fait que je ne pourrais pas télétravailler et cause de soucis avec ma chef qui ne veut pas que je prenne de congés cet été. Mais ce n'est pas suffisant.

Puis vers 22 heures, le truc qui m'a fait mal. 

Je me suis occupé des vins, des apéritifs, des champagnes. Oui, je confesse, j'ai bu hier soir. Ma prise de sang est, parait il, pas géniale (dixit l'analyse au boulot qui est une copine). Mais j'ai ouvert et servi, généreusement et avec plaisir. 

J'allais me servir un nouveau verre de champagne et là, mon père bien fort pour que tout le monde entende : "non arrêtes tu as trop bu !". Bien fort, pour que tout le monde entende. 
Ca m'a fait très mal. J'en ai eu les larmes aux yeux. Je regardais les gens et... Et je n'ai rien dit mais j'ai quitté la table. Dans mon bureau mon grand est venu me remercier, et quand il est parti les larmes ont commencé à couler. J'ai été blessé. Suis je un bon père ? En tous cas le fils n'est toujours pas génial (il ne l'a jamais été)

Je fais des cauchemars, dans lesquels mes parents sont odieux avec moi. Hier soir, j'ai ressenti ça. J'ai mal dormi (sans doute avais trop bu : étais je le seul ?). L'angoisse abandonique est revenu. L'envie de disparaitre. C'est dingue comme à 47 ans, je continue à être blessé par les relations que j'ai avec mes parents. Comme je continue à faire des erreurs. 
Envie de disparaitre, mais mes enfants sont si gentils... Tout à l'heure, au milieu de l'écriture du billet, Bébé 2 est venu me faire gratuitement un bisou : je lui ai installé la PS4, mis le PS Plus partagé avec son frère, et lui ai expliqué deux trois choses. Il est venu me dire "tu es gentil papa". 

Je doute. Et le pire (le pire...), c'est que ce soir sans doute je boirai quand même... 

jeudi 5 juin 2025

14 ans pour Falconhill_Jr

Je l'appelais bébé Faucon. Et à 11 ans il m'a dit "mon pseudo sera Falconhill_Jr". Je suis ému.

Il a 14 ans aujourd'hui. 4eme. Mes meilleures années d'écoles. Il a fait son anniversaire avec ses copains copines dimanche dernier, un urban foot (la cheville va mieux). Il les connait depuis le primaire, à Roquemaure on a le collège. 
Le hand (être arbitre et gardien) l'a fait grandir trés et trop vite. 

En plus il a choisi en 6eme, sur l'équivalent de l'UNSS à l'époque, la danse. Ils sont deux garçons (jolis) pour pleins de filles qui lui tournent autour. Je ne sais pas s'il a déjà eu sa première soupe de langue, mais je ne lui demanderai pas. 
Je m'amuse, quand il m'a demandé de récupérer les photos de son iPhone, de le voir avec pleins de filles en selfie. Et quand je l'ammène au collège de voir qu'il est bien entouré. 

A son age, j'étais petit gros. Mais j'ai eu les meilleurs amis que je pouvais avoir. A 47 ans ils sont toujours là. 
Mieux, un ami de 4eme 3eme est aujourd'hui le prof de math de Bébé2. On a fait la semaine dernière la réunion parent prof autour de sa piscine en buvant des whisky français. Avec mon ami. 

Joyeux anniversaire Falconhill_Jr. Marseillais et Stéphanois. Mais par le hand nimois. 

Je suis fier d'avoir deux fils aussi fantastiques. Le pseudo que le premier a pris m'a ému : il le garde. A un moment je lui dirai de voler de ses propres ailes. Mais je pense qu'il est content que je sois son papa. Et ça me fait plaisir.

(vous allez rire, j'ai une larme aux yeux en écrivant ce billet. J'ai le meilleur métier du monde, papa)

mercredi 4 juin 2025

Pardon Philippe Labro, et merci

J'adorais Philippe Labro. Intellectuel, journaliste, et écrivain de magnifiques chansons de Johnny Hallyday. Je n'imaginais pas qu'il avait 88 ans...



Pardon Philippe. Ta dernière chanson pour Johnny était celle là.

PardonJe viens vous demanderPardon pour tous les hommesQui n'ont jamais apprisLe verbe aimer
Qui n'ont jamais comprisLa force de l'amourLa beauté de la vie
PardonAu nom de tous les hommesQui ne savent pas aimerOh ! PardonAu nom de tous les hommesQui n'ont jamais aiméOh ! Pardon
PardonJe viens vous demanderPardon pour tous les hommesQui ignorent le prixDe l'amitié
Qui n'ont jamais connuLes larmes d'un enfantLe sourire d'une femme
PardonAu nom de tous les hommesQui ne savent pas aimerPardonAu nom de tous les hommesQui n'ont jamais aiméOh ! Pardon
Donne-moi ton regardDonne-moi ta lumièreDonne-moi de l'amourSans quoi, oui, je désespère
Apprends-moi à aimerApprends-moi la tendresseDétruits mes habitudesDétruits ma solitude
Oh ! Pardon
PardonJe viens vous demanderD'accorder votre grâceA ceux que la vieA blessé
Et lorsque le temps passeIls se retrouvent nusPerdus désespérés
PardonAu nom de tous les hommesQui ne savent pas aimerPardonAu nom de tous les hommesQui n'ont jamais aiméOh ! Pardon

dimanche 1 juin 2025

Le blues du dimanche soir commence tôt…

Demain, je retourne au travail. L’ai-je seulement quitté cette année en Mai ?

À 8h, j’accueille un stagiaire. À 12h, je file à Nîmes donner un cours. Et ce soir, en rangeant mon cartable mental, je réalise que j’ai oublié de corriger les copies du Master… Copies auxquelles j’ajoute un examen cette semaine. À corriger, donc.

J’ai en travers de la gorge ce séminaire que je viens de vivre. (pas trop vite, ni trop fort ni trop vrai et surtout pas de vagues).

Il a mis en lumière quelque chose que je n’osais pas nommer : j’ai un vrai problème avec ma N+1. Et ce n’est pas nouveau. 
Je l’ai défendue et je la défend encore et toujours. Je l’ai aidé à obtenir ce poste. Mais je n’y arrive plus. Elle accumule les erreurs de management, me materne, m’infantilise, m’ajoute des contraintes délirantes, et me met en conflit avec des collègues avec qui je dois au contraire entretenir de bonnes relations. Par maladresse et inconsciemment sand doute. Mais à force, c’est dur.

Un ami à moi, pourtant bienveillant à son égard, me disait n’avoir pas réussi à travailler avec elle. Je comprends. J’en suis là aussi.

Et puis, plus largement, je me rends compte que je suis un radical. J’ai du mal avec les gens qui disent une chose et en font une autre. « Faites ce que je prône, pas ce que je fais. »
Je ne supporte plus les discours en façade, les chartes de valeurs qui décorent sans guider, les postures de bienveillance qui masquent des logiques de carrière. Dire qu’on s’inquiète de son équipe (sincèrement peut-être) tout en gardant les yeux rivés vers le haut, ça m'est insupportable. 
Je préfère qu’on me dise franchement les choses. Je suis un adulte. Je peux entendre.

Ce que je ne supporte plus, ce sont les doubles discours. Les injonctions contradictoires. Les décisions qui désorganisent. Les contraintes qui infantilisent. 

Et pourtant, malgré tout ça, je continue de la défendre. Pourquoi ? Jusqu’à quand ? Par amitié, loyauté, fidélité ? Par choix ? 
Ou parce que j’ai déjà manqué de fidélité envers un chef qui était un ami. Et que ça me fait toujours mal aux entrailles.

Mais ce n’est pas qu’elle. C’est aussi le système. J’appréhende cette période jusqu’à l’été. Période floue. Tendue. Je ne sais même pas quand sont les vacances.
Chez nous, les vacances sont devenues un sujet de conflit. La hiérarchie se méfie de ceux qui voudraient respirer un peu. Il y a toujours à faire et bien sur "c'est urgent". Iinfantilisés mais indispensables : injonction contradictoire 2eme.
Avec un stagiaire, pas de télétravail possible, dit-elle. Même si ce n’est écrit nulle part.

Le conflit est latent. Il viendra.

Ce dimanche soir, ce n’est pas la finale PSG - Inter Milan qui me rend lourd. Le match était à sens unique. Paris n’est pas mon club, mais je suis (sincèrement) content pour ceux qui sont contents. J’aurais été triste pour eux s’ils avaient perdu. 
Je n’étais pas impliqué. Ma joie à moi, elle date de 1993. La tête de Boli. Celle-là, personne ne me l’enlèvera.

Non, le blues du dimanche soir a commencé dans la nuit de samedi à dimanche. Un rêve. Un cauchemar de boulot. Le genre de rêve où l’esprit, même endormi, ne trouve pas la paix. Et ça, c’est mauvais signe.

Le médecin du travail m’a convoqué. J’ai une prise de sang mercredi. On verra…

Je sais que je ne vais pas très bien. Et je sais que ce n’est pas rien d’avoir des mots pour le dire.

Blog en mode exutoire... Je vais aller boire un coup... (ma prise de sang)